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jeudi, octobre 15, 2015

Le bureau de campagne de Mulcair vandalisé

http://www.lapresse.ca/actualites/elections-federales/

Publié le 15 octobre 2015 à 06h55 | Mis à jour à 06h55
Une policière du SPVM était présente hier après-midi... (IMAGE TIRÉE D’UNE VIDÉO DE BÉNÉDICTE MILLAUD, LA PRESSE)
IMAGE TIRÉE D’UNE VIDÉO DE BÉNÉDICTE MILLAUD, LA PRESSE
Une policière du SPVM était présente hier après-midi dans le bureau de campagne d'Outremont de Thomas Mulcair pour tenter de prélever les empreintes digitales du ou des suspects.

Le bureau de campagne d'Outremont du chef néo-démocrate, Thomas Mulcair, a été vandalisé dans la nuit de mardi à mercredi.
Une policière du SPVM était présente hier après-midi pour y prélever si possible les empreintes digitales du ou des suspects. Les fenêtres de la devanture du local de campagne, situé sur l'avenue du Parc, ont été aspergées de peinture orange. Le contenu d'un extincteur d'incendie a également été vidé à l'intérieur du local par l'interstice d'une fenêtre.
«Il y avait de la poudre partout. Il a fallu tout nettoyer. On a perdu un certain temps à le faire», déplore le directeur de campagne de M. Mulcair dans Outremont, Graham Carpenter.
Le bureau de campagne du candidat conservateur dans Ahuntsic-Cartierville, William Moughrabi, a subi un sort semblable dans la nuit de lundi à mardi. De la peinture rouge a été projetée sur la vitrine. «Je trouve cela déplorable. Nous travaillons fort pour offrir plus de choix aux gens de la circonscription, et quelqu'un s'attaque directement à ce que nous offrons», a-t-il indiqué. Des traces de l'incident sont toujours visibles sur le trottoir. «Nous n'avons pas eu le temps de tout nettoyer. Nous sommes très occupés à faire notre pointage en cette fin de campagne. Rien ne va nous ralentir», ajoute le candidat conservateur.

mardi, octobre 13, 2015

Élections Canada 2015 Mulcair attaque Harper, lance un défi à Trudeau

http://ici.radio-canada.ca/sujet/

Thomas Mulcair lors d'un rassemblement à Oshawa
Thomas Mulcair lors d'un rassemblement à Oshawa  Photo :  PC/Ryan Remiorz

Le chef du Nouveau Parti démocratique persiste et signe : il veut remplacer le conservateur Stephen Harper. Thomas Mulcair reproche au passage à son adversaire libéral Justin Trudeau de ne pas viser la bonne cible.
« M. Trudeau a passé plus de temps dans sa campagne à attaquer le NPD qu'il en a passé à s'en prendre à Stephen Harper. Je le défie de commencer à s'en prendre à Stephen Harper », a lancé M. Mulcair, mardi, devant une foule partisane rassemblée à Oshawa, en Ontario.
« Mon adversaire depuis le jour 1, la personne que je dois remplacer et vaincre, c'est Stephen Harper. »— Thomas Mulcair, chef du NPD

« Je sais que M. Trudeau aimerait convaincre les Canadiens qu'il n'y a aucun choix, qu'au Canada, depuis 148 ans, vous devez écouter les vieux partis et ceux qui les ont toujours appuyés », a ajouté le chef néo-démocrate. « Le gouvernement que nous formerons sera un reflet de notre tendance, démontrée dans le passé, de travailler avec les autres partis », a-t-il promis.
M. Mulcair a critiqué son adversaire libéral pour son refus d'envisager publiquement une alliance pour défaire Stephen Harper. « Il va jusqu'à dire qu'il pourrait travailler avec notre parti, mais qu'il ne pourrait pas travailler avec moi », a soutenu le chef du NPD, rappelant que les libéraux avaient déjà renoncé au projet de coalition en 2008.
Thomas Mulcair estime qu'avec le bilan environnemental et économique des conservateurs, il ne pourrait appuyer Stephen Harper en aucune circonstance, après l'avoir vu, durant la campagne « diviser les Canadiens les uns contre les autres au niveau de la race, de la religion, de la culture, de l'origine ethnique ».
« Moi, je dis très sincèrement que cet homme-là, son temps est révolu. Il est temps de mettre Stephen Harper à la porte et, oui, je vais le faire à la première occasion. »— Thomas Mulcair

Malgré des sondages beaucoup moins favorables qu'en début de campagne, le chef du NPD invite les progressistes québécois à s'allier avec les progressistes canadiens pour « remplacer le pays fermé, guerrier, pollueur que nous a légué Stephen Harper par un pays plein d'espoir, d'optimisme, de ce qu'on peut réussir ensemble ».
« Le message que nous, on a amené à Québec, en 2011, quand on a dit : on peut sortir de ce vieux carcan qui nous gardait enlisés toujours dans les mêmes ornières. Pourquoi rester avec ça? », a demandé Thomas Mulcair.

vendredi, octobre 02, 2015

Soir de débat au Québec: Mulcair et Duceppe tentent d'imposer l'enjeu

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le jeudi 01 octobre 2015 à 17h19. Modifié par Charles Payette le vendredi 02 octobre 2015
Soir de débat au Québec: Mulcair et Duceppe tentent d'imposer l'enjeu
OTTAWA - À quelques heures du débat qui opposera quatre chefs, Gilles Duceppe, dernier dans les sondages au Québec, tente d'entraîner les trois autres sur son terrain. Et Thomas Mulcair, qui est encore premier au Québec mais voit ses appuis dégringoler, cherche à freiner sa chute.
Jeudi matin, Gilles Duceppe a réclamé des engagements de ses adversaires.

«Ma crainte, c'est que le gouvernement Harper soit encore en train de sacrifier les intérêts du Québec pour servir les intérêts du Canada», a lancé M. Duceppe, qui soupçonne le gouvernement conservateur d'être prêt à sacrifier le système de la gestion de l'offre pour obtenir une signature du Partenariat transpacifique (PTP).

«Ce que je demande, c'est que chacun des chefs s'engage à ce qu'on tienne un vote à la Chambre des communes sur un éventuel Partenariat transpacifique. Je demande aussi à MM. Mulcair et Trudeau de s'engager à voter contre un tel accord si la gestion de l'offre n'est pas entièrement intacte», a réclamé le chef bloquiste.

Justin Trudeau n'a pas voulu dire si, une fois élu, il se sentirait lié par une entente négociée par le gouvernement conservateur à quelques jours du scrutin. Il a réitéré son appui pour la gestion de l'offre, puis a souligné l'importance du commerce international et la nécessité de conduire ce genre de négociations «de la bonne façon».

De son côté, M. Mulcair a tenu un discours enflammé sur la nécessité de défendre «l'intégralité» du système de la gestion de l'offre.

«Stephen Harper, évidemment, n'a pas de mandat, à 15 jours des élections, de négocier ça en catimini», a déclaré le chef néo-démocrate, après avoir accusé le premier ministre sortant de «brader nos fermes».

M. Harper n'a rien répondu à ces attaques. Il n'avait aucune activité publique, jeudi.

Mais trois de ses candidats québécois, Steven Blaney, Jacques Gourde et Maxime Bernier, avaient des manifestants à leurs portes. Des fermiers ont protesté contre le possible sacrifice, en tout ou en partie, du système de la gestion de l'offre.

Trois chefs à Montréal

MM. Duceppe, Mulcair et Trudeau étaient tous trois sur l'île de Montréal jeudi matin. C'est là que le dernier débat opposant quatre des chefs en campagne se tiendra vendredi soir, au réseau TVA.

Dans un discours au Musée d'art contemporain, M. Mulcair a rodé quelques-uns des arguments qu'il utilisera dans le débat de vendredi. Il a tenté de convaincre les électeurs qu'il est le seul à incarner le changement, en appelant ainsi au désir de plusieurs électeurs de se débarrasser du gouvernement conservateur.

Il a pris les exemples de la loi antiterroriste C-51, du pipeline Keystone XL, de la diminution des impôts des grandes entreprises et des enjeux environnementaux pour dire que conservateurs et libéraux logent à la même enseigne.

«Stephen Harper n'a pas d'objectif de réduction des gaz à effet de serre — pas plus que Justin Trudeau et les libéraux d'ailleurs. Justin Trudeau baisse les bras et dit qu'on n'a pas besoin de cible, parce que c'est trop difficile», a-t-il offert.

«C'est pas du changement ça! C'est du pareil au même!», a conclu M. Mulcair.

Et le niqab?

Mercredi soir, à Québec, le chef conservateur s'est fait applaudir par une foule de plus de 600 partisans lorsqu'il a, encore une fois, répété qu'il interdirait le port du niqab aux cérémonies de citoyenneté.

Jeudi, l'Assemblée nationale, à l'invitation de Françoise David, s'est prononcée unanimement pour condamner l'islamophobie. Même si la motion ne faisait pas référence au niqab, celle qui l'a rédigée n'a laissé aucun doute sur son intention de dénoncer le dérapage du discours autour de ce voile.

La députée David a souligné les déclarations intolérantes qui se multiplient sur les réseaux sociaux et s'en est pris particulièrement à Stephen Harper.

«Est-ce qu'il n'y a pas d'autres sujets qui devraient attirer l'attention de l'ensemble des Québécois?», demandait Mme David, jeudi, à Québec.

Reste à voir si cet appel à un changement de discours sera entendu au débat de TVA. Chose certaine, MM. Mulcair et Trudeau aimeraient bien qu'on évite le sujet. La dégringolade du NPD dans les sondages au Québec a été liée à son refus d'interdire le niqab. Et le NPD et les libéraux ont été attaqués à répétition par MM. Harper et Duceppe sur ce front.

«Nous, on va continuer de rester engagés sur l'économie. Et si mes adversaires veulent distraire les gens (...), ils sont en train de manquer leur coup dans cette élection», a répété M. Trudeau, jeudi matin.

Le chef libéral a fait ces déclarations à Pointe-Claire, où il a, par ailleurs, fait miroiter du financement fédéral pour un moyen de transport rapide vers l'aéroport qui porte le nom de son père.

M. Trudeau a souligné la promesse libérale d'investissements en infrastructure: 60 milliards $ en dix ans. Puis, il a assuré qu'un gouvernement libéral appuierait deux projets montréalais: un système léger sur rail (SLR) sur le nouveau pont Champlain et un projet de train vers l'ouest de l'île.

En l'absence de M. Harper, jeudi, comme la veille, le ministre sortant des Finances, Joe Oliver, a fait une apparition publique. M. Oliver a promis qu'un gouvernement conservateur réélu imposerait des peines minimales aux fraudeurs.

mardi, septembre 29, 2015

Mulcair, Harper et Trudeau s'affrontent sur les enjeux internationaux

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le lundi 28 septembre 2015 à 22h44. Modifié par Charles Payette le mardi 29 septembre 2015
Mulcair, Harper et Trudeau s'affrontent sur les enjeux internationaux
TORONTO - À trois semaines du vote, Stephen Harper a dû défendre l'image qu'il a façonnée du Canada depuis qu'il est au pouvoir. Le premier ministre sortant a été attaqué par Thomas Mulcair et Justin Trudeau lors d'un débat de presque deux heures portant uniquement sur les enjeux internationaux.
Le débat, organisé par l'Institut Munk, lundi soir, se tenait à Toronto devant une salle de presque 3000 spectateurs qui ont souvent applaudi, parfois hué, chacun des trois chefs. Le public a même trouvé quelques occasions pour rire des déclarations des chefs conservateur, néo-démocrate et libéral.

Même s'ils ont concentré leurs attaques contre M. Harper, MM. Mulcair et Trudeau ont également réussi à s'écorcher à quelques reprises, particulièrement lorsqu'il a été question de la loi antiterroriste C-51 que le NPD reproche au Parti libéral d'avoir appuyée.

M. Harper «veut que nous ayons peur qu'un terroriste se cache derrière n'importe quelle feuille ou roche autour de nous», a ironisé M. Trudeau, qui a aussi dit croire que M. Mulcair voulait que les Canadiens craignent la mise en place d'un «État policier».

M. Mulcair s'est défendu en affirmant avoir eu le courage de ses convictions en votant contre le projet de loi C-51. Et il a fait le parallèle entre cette loi et celle sur les mesures de guerre de la Crise d'octobre au Québec.

«Nous avons examiné (C-51) et savions que c'était mauvais, de la même façon que le NPD a été le seul parti à se tenir debout en 1970 quand Pierre Trudeau a mis des centaines de Canadiens en prison sans procès et sans accusations», a lancé le chef néo-démocrate.

M. Trudeau semblait n'attendre que cette salve pour sortir de ses gonds et invoquer le fantôme de son père décédé précisément 15 ans plus tôt.

«Au cours de cette campagne, avec des références directes et indirectes, ces deux hommes ont à un moment ou l'autre attaqué mon père. Laissez-moi vous dire que je suis incroyablement fier d'être le fils de Pierre Eliott Trudeau et d'avoir été élevé selon ses valeurs», a-t-il rétorqué.

Il s'est réclamé de l'héritage de son père en citant la Charte des droits, le multiculturalisme et le bilinguisme, «qui veut dire d'affirmer la même chose en français que ce que vous diriez en anglais», a-t-il ajouté, accusant par ce sous-entendu M. Mulcair de tenir un double discours.

Parler d'enjeux internationaux veut dire parler de terrorisme et de commerce international, mais aussi de changements climatiques. C'est sur ce talon d'achille conservateur que M. Trudeau s'est concentré, prenant pour témoin le public.

«Pendant la décennie passée, le Canada a eu une croissance économique avec une réduction des émissions de gaz à effet de serre», s'est vanté M. Harper.

«Il parle comme ça tout le temps, comme si le Canada est un leader en matière d'environnement. Je pense qu'il commence même à se croire», a lancé le chef libéral, provoquant les rires de la salle.

Les chefs néo-démocrate et libéral ont même réussi à faire bifurquer la discussion qui devait porter sur la souveraineté du Canada en Arctique, un des sujets de prédilection de M. Harper, pour attaquer leur rival conservateur sur son bilan en environnement et sur les conditions de vie des Premières Nations.

M. Trudeau a raillé les séances de photos prises en plein été là-bas, mettant en scène M. Harper, alors que selon lui, les communautés dans le Nord — aux prises avec des problèmes de sécurité alimentaire et d'infrastructure — sont peu impressionnées par son gouvernement.

«L'une des choses qu'ils répètent à votre sujet M. Harper est que vous n'avez qu'un gros traîneau, et pas de chiens», a-t-il lancé.

M. Mulcair a assuré que l'une de ses premières priorités si son parti remportait les élections le 19 octobre serait de régler une fois pour toute la crise du logement dans le Nord. M. Harper a pour sa part signalé qu'il y avait fait des investissements sans précédent et s'est dit ravi de constater l'éveil de conscience de ses adversaires politiques sur le dossier, s'y attribuant le crédit.

Partenariat transpacifique et gestion de l'offre

Alors qu'il envoie son ministre du Commerce international à Atlanta, mercredi, régler les derniers détails d'une entente de libre-échange entre 12 pays — le Partenariat transpacifique (PTP) —, M. Harper a été attaqué sur cette question par M. Mulcair.

«Les fermes de production laitière (...) sont extrêmement préoccupées», a souligné le chef néo-démocrate en rappelant que la gestion de l'offre pourrait être sacrifiée sur l'autel du PTP.

«Vous n'avez pas la vision ni la détermination qu'il faut pour vous asseoir à la table, prendre les décisions difficiles et obtenir une entente», a reproché M. Harper à ses adversaires. «C'est ce que nous sommes en train de faire», a-t-il ajouté.

Terrorisme ici et ailleurs

Le débat a commencé avec une question sur la lutte contre l'État islamique (ÉI), M. Harper insistant sur la nécessité de poursuivre les bombardements aériens en Syrie et en Irak, et MM. Trudeau et Mulcair expliquant pourquoi ils voulaient mettre fin à la participation canadienne à cette mission.

«La seule façon (...) de les empêcher (...) de planifier des attaques contre nous, c'est de maintenir la pression militaire sur eux», a insisté M. Harper en parlant de l'ÉI.

«M. Harper n'a jamais vu un conflit au Moyen-Orient auquel il n'aurait pas voulu envoyer des soldats canadiens, en commençant par la guerre de George W. Bush en Irak, en 2003», a lancé M. Trudeau.

M. Mulcair a souligné que 60 pays participent à la lutte contre l'ÉI, et que seuls 12 d'entre eux le font en bombardant du haut des airs les positions de l'ÉI. «Non, nous ne pensons pas que notre place est dans cette mission de combat», a insisté M. Mulcair.

Le ton est monté quand M. Trudeau a accusé M. Harper de s'engager sur une pente glissante en révoquant la citoyenneté canadienne de ceux qui sont condamnés pour terrorisme. M. Harper s'est indigné en lui demandant pourquoi ne pas le faire, puisque le terrorisme n'est pas à la hauteur de ce qu'on s'attend des Canadiens. Les deux politiciens se sont mis à parler en même temps, pour l'un des rares échanges plutôt cacophoniques de la joute; une cacophonie à laquelle le public a ajouté en huant.

Réfugiés

Les trois hommes ont également défendu chacun leur approche face à la crise de réfugiés.

«Les gens sont quasiment unanimes à travers le pays; on se doit de faire plus», a plaidé M. Trudeau.

«L'hiver dernier, il y a des enfants qui sont morts de froid (...) Faisons plus M. Harper, il n'y a plus de prétexte possible», a repris en écho M. Mulcair.

M. Harper a répété que l'approche de son gouvernement était «responsable». «Nous n'avons pas ouvert les vannes. Certains pays européens se sont mis à laisser entrer tout le monde et maintenant, ils cherchent à renverser leurs politiques», a affirmé le chef conservateur sans dire à quels pays il faisait référence.

C'est la deuxième fois de la campagne que M. Harper fait référence à des pays européens qui regretteraient leur générosité face aux migrants. La première fois, il n'a pas voulu spécifier de quels pays il parlait ni ce qu'il y aurait à regretter.

Sur le plan de l'aide internationale, les chefs néo-démocrate et libéral ont critiqué la politique des conservateurs de ne pas inclure l'avortement dans leur programme sur la santé maternelle, qualifiant cette approche d'idéologique et de doctrinaire.

«Notre plan est de rallier le monde», a répliqué M. Harper, laissant entendre que cela n'est pas possible si on offre des services d'avortement.

Un débat à trois seulement

Comme pour le débat sur l'économie, les organisateurs ont exclu Elizabeth May. La leader du Parti vert a donc cherché à se faire entendre, durant la soirée, en utilisant les médias sociaux. Elle a affiché sur Twitter des vidéos offrant ses réponses aux sujets soulevés à Toronto.

Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, n'était pas non plus de la partie, pas plus que Jean-François Fortin, chef de la jeune formation Forces et Démocratie.

L'Institut Munk avait annoncé un débat bilingue même si le modérateur posait toutes ses questions en anglais. Les trois chefs ont eu le choix de la langue pour leurs réponses et leurs échanges.

dimanche, septembre 27, 2015

Campagne: Mulcair et Duceppe reprennent le collier, mais pas Harper et Trudeau

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 27 septembre 2015 à 04h19. Modifié par Jacques Thériault à 08h08.
Campagne: Mulcair et Duceppe reprennent le collier, mais pas Harper et Trudeau
MONTRÉAL ? Pendant que les chefs conservateur et libéral, Stephen Harper et Justin Trudeau, prennent une pause dimanche dans la campagne électorale fédérale, pour une deuxième journée de suite, les leaders néo-démocrate et bloquiste, Thomas Mulcair et Gilles Duceppe, ont prévu des activités publiques.
Thomas Mulcair participera en après-midi à une consultation publique dans la circonscription ontarienne de Toronto Centre, un bastion libéral que les néo-démocrates tentent de conquérir.

Quant à Gilles Duceppe, il fera du porte-à-porte dans la circonscription montréalaise où il se présente, Laurier-Sainte-Marie.

A l'exception de M. Duceppe, les chefs se préparent également pour le quatrième débat qui les opposera lundi à Toronto.

samedi, septembre 12, 2015

Harper, Trudeau, Mulcair et Duceppe s'accordent un congé

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 12 septembre 2015 à 04h11. Modifié par 98,5 fm à 08h18.
Harper, Trudeau, Mulcair et Duceppe s'accordent un congé
Thomas Mulcair, Stephen Harper, Justin Trudeau, Elizabeth May et Gilles Duceppe/Montage photos: archives PC
MONTRÉAL - La campagne électorale fédérale prend une pause en ce samedi.
Stephen Harper, Thomas Mulcair, Justin Trudeau et Gilles Duceppe s'accordent un repos.

Seule la chef du Parti vert, Elizabeth May, a prévu une activité publique. Elle participera à un défilé de la fierté en Colombie-Britannique.

La campagne entrera dimanche dans sa 7e semaine.
Thomas Mulcair et Gilles Duceppe reprendront le collier, alors que les autres chefs n'ont pas encore fait connaître leur horaire.

dimanche, août 09, 2015

La campagne reprend pour Harper, Mulcair et Trudeau

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 09 août 2015 à 06h38. Modifié par Léandre Drolet à 07h27.
La campagne reprend pour Harper, Mulcair et Trudeau
Stephen Harper
MONTRÉAL - Après une pause d'une journée dans leur campagne électorale, les chefs du Parti conservateur, du Nouveau Parti démocratique et du Parti libéral, Stephen Harper, Thomas Mulcair et Justin Trudeau, reprennent le boulot dimanche.
Stephen Harper sera à Ottawa, puis à Québec.

Thomas Mulcair participera à un rassemblement à Vancouver.

Justin Trudeau sera accueilli par des militants à Ottawa.

Quant au chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, qui n'a pas fait relâche samedi, il demeure dans la grande région de Montréal.
Il fera campagne à Terrebonne, en compagnie du député péquiste Bernard Drainville.

mercredi, juin 24, 2015

Statut politique du Québec: Mulcair ramène la Déclaration de Sherbrooke

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 23 juin 2015 à 21h59.
Statut politique du Québec: Mulcair ramène la Déclaration de Sherbrooke
QUÉBEC — La souveraineté du Québec nuirait à la classe moyenne, selon le chef du NPD Thomas Mulcair, qui semble vouloir brandir la carte nationaliste pour mieux séduire les électeurs québécois, à l'approche du scrutin fédéral de l'automne.
Écoutez le reportage :
 
 
 
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Mardi, le chef du Nouveau Parti démocratique a ramené à l'avant-scène la controversée Déclaration de Sherbrooke, adoptée par le parti en 2005, qui définissait le statut particulier réservé au Québec dans un gouvernement fédéral néo-démocrate.

Par cette déclaration, le parti endossait notamment le principe voulant qu'Ottawa reconnaisse un référendum gagnant au Québec avec une majorité simple (50 pour cent plus un vote) en faveur de la souveraineté.

Cette position vient à l'encontre de la Loi sur la clarté référendaire adoptée en 2000 par le gouvernement de Jean Chrétien, en réaction à l'avis de la Cour suprême paru en 1998 et prônant l'exigence d'une «majorité claire», sans toutefois la définir.

En point de presse, en marge d'une visite dans une microbrasserie de Québec, le chef de l'opposition officielle à la Chambre des communes a dit que la Déclaration de Sherbrooke demeurait, une décennie plus tard, la position défendue par son parti quant aux relations Ottawa-Québec.

La Déclaration de Sherbrooke prévoit notamment qu'un gouvernement dirigé par le NPD reconnaîtrait le droit à l'autodétermination du Québec et favoriserait un modèle de fédéralisme asymétrique.

Le Québec pourrait donc, par exemple, se prévaloir d'un droit de retrait sans conditions, avec pleine compensation financière, des programmes fédéraux relevant de sa compétence.

«Ça c'est clair», a soutenu M. Mulcair, rappelant que «cette offre politique demeure au coeur de notre approche auprès des Québécois».

Il a ajouté qu'un gouvernement dirigé par lui ménagerait «une vraie place respectueuse et respectée pour le Québec au sein du Canada».

Si d'aventure le Parti québécois de Pierre Karl Péladeau prenait le pouvoir au cours des prochaines années et tenait un référendum sur l'avenir du Québec, M. Mulcair s'est dit convaincu que les Québécois tourneraient le dos à la souveraineté.

La souveraineté «est une vision qui risque de faire très mal à la famille moyenne», selon l'ex-ministre de l'Environnement au sein du gouvernement Charest.

Il a dit que son but en politique était «d'aider les familles», et non de «les faire passer par des bouleversements» de nature constitutionnelle.

«Les Québécois ne veulent pas quitter l'ensemble canadien», a assuré le chef du NPD, qui était de passage à Québec pour souligner la Fête nationale du Québec.

En pré-campagne électorale, entouré de quelques candidats et députés de son parti, M. Mulcair a d'abord visité une résidence pour personnes âgées, puis une microbrasserie de la basse-ville de Québec, et devait par la suite prendre un bain de foule sur les terrasses invitantes de la Grande-Allée. Manque de chance, il pleuvait à boire debout en après-midi sur la Grande-Allée.

En fin de journée, il devait assister au spectacle de la Fête nationale, sur les Plaines d'Abraham.

En point de presse, il a insisté sur le fait qu'il possédait toujours une résidence à Québec et s'est montré confiant de voir son parti afficher une bonne performance dans la région en octobre prochain, comme ce fut le cas en 2011.