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samedi, mai 06, 2017

POLITIQUE QUÉBÉCOISE Pierre Moreau s’en prend à Québecor

http://www.ledevoir.com/politique/

Le PLQ est victime d'acharnement politico-médiatique, accuse le ministre

4 mai 2017 | Marco Bélair-Cirino - Correspondant parlementaire à Québec | Québec
Le président du Conseil du trésor, Pierre Moreau, a dit tout haut mercredi ce que répètent tout bas ses confrères depuis quelques semaines : Québecor média ne ménage aucun effort pour discréditer le Parti libéral du Québec. « Ça ressemble […] à un tir groupé qui est presque une position politique à l’encontre du parti qui représente le gouvernement », a-t-il déclaré lors d’une mêlée de presse à l’Assemblée nationale.
 
Photo: Capture d'écranViolette Trépanier
Le ministre s’était fait interpeller quelques minutes plus tôt sur la une du Journal de Montréal et du Journal de Québec sur laquelle apparaissait une photo de l’ancienne directrice du financement du PLQ, Violette Trépanier, assortie du titre « Les secrets de Violette » en gros caractères.
 
M. Moreau a reproché au bureau d’enquête de Québecor média d’avoir conclu de façon prématurée que Mme Trépanier « n’a pas dit toute la vérité » lors de sa comparution à la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction en juin 2014.
 
À la question du procureur Paul Crépeau « Y a-t-il des gens qui vous ont remis des curriculum vitae lors d’activités de financement [du PLQ] ? », Mme Trépanier avait répondu sous serment : « Dans mes treize ans, c’est peut-être arrivé cinq, six fois, et c’était toujours des postes non rémunérés. » Elle a aussi nié avoir promu la candidature de donateurs ou de membres du PLQ à des postes d’administrateurs d’organismes publics.
 
Après avoir passé au crible des courriels signés par Mme Trépanier, Le Journal soutient qu’elle a obtenu au moins seize CV de personnes désireuses de siéger à des conseils d’administration, et ce, seulement en 2007-2008.
 
L’ex-ministre déléguée à la Condition féminine « aidait des donateurs libéraux à se rapprocher du pouvoir », suggère Le Journal dans sa dernière livraison.
 
M. Moreau s’est désolé de voir la presse « tirer des conclusions de renseignements qui sont essentiellement parcellaires »« En médecine, je pense qu’on appelle ça de l’acharnement thérapeutique, c’est-à-dire qu’on beurre épais pas mal », a-t-il déclaré, jetant le doute sur les motivations profondes de membres de l’équipe de reporters de Québecor. « Il y a un dessein, dont on commence à cerner les contours », a-t-il spécifié.
 
Les « enquêtes » devraient être la chasse gardée de la police, a aussi soutenu Pierre Moreau mercredi. Contrairement aux journalistes, les policiers ont, « eux »« la fonction d’aller au fond des choses ». « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées. »
 
Par ailleurs, le ministre a parlé de supposées dissensions au sein du bureau d’enquête de Québecor média. « Privément, je reçois des messages de gens qui sont désolés. Eh bien, les personnes désolées et moi, privément, on sait qu’elles sont désolées, mais publiquement elles ont fait un grand spectacle pendant des heures qui n’allait pas dans le sens du fait qu’elles étaient désolées », a-t-il lancé à la presse. Il faisait alors allusion à un reportage diffusé la semaine passée le dépeignant comme le complice de Schokbeton et de Violette Trépanier. TVA Nouvelles n’avait pas ses explications dans la première version de son reportage, selon lui.
 
Le chef du bureau d’enquête au Parlement, Antoine Robitaille, a préféré ne pas commenter. Autrement, « ça détourne[rait] l’attention des reportages » de Québecor média.
 
La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) a également réservé ses commentaires.
La liberté d’expression ne permet pas de dire tout ce qui nous passe par la tête. La liberté de la presse, ce n’est pas de bâcler son travail.
Pierre Moreau, en marge de la Journée mondiale de la liberté de la presse
Climat de suspicion
 
Plusieurs libéraux ont été piqués au vif par des gazouillis du président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau — l’ex-chef péquiste soulignait le travail « essentiel » du bureau d’enquête —, et sa tournée des locaux de Québecor à la Tribune de la presse il y a une semaine.
 
Pourtant, ils avaient souhaité la meilleure des chances à l’homme d’affaires lorsque celui-ci a repris les commandes de Québecor en février dernier. « Il n’est plus en politique, alors M. Péladeau a le droit de faire ce qu’il souhaite de sa vie. Puis, je pense que c’est un homme d’affaires qui est très intégré à Québecor », avait déclaré M. Moreau.

Sur le même sujet

samedi, février 25, 2017

Grève des juristes: Québec déposera une loi spéciale

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/

Publié le 25 février 2017 à 17h17 | Mis à jour à 17h17
Selon Pierre Moreau, une entente négociée paraît «impossible»... (La Presse canadienne, Jacques Boissinot)
Selon Pierre Moreau, une entente négociée paraît «impossible» même si le gouvernement demeure ouvert à la négociation jusqu'au dépôt du projet de loi.
LA PRESSE CANADIENNE, JACQUES BOISSINOT
La Presse Canadienne
Montréal
Le gouvernement québécois déposera un projet de loi spéciale pour obliger les juristes de l'État à revenir au travail, a annoncé le président du Conseil du Trésor, Pierre Moreau, samedi.
Les députés seront convoqués à l'Assemblée nationale pour se prononcer sur ce projet de loi, lundi.
Selon Pierre Moreau, une entente négociée paraît «impossible» même si le gouvernement demeure ouvert à la négociation jusqu'au dépôt du projet de loi.
Il a rappelé que les négociateurs gouvernementaux avaient déposé une offre «globale et finale» jeudi, ajoutant que LANEQ avait obtenu une période de temps «raisonnable» pour voir si une entente de principe était possible.
Une rencontre entre les parties devait avoir lieu samedi en début d'après-midi, mais elle n'a pas eu lieu.
Quelques minutes avant la conférence de presse de M. Moreau, LANEQ avait envoyé un communiqué de presse pour dire que le syndicat avait demandé au gouvernement de lui laisser la journée de samedi «pour finaliser [une] contre-proposition et la présenter ce dimanche à 13 h.»
Les avocats et les notaires de l'État sont en grève depuis le 24 octobre.

lundi, février 22, 2016

Le ministre de l'Éducation, Pierre Moreau, doit subir des traitements

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le lundi 22 février 2016 à 17h39. Modifié par Jacques Thériault à 18h12.
Le ministre de l'Éducation, Pierre Moreau, doit subir des traitements
QUÉBEC ? Les nouvelles sont mauvaises pour le nouveau ministre de l'Éducation, Pierre Moreau, qui doit de nouveau s'absenter du travail pour subir des traitements médicaux.
Son absence a provoqué un remaniement du conseil des ministres, moins d'un mois après le précédent.

Le premier ministre Philippe Couillard a ainsi annoncé en début de soirée que Sébastien Proulx, actuel ministre de la Famille, assumera une partie des fonctions de M. Moreau, soit celles qui concernent l'éducation primaire et secondaire. Hélène David hérite pour sa part des responsabilités liées à l'éducation supérieure, mais elle cède ses responsabilités de ministre de la Culture et des Communications à Luc Fortin.

Les symptômes de M. Moreau semblent annoncer un diagnostic de néoplasie, soit une multiplication des cellules indiquant une tumeur pouvant être cancéreuse.

L'annonce a été faite lundi par son cabinet.

Il a subi dernièrement des biopsies et les résultats devraient permettre de confirmer le diagnostic.

M. Moreau devra subir des traitements à très court terme et par voie de conséquence ralentir ses activités professionnelles pendant au moins quelques mois, sur ordre de ses médecins.

Un des poids lourds du gouvernement, l'ex-ministre des Affaires municipales et de la Sécurité publique avait subi un malaise le jour même de son assermentation le 28 janvier comme ministre de l'Éducation. Il avait dû être assermenté d'urgence, dans l'antichambre du Salon rouge, avant d'être transporté en ambulance à l'hôpital.

Une batterie de tests n'avait pas permis d'identifier clairement la source du problème, qu'on imaginait d'origine virale.

M. Moreau n'est revenu au travail que quelques jours, la semaine dernière, visiblement amaigri après quelques semaines de repos et de tests médicaux.

mardi, février 16, 2016

La réforme des commissions scolaires, un mandat à la fois colossal et délicat pour Moreau

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/

Mise à jour le mardi 16 février 2016 à 7 h 26 HNE

Le nouveau ministre de l'Éducation du Québec, Pierre Moreau, sera de retour au travail mardi matin après avoir été absent de l'Assemblée nationale depuis sa nomination, en raison de problèmes de santé. Les attentes sont nombreuses face au nouveau ministre, qui devra remplir une longue liste de devoirs pour satisfaire parents, enfants et enseignants.
Un texte d'Hugo LavalléeTwitterCourriel
Manifestations, chaînes humaines autour de plusieurs écoles, rarement a-t-on vu pareille mobilisation pour la préservation des écoles primaires et secondaires qu'au cours des derniers mois.
En étant choisi ministre de l'Éducation lors du dernier remaniement, Pierre Moreau est devenu le sixième titulaire de ce ministère en moins de six ans, après les Line Beauchamp, Michelle Courchesne, Marie Malavoy, Yves Bolduc et François Blais. Écoles vétustes, sous-financement du réseau, faible taux de diplomation des garçons, les défis qui attendent le nouveau ministre sont nombreux.
La première tâche à laquelle ce dernier devra s'atteler est toutefois la réforme des commissions scolaires, objet d'un projet de loi déposé début décembre par son prédécesseur François Blais. Le projet de loi 86 prévoit l'abolition des élections scolaires et une dévolution de pouvoirs plus grande aux parents et aux directions d'école.
S'il était adopté tel quel, le projet de loi entraînerait l'abolition du conseil des commissaires, lequel serait remplacé par un comité de parents, d'enseignants et de membres de la communauté.
Pour les experts, par contre, cette réforme de la structure des commissions scolaires risque de ne pas changer grand-chose au quotidien des élèves.
« Le plus urgent n'est pas là, explique Égide Royer, psychologue et professeur associé à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université Laval. J'ai l'impression que ce sont des énergies qu'on consacre au mauvais endroit et qui n'auront que peu d'impact. »
« Le bateau de la réussite scolaire au Québec prend l'eau. On peut repeinturer le mât, mais ça ne changera rien au fait que le bateau prend l'eau. »— Égide Royer, psychologue et professeur associé à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université Laval
Pour Égide Royer, le gouvernement devrait mettre l'accent sur la réussite scolaire en rendant obligatoire la maternelle pour les enfants de 4 ans et en resserrant les exigences auxquelles sont soumis les nouveaux enseignants.
Inquiétude chez les anglophones
Par ailleurs, des juristes préviennent que le projet de loi du gouvernement pourrait, s'il est adopté tel quel, être contesté devant les tribunaux par la communauté anglo-québécoise.
Le professeur à la Faculté de droit de l'Université de Moncton Michel Doucet explique que la Cour suprême a déjà établi que les provinces ont l'obligation de maintenir des écoles dans la langue de la minorité. Ces écoles doivent être gérées par l'ensemble des membres des communautés minoritaires, et non seulement par les parents dont les enfants fréquentent ces écoles.
Or, en abolissant les élections scolaires et en déléguant plus de pouvoir aux parents, le gouvernement pourrait aller à l'encontre de la jurisprudence actuelle. « Il faut s'assurer que le droit de choisir ou d'élire les représentants soit élargi aux ayants droit, que ceux-ci soient des parents dans le système scolaire actuellement ou que ce soit des parents qui auront potentiellement des enfants », explique Égide Royer.
Les consultations sur le projet de loi 86 s'étendront sur plusieurs jours. Des commissions scolaires, des comités de parents et des spécialistes du monde de l'éducation y participeront.

mardi, février 02, 2016

Congé forcé pour Pierre Moreau

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Publication: 
PIERRE MOREAU
Le ministre Pierre Moreau
Le ministre Pierre Moreau, qui vient tout juste d'obtenir le portefeuille de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, est en congé forcé après avoir subi un malaise le jour du remaniement ministériel. Il ne pourra pas être en fonction « pendant quelques jours », a indiqué son attachée de presse, après avoir confirmé que le ministre venait de recevoir son congé de l'hôpital.
Un texte de Julie Dufresne
« M. Moreau reviendra au travail progressivement », a expliqué Catherine Poulin, sans préciser s'il serait au prochain Conseil des ministres, mercredi, ou aux caucus des libéraux de jeudi et vendredi.
Pierre Moreau a quitté le Salon rouge en ambulance, jeudi dernier. Son bureau a alors indiqué qu'il avait eu une chute de pression. Il s'était présenté à l'Assemblée nationale, mais n'a pas pu être assermenté devant le public, comme tous les autres ministres. Il a prêté serment, avant d'être hospitalisé pour subir des examens médicaux. Il n'a pas été revu depuis. Il n'y a pas de diagnostic connu à l'heure actuelle, selon son cabinet.
L'un des pilliers du gouvernement Couillard, Pierre Moreau, avant le remaniement, occupait la double fonction de ministre des Affaires municipales et de la Sécurité publique - dans ce dernier cas, par intérim, en raison du congé de maladie de la ministre Lise Thériault.
Sous le gouvernement de Jean Charest, il a aussi été ministre des Transports, des Affaires intergouvernementales et de la Francophonie canadienne, ainsi que le ministre responsable de la Réforme des institutions démocratiques et de l'Accès à l'information. Il a également été l'un des adversaires de Philippe Couillard lors de la course à la direction du Parti libéral du Québec, qui s'est terminée en 2013. Il est arrivé deuxième devant Raymond Bachand. Pierre Moreau a été élu député de Châteauguay pour la première fois en 2003.
Son absence survient au moment où des parents ont à nouveau formé des chaînes humaines dans une centaine d'écoles au Québec pour l'interpeller en tant que nouveau ministre. Les manifestants réclament un réinvestissement massif en éducation.

mercredi, janvier 20, 2016

Pierre Moreau souhaite former un ministère de l'Intérieur

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

EXCLUSIF
Publié le 20 janvier 2016 à 05h00 | Mis à jour à 06h35
Selon des sources gouvernementales, le ministre Pierre Moreau ambitionne... (PHOTO ARCHIVES PC)
PHOTO ARCHIVES PC
Selon des sources gouvernementales, le ministre Pierre Moreau ambitionne le projet de voir son ministère des Affaires municipales et celui de la Sécurité publique fusionner pour former un ministère de l'Intérieur inspiré en partie du modèle français.

Le ministre Pierre Moreau ambitionne de voir son ministère des Affaires municipales et celui de la Sécurité publique, qu'il dirige par intérim, fusionnés pour former un ministère de l'Intérieur inspiré en partie du modèle français, a appris La Presse.
Selon des sources gouvernementales, la vision de M. Moreau aurait été soumise pour réflexion au cabinet du premier ministre, de qui relève ultimement la décision de donner ou non son aval à un brassage majeur des structures. Aucun commentaire n'a été formulé, hier, au cabinet de Philippe Couillard.
Mais le projet du ministre Moreau a débordé les officines du premier ministre. À l'Union des municipalités du Québec (UMQ), on reconnaît avoir été informé «très sommairement» du dossier. On souligne également qu'il ne s'agit pas d'une demande issue du monde municipal. La volonté de M. Moreau est également connue à l'hôtel de ville de Montréal, où il y aurait eu des discussions officieuses sur le sujet.
Au cabinet de Pierre Moreau, l'attaché politique Jean-Félix Lévesque a indiqué n'avoir «aucun commentaire et aucun plan». «C'est une décision qui relève du premier ministre», s'est-il borné à dire.
«Rendement d'efficience»
La fusion proposée aurait différents objectifs. Selon les renseignements recueillis, elle pourrait viser une meilleure coordination entre les corps de police municipaux et la Sûreté du Québec. Dans la foulée des attentats terroristes qui se multiplient, la sécurité du territoire est devenue une véritable préoccupation qui pourrait motiver un resserrement des structures. Selon une source, la SQ pourrait ainsi hériter d'un rôle accru.
Une autre personne a souligné à La Presse que le plan de M. Moreau pourrait viser également des économies d'échelle. Mais une personne proche du dossier estime qu'un «rendement d'efficience» serait la cible première du projet, si jamais il prend forme.
La proposition de Pierre Moreau s'inspirerait en partie du modèle français. En France, le ministère de l'Intérieur est chargé de la permanence de l'État sur l'ensemble du territoire, ce qui inclut la police et les services de sécurité, mais aussi l'organisation des élections et le soin de veiller au respect des compétences des administrations municipales et régionales. L'Allemagne, l'Autriche et l'Italie ont des ministères de l'Intérieur avec des compétences similaires.
Deux univers
Au Québec, Affaires municipales et Sécurité publique sont deux univers qui apparaissent de prime abord très éloignés l'un de l'autre, sinon que Montréal et les villes de moyenne importance offrent un service de police centré sur la surveillance de leur territoire.
Le ministère des Affaires municipales veille à l'application de la Loi sur les cités et villes et accompagne les municipalités dans la gestion des services de proximité dont elles ont la charge, comme la cueillette des ordures, les égouts, l'aménagement du territoire (zonage) et le pavage des rues. Le ministère de la Sécurité publique s'occupe de la Sûreté du Québec, des prisons, des affaires policières, de la sécurité civile et de la sécurité incendie.
Depuis le départ de la ministre Lise Thériault en congé de maladie, à la fin d'octobre, c'est Pierre Moreau qui occupe par intérim la chaise de la ministre de la Sécurité publique, en plus de la sienne aux Affaires municipales. Ce cumul des fonctions rappelle l'époque de Claude Ryan, qui était ministre à la fois des Affaires municipales et de la Sécurité publique dans le gouvernement de Robert Bourassa, au début des années 90. Mais même s'ils partageaient le même ministre, les deux ministères étaient alors demeurés des structures distinctes.
- Avec la collaboration de Daphné Cameron

jeudi, novembre 19, 2015

Réfugiés: Labeaume remis à sa place par Pierre Moreau

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/archives/

Marc-André Gagnon

QUÉBEC - Il n'appartient pas à Régis Labeaume ni aux autres maires de décider si les réfugiés syriens orphelins ou les familles doivent être priorisés, s'entendent pour dire le gouvernement et l'opposition.
Mardi, le maire de Québec a indiqué qu'il avait communiqué au gouvernement fédéral le souhait d'accueillir des orphelins et des familles d'abord plutôt que des «gars de 20 ans frustrés». Quant aux célibataires, «pas trop», a signalé M. Labeaume.
«Non, ce n'est pas comme ça que ça marche», a réagi mercredi matin le ministre des Affaires municipales et de la Sécurité publique, Pierre Moreau.
«En fait, il y a une première sélection qui est faite par le Haut-Secrétariat des Nations Unies pour les réfugiés, a-t-il expliqué. Après la sélection est faite par le Québec, après il y a le processus de sécurité et après on les accueille.»
Au bout de ce processus, le gouvernement du Québec pourra s'entendre avec les municipalités qui ont démontré un intérêt à accueillir des réfugiés sur la façon dont ils seront répartis sur le territoire.
Malgré les événements, le ministre Moreau croit qu'il faut faire les choses calmement. La sortie du maire Labeaume était «peut-être prématurée», a-t-il souligné.

LE PQ ET LA CAQ D'ACCORD

Le chef de l'opposition officielle, Pierre Karl Péladeau, a abondé dans le même sens. «C'est aux ministres de prendre ces décisions-là, a indiqué le chef péquiste, en réaction aux propos du maire Labeaume. [...] Le processus d'immigration appartient aux ministres de l'Immigration.»
François Legault s'entend aussi pour dire qu'il appartient d'abord et avant tout au premier ministre du Québec et à son gouvernement de fixer les critères de sélection des réfugiés à accueillir.
«On ne peut pas seulement penser qu'on va avoir des orphelins. Il va y avoir des familles, oui dans certaines familles, il y aura des hommes», a indiqué de son côté le chef du deuxième groupe d'opposition.
À la défense de Régis Labeaume, le chef de la CAQ reproche toutefois aux deux paliers de gouvernement de ne pas avoir encore communiqué de façon claire quels seront les critères, laissant les maires «pris au dépourvu».
«Ce que je vois, c'est que les personnes qui sont compétentes ne se sont pas exprimées, donc ça laisse la porte ouverte à des commentaires comme ceux-là (ceux du maire Labeaume)», a dit M. Legault.
AUSSI SUR CANOE.CA

mercredi, novembre 18, 2015

Réfugiés syriens: Couillard refuse de presser Ottawa

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/

Réfugiés syriens: Couillard refuse de presser Ottawa
Philippe Couillard.Photo Simon Clark / Agence QMI

Geneviève Lajoie

Dernière mise à jour: 17-11-2015 | 15h15
QUÉBEC - Le gouvernement Couillard refuse de faire pression sur le fédéral pour repousser l'échéancier d'accueil des réfugiés syriens.
Contredisant deux de ses ministres, Philippe Couillard a plaidé mardi en faveur d'un accueil accéléré des migrants.
Les ministres Kathleen Weil et Pierre Moreau ont qualifié «d'irréaliste» l'engagement du premier ministre canadien Justin Trudeau d'accueillir 25 000 réfugiés syriens d'ici le 1er janvier 2016.
M. Couillard a tenu mardi à recadrer le message de son gouvernement.
«Ces gens-là sont dans des camps de réfugiés, l'hiver approche, ça va être des conditions très, très difficiles pour ces familles dans les camps de réfugiés, il y a une certaine urgence à accélérer leur arrivée au pays et par la suite leur intégration dans nos sociétés», a-t-il déclaré, flanqué des deux ministres concernés.
Les libéraux n'avaient d'ailleurs pas l'intention d'appuyer une motion qui devait être déposée en après-midi par la CAQ, qui demande au fédéral de repousser l'échéancier pour l'accueil des réfugiés.
«Personne ne devrait aller dans cette direction, ce serait une erreur fondamentale», a commenté M. Couillard.

OBJECTIF «EXIGEANT»

Le premier ministre reconnaît que l'objectif que s'est fixé le gouvernement fédéral libéral est «exigeant».
«Mais quand on veut, quand il y a une volonté, quand tout le monde travaille ensemble, on peut accomplir beaucoup», a-t-il renchéri.
Il s'en remet toutefois au Canada pour expliquer comment on y parviendra.
Philippe Couillard a rappelé que son gouvernement s'est engagé au printemps dernier à accueillir 3600 réfugiés, pour lesquels les ressources sont prévues et disponibles.
«Maintenant, j'entends la cible du gouvernement fédéral de 25 000, c'est un objectif qui est exigeant, mais c'est leur objectif, c'est à eux de le mettre en place, je m'attends à ce qu'ils déposent au cours des prochains jours leur plan et qu'ils coordonnent tout cela d'abord et avant tout avec nous, avec les provinces et notamment les grandes municipalités» du pays.
Québec s'attend à ce que la facture de ces réfugiés supplémentaires soit assumée presque entièrement par le fédéral.

PAS DE COMPROMIS SUR LA SÉCURITÉ

En matinée, son ministre de la Sécurité publique, Pierre Moreau, a prévenu que l'empressement du Canada à accueillir les réfugiés syriens ne doit pas se faire au détriment de la sécurité.
«Nous n'accepterons pas un seul réfugié sur le sol québécois si nous n'avons pas la garantie que les mesures de sécurité ont été appliquées correctement, a-t-il insisté mardi. La procédure d'habilitation sécuritaire, elle est très rigoureuse, on veut s'assurer qu'elle sera aussi rigoureuse dans ce cas-là et qu'on n'obéira pas à un impératif de rapidité.»
Les migrants devront également se soumettre à un examen de santé, ajoute le ministre de la Sécurité publique. Pierre Moreau a parlé lundi à son homologue fédéral à ce sujet.
Le Québec doit accueillir 5750 migrants de la Syrie et de l'Irak. Treize municipalités à la grandeur de la province ont été identifiées pour potentiellement recevoir des migrants syriens. Les villes ciblées ne seront pas contraintes d'accueillir des réfugiés, ajoute-t-il. «On va voir comment est l'acceptation du milieu».

«NON À L'IMPROVISATION!»

«Le maire de Montréal et le maire de Québec demandent de revoir l'échéancier. Donc oui à la compassion, mais non à l'improvisation de Philippe Couillard!», a réagi le chef caquiste. S'il est d'accord pour accueillir des migrants syriens, François Legault estime qu'il faut le faire correctement.
Les péquistes partagent ce point de vue. «Il y a une volonté de donner suite à une promesse électorale qui ne m'apparaît pas appropriée dans les circonstances, parce que les outils ne sont pas mis en place [...] C'est essentiel de les accueillir dans de bonnes conditions, pour le moment, il y a plus de questions que de réponses», a signalé le chef du PQ, Pierre Karl Péladeau.
AUSSI SUR CANOE.CA

mercredi, avril 22, 2015

Les policiers veulent gérer eux-mêmes leurs régimes de retraite

http://www.ledevoir.com/politique/

22 avril 2015 | Jeanne Corriveau - Avec Robert Dutrisac | Villes et régions
Selon la FPMQ, certains policiers pourraient perdre jusqu’à 200 000 $ de revenus de retraite en raison de l’application de la loi 15.<br />
Photo: Annik MH De Carufel Le Devoir
Selon la FPMQ, certains policiers pourraient perdre jusqu’à 200 000 $ de revenus de retraite en raison de l’application de la loi 15.
Les policiers entendent mener la bataille des régimes de retraite sur deux fronts. La Fédération des policiers municipaux du Québec (FPMQ) a déposé mardi une requête en Cour supérieure pour faire déclarer inconstitutionnelle la loi 15. Les policiers souhaitent aussi gérer eux-mêmes leurs régimes de retraite, une proposition aussitôt rejetée par le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau.
 
Comme d’autres syndicats avant elle, la Fédération des policiers municipaux s’est adressée aux tribunaux pour contester la validité de la loi 15 qui impose notamment un partage à parts égales du coût des régimes de retraite et suspend l’indexation automatique des prestations des retraités.
 
Faite au nom de 28 fraternités ou associations de policiers, la requête vise le procureur général du Québec, le ministre du Travail, Sam Hamad, de même que 29 municipalités ou régies intermunicipales, dont Québec, Laval et Gatineau. La requête demande au tribunal de déclarer inconstitutionnelle, invalide et inopérante la loi 15 adoptée en décembre dernier par l’Assemblée nationale en invoquant la liberté d’association et le droit de négocier. La Fraternité des policiers de Montréal, qui compte plus de 4600 membres, déposera une requête distincte au cours des prochaines semaines.
 
La Fédération en veut au gouvernement d’avoir appliqué une solution unique pour tous les régimes de retraite des employés municipaux même si ceux des policiers sont en« excellente santé financière »« On a neuf régimes qui sont capitalisés à 100 %, mais on va les passer dans le tordeur comme s’ils étaient en difficulté », a déploré Paulin Aubé, vice-président à la direction de la FPMQ en soulignant que 17 régimes sont capitalisés à plus de 90 % et que ce taux atteint 85 % pour 25 autres. Selon la FPMQ, certains policiers pourraient perdre jusqu’à 200 000 $ de revenus de retraite en raison de l’application de la loi 15.
 
Accueil froid
 
Pour atténuer les impacts de la loi, les policiers suggèrent de gérer eux-mêmes leurs régimes de retraite. Ils assumeraient tous les risques et la contribution de municipalités serait désormais prévisible et stable, a fait valoir Paulin Aubé. Un tel régime serait plus souple dans son application. Trois régimes de ce type existent déjà au Québec et ils sont en bonne santé, soutient la FPMQ.
 
Jeudi, l’ensemble des fraternités se sont prononcées en faveur du rapatriement de leurs régimes de retraite, mais cette option devra être négociée avec chaque employeur et, si nécessaire, un arbitre pourrait devoir trancher. Cette opération pourrait prendre 15 à 20 ans, soutient l’avocat Guy Bélanger.
 
Le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, a réservé un accueil glacial à cette proposition, estimant peu probable que des municipalités acceptent de payer 50 % de la facture sans avoir leur mot à dire dans la gestion du programme. « C’est un illogisme total avec le discours qu’ils [les syndicats] tenaient pour justifier le fait de ne pas contribuer au paiement du déficit actuariel. Ils disent maintenant : “On prend l’argent, on part avec, et ne vous inquiétez pas du reste. Quand ça ira mal, on viendra vous voir.” Ça n’a aucun sens », a-t-il dit.
 
De son côté, l’Union des municipalités du Québec se dit a priori en désaccord avec cette idée, craignant notamment que si une ville accepte une telle proposition, les règles d’arbitrage pourraient faire en sorte que d’autres municipalités soient touchées par cette mesure.