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Publié le 06 février 2017 à 17h58 | Mis à jour à 17h58
Publié le 06 février 2017 à 17h58 | Mis à jour à 17h58
JOCELYNE RICHER
La Presse Canadienne
La Presse Canadienne
Le chef péquiste Jean-François Lisée maintient son engagement de tenir un référendum sur la souveraineté dans un second mandat de son gouvernement, même si les conditions ne sont pas favorables alors à la victoire du Oui.
M. Lisée réagissait lundi aux propos tenus par l'ex-premier ministre Bernard Landry, qui, dans un entretien à La Presse canadienne publié la veille, soutenait qu'un gouvernement péquiste ne devrait pas s'engager dans un processus référendaire, même dans un second mandat, s'il n'a pas la conviction à ce moment d'avoir de bonnes chances de remporter la victoire.
Il estimait que les souverainistes ne pouvaient pas se permettre de perdre un troisième référendum, après ceux de 1980 et 1995, car les conséquences seraient selon lui catastrophiques pour le Québec.
En conférence de presse sur un autre sujet, à Montréal, M. Lisée a réaffirmé lundi que sa position avait le mérite de permettre aux souverainistes de ne plus débattre de la date du prochain référendum, éternel sujet de discussion et de tension au Parti québécois.
Il faut «arrêter de débattre du calendrier» référendaire, a-t-il commenté, se disant en désaccord sur ce point avec son «ami Bernard».
Il faut «arrêter de débattre du calendrier» référendaire, a commenté Lisée, se disant en désaccord sur ce point avec son «ami Bernard». PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE |
D'ailleurs, a poursuivi M. Lisée, il existe «un consensus très ferme» au sein des troupes péquistes pour appuyer l'idée de ne pas tenir de référendum dans un premier mandat et de s'engager à en organiser un dans un deuxième mandat.
Le fait que le calendrier soit une chose réglée au sein du parti permettra de parler enfin du «fond des choses», a-t-il ajouté.
L'ancien chef péquiste voit les choses autrement. «Personne ne veut qu'on perde un autre référendum», disait M. Landry en entrevue, en ajoutant que les péquistes n'étaient pas «des kamikazes».