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dimanche, novembre 13, 2016

La France commémore les attentats du 13 novembre

http://www.lapresse.ca/international/dossiers/attaques-a-paris/

Publié le 13 novembre 2016 à 07h10 | Mis à jour à 07h10
Une femme se recueille devant la plaque en... (PHOTO JOEL SAGET, AFP)
PHOTO JOEL SAGET, AFP
Une femme se recueille devant la plaque en mémoire des victimes du Bataclan décédées lors du concert du groupe de rock américain Eagles of Death Metal, le 13 novembre à Paris.

LAURE FILLONSABINE WIBAUX
Agence France-Presse
PARIS
La France a marqué dimanche le premier anniversaire des attentats djihadistes du 13 novembre 2015 dans une très grande sobriété, au lendemain d'un émouvant concert de réouverture de la salle parisienne du Bataclan donné par Sting.
Le président François Hollande a présidé les commémorations, dévoilant des plaques en mémoire des victimes sur l'ensemble des sites frappés il y a un an par les commandos du groupe État islamique (EI).
Du Stade de France au Bataclan, en passant par six bars et restaurants du nord-est de Paris, les djihadistes avaient tué 130 personnes, blessé 400 autres. Ces attentats, les pires que la France n'ait jamais connus, ont profondément meurtri le pays.
Un an plus tard, à la demande des associations de victimes, les commémorations se sont déroulées selon un cérémonial extrêmement dépouillé. À chaque étape, le même scénario s'est répété : plaques révélées, minute de silence, dépôt de gerbe, noms des victimes égrenées.
Ni le président socialiste, ni la maire de Paris Anne Hidalgo, n'ont dit un mot. À moins de six mois de l'élection présidentielle, les autorités ne voulaient pas être accusées de « récupération politique ».
Le seul discours a été prononcé par Michael Dias, dont le père Manuel, 63 ans, a été le premier à périr, dans l'explosion de la ceinture piégée d'un kamikaze aux abords du Stade de France, au nord de la capitale. « Nous devons nous efforcer de combattre la stigmatisation et la division; l'intégration est la solution », a-t-il lancé dans un hymne à la « tolérance » et à l'« intelligence ».
Pourtant, la France, frappée par d'autres attaques djihadistes, s'est indéniablement durcie au cours de l'année écoulée. L'état d'urgence, un dispositif d'exception mis en place juste après le carnage, sera « sans doute prolongé de quelques mois » jusqu'au scrutin présidentiel, a déclaré le premier ministre Manuel Valls.
Écoles sous haute surveillance, patrouilles militaires dans les rues, crispations à l'égard de la communauté musulmane : « Nous ne sommes plus tout à fait ce que nous étions », écrit le quotidien Le Parisien en une.
Un an après l'horreur, 59 % des Français estiment que ces événements changeront pour toujours leur manière de percevoir la vie, 56 % restent « en colère », selon un sondage publié par le journal.
« Cassure entre deux jeunesses »
Dans le nord-est branché et cosmopolite de Paris, où se trouvent les sites frappés, des centaines de personnes ont suivi avec recueillement les cérémonies.
Olivier, 28 ans, qui fut blessé dans le bar le Carillon, a apprécié le ton économe des hommages, mais souhaite que la France aille plus loin. « Il est important de comprendre comment on en est arrivé là, pourquoi il y a une cassure entre deux jeunesses », a-t-il dit à l'AFP. Plusieurs des auteurs des attentats étaient de jeunes Français.
Des étrangers s'étaient également glissés dans les rangs recueillis devant le Bataclan, où des djihadistes avaient semé la mort pendant un concert du groupe de rock américain Eagles of Death Metal. « Beaucoup de Japonais ne viennent plus à Paris à cause des attentats, mais je veux me tenir au côté de la France », expliquait Yoshihide Miwa, 49 ans, venu d'Osaka. En un an, Paris et sa région ont perdu près de deux millions de visiteurs.
La salle, entièrement rénovée, a repris vie samedi soir avec un concert de Sting. Après une minute de silence, la vedette britannique a chanté pour « se souvenir de ceux qui ont perdu la vie dans l'attaque » mais aussi pour « célébrer la vie, la musique dans ce lieu historique ».
En marge du concert, la direction du lieu avait annoncé avoir refoulé Jesse Hughes, le chanteur d'Eagles of Death Metal, en raison de ses déclarations soupçonneuses à l'encontre des vigiles. Mais le gérant du groupe a démenti cet incident. Dimanche, le chanteur a tout de même assisté au dévoilement de la plaque aux « 90 vies fauchées en ces lieux ».
Le programme officiel s'est conclu par un lâcher de ballons, sur fond de gospel, devant la mairie du quartier.
L'après-midi, les blessés, rescapés et personnes endeuillées sont invités à une « table ronde » en présence notamment d'un psychiatre et d'un historien. Le soir, l'archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, présidera une messe en hommage des victimes à la cathédrale Notre-Dame, tandis que les Parisiens sont appelés à allumer une bougie à leurs fenêtres.

dimanche, novembre 29, 2015

Trudeau et Couillard se rendent au Bataclan de Paris

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le dimanche 29 novembre 2015 à 07h28. Modifié par 98,5 fm à 07h43.
Trudeau et Couillard se rendent au Bataclan de Paris
Le premier ministre Justin Trudeau devant le Bataclan, à Paris./Photo: PC, Adrian Wyld
PARIS - Les premiers ministres Justin Trudeau et Philippe Couillard ont rendu hommage dimanche aux victimes des attaques terroristes qui ont fait 130 morts à Paris, en allant déposer des fleurs devant la salle de spectacle du Bataclan.
Ils étaient accompagnés de quelques artistes du Québec, dont l'imitatrice Véronic Dicaire, qui a chanté «Quand les hommes vivront d'amour», devant les milliers de fleurs, de messages et de photos laissés par les passants. Sa voix a été rejointe par celles de MM. Trudeau et Couillard, qui ont eux aussi murmurés l'émouvante chanson composée par Raymond Lévesque.

Parmi les 130 victimes des attaques dans la capitale française, 90 ont péri au Bataclan.

M.Trudeau a ensuite pris le chemin de l'Élysée, où il a rencontré le président français François Hollande. Il doit plus tard s'entretenir le premier ministre indien Narendra Modi.

Samedi, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a évoqué un «état de guerre» pour parler de la menace terroriste qui plane sur les démocraties. Après la cérémonie au Bataclan, M. Couillard rencontrera des jeunes québécois qui ont participé à la Conférence des jeunes.

D'autres dignitaires canadiens étaient sur place devant le Bataclan pour cette initiative du gouvernement du Québec, dont le maire de Montréal Denis Coderre. Quatre autres premiers ministres provinciaux se rendront également au Bataclan au cours de la journée pour se recueillir, dont celles de l'Ontario, Kathleen Wynne, de l'Alberta, Rachel Notley, de la Colombie-Britannique, Christy Clark, et celui de la Saskatchewan, Brad Wall.

Tous sont à Paris dans le cadre des négociations de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui s'ouvre officiellement en soirée.