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Publié le 25 janvier 2017 à 18h50 | Mis à jour à 18h50
Publié le 25 janvier 2017 à 18h50 | Mis à jour à 18h50
Le maire Bill de Blasio devant la Trump Tower à New York en novembre dernier. PHOTO AFP |
Agence France-Presse
New York
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Le maire démocrate de New York a promis mercredi de se battre contre les coupes budgétaires annoncées par Donald Trump contre les villes qui ne coopèrent pas pleinement avec les services de l'immigration demandant des expulsions de clandestins.
Le maire Bill de Blasio a assuré qu'à ce stade, le décret signé mercredi par le nouveau président américain n'était qu'une déclaration d'intention rédigée en termes juridiques vagues.
«Mais si quelque chose devait bouger», «si des fonds devaient être coupés», «la ville de New York saisirait immédiatement la justice», a souligné le maire.
Si le décret est mis en application, «il sera attaqué non seulement en justice mais rencontrera aussi une immense résistance à travers le pays», a-t-il assuré.
Le maire, flanqué du chef de la police de New York James O'Neill, a jugé que le décret était en «contradiction totale avec son objectif déclaré», à savoir la lutte contre la criminalité.
La police new-yorkaise serait en effet «la première victime» de ces coupures de fonds fédéraux, selon le maire. En érodant la confiance entre la police et les quartiers, il «pourrait avoir pour effet de saper la sécurité publique et de rendre nos quartiers moins sûrs», a-t-il ajouté.
Selon le chef de la police, James O'Neill, entre 150 et 160 millions de dollars de fonds destinés à la police pourraient être directement menacés en cas de coupures, y compris des fonds destinés à la lutte contre le terrorisme.
Le maire a par ailleurs assuré que, si la ville continuerait à protéger ses clandestins, elle continuerait aussi à coopérer avec les services d'immigration lorsque des clandestins sont impliqués dans des délits considérés comme sérieux.
Donald Trump a signé mercredi un décret qui ordonne aux ministères de la Justice et de la Sécurité intérieure de couper tous les fonds fédéraux qui peuvent légalement l'être aux villes qui revendiquent le statut de «sanctuaires» pour clandestins, et limitent leur coopération avec les services de l'immigration qui veulent expulser ces derniers.
Plus de 200 villes américaines, dont les plus grandes du pays, et quelque 300 juridictions locales, revendiquent aujourd'hui le statut de villes sanctuaires.
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