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Publié par La Presse Canadienne le mardi 27 octobre 2015 à 12h57. Modifié par 98,5 Sports à 13h14.
Lise Thériault/PLQ
QUÉBEC - L'opposition péquiste réclame la tête de la ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, jugée incompétente dans sa gestion des allégations de mauvais traitements subis par des femmes autochtones de Val-d'Or.
C'est la deuxième fois que le Parti québécois juge que Mme Thériault ne se montre pas digne de ses fonctions. La première fois c'était lors de l'évasion spectaculaire de détenus de la prison d'Orsainville en juin 2014.
L'opposition officielle exhorte par ailleurs le gouvernement à confier l'enquête en cours au Bureau des enquêtes indépendantes (BEI).
Vendredi, la ministre Thériault a plutôt demandé au Service de police de la ville de Montréal (SPVM) de reprendre l'enquête entreprise par la Sûreté du Québec (SQ), compte tenu que les allégations en question visaient des policiers de la SQ.
Quelques femmes autochtones de Val-d'Or prétendent avoir été victimes d'abus de pouvoir et d'agressions sexuelles par des policiers de la SQ de l'endroit.
La ministre Thériault a manqué de jugement dans ce dossier et a fait preuve d'un comportement erratique, a dénoncé mardi le leader parlementaire de l'opposition péquiste, Bernard Drainville, en point de presse. Il réclame une enquête indépendante sur les incidents de Val-d'Or.
De son côté, Québec solidaire souhaite plutôt que le gouvernement crée un comité de réconciliation dirigé par le premier ministre. Le mandat de ce comité serait de s'attaquer au problème de fond de la discrimination systémique dont les autochtones font les frais.
L'opposition officielle exhorte par ailleurs le gouvernement à confier l'enquête en cours au Bureau des enquêtes indépendantes (BEI).
Vendredi, la ministre Thériault a plutôt demandé au Service de police de la ville de Montréal (SPVM) de reprendre l'enquête entreprise par la Sûreté du Québec (SQ), compte tenu que les allégations en question visaient des policiers de la SQ.
Quelques femmes autochtones de Val-d'Or prétendent avoir été victimes d'abus de pouvoir et d'agressions sexuelles par des policiers de la SQ de l'endroit.
La ministre Thériault a manqué de jugement dans ce dossier et a fait preuve d'un comportement erratique, a dénoncé mardi le leader parlementaire de l'opposition péquiste, Bernard Drainville, en point de presse. Il réclame une enquête indépendante sur les incidents de Val-d'Or.
De son côté, Québec solidaire souhaite plutôt que le gouvernement crée un comité de réconciliation dirigé par le premier ministre. Le mandat de ce comité serait de s'attaquer au problème de fond de la discrimination systémique dont les autochtones font les frais.