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samedi, février 20, 2016

Trudeau réplique à Obama quant aux succès canadiens sur la patinoire!

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/

Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le vendredi 19 février 2016 à 19h10. Modifié à 19h16.
Trudeau réplique à Obama quant aux succès canadiens sur la patinoire!
Justin Trudeau/PC
(98,5 Sports) - Au lendemain de la blague de Barack Obama au sujet de la visite prochaine de Justin Trudeau à la Maison-Blanche, le premier ministre canadien a rapidement répliqué au président américain.

Il a même blagué en disant qu’il avait fort probablement porté chance aux Hawks puisque l’équipe américaine n’avait jamais remporté le précieux trophée en plus de 50 ans avant qu’il ne soit à la tête des États-Unis.

«Ce tour du chapeau confirme le type de chance que je vous ai apporté», a-t-il dit en riant.

Message amical à Trudeau

Alors que les tous les joueurs et les dirigeants des Blackhawks se tenaient derrière lui, Obama a ajouté, toujours à la blague, qu’il aimerait peut-être narguer amicalement le premier ministre canadien en le recevant avec la Coupe Stanley des Hawks.

On le sait, Justin Trudeau et sa conjointe, Sophie Grégoire, seront accueillis par les Obama pour une visite officielle et un dîner d'État à la Maison-Blanche le 10 mars. Il s'agira du premier dîner d'État à la Maison-Blanche pour un dirigeant canadien en 19 ans.

Trudeau réplique

Justin Trudeau a rapidement répliqué à Obama. Jeudi soir, le premier ministre canadien a envoyé un message Twitter au président américain dans lequel il lui rappelait les succès olympiques du Canada sur la patinoire.

«M. le président, alors j'apporte les médailles d’or du Canada en hockey, disons 2002 et 2010?»


Effectivement, le Canada a remporté l’or aux Jeux olympiques de 2002 à Salt Lake City en battant les États-Unis en finale par la marque de 5-2. Cette situation s’est répétée en 2010, à Vancouver, quand le Canada a vaincu les Américains 3-2 en prolongation grâce au but de Sidney Crosby pour mettre la main à nouveau sur la médaille d’or.

(Sources: Sportsnet, la Presse Canadienne)

mercredi, janvier 06, 2016

Début des travaux préliminaires de l’enquête nationale sur les femmes autochtones

http://www.ledevoir.com/politique/

Les Canadiens sont invités à s’exprimer dès maintenant grâce au sondage mis en ligne


6 janvier 2016 | Marie Vastel - Correspondante parlementaire à Ottawa | Canada
L’objectif du gouvernement fédéral est de recueillir les points de vue des survivantes, des proches des victimes et des intervenants de première ligne.
Photo: Jacques Nadeau Le Devoir
L’objectif du gouvernement fédéral est de recueillir les points de vue des survivantes, des proches des victimes et des intervenants de première ligne.

Le premier pan de l’enquête nationale sur les femmes autochtones disparues ou assassinées, annoncée en grande pompe cet automne par le gouvernement libéral, se met en branle. Ottawa consultera les proches des victimes et celles qui ont survécu à la violence commise à leur endroit, afin d’arrimer le mandat de son enquête pour qu’il réponde à leurs attentes. La première de ces préconsultations se tient justement ce mercredi, en Ontario.

Au fil des trois prochaines semaines, les ministres libérales Carolyn Bennett (Affaires autochtones) et Patty Hajdu (Condition féminine) tiendront huit rencontres avec ceux et celles qui ont été directement touchés par ce fléau. Les préconsultations du fédéral débutent ce mercredi à Thunder Bay, pour se diriger ensuite vers les Territoires du Nord-Ouest, le Yukon, la Colombie-Britannique et la Nouvelle-Écosse, en passant par le Québec. Des rencontres sont prévues dans la vieille capitale et à Montréal, les 21 et 22 janvier. Les discussions guideront le gouvernement fédéral, le moment venu, afin de dresser les paramètres de l’enquête nationale promise par le premier ministre Justin Trudeau en campagne électorale.

Les libéraux n’ont pas encore précisé à quel moment la commission d’enquête entamera véritablement ses travaux. Le gouvernement veut d’abord prendre le temps de mener ces préconsultations et d’entendre tous ceux qui voudront s’exprimer, a-t-on indiqué mardi. D’autres dates de rencontres seront d’ailleurs ajoutées lorsqu’elles auront été confirmées, précise le site Internet du ministère des Affaires autochtones. L’objectif étant de parcourir le Canada en entier, on peut présumer que les ministres s’arrêteront également dans les Prairies, notamment au Manitoba, où la capitale, Winnipeg, est la ville qui compte la plus importante proportion de population autochtone au pays.

Ces consultations préliminaires ne devraient toutefois pas s’étirer. Car tant le gouvernement que les communautés autochtones souhaitent que l’enquête formelle se mette en branle le plus rapidement possible. « Il ne faut pas éterniser le processus [de préconsultations], parce que c’est un mandat de quatre ans », expliquait mardi le chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard. « Il faut surtout s’assurer que le processus puisse trouver sa conclusion dans le cadre du mandat actuel du présent gouvernement. » Le précédent gouvernement conservateur a refusé pendant des années de tenir une enquête nationale sur les femmes autochtones disparues ou assassinées. Mi-décembre, au moment d’annoncer cette première ronde de préconsultations, la ministre Carolyn Bennett avait affirmé qu’elle espérait annoncer les dates du début de l’enquête au printemps.

Le chef Picard a salué la main tendue par les ministres fédérales aux communautés autochtones et aux familles des victimes. Ces premières consultations permettront selon lui de « préciser les attentes des familles ». Et il prédit par exemple que les proches de victimes disparues risquent de réclamer non seulement une étude de la situation, mais aussi qu’au terme de l’exercice les enquêtes sur la disparition de leurs proches soient relancées et que des poursuites ou des accusations s’ensuivent.

L’Assemblée des Premières Nations avait justement réclamé que les communautés autochtones et les familles de victimes participent à l’élaboration des paramètres de l’enquête nationale. « Après des années de déni et de tergiversations, j’espère que nous pourrons réaliser de véritables progrès afin d’obtenir justice pour les familles et instaurer un climat de sécurité pour tous nos peuples », avait réagi le chef national de l’APN, Perry Bellegarde, en décembre à la suite de l’annonce libérale.

Les Canadiens aussi sondés

Le fédéral tiendra en outre compte de l’avis des Canadiens, qui sont invités à se prononcer au moyen d’un sondage mis en ligne mardi sur le site du ministère des Affaires autochtones. Les répondants pourront partager leur opinion quant aux personnes qui devraient être entendues lors de l’enquête nationale, celles qui devraient la présider, les questions qui devraient y être abordées et l’échéancier qui devrait être fixé.

« Nous voulons entendre ce que les Canadiens ont à dire sur cet enjeu important », a fait valoir la ministre Bennett par voie de communiqué. « Nous devons connaître le point de vue de tous les Canadiens, et en particulier celui des survivantes, des membres des familles et des proches des victimes, des organisations autochtones ainsi que des provinces et territoires, afin de pouvoir définir la meilleure marche à suivre possible pour l’enquête. »

mardi, novembre 17, 2015

De plus en plus de Canadiens ont recours aux banques alimentaires

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/

Radio-Canada avec La Presse Canadienne
Une banque alimentaire à Whitehorse, au Yukon
Une banque alimentaire à Whitehorse, au Yukon  Photo :  Raphaël Bouvier-Auclair

Les banques alimentaires canadiennes sont sollicitées par un nombre accru de citoyens pour une deuxième année de suite. Le recours aux banques alimentaires continue de frôler des niveaux records, selon une étude nationale. La situation est identique au Québec.
Le rapport Bilan-Faim 2015, de l'organisme Banques alimentaires Canada, révèle que 852 137 personnes, dont 305 366 enfants, ont eu accès à un tel service en mars de cette année. Une hausse de 1,3 % par rapport à la même période en 2014.
L'étude constate que le recours aux banques alimentaires a été plus élevé qu'avant le déclenchement de la crise économique de 2008 dans une proportion de 26 %. Cela signifie que par rapport à 2008, chaque mois, 175 000 personnes de plus demandent de l'aide.
Au Québec l'organisme indique que c'est 1,7 million de demandes qui sont faites chaque mois dans la province, ce qui constitue une hausse de près de 100 000 demandes par rapport à l'an dernier. Plus du tiers de ces demandes (342 987 paniers de provisions) sont effectuées pour des enfants.
Les banques alimentaires québécoises souffrent d'ailleurs d'une pénurie chronique. « Les demandes augmentent sans cesse, mais nous avons toujours un manque de denrées sans compter le manque de fonds pour récolter plus de dons en nourriture, explique le directeur général des Banques alimentaires du Québec », Zakary O. Rhissa. « Les enfants et les aînés, parmi les plus vulnérables de la société, sont de ceux qui sont le plus touchés par la faim au Québec », poursuit-il.
M. Rhissa souligne qu'avec un don d'un dollar, Banques alimentaires du Québec réussi à donner l'équivalent de trois repas.
De son côté, la directrice générale de Banques alimentaires Canada, Katharine Schmidt, signale que les gens se tournent vers les banques alimentaires à la suite d'une mise à pied, d'une maladie subite ou une augmentation de loyer qui empiète sur le budget alimentaire. Selon elle, des millions de Canadiens sont aux prises avec des revenus inférieurs aux sommes nécessaires pour assumer le coût de la vie de base.
Afin de diminuer le recours aux services des banques alimentaires, l'organisme propose d'investir dans le logement abordable, dans la formation pour des emplois bien rémunérés, d'accroître l'accès à de la nourriture traditionnelle et réduire l'insécurité alimentaire dans le Nord canadien.
Banques alimentaires Canada a coordonné l'étude auprès de plus de 4000 programmes alimentaires. Son étude Bilan-Faim, lancée en 1989, est la seule faite chaque année auprès des banques alimentaires et d'autres programmes alimentaires au Canada.