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mercredi, janvier 25, 2017

Une aide aux Palestiniens octroyée par l'administration Obama réexaminée

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Publié le 25 janvier 2017 à 10h07 | Mis à jour à 10h07
Tout en étant un allié historique d'Israël, les... (Photo JAAFAR ASHTIYEH, Agence France-Presse)
Tout en étant un allié historique d'Israël, les États-Unis sont aussi des donateurs importants pour les territoires palestiniens.
PHOTO JAAFAR ASHTIYEH, AGENCE FRANCE-PRESSE
(WASHINGTON) Le département d'État, en pleine transition entre l'administration de Barack Obama et celle de Donald Trump, réexamine une aide aux Palestiniens à Gaza de 220  millions US octroyée à la dernière minute par l'ex-secrétaire d'État John Kerry.
Juste avant de quitter le ministère des Affaires étrangères le 20 janvier, John Kerry a donné «instruction» à l'agence de développement USAID de débloquer «220,3 millions pour des programmes de reconstruction à Gaza», a expliqué mercredi le porte-parole du département d'État Mark Toner, lequel servait l'administration Obama et assure l'intérim durant la transition.
Avant l'arrivée du secrétaire d'État nommé par M. Trump, l'ancien PDG du pétrolier ExxonMobil Rex Tillerson, le département d'État «réexamine cette dépense de dernière minute approuvée par l'administration précédente et fera les ajustements nécessaires pour s'assurer qu'elle correspond aux priorités de l'administration Trump-Pence», a indiqué Mark Toner.
Tout en étant un allié historique d'Israël, les États-Unis sont aussi des donateurs importants pour les territoires palestiniens.
Et dans les derniers mois de l'administration Obama, les relations se sont franchement tendues entre Washington et l'État hébreu, John Kerry accusant la droite israélienne au pouvoir et les colons de saboter la solution à deux États (israélien et palestinien).
Au contraire, Donald Trump s'était montré, avant même d'arriver au pouvoir, beaucoup plus proche d'Israël et du premier ministre Benjamin Nétanyahou, ce dernier ayant d'ailleurs annoncé cette semaine une relance massive de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Et le tout nouveau porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer, a refusé mardi de commenter cette annonce par Israël de la construction de 2500 logements dans des colonies en Cisjordanie occupée, la plus importante mesure du genre depuis des années.
L'administration Obama condamnait systématiquement la poursuite de la colonisation qu'elle considérait comme illégale et comme un obstacle majeur à la reprise du processus de paix.
L'OLP «choquée»
Le numéro deux de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saeb Erekat, a pour sa part dit avoir «reçu un choc» devant le silence des États-Unis sur les nouvelles annonces israéliennes de colonisation, et a pressé l'administration Trump de clarifier sa position.
«J'ai reçu un choc quand on a interrogé le porte-parole de la Maison-Blanche sur les colonies et que non seulement il n'a pas condamné ou dénoncé, mais il n'a rien dit», a déclaré M. Erakat à l'AFP.

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