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Publié le 26 janvier 2017 à 18h16 | Mis à jour à 18h16
Publié le 26 janvier 2017 à 18h16 | Mis à jour à 18h16
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau PHOTO JOHN WOODS, LA PRESSE CANADIENNE |
La Presse Canadienne
WINNIPEG
WINNIPEG
Le premier ministre Justin Trudeau a estimé jeudi qu'il ne tient qu'aux provinces de profiter des dizaines de milliards de dollars offerts par le gouvernement fédéral pour les soins de santé.
De passage à Winnipeg dans le cadre de sa tournée nationale, M. Trudeau a rappelé qu'Ottawa offre également 5 milliards sur 10 ans pour la santé mentale et les soins à domicile.
Le premier ministre a refusé de fixer une date-butoir pour la conclusion d'ententes avec les provinces qui ne l'ont pas fait jusqu'ici.
Par contre, la «saison des budgets» arrive à grands pas et les ministres provinciaux des Finances aimeraient bien connaître le montant de ces transferts fédéraux.
Quatre importantes provinces - le Québec, l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique - refusent toujours les offres d'Ottawa. Comme le Manitoba, d'ailleurs, qui a lancé récemment une campagne en ligne pour dénoncer la proposition fédérale de limiter la croissance de ses transferts en santé à 3,0 % par année ou en fonction du taux de croissance du produit intérieur brut national, selon le montant le plus élevé.
Après l'échec de négociations nationales, juste avant Noël, le gouvernement fédéral a conclu depuis des ententes bilatérales avec la Saskatchewan, les trois territoires et trois des quatre provinces de l'Atlantique (sauf l'Île-du-Prince-Édouard). Ces provinces et territoires ont accepté la hausse annuelle des transferts proposée par Ottawa et des «fonds dédiés» pour la santé mentale et les soins à domicile.
Le Québec, notamment, estime que ces fonds dédiés constituent une ingérence fédérale dans un champ de compétence provinciale, et que la hausse des transferts proposée par Ottawa n'est pas suffisante pour tenir compte du vieillissement croissant de la population. Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a accusé le gouvernement Trudeau de pratiquer un «fédéralisme prédateur».
M. Trudeau a dit espérer, jeudi, pouvoir discuter avec les provinces récalcitrantes afin d'assurer le bien-être de tous les Canadiens.
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