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lundi, novembre 14, 2016

Trudeau amorce à Cuba une visite d'une semaine en Amérique du Sud

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/

Publié le 14 novembre 2016 à 18h29 | Mis à jour à 18h29
Le cabinet du premier ministre a déjà indiqué... (Photo AFP)
PHOTO AFP
Le cabinet du premier ministre a déjà indiqué que le voyage officiel serait consacré au commerce et aux investissements, mais le contexte de ces échanges a quelque peu changé depuis l'élection à la Maison-Blanche de Donald Trump, farouchement opposé au libre-échange - du moins en l'état actuel.

JORDAN PRESS
La Presse Canadienne
OTTAWA
La visite de Justin Trudeau à Cuba - la première d'un chef de gouvernement canadien depuis près de 20 ans - constitue l'étape initiale d'une mission commerciale et politique d'une semaine qui mènera aussi le premier ministre en Argentine et au Pérou.
Cette visite à Cuba constitue une étape nécessaire et symbolique parce que ce pays est la porte d'entrée politique et diplomatique du continent, croit Allan Culham, ex-ambassadeur canadien à l'Organisation des États américains (OÉA). Selon lui, Cuba constitue un rite de passage dans les Amériques, un sauf-conduit qui assure une crédibilité pour la suite de toute visite officielle dans cette région.
Le cabinet du premier ministre a déjà indiqué que le voyage officiel serait consacré au commerce et aux investissements, mais le contexte de ces échanges a quelque peu changé depuis l'élection à la Maison-Blanche de Donald Trump, farouchement opposé au libre-échange - du moins en l'état actuel.
Face à ce relent de protectionnisme aux États-Unis, M. Culham croit que les Canadiens pourraient jouer un rôle accru en Amérique latine, avec l'appui de démocraties libérales comme celle de l'Argentine.
La réputation du Canada dans cette région a cependant été écorchée depuis une dizaine d'années à cause d'inquiétudes populaires entourant des projets de développement minier, rappelle John Kirk, professeur au département d'études espagnoles et latino-américaines à l'Université Dalhousie, à Halifax. Selon lui, plusieurs de ses étudiants qui se trouvent en Amérique latine ont retiré l'unifolié sur leur sac à dos depuis le passage des conservateurs de Stephen Harper à Ottawa.
À Cuba, M. Trudeau doit s'entretenir dès son arrivée, mardi, avec le président Raul Castro, à La Havane, avant d'assister à un dîner d'État. Son agenda ne prévoit pas pour l'instant de rencontre avec l'ex-président Fidel Castro, qui avait été un ami de Pierre Elliott Trudeau - le «lider maximo» était d'ailleurs venu à Montréal assister à ses funérailles d'État en 2000.
Aujourd'hui âgé de 90 ans, Fidel Castro reçoit rarement des leaders étrangers, mais Justin Trudeau pourrait bien obtenir une faveur particulière, estime M. Culham. D'autant plus que le Canada, sous le gouvernement de Trudeau père, a été l'un des deux seuls pays occidentaux à ne pas avoir emboîté le pas à Washington et rompu ses relations diplomatiques en 1961 avec l'île devenue communiste. Justin Trudeau doit aussi rencontrer mercredi des étudiants à l'Université de La Havane et des organismes de la société civile.
Le premier ministre doit s'entretenir jeudi avec le nouveau président de l'Argentine, Mauricio Macri, avant de passer la fin de semaine dans la capitale péruvienne, Lima, pour le sommet des pays membres de la Coopération économique de la zone Asie-Pacifique (APEC). On risque d'y discuter beaucoup dans les couloirs de l'engagement du président désigné Trump de retirer les États-Unis du Partenariat transpacifique.
La promesse de M. Trump et la décision de Barack Obama de ne pas forcer le Congrès à ratifier cet accord de libre-échange avant son départ de la Maison-Blanche pousseront maintenant M. Trudeau et les autres leaders des pays signataires à ramasser les pots cassés.

vendredi, mars 18, 2016

Obama à Cuba pour sceller un spectaculaire rapprochement

http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/

Publié le 18 mars 2016 à 07h46 | Mis à jour à 07h46
Une affiche souhaitant la bienvenue à Barack Obama... (PHOTO ALEXANDRE MENEGHINI, REUTERS)
Une affiche souhaitant la bienvenue à Barack Obama à La Havane.PHOTO ALEXANDRE MENEGHINI, REUTERS

JÉRÔME CARTILLIER
Agence France-Presse
Washington
Barack Obama se rend dimanche à Cuba pour sceller un rapprochement longtemps inimaginable et unanimement salué à travers le monde qui contraste, à l'heure du bilan, avec les controverses qui entourent ses choix - et atermoiements - au Moyen-Orient.
La prudence est le maître mot de la politique étrangère du 44e président des États-Unis, élu sur la promesse de mettre fin à deux guerres (Irak et Afghanistan). En appelant à écrire «un nouveau chapitre» avec ce pays situé au large de la Floride, il a cependant fait preuve d'une audace qu'aucun de ses prédécesseurs n'avait eue.
Lorsque l'avion présidentiel Air Force One se posera dimanche à Cuba, deux jours après celui du Vénézuélien Nicolas Maduro et près d'un siècle après la dernière visite d'un président américain en exercice, M. Obama tournera une page de l'histoire des États-Unis et fera évoluer l'image de la première puissance mondiale dans l'ensemble de l'Amérique latine.
Accompagné dans ce voyage par sa femme Michelle et leurs deux filles, Malia et Sasha, il rencontrera en tête-à-tête le président cubain Raul Castro. Aucune entrevue n'est en revanche prévue avec son frère aîné, Fidel, éloigné du pouvoir depuis une décennie.
M. Obama, qui rencontrera des dissidents et des acteurs de la vie économique, s'adressera mardi à tous les Cubains à travers un discours retransmis à la radio et la télévision, comme celui du 17 décembre 2014 lorsqu'il avait annoncé, depuis la Maison-Blanche, le rapprochement entre les deux anciens pays ennemis.
«Nous considérons ce discours comme un moment unique dans l'histoire de nos deux pays», a expliqué Ben Rhodes, proche conseiller du président américain, qui a mené pendant 18 mois les négociations secrètes avec La Havane.
Visite de la vieille ville en famille, hommage au père de l'indépendance José Marti, sur la place de la Révolution, match de baseball : le déplacement de trois jours sera aussi truffé d'étapes symboliques et d'images fortes.
30 ans de moins que Castro
L'arrivée du premier président noir des États-Unis - de 30 ans plus jeune que Raul Castro - aura aussi une résonance particulière au sein de la communauté afro-cubaine, notoirement sous-représentée au sein des élites politiques cubaines.
Le pari de la Maison-Blanche : tisser suffisamment de liens, en dépit d'un embargo économique auquel le Congrès républicain refuse pour l'heure de toucher, afin de rendre difficile tout retour en arrière, quel que soit le prochain président américain en 2017.
«Nous voulons rendre ce processus de normalisation irréversible», a souligné Ben Rhodes, qui insiste sur l'impact des politiques déjà engagées: facilitation des voyages, allègement des restrictions commerciales.
À ceux qui lui reprochent de ne pas avoir obtenu de réelles concessions de la part du régime castriste, en particulier sur les droits de l'homme, la présidence américaine promet des discussions «franches», reconnaît que le changement prendra du temps, et insiste sur la nécessité de rompre avec l'isolement, qui a été stérile.
Lors du rétablissement des relations diplomatiques à l'été 2015, M. Obama rappelait - comme pour mieux souligner le caractère anachronique de la politique en place - qu'elles avaient été suspendues par Dwight Eisenhower en 1961, année de sa naissance.
«Doctrine Obama»
La publication, quelques jours avant ce voyage historique, d'un long article dans The Atlantic sur la «Doctrine Obama», a ravivé le débat sur le bilan de politique étrangère du président et sa vision de la place des États-Unis dans le monde.
Réticence à intervenir militairement au risque de créer un vide que d'autres - Russie en tête - s'empressent de combler. Temps de réaction jugé trop lent face à la progression des jihadistes de l'État islamique en Irak et Syrie. L'article décortique avec précision les reproches adressés au président démocrate. Et lui donne aussi la parole.
Martelant ses convictions, déclinant sa méthode sur un ton parfois professoral, le président loue les vertus du dialogue avec ses ennemis, accord sur le nucléaire iranien à l'appui, insiste sur les errements militaires de son prédécesseur George W. Bush.
Mettant en garde contre les engrenages guerriers incontrôlables, il souligne aussi la nécessité pour les États-Unis de ne pas être obnubilés par le seul Moyen-Orient. Et de concentrer ses énergies sur d'autres zones du monde : Asie, mais aussi Afrique et Amérique latine.

samedi, mars 05, 2016

Obama décidera lui-même qui il rencontrera à Cuba

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le vendredi 04 mars 2016 à 20h09. Modifié par Danielle Arsenault à 21h07.
Obama décidera lui-même qui il rencontrera à Cuba
Desmond Boylan / The Associated Press
WASHINGTON - Barack Obama décidera lui-même qui il rencontrera à Cuba, a assuré la Maison-Blanche, écartant la possibilité que les autorités cubaines n'interviennent dans la visite historique du président américain, prévue plus tard ce mois-ci.
Le porte-parole de la Maison-Blanche Josh Earnest a affirmé vendredi que cette décision ne serait en aucune façon influencée par les Cubains.

Selon certains médias, le secrétaire d'État John Kerry a annulé une visite à Cuba en raison d'un désaccord avec les autorités du pays sur le choix des dissidents qui pourront rencontrer le président américain. M. Obama a affirmé que cette rencontre avec des militants prodémocratie était une condition de son voyage, prévu les 21 et 22 mars prochains.

M. Kerry avait envisagé la possibilité d'aller seul à Cuba, mais il a plutôt choisi d'accompagner le président lors de sa visite, selon M. Earnest.

Le porte-parole a martelé que M. Obama s'entretiendrait bel et bien avec des dissidents politiques lors de son bref passage sur l'île communiste. Et il n'y a aucun doute que la liste d'invités sera choisie seulement par la Maison-Blanche, a-t-il ajouté.

Il y a plus d'un an, Barack Obama et son homologue cubain Raul Castro ont annoncé le rétablissement des relations diplomatiques entre leurs deux pays. Depuis ce temps, Cuba et les États-Unis ont rouvert leurs ambassades à Washington et à La Havane et les délégations travaillent à assouplir certaines restrictions.

M. Kerry a annulé son voyage pour un conflit d'horaire, selon le porte-parole du département d'État, John Kirby.

mercredi, mars 02, 2016

Obama assistera à un match de baseball à Cuba

Publié le 01 mars 2016 à 20h26 | Mis à jour le 01 mars 2016 à 20h26
Barack Obama a assisté à un match de... (ARCHIVES AFP)
Barack Obama a assisté à un match de la Little League Baseball en mai 2014 à Washington.
ARCHIVES AFP
Agence France-Presse
Washington
Le président des États-Unis Barack Obama assistera à un match de baseball fin mars à Cuba lors de sa visite historique sur l'île communiste, a annoncé mardi la Maison-Blanche.
M. Obama, qui se rendra à Cuba les 21 et 22 mars, assistera à un match exhibition à La Havane entre les Tampa Bay Rays et l'équipe nationale de Cuba.
L'équipe américaine deviendra à cette occasion la première de la MLB à jouer à Cuba depuis 1999.
«En cette période de changements historiques, nous souhaitons mettre en avant le rôle constructif de notre passion commune pour le jeu», a souligné Robert Manfred, responsable de la MLB.
Pour les franchises de la MLB, Cuba est un Eldorado auquel elles ont pour l'instant accès au compte-gouttes mais qui pourrait devenir un pourvoyeur quasi-inépuisable de talents.
La visite de Barack et Michelle Obama consacrera de manière spectaculaire le rapprochement, entamé il y un peu plus d'un an, entre Washington et La Havane, après un demi-siècle de tensions héritées de la Guerre froide.
La dernière visite d'un président américain en exercice sur l'île située au large de la Floride remonte à 1928, avec celle de Calvin Coolidge.

mercredi, février 24, 2016

Ressourcement communiste

http://www.journaldemontreal.com/
Je suis présentement interné (!) dans un camp de redressement communiste, à Cuba.
  Quel curieux pays. Le médecin de mon camp gagne dix fois moins que le barman. Il se déplace à vélo et le barman, au volant d’une voiture récente qui fait l’envie.
Buildings decorated with Cuban flags are seen near the U.S. embassy (not pictured) in HavanaMais tous les Cubains sont soignés sans attente, aux frais de l’État. Il s’y est même développé un tourisme médical auquel des Québécois frustrés participent.
Tous les enfants vont à l’école, vêtus d’un bermuda bleu et d’un polo plus blanc que blanc. Il n’y a pas de décrocheurs.
Ils y apprennent même l’histoire de leur pays, à compter et à écrire, y développent une fierté nationale et l’importance de la culture, plus que jamais aujourd’hui avec le retour massif prochain des Américains.
Les «vieux» y sont même respectés et écoutés. Ils coulent une fin de vie paisiblement, mégot de cigare à la bouche, canne à la main, près des leurs. Il n’y a pas de CHSLD où nous parquons les nôtres.
Uber qui ?
Lorsque je demande un taxi, j’exprime ma préférence pour une vieille américaine d’avant le blocus, rafistolée magiquement depuis. Uber qui?
Cette île est devenue une maîtresse il y a seulement six ou sept ans. (L’autre est Anticosti). Je m’y suis déjà réfugié à bas prix jusqu’à trois fois en douze mois.
Les Cubains forment un peuple fort, très chaleureux et ouvert, fier de sa riche culture, soudé.
J’ose même porter, parfois, une petite casquette à l’effigie du Che. Ils aiment.
J’observe évidemment beaucoup de pauvreté à l’extérieur des centres touristiques. Les valeurs fondamentales des Cubains y sont néanmoins très fortes.
Mais, déjà l’an dernier, j’avais entendu de l’inquiétude chez plusieurs relativement à la préservation de celles-ci et de la culture cubaine. J’écouterai.
À mon retour, je suis assuré qu’Amir sera à l’aéroport pour m’accueillir à bras ouverts.

samedi, février 20, 2016

La visite d'Obama à Cuba ouvrira «un nouveau chapitre»

http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/

Publié le 20 février 2016 à 07h45 | Mis à jour à 07h45
« Je crois que le meilleur moyen de promouvoir... (PHOTO KEVIN LAMARQUE, REUTERS)
PHOTO KEVIN LAMARQUE, REUTERS
« Je crois que le meilleur moyen de promouvoir les intérêts et les valeurs américains, et le meilleur moyen d'aider le peuple cubain à améliorer ses conditions de vie, est [...] de normaliser les relations entre nos gouvernements et d'accroître les contacts entre nos peuples », a dit le président américain.

Agence France-Presse
WASHINGTON
Le président Barack Obama a estimé samedi que sa visite prévue en mars à Cuba ouvrirait « un nouveau chapitre » dans les relations avec le régime communiste et constituait le meilleur moyen de « promouvoir les intérêts » des États-Unis.
« Bonjour, tout le monde. Cette semaine, nous l'avons officiellement annoncé, je vais à Cuba », a déclaré le président américain dans son allocution hebdomadaire radiodiffusée.
L'annonce de ce voyage est la conséquence de la décision « d'ouvrir un nouveau chapitre dans nos relations avec le peuple de Cuba ».
« Je crois que le meilleur moyen de promouvoir les intérêts et les valeurs américains, et le meilleur moyen d'aider le peuple cubain à améliorer ses conditions de vie, est [...] de normaliser les relations entre nos gouvernements et d'accroître les contacts entre nos peuples », a dit le président américain.
Tout en reconnaissant que « le changement n'interviendra pas à Cuba du jour au lendemain », il estime que « l'ouverture » de l'île apportera « plus d'opportunités et de ressources aux Cubains ».
Barack Obama a annoncé jeudi qu'il se rendrait avec son épouse Michelle à Cuba les 21 et 22 mars, promettant de rencontrer des membres de la société civile et d'aborder avec les autorités cubaines la question des droits de l'Homme.
La dernière visite d'un président américain en exercice sur l'île située au large de la Floride remonte à 1928, avec celle de Calvin Coolidge.
Après l'annonce du rapprochement entre Washington et La Havane en décembre 2014, les deux pays ont rétabli leurs relations diplomatiques en juillet 2015. Le secrétaire d'État John Kerry s'est rendu à La Havane en août pour la réouverture de l'ambassade américaine.
Au cours de sa visite à La Havane, M. Obama s'est engagé à « évoquer avec franchise ses sérieuses différences avec le gouvernement cubain, y compris sur la démocratie et les droits de l'Homme ».
« Je réaffirmerai que les États-Unis continueront de défendre les valeurs universelles comme la liberté d'expression, de rassemblement et de religion », a-t-il promis, avant de conclure en espagnol, à l'adresse du peuple de Cuba: « Nos vemos en La Habana. » (« Je vous verrai à La Havane »).

lundi, novembre 02, 2015

Première visite d'un ministre des Relations internationales du Québec à Cuba

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le dimanche 1 novembre 2015 à 19 h 27 HNE   La Presse Canadienne
La ministre des Relations internationales du Québec, Christine St-Pierre
La ministre des Relations internationales du Québec, Christine St-Pierre  Photo :  PC/Jacques Boissinot

Pour la première fois, un ministre des Relations internationales du Québec se rendra à Cuba pour une visite officielle.
Christine St-Pierre a quitté le Québec dimanche pour se rendre à Cuba pour une mission de deux jours, lundi et mardi, marquée par des rencontres avec des leaders économiques et politiques de l'île.
Mme St-Pierre juge « importante » cette visite, alors que les entreprises américaines s'apprêtent à faire affaire avec l'île avec la reprise des relations diplomatiques entre Cuba et les États-Unis. Mais l'embargo économique américain imposé à Cuba n'est pas encore levé.
Balance commerciale positive
Le Québec, estime Mme St-Pierre, peut faire davantage en termes d'exportations.
En 2014, selon son ministère, les échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et Cuba se chiffraient à 83 millions de dollars, dont 81,7 millions constituaient des exportations.
Ce sont surtout des produits de « moyenne technologie de pointe » qui dominent les exportations vers l'île de Castro.
Toutefois, il y a matière à explorer de nouveaux champs de coopération avec Cuba puisque le Canada a un « avantage », soit d'avoir entretenu des relations commerciales et diplomatiques ininterrompues avec l'île des Caraïbes.
Mme St-Pierre croit que le Québec est capable de faire sa place et d'établir des liens à long terme grâce à ses divers réseaux d'excellence, notamment en éducation, en santé, en agriculture, en tourisme et en coopératisme.
Horaire chargé
La ministre québécoise se pointera à La Havane entre autres pour assister à la FIHAV, une foire commerciale internationale d'envergure, où elle compte échanger avec plusieurs entreprises québécoises qui scrutent des occasions d'affaires.
Aussi, Mme St-Pierre va rencontrer des représentants de haut rang parmi les autorités cubaines en vue d'y développer les relations politiques du Québec et de définir des pistes de collaboration, notamment dans le domaine de la recherche et des sciences. À ce titre, elle doit visiter un centre de neurosciences.
Christine St-Pierre aura un horaire fort chargé pour ses deux jours en terre cubaine. Elle sera notamment accompagnée de l'ambassadeur du Canada à Cuba.

lundi, octobre 26, 2015

Couillard au pays de Castro au printemps

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/

EXCLUSIF
Publié le 26 octobre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 07h44
Avant la possible visite de Philippe Couillard à... (La Presse Canadienne, Jacques Boissinot)
LA PRESSE CANADIENNE, JACQUES BOISSINOT

Avant la possible visite de Philippe Couillard à La Havane au printemps prochain, la ministre des Relations internationales Christine St-Pierre se rendra à Cuba la semaine prochaine dans le cadre d'une mission «exploratoire».

<p>Jean-Marc Salvet</p>
(Québec) Le premier ministre Philippe Couillard devrait se rendre en mission officielle à Cuba au printemps prochain, une première historique pour le Québec.
Cette hypothèse est actuellement explorée par le ministère québécois des Relations internationales, selon un document de travail obtenu par Le Soleil.
À court terme - autre première diplomatique -, un ministre du gouvernement du Québec sera pour la première fois officiellement reçu par les autorités cubaines. La ministre des Relations internationales, Christine St-Pierre, se rendra à La Havane et ailleurs à Cuba la semaine prochaine.
Cette mission dite «exploratoire» s'appuie sur «trois composantes principales», explique-t-on. Elle vise à «développer les relations politiques» entre le Québec et Cuba, à «stimuler les relations économiques», ainsi qu'à «définir des collaborations dans les domaines de la recherche et de la science». Elle se déroulera à l'occasion d'une activité qualifiée de porteuse, soit la Foire internationale de La Havane.
Selon le programme du Ministère, Christine St-Pierre aura un entretien avec la vice-ministre des Relations extérieures de Cuba, Ana Teresita González. Elle rencontrera aussi le ministre des Relations extérieures, Bruno Rodríguez.
Durant cette mission, une entente de coopération entre Cuba et les Fonds de recherche du Québec devrait être signée.
Le programme du ministère des Relations internationales du Québec parle d'«établir un premier contact avec des interlocuteurs pertinents, d'identifier de nouvelles possibilités de collaboration, notamment en matière de recherche. Et ce, en prévision d'une mission menée par le premier ministre au printemps 2016».
Des ailes
Le rétablissement des liens diplomatiques entre Washington et La Havane après plus de 50 ans d'interruption donne des ailes à bien des gouvernements du monde.
Contrairement aux États-Unis, l'État canadien, lui, n'a jamais rompu ses relations avec Cuba. La présence d'une ambassade canadienne dans la capitale cubaine en témoigne depuis longtemps.

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mardi, avril 07, 2015

Réchauffement diplomatique ou pas, les terrains à Cuba ne sont pas à vendre

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le lundi 6 avril 2015 à 20 h 06 HAE  La Presse Canadienne
La Havane
La Havane  Photo :  ? Desmond Boylan /
Reuters
Le réchauffement des relations diplomatiques entre La Havane et Washington ne signifie pas que le marché immobilier de Cuba sera soudainement ouvert aux investisseurs étrangers, prévient l'ambassadeur de ce pays.
Les présidents Raul Castro et Barack Obama ont causé la surprise, en décembre, lorsqu'ils ont annoncé une normalisation des relations entre les deux pays après 53 ans d'embargo américain.
Certains promoteurs internationaux y ont immédiatement vu des occasions en or pour le développement de la côte antillaise de l'île, à peu près vierge, sans compter la capitale, qui recèle des trésors immobiliers.
Mais l'ambassadeur de Cuba au Canada Julio Garmendia Pena a rappelé récemment que les terrains appartiennent au peuple cubain, même si l'île est ouverte à des investissements dans d'autres secteurs.
Un vieux contentieux à régler
Plusieurs obstacles se dressent encore sur la voie du rapprochement complet entre les États-Unis et Cuba, notamment l'établissement de liens diplomatiques et la levée de l'embargo économique, que La Havane appelle « le blocus ».
Mais par-dessus tout, Cuba veut régler le contentieux historique sur la propriété foncière - un litige qui vaut des milliards de dollars.
Lors de la révolution communiste de Fidel Castro en 1959, le nouveau gouvernement a saisi et nationalisé les énormes actifs américains dans le pays - le téléphone, plusieurs services publics, des plantations de canne à sucre et autres propriétés privées, dont plusieurs hôtels Hilton.
La valeur de ces actifs atteindrait 7 milliards $ US, une somme réclamée à grands cris par la diaspora cubaine de Miami, très remontée contre le régime communiste, et très influente aux États-Unis.
L'ancien ambassadeur canadien à Cuba Mark Entwistle, qui a été en poste à La Havane de 1993 à 1997, estimait lundi que les deux pays devront d'abord s'entendre sur des compensations dans ce dossier avant que tout le reste n'aille de l'avant.
« On entend beaucoup ces temps-ci - surtout aux États-Unis - qu'une ruée vers l'or (immobilière) s'en vient à Cuba », explique M. Entwistle. « Cette perception est attribuable à un énorme manque d'informations sur Cuba, un manque de connaissance sur ce pays, sur ce que les Cubains ont traversé, sur ce qu'ils vivent présentement, et à quoi ils aspirent ».
Tirer les leçons du passé
Et malgré les liens plutôt amicaux qu'Ottawa a conservés avec La Havane, les investisseurs canadiens n'auront pas plus de chances que les autres de percer le marché immobilier cubain, estime l'ex-diplomate.
L'ambassadeur Pena a lui aussi rappelé que Cuba a retenu une ou deux leçons de l'époque où les Américains en menaient large sur l'île. « Lorsque (à la révolution) nous avons dressé la liste des propriétés, nous avons été secoués. Alors cette fois-ci, nous avons décidé d'être plus prudents ».
L'ex-ambassadeur canadien abonde: « On ne verra plus jamais un seul pays contrôler les deux tiers de l'économie nationale, et tous les services publics, le téléphone, l'électricité, et plus de 80 % des plantations de canne à sucre et des terres agricoles », a-t-il estimé.