Annonce

Aucun message portant le libellé spectacle. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé spectacle. Afficher tous les messages

jeudi, novembre 12, 2015

«Apprendre à s'aimer» : Jean-Thomas Jobin, toujours dans son monde

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Publication: 
JEANTHOMAS JOBIN
Jean-Thomas Jobin

Les scientifiques auraient probablement un plaisir fou à étudier le cerveau de Jean-Thomas Jobin. À comprendre d’où arrivent ses raisonnements complètement déjantés, ses comparaisons sans queue ni tête, sa gentille autodérision et ses exemples imagés, loufoques, à la fois bon enfant et ô combien songés.
Avec Apprendre à s’aimer, son troisième one man show, l’humoriste est encore dans son monde. Ce monde tellement absurde dans lequel il nous entraîne depuis qu’on le connaît. Beaucoup plus chaleureux, accessible et drôle que son deuxième spectacle,Soulever des CorneliuApprendre à s’aimer est un bel objet, divertissant, qui pourrait interpeller autant le jeune lecteur d’Urbania que certains baby boomers du 450.
Bizarre, Jean-Thomas Jobin arrive même à l’être sans le vouloir et à se placer dans des situations gênantes malgré lui. Mercredi, alors qu’il se commettait en première montréalaise, dans la petite salle du Gesù, Jean-Thomas a fait monter sur scène une spectatrice pour une séance de voyance bien particulière – autrement dit, à la sauce Jean-Thomas Jobin.
Tout à son texte, notre comique n’a pas semblé trop remarquer que sa «victime» avait du mal à se rendre jusqu’à lui… 
jusqu’à ce qu’il réalise que celle-ci avait la jambe entourée d’une attelle. Sous les rires compatissants de la petite foule, le malaise s’est étiré jusqu’à ce que la jeune femme dévoile à Jean-Thomas que son état n’était pas temporaire. Le pauvre bougre aurait probablement voulu ramper derrière son rideau…
On percevait d’ailleurs une nervosité palpable chez l’artiste, qui a été frappé d’un trou de mémoire au détour d’une petite histoire. Mais, soyons indulgents, il lance un spectacle aux cinq ans…
Entouré de moutons
Devant Jean-Thomas Jobin, on ne se bidonne pas toujours à s’en faire mal aux côtes – quoique certains gags d’Apprendre à s’aimer sont vraiment excellents et ont déclenché quelques fous rires sentis, mercredi -, mais on s’étonne toujours de ses trouvailles originales qui, on le redit, ne peuvent germer que de son esprit un brin tordu, mais surtout allumé.
On s’amuse ferme, on lève les yeux au ciel, on sourit en coin, on cherche les liens ; Jean-Thomas Jobin gagne le pari de nous mettre les neurones à «off» autant qu’il arrive à nous les stimuler. Un exploit digne d’un travaillant, qui consacre beaucoup de labeur à son matériel.
À la façon d’une conférence de croissance personnelle, Apprendre à s’aimer est divisé en tableaux, chacun titrés d’un principe essentiel à l’estime de soi, du genre «Prends conscience de tes lacunes», «Laisse tomber ta façade», «Accomplis-toi dans ton travail», «Donne de l’amour», etc.
Jean-Thomas Jobin fait son entrée après des extraits de Ce soir l’amour est dans tes yeux et une relecture de Que je t’aime, rebaptisée Que je m’aime, résonnant dans l’obscurité. Après quoi, la lumière jaillit, laissant apparaître un Jean-Thomas entouré de moutons inanimés, et d’une table basse sur laquelle repose un bibelot de hibou. L’hôte se tient debout devant une petite exposition de taches de Rorschach, qu’il prendra soin de nous expliquer soigneusement quelques minutes plus tard.
«Savez-vous d’où il vient, ce mouton-là? De Bêêê-Comeau!» Le signal est donné, on sait qu’on n’aura affaire à aucune méchanceté, mais à plusieurs cocasseries tout au long de la soirée.
Jean-Thomas se présente comme une émule de Jean-Marc Chaput, et s’exerce d’abord à faire répéter au public des phrases d’encouragement.
«Hey toi! Aime-toi donc! T’es capable! Tu le mérites!». Ses mantras se corseront lorsqu’il s’adressera uniquement aux femmes, puis aux hommes : «Mon corps me plait! Je m’auto-donne chaud! On dirait un mot japonais!»
Coming-out
Jean-Thomas Jobin est capable de tracer une parenté entre Barack Obama et la Compagnie Créole, de renommer le Père Fouras, le «Père il fit l’amour», de raconter qu’à l’Halloween, il s’est déguisé en énorme bonbon et a distribué des costumes aux enfants qui sonnaient à sa porte, et s’imaginer prendre sa retirer du monde de l’humour pour aller vivre sur une ferme.
«Je prends ma retraite parce que j’avais des détracteurs, maintenant j’ai des tracteurs…»
Justement, à un correspondant qui lui écrit des insultes, Jean-Thomas répond : «C’est fou comme je m’ennuie de la mère de Beroff dans 19-2!», et enchaîne en entonnant «sa» version d’un hymne national, où il est question de mamelons érogènes.
À brûle-pourpoint, au début de son monologue, entre deux blagues, il lance au parterre : «Comment vous voulez qu’on s’arrange, pour l’ovation?» Totalement décousu et trop terre-à-terre, comme on l’aime.
Ses boutades à caractère sexuel sont crues, mais débitées avec une candeur qui frôle la douce inconscience. Il évoque les rapports hommes-femmes à l’aide d’un croissant et d’une banane, et relate à quel point il a du mal à combler sa copine au lit et à faire dudirty talk.
Sympathique moment lorsqu’il s’aventure à communiquer des anecdotes de sa vie personnelle, en parlant des charmants défauts de sa mère (une maman poule!) et de son père, et lorsqu’il détaille comment il a eu la piqûre de l’humour absurde, c’est-à-dire en regardant les chroniques plein-air de Marc Labrèche à la défunte émissionBeau et chaud. Il a fait son «coming out» aux membres de sa famille en leur révélant qu’il était né par césarienne…
Ah oui, et Jean-Thomas nous annonce sans préambule qu’il a eu une relation amoureuse avec la dame des publicités de SSQ Auto, qui répète inlassablement «Je note», et il termine avec une chanson-hommage à ses admirateurs, sur l’air de Ça, bergers.
À n’en pas douter, Jean-Thomas Jobin est véritablement un «individu vraiment pas clair», comme il s’autoproclame lui-même…
Lisez ici notre entrevue récente avec Jean-Thomas Jobin.

lundi, avril 20, 2015

Elle a découvert David Thibault

http://www.journaldemontreal.com/

L’animatrice Julie Boulanger a rencontré le chanteur dans une convention d’Elvis

David Thibault et Julie Boulanger gardent contact encore aujourd’hui. Elle se dit très fière d’avoir pu faire partie d’une histoire aussi fabuleuse.
PHOTO COURTOISIE
David Thibault et Julie Boulanger gardent contact encore aujourd’hui. Elle se dit très fière d’avoir pu faire partie d’une histoire aussi fabuleuse.
MISE à JOUR 
On dit souvent que le hasard fait bien les choses. Ç’aura été le cas par une journée de novembre de 2013 où Julie Boulanger, une «fan finie» d’Elvis Presley, a traîné son copain dans une convention du King. L’animatrice de radio était loin de se douter qu’elle y trouverait celui qu’elle qualifie maintenant de future grande vedette québécoise: David Thibault.
Julie Boulanger a été la première à donner une tribune dans son émission de radio à CKOI Québec au jeune David Thibault, alors âgé de 16 ans. La vidéo deBlue Christmas a rapidement fait le tour du web et en quelques heures, tout le monde s’arrachait celui qu’on a qualifié de réincarnation du King.
Maintenant que David se retrouve en finale de l’émission The Voice, en France, Julie Bou­langer retire beaucoup de fierté en pensant qu’elle peut avoir joué un rôle dans cette belle histoire.
«C’est son talent qui a fait toute la différence depuis le début. C’est le hasard qui l’a mis sur ma route et je suis privilégiée d’avoir fait partie de cette aventure», raconte avec un sourire dans la voix la Saguenéenne d’adoption, qui anime maintenant à Rythme FM.
Au premier coup d’œil, Julie Bou­langer a cru que les gens se devaient de découvrir le talent de David Thibault.
«Je ne me considère pas comme le Colonel Parker (l’agent qui a lancé Elvis Presley), mais j’ai été tellement impressionnée par ce qu’il dégageait pour son âge que je n’avais pas d’autre choix que de l’inviter à mon émission. Il fallait seulement que ça parte quelque part.»
Une grande carrière
Julie Boulanger est toujours en contact avec David Thibault et elle croit de plus en plus que l’avenir lui appartient.
«Il peut tout faire. Il pourrait avoir un spectacle hommage au King à Las Vegas ou mener sa propre carrière avec les grands auteurs qui vont vouloir se greffer à lui. Tout ce que je sais, c’est qu’il va être une grosse vedette québécoise qui rayonnera dans le monde entier.»

Un parcours atypique

Novembre 2013
Julie Boulanger découvre par hasard David Thibault dans une assemblée d’Elvis.
9 décembre 2013
Le jeune homme de 16 ans est invité à CKOI Québec. La vidéo de sa prestation devient virale.
24 décembre 2013
L’Elvis québécois chante Blue Christmas au Today Show sur les ondes de NBC.
25 avril 2015
David Thibault tentera de remporter la grande finale de l’émission The Voiceen France.
19 mai au 4 juillet
Le chanteur participera à la tournée The Voice dans 18 villes françaises.

jeudi, avril 02, 2015

L’année de François Bellefeuille?

http://www.ledevoir.com/culture/

L’inénarrable «gars fâché» a de quoi être joyeux avec six nominations

L’humoriste François Bellefeuille se distingue avec six nominations.
Photo: Annik MH De Carufel Le DevoirL’humoriste François Bellefeuille se distingue avec six nominations.
L’Association des professionnels de l’industrie de l’humour (APIH) a dévoilé mercredi les nominations de la 17e édition du Gala Les Olivier. D’emblée, on constate combien la nouvelle garde s’est imposée. Parmi celle-ci, François Bellefeuille, en particulier, se distingue avec six nominations. La jeune vétérante Cathy Gauthier fait également bonne figure avec quatre nominations.
 
Tous deux voient leurs spectacles respectifs nommés dans les catégories de pointe : « Auteur(s) », « Mise en scène », « Meilleur spectacle » et « Olivier de l’année ». François Bellefeuille se retrouve en outre dans les catégories « Numéro d’humour » et « Spectacle le plus populaire » (notons que celui de Cathy Gauthier roule depuis trop peu longtemps pour concourir cette année). L’un comme l’autre ont en commun, on le précise, d’offrir un spectacle uniformément hilarant et sans temps mort.
 
Catégorie prisée
 
Une fausse néophyte de l’humour, Valérie Blais, tire bien son épingle du jeu avec trois nominations (« Auteur(s) », « Mise en scène », « Meilleur spectacle ») pour son premier spectacle solo, à l’instar de son confrère comédien Emmanuel Bilodeau (idem). Notons également que, même sans nouveauté, Louis-José Houde parvient à décrocher trois citations : « Numéro », « Spectacle le plus populaire » et « Olivier de l’année ».
 
Très prisée, cette dernière catégorie verra s’affronter, hormis les humoristes déjà mentionnés, Lise Dion, Sugar Sammy, Martin Matte, et Les Morissette. Avec deux nominations seulement, celle-ci et dans la catégorie « Mise en scène », on peut se demander si le spectacle fort comique et fort couru de Louis Morissette et Véronique Cloutier n’a pas été un brin snobé.
 
Au rayon de la « Découverte de l’année », du beau et du bon à suivre : Mariana Mazza, Virginie Fortin, Pierre-Luc Pomerleau, Katherine Levac et Fabien Cloutier.
 
Multiples médias
 
Des treize catégories du gala, trois récompensent les contenus télévisuels les plus drôles. En 2015, on retrouve plusieurs suspects habituels. Infoman et Bye Bye 2014 feront la lutte àMeilleur avant le 31, bon pareil le 1erLe Noël du pêcheur et le Gala hommage à Gilles Latulippe pour l’obtention du « Spécial humoristique de l’année ». Les beaux malaisesLes ParentLes pêcheursSérie noire et Ces gars-là en feront autant pour l’Olivier de la « Comédie à la télévision ». Enfin, celui de la « Série humoristique » opposera Infoman,Prière de ne pas envoyer de fleursLes gars des vuesLes Appendices et Arrange-toi avec ça.
 
Pas en reste, la radio a sa catégorie : « Capsule ou sketch ». La zone MorencyRaconte-moi l’actualitéPouvez-vous répéter la questionDebout les comiques (les capsules de Billy Tellier), et Les régionalismes.
 
Pour l’heure, une seule catégorie reconnaît les contenus Internet, qui connaissent pourtant une croissance exponentielle. Epic newsEn audition avec Simon-Benoît Cliche, FistonAvoir l’air de, et Le 16 heures espéreront tous recevoir l’Olivier « Capsule, sketch ou série humoristique dans un nouveau média » (ouf !).
 
Une nouveauté en forme de clin d’oeil au public, très nombreux faut-il le rappeler, consommateur d’humour québécois : la catégorie du « Public l’année ». Gatineau, Québec et Terrebonne ont eu la faveur de l’APIH.
 
Le Gala Les Olivier sera diffusé le 10 mai à 19 h 30 sur ICI Radio-Canada. L’humoriste Laurent Paquin en assurera l’animation.