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lundi, avril 20, 2015

Des étudiants du cégep Garneau affirment être victimes d’intimidation

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Frédérique Fiset-Cholette dit être victime d'intimidation dans le cadre du processus électoral étudiant qui est en cours présentement.
DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QU
Frédérique Fiset-Cholette dit être victime d'intimidation dans le cadre du processus électoral étudiant qui est en cours présentement.
Daphnée Dion-Viens
La tension semble vive entre des étudiants du cégep Garneau. Certains d’entre eux affirment être victimes d’intimidation à l’approche des élections au sein de l’association étudiante.
Frédérique Fiset-Cholette est l’instigatrice d’une seconde pétition réclamant la désaffiliation à l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ). Elle se présente aussi comme coordonnatrice à l'association étudiante au sein du parti étudiant Démocratie Garneau, qui veut rendre l'organisation «plus neutre et indépendante».
Or, depuis le lancement de la campagne électorale la semaine dernière, la jeune femme et son équipe ont subi des railleries et des menaces de la part d’autres étudiants qui ne partagent pas leur point de vue, affirme-t-elle.
«Il ne s’est pas passé une journée depuis jeudi qu’on ne s’est pas fait crier des noms ou insulter. On nous reproche de ne pas nous impliquer, mais lorsqu’on le fait, on se fait menacer.»
Les railleries circulent aussi sur les réseaux sociaux et des affiches du parti Démocratie Garneau ont été vandalisées, ajoute celle qui déplore le «climat de peur» qui règne au cégep.
Une membre de son équipe a récemment été encerclée par des étudiants hostiles à ses idées, la poussant au bord des larmes, ajoute Mme Fiset-Cholette.
«Souvent, on reproche à la majorité de ne pas s’impliquer mais c’est parce qu’on a peur», lance-t-elle. D’autres membres de son équipe ont aussi reçu des menaces physiques, ajoute-t-elle.
Frédérique Fiset-Cholette a rencontré un responsable des affaires étudiantes lundi avant-midi à ce sujet. Une plainte formelle pourrait être déposée au cours des prochains jours, indique-t-elle.
Des vérifications sont en cours, indique de son côté Sylvie Fortin, directrice des communications au cégep Garneau. «Chez nous, c’est tolérance zéro en matière d’intimidation», affirme-t-elle.
Si les allégations sont fondées, les étudiants fautifs pourraient comparaître devant un comité de discipline. «Il pourrait y avoir une sanction», a précisé Mme Fortin, sans vouloir s’avancer davantage.
Les élections à l’association étudiante se dérouleront jeudi et vendredi.