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dimanche, janvier 03, 2016

Irak: 12 policiers tués dans une attaque de l'EI

http://www.lapresse.ca/international/dossiers/

Publié le 03 janvier 2016 à 07h46 | Mis à jour à 09h06
Des soldats irakiens inspectent une maison lors d'une... (PHOTO HAIDAR MOHAMMED ALI, AFP)
PHOTO HAIDAR MOHAMMED ALI, AFP

Des soldats irakiens inspectent une maison lors d'une opération de désarmement de milices locales, le 3 janvier à Basra.

Agence France-Presse
TIKRIT
Des kamikazes du groupe État islamique (EI) ont tué au moins 12 membres des forces de sécurité irakiennes dans une attaque audacieuse menée dimanche contre un camp militaire, selon des responsables de la sécurité.
Équipé de fusils et de vestes piégées, le commando s'est introduit sur la base de Speicher, près de la ville de Tikrit, en plein milieu de nuit.Les djihadistes ont « profité du brouillard pour pénétrer dans Speicher », a précisé Mahmoud al-Sorchi, porte-parole de la force paramilitaire qui s'entraîne dans ce camp dans l'objectif de reprendre les territoires perdus dans la province de Ninive (nord).
Les policiers « ont réussi à tuer sept assaillants mais trois d'entre eux ont pu déclencher les explosifs qu'ils portaient », a-t-il indiqué, en précisant que trois officiers se trouvaient parmi les 12 morts. Vingt policiers ont été également blessés.
L'attaque a été revendiquée par l'EI, qui a affirmé que sept kamikazes avaient réussi à entrer sur l'immense base située à environ 160 km au nord de Bagdad.
Dans un communiqué publié en ligne, le groupe djihadiste précise que son commando a pu atteindre le centre du camp où s'entraînent quelque 1200 recrues, provoquant des affrontements qui ont duré quatre heures.
L'EI s'était partiellement emparé du camp de Speicher au cours de son offensive lancée en juin 2014 dans le centre et le nord de l'Irak. Il est accusé d'y avoir massacré plus de 1700 jeunes recrues, selon les estimations les plus hautes. Près de 600 dépouilles ont été exhumées par le gouvernement et les forces alliées après la reprise de Tikrit en avril 2015.
L'EI a récemment subi des revers en Irak en perdant le contrôle de la ville de Ramadi, chef-lieu de la grande province occidentale d'Al-Anbar, reprise fin décembre par les forces irakiennes.
Des combattants de l'EI restent dans la région de Ramadi mais sans être en position de monter une contre-attaque d'envergure, selon des sources militaires.
« Au cours des dernières 14 heures, les forces irakiennes ont nettoyé des centaines de mètres carrés dans la ville », a indiqué le colonel Steve Warren, porte-parole de la coalition antidjihadiste conduite par les États-Unis.
« Nous ne pensons pas que l'ennemi soit suffisamment fort pour être en mesure de reprendre la ville », selon lui. « Nous n'avons vu que de petits groupes de combattants [de quatre à huit individus] tentant de lancer des attaques ».
Dans ce contexte, l'EI a recours à des attaques suicide, comme près de Ramadi vendredi ou à Fallouja et Haditha ce week-end.
Les forces irakiennes veulent désormais tenter de reconquérir le reste de la province d'Al-Anbar et les territoires perdus dans le nord, en particulier Mossoul, la deuxième ville du pays et chef-lieu de Ninive.

lundi, décembre 14, 2015

France: un enseignant agressé au couteau par un homme se réclamant de l'EI

http://www.lapresse.ca/international/europe/

Publié le 14 décembre 2015 à 06h16 | Mis à jour à 06h16
L'agression s'est déroulée tôt le matin dans l'école... (PHOTO MICHEL EULER, ASSOCIATED PRESS)
PHOTO MICHEL EULER, ASSOCIATED PRESS

L'agression s'est déroulée tôt le matin dans l'école maternelle Jean-Perrin à Aubervilliers, une ville populaire de banlieue au nord-est de Paris, alors que les enfants -âgés de 3 à 6 ans- n'étaient pas encore arrivés.

EVE SZEFTELPAULINE TALAGRAND
Agence France-Presse
Paris
Un mois après les attentats de Paris, un enseignant de la région parisienne a été agressé lundi au couteau dans une école maternelle par un homme cagoulé se réclamant de l'État islamique qui avait appelé à attaquer des professeurs en France.
Blessé superficiellement au flanc et à la gorge, l'instituteur a été hospitalisé, mais ses jours ne sont pas en danger. Son agresseur, qui portait des chaussures militaires de type rangers, en tenue de peintre, ganté et cagoulé, est actuellement recherché après avoir pris la fuite, vraisemblablement à pied, a-t-on appris de sources policières.
L'agression s'est déroulée tôt le matin dans l'école maternelle Jean-Perrin à Aubervilliers, une ville populaire de banlieue au nord-est de Paris, alors que les enfants -âgés de 3 à 6 ans- n'étaient pas encore arrivés.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'agresseur, venu sans arme, s'est saisi d'un couteau et d'une paire de ciseaux qui se trouvaient dans la salle de classe pour blesser l'enseignant.
Selon le parquet, l'homme a lancé: «C'est DAECH, c'est un avertissement». DAECH, acronyme arabe de l'organisation Etat islamique, a revendiqué les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, les plus sanglants jamais commis en France avec 130 morts et des centaines de blessés.
Cet échange, très bref, a été rapporté par un témoin travaillant à l'intérieur de l'école. L'enseignant âgé de 45 ans, hospitalisé, n'a pas encore pu être entendu par les enquêteurs.
Dans son numéro de fin novembre, la revue francophone de propagande de l'EI, Dar-al-Islam, s'en prenait violemment aux fonctionnaires de l'Éducation nationale française, «des ennemis d'Allah» qui «enseignent la laïcité», accusés d'être «en guerre ouverte contre la famille musulmane».
Le groupe djihadiste actif en Irak et en Syrie, qui a recruté des centaines de jeunes Français, appelait à les «combattre» et les «tuer», ainsi que les fonctionnaires des services sociaux.
«Le musulman doit savoir que le système éducatif français s'est construit contre la religion en général et que l'Islam en tant que seule religion de vérité ne peut cohabiter avec cette laïcité fanatique», ajoutait l'EI.
«Malette plombée»
Bien que les sources policières se montrent prudentes sur l'hypothèse islamiste, dans le contexte de menace toujours très élevée en France, la section antiterroriste du parquet de Paris s'est aussitôt saisie de l'enquête ouverte pour tentative d'assassinat sur un enseignant en relation avec une entreprise terroriste, selon des sources judiciaires. Elle a été confiée à la section antiterroriste de la Brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.
Depuis la mi-novembre et les derniers attentats, la sécurité des écoles a été renforcée: interdiction de s'attrouper et, pour la région parisienne, de se garer devant un établissement scolaire, renforcement des patrouilles aux abords des établissements, remise à jour des plans de sécurité propres à chaque école.
Un plan des lieux détaillé doit être transmis à la préfecture et chaque établissement doit veiller à ce que «la mallette plombée», qui contient notamment un talkie-walkie, une torche électrique, des biscuits de survie, soit en bon état.
La ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem, qui s'est rendue sur place lundi matin, a dénoncé «un acte d'une grande gravité».
«Nous allons continuer, avec le ministère de l'Intérieur, à renforcer les mesures de sécurité, dans un contexte où, oui, l'école se sent menacée», a déclaré la ministre. L'école Jean-Perrin rouvrira mardi, a-t-elle assuré.
Ce n'est pas la première fois qu'une école est prise pour cible en France.
En mars 2012, Mohamed Merah avait attaqué au nom du djihad une école juive à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, tuant trois enfants et un enseignant. Il avait aussi assassiné trois militaires, dont deux musulmans, lors de deux agressions séparées.

vendredi, décembre 04, 2015

L'Allemagne rejoint les opérations militaires contre l'EI en Syrie

http://www.lapresse.ca/international/dossiers/

Publié le 04 décembre 2015 à 08h36 | Mis à jour à 08h36
Berlin a prévu notamment de participer avec six... (PHOTO AFP/DPA)
PHOTO AFP/DPA
Berlin a prévu notamment de participer avec six avions Tornado à des missions de reconnaissance en Syrie.

ANTOINE LAMBROSCHINI
Agence France-Presse
BERLIN
Les députés allemands ont autorisé vendredi, en soutien à la France après les attentats de Paris, le déploiement de jusqu'à 1200 soldats et une demi-douzaine d'avions pour participer aux opérations militaires internationales contre l'organisation État islamique (EI).
Le Bundestag, la chambre basse du Parlement, a approuvé sans surprise par 445 voix pour (146 contre et sept abstentions) le plan du gouvernement d'Angela Merkel qui dispose d'une très large majorité réunissant chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates.
Le projet d'engagement militaire prévoit le déploiement d'au maximum 1200 soldats en 2016, ce qui en ferait la plus grosse mission de la Bundeswehr à l'étranger. Berlin a prévu notamment de participer avec six avions Tornado à des missions de reconnaissance en Syrie depuis la Turquie et d'engager une frégate au côté du porte-avions français Charles-de-Gaulle.
La date du début de la mission n'a pas été précisée.
L'armée allemande ne procèdera à aucun bombardement, contrairement à la France ou aux États-Unis, et depuis jeudi la Grande-Bretagne qui a mené ses premières frappes en Syrie une heure après un vote du Parlement en ce sens.
Les opérations occidentales ne sont cependant pas concertées avec la Russie accusée de ne pas viser que l'EI, mais aussi les rebelles syriens non djihadistes pour sauver le régime de Bachar al-Assad, son allié.
La ministre allemande de la Défense Ursula von der Leyen s'est félicitée du vote tout en notant que cette mission serait «dangereuse et dure» et que la coalition anti-EI devait se préparer à un combat de «longue haleine».
De son côté, le secrétaire d'État français aux Affaires européennes Harlem Désir a salué «le vote large du Bundestag» et «la solidarité exceptionnelle de l'Allemagne avec la France».
«À la vitesse du Tornado»
La décision allemande, annoncée il y a une semaine en réponse à une demande française après les attentats du 13 novembre qui ont fait 130 morts, a passé en un temps record les étapes nécessaires à sa mise en oeuvre, au grand dam de l'opposition.
«En trois jours, nous devons décider si l'Allemagne entre à nouveau en guerre et nous ne pouvons pas décider d'entrer en guerre à la vitesse du Tornado», martelait vendredi la députée du parti de gauche radicale Die Linke, Petra Sitte. Le Vert Anton Hofreiter a lui dénoncé «l'absence de stratégie mûrie» des Occidentaux au-delà des bombardements.
Du côté du gouvernement, pourtant hésitant sur les frappes en Syrie jusqu'aux attentats de Paris, on insiste désormais sur la légalité de la mission et la nécessité pour le régime d'Assad et ses opposants de combattre ensemble les djihadistes.
«On a besoin d'hommes qui ont un intérêt vital pour reprendre le contrôle de leur patrie», a relevé Mme von der Leyen, appelant «les différentes parties en conflit à déposer les armes entre elles pour combattre EI ensemble de manière soudée».
Dans la foulée des attentats de Paris, la France avait appelé ses partenaires européens à participer aux opérations contre l'EI, tout en ajoutant que le régime d'Assad n'avait pas d'avenir, mais qu'il devait faire plus contre les djihadistes.
De nombreux pays se montrent hésitants à s'engager dans cette bataille, à l'instar des Pays-Bas qui assurent vouloir d'abord examiner «tous les aspects politiques et militaires».
«Transition politique»
Si les Occidentaux excluent de déployer en nombre des troupes au sol, Washington compte envoyer des forces spéciales - une centaine d'hommes - en Irak et en Syrie.
Mais des voix s'élèvent pour que les pays arabes et les troupes syriennes engagent leurs forces contre l'EI : «Tout le monde sait que si on ne peut pas trouver de troupes au sol prêtes à s'opposer à DAECH (acronyme arabe de l'EI), ce conflit ne pourra pas être gagné complètement avec les seules frappes aériennes», a déclaré le secrétaire d'État américain John Kerry.
Dès lors, les Occidentaux assurent tout faire pour un accord pour une transition politique en Syrie afin que «l'armée syrienne, ensemble avec l'opposition (...) les États-Unis, ensemble avec la Russie et d'autres (aillent) combattre DACEH», a souligné M. Kerry jeudi.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a annoncé une prochaine réunion internationale à New York à une date indéterminée pour trouver une issue politique au conflit. Des opposants syriens doivent eux se réunir en Arabie saoudite la semaine prochaine

mardi, décembre 01, 2015

L'Allemagne se joint à la coalition contre l'EI, exclut de coopérer avec Assad

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Mise à jour le mardi 1 décembre 2015 à 5 h 13 HNE
La chancelière allemande Angela Merkel
La chancelière allemande Angela Merkel  Photo :  Fabrizio Bensch/Reuters

Le gouvernement allemand a donné son feu vert à la participation de Berlin à la coalition internationale contre le groupe armé État islamique en Syrie, mardi, mais la ministre de la Défense a exclu toute coopération avec l'armée du président Bachar Al-Assad.
Ursula von der Leyden s'exprimait avant la réunion qui a approuvé le déploiement d'avions de reconnaissance Tornado, d'avions ravitailleurs, d'une frégate et de 1200 soldats au Proche-Orient.
Ce plan doit encore être soumis au Bundestag, la chambre basse du Parlement, qui devrait le voter mercredi.
« Le principe est celui-là : il n'y aura pas de coopération avec Assad et pas de coopération avec les troupes sous ses ordres », a déclaré la ministre à la chaîne télévisée ARD.
Ursula von der Leyden n'a en revanche pas exclu que des membres du régime syrien puissent participer à la transition politique.
« Nous devons éviter l'effondrement de l'État syrien », a-t-elle souligné en rappelant les erreurs commises en Irak, où la mise à l'écart de tous les partisans de Saddam Hussein après l'invasion américaine a plongé le pays dans le chaos. « Mais que les choses soient claires : il ne peut y avoir d'avenir avec Assad », a-t-elle répété.
L'Allemagne a décidé d'intégrer la coalition contre l'EI par solidarité avec la France après les attentats du 13 novembre à Paris, alors que la chancelière Angela Merkel s'y était jusqu'à présent montrée très réticente.

samedi, novembre 28, 2015

Hollande et Poutine s'entendent pour coopérer contre l'EI

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/

Mise à jour le jeudi 26 novembre 2015 à 12 h 36 HNE  Reuters

François Hollande et Vladimir Poutine ont affirmé jeudi soir à Moscou leur souhait commun d'intensifier les échanges de renseignements pour être plus efficaces dans leurs frappes contre le groupe armé État islamique (EI) en Syrie.
Au terme d'un dîner de travail, les présidents russe et français sont convenus de combattre l'EI en préservant les groupes armés locaux qui combattent déjà ce groupe terroriste. Jusqu'à récemment, les occidentaux accusaient Moscou de frapper les rebelles hostiles au président syrien Bachar Al-Assad.
« Nous allons augmenter les échanges d'informations et les renseignements de toute nature, et notamment entre nos forces », a expliqué François Hollande devant la presse au Kremlin.
« Les frappes contre l'EI seront intensifiées et feront l'objet d'une coordination pour augmenter leur efficacité notamment sur le transport du pétrole. »— François Hollande

« Troisièmement, les forces luttant contre l'EI et les groupes terroristes ne doivent pas être visés par nos avions, nous devons aller frapper les groupes terroristes et l'EI »,a-t-il ajouté.
Vladimir Poutine a de son côté indiqué que la Russie était prête à apporter « une contribution pratique à la formation d'une coalition antiterroriste très large, à savoir un front antiterroriste sous l'égide de l'ONU ».
Sur le sort de Bachar Al-Assad, les positions n'ont pas avancé d'un iota, le président russe refusant toujours de se rallier à l'avis des occidentaux qui considèrent le président syrien comme responsable de près de cinq ans de guerre civile et veulent le voir quitter le pouvoir.
« Le destin du président de la Syrie doit être à 100% entre les mains du peuple syrien. La seule armée capable de lutter contre l'EI, c'est l'armée syrienne de Bachar Al-Assad », a dit le chef du Kremlin.
François Hollande a évoqué l'idée de confier les pouvoirs exécutifs à un gouvernement d'union nationale indépendant, le temps d'une transition conduisant vers des élections.
État islamique, le règne de la terreur
Marathon diplomatique
Moscou a constitué une étape importante du marathon diplomatique engagé par le président français pour tenter de concentrer le combat contre l'EI, tenu pour responsable des pires attentats jamais commis à Paris, qui ont fait 130 morts le 13 novembre.
L'EI a également revendiqué avoir abattu le 31 octobre au-dessus du Sinaï un avion de ligne transportant des touristes russes, faisant 224 morts.
Outre ses voyages à Washington et Moscou, François Hollande en a appelé à la solidarité européenne. L'Allemagne a offert de participer aux missions de protection, de reconnaissance et de logistique aux opérations de lutte contre l'EI en Syrie et en Irak.
Si Vladimir Poutine s'est dit prêt à combattre un « ennemi commun », la « grande coalition unique » contre l'EI souhaitée par le président français a peu de chances de voir le jour en raison de réticences diverses et des tensions sur le terrain.
Poutine s'en prend aux Turcs
Le ton est monté mardi entre Moscou et Ankara, membre de l'OTAN, après la destruction d'un avion chasseur-bombardier russe abattu par les forces turques qui l'accusaient de violer leur espace aérien.
Jeudi soir, Vladimir Poutine a encore eu des mots durs pour les Turcs, qu'il a accusés de fermer les yeux sur le trafic de pétrole en provenance de zones contrôlées par l'EI.
François Hollande a considéré que l'incident « éminemment regrettable » de l'avion abattu appelait plus que jamais une meilleure coordination, sans perdre de vue l'objectif principal : « lutter contre l'EI ».
« Il est essentiel, dans cette zone et dans cette période, d'éviter tout risque et tout nouvel incident et de prévenir cette escalade. »— François Hollande

Vladimir Poutine en a appelé à la vigilance de Washington. « Nous sommes prêts à participer à une coalition dirigée par les États-Unis. Mais bien sûr des incidents comme la destruction de notre appareil et la mort de nos hommes (..) sont absolument inacceptables ».
Vladimir Poutine et François Hollande se retrouveront lundi prochain pour l'ouverture de la conférence mondiale sur le climat, qui réunira quelque 140 chefs d'État et de gouvernement dans la capitale française.

mardi, novembre 24, 2015

Les voyageurs américains appelés à la prudence dans la foulée des attentats

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Mise à jour le lundi 23 novembre 2015 à 20 h 18 HNE
Des policiers à l'aéroport d'Atlanta.
Des policiers à l'aéroport d'Atlanta.  Photo :  Tami Chappell / Reuters

Le département d'État américain a émis une alerte pour mettre en garde les voyageurs américains contre les risques auxquels ils s'exposent en raison du contexte mondial, dans la foulée de plusieurs attentats terroristes. Elle sera en vigueur jusqu'au 24 février 2016.
« Des informations actuelles nous indiquent que l'EI, Al-Qaïda, Boko Haram et d'autres groupes terroristes continuent de planifier des attaques terroristes dans plusieurs régions », écrit le département d'État dans un communiqué.
« En outre, il existe une menace constante provenant de personnes non affiliées à des groupes qui planifient des attaques inspirées de celles des grandes organisations terroristes, mais menées à titre personnel. »
« Les extrémistes ont ciblé de grands événements sportifs, des théâtres, des marchés publics, et le transport aérien. L'année dernière, il y a eu plusieurs attentats en France, au Nigeria, au Danemark, en Turquie et au Mali », poursuit le département.
Les attentats appréhendés pourraient être menés par des personnes munies d'armes conventionnelles ou non conventionnelles et qui cibleraient des intérêts privés ou des symboles gouvernementaux, ajoute le département d'État.
Les Américains sont ainsi priés « d'être à l'affût de leur environnement immédiat et d'éviter les endroits très fréquentés », particulièrement pendant la période des Fêtes et dans des festivals ou événements liés aux célébrations.
L'alerte sur les voyages est lancée le même jour où le premier ministre belge a annoncé que Bruxelles conserverait le niveau d'alerte le plus élevé pour au moins une semaine. Les autorités belges redoutent des attentats similaires à ceux commis le 13 novembre dernier à Paris et à Saint-Denis.

mercredi, octobre 07, 2015

Syrie: seuls deux raids aériens russes ont ciblé l'EI

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Publié le 07 octobre 2015 à 07h33 | Mis à jour à 07h33
La Turquie a dénoncé deux violations de son... (Photo Khalil Ashawi, Reuters)
PHOTO KHALIL ASHAWI, REUTERS

La Turquie a dénoncé deux violations de son espace aérien lors du week-end par des avions russes et convoqué l'ambassadeur de Russie pour lui faire part de sa «ferme protestation».

Agence France-Presse
ANKARA
Le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a affirmé mercredi que seuls deux raids aériens russes avaient ciblé le groupe de l'État islamique (EI) en Syrie, et que la Turquie ne fera «pas de concessions» sur les violations russes de son espace aérien.
«Seuls deux des 57 frappes de la Russie ont visé Daech» (l'acronyme arabe de l'EI) et les autres l'opposition modérée en Syrie, soutenue par la Turquie et les États-Unis, alliés de l'OTAN, a-t-il dit devant la presse. Ces chiffres proviennent des renseignements militaires turcs, a-t-il expliqué.
«Si l'opposition syrienne est affaiblie, c'est Daech qui en sortira renforcé (...) S'il y a une lutte contre Daech faisons-le ensemble», a-t-il dit dans des propos télévisés.
Le chef du gouvernement a en outre prévenu que la Turquie ne fera «pas de concessions» au sujet des violations de son espace aérien à la frontière syrienne par des chasseurs russes, qu'elle a dénoncées ces derniers jours.
«Nous ne ferons pas de concessions en ce qui concerne la sécurité de nos frontières et de notre espace aérien», a-t-il déclaré devant la presse au sujet des tensions entre la Turquie et la Russie qui s'est militairement impliquée en Syrie.
M. Davutoglu a cependant souligné que la Turquie «ne veut pas de tensions avec la Russie», avec laquelle elle a d'étroits rapports commerciaux, mais en précisant que «l'espace turc est aussi naturellement l'espace de l'OTAN».
«Nous discutons (des violations) avec la partie russe d'une manière franche et amicale (...) Nous attendons de la Russie qu'elle prenne en compte les inquiétudes sécuritaires de la Turquie», a-t-il ajouté.
La Turquie a dénoncé deux violations de son espace aérien lors du week-end par des avions russes et convoqué l'ambassadeur de Russie pour lui faire part de sa «ferme protestation».
L'émissaire russe a une nouvelle fois été convoqué mardi au ministère des Affaires étrangères pour discuter de cette affaire, a indiqué mercredi un communiqué du ministère.
Les autorités turques sont prêtes à rencontrer les responsables militaires russes pour faire le point sur les mesures que Moscou serait prête à prendre pour éviter une répétition de ces incidents, a souligné le texte.
La diplomatie turque a toutefois démenti des informations selon lesquelles un groupe de travail serait constitué entre les parties.
Le ministère russe de la Défense a indiqué mercredi que des discussions étaient en cours avec les Turcs pour mettre en place un «mécanisme» afin d'éviter de tels incidents.

lundi, octobre 05, 2015

État islamique, le règne de la terreur L'EI détruit le célèbre Arc de triomphe de Palmyre

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  Mise à jour le dimanche 4 octobre 2015 à 22 h 54 HAE Associated Press
Palmyre en Syrie
 Photo :  PC/Ko Hon Chiu Vincent

Des militants de l'opposition syrienne affirment que des djihadistes du groupe armé État islamique ont détruit une arche vieille de près de 2000 ans dans la cité antique de Palmyre, la plus récente destruction de lieux historiques commise par les extrémistes qui occupent un vaste territoire en Syrie en Irak.
L'Arc de triomphe était l'un des monuments les plus connus de Palmyre, une ville dont le groupe a pris le contrôle en mai. L'arche monumentale se trouvait à l'entrée de la célèbre rue à colonnades de la cité antique, qui reliait l'Empire romain à la Perse.
Un militant de l'opposition qui utilise le pseudonyme de Khaled al-Homsi a écrit sur Twitter tard dimanche que les extrémistes avaient détruit le monument.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, le groupe a fait exploser l'arche, mais a laissé les colonnades en place. Les extrémistes du groupe armé État islamique ont déjà détruit deux célèbres temples à Palmyre, qui fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO.

dimanche, octobre 04, 2015

Le Canada a mis son personnel à l'étranger en garde contre l'EI

http://www.lapresse.ca/international/dossiers/

EXCLUSIF
Publié le 04 octobre 2015 à 07h58 | Mis à jour à 10h01
Sur cette photo publiée le 25 avril dernier... (PHOTO PROVENANT D'UN SITE INTERNET)
PHOTO PROVENANT D'UN SITE INTERNET

Sur cette photo publiée le 25 avril dernier sur un site internet militant, de jeunes combattants du groupe armé État islamique, surnommé les « lionceaux du califat », brandissent des armes dans un camp d'entrainement à Tall Afar, dans le nord de l'Irak.

Le Canada a craint des représailles du groupe armé État islamique (EI) lorsqu'il s'est joint l'an dernier à la coalition multinationale qui le bombarde en Irak et en Syrie. Des documents obtenus par La Presse en vertu de la Loi sur l'accès à l'information révèlent que le gouvernement a mis en garde ses représentations diplomatiques à l'étranger contre « la menace posée par le groupe terroriste ».
« Je tiens à profiter de l'occasion pour vous rappeler de ne pas relâcher votre vigilance et vous prodiguer de nouvelles recommandations », écrivait dans un courriel le directeur général de la gestion des urgences au ministère des Affaires étrangères du Canada, Robin Dubeau.
La missive, marquée du sceau « secret » et datée du 22 octobre 2014, était notamment destinée aux bureaux responsables de la sécurité des missions diplomatiques. Une partie des destinataires a été caviardée dans les documents obtenus par La Presse.
Le courriel dit faire suite à un précédent message daté du 3 octobre, qui n'a pas été remis à La Presse, ainsi qu'à une analyse du risque posé par le groupe armé État islamique réalisée par l'unité d'évaluation de la menace du Ministère, identifiée par l'acronyme IDSA.
Il recommande « à toutes les missions au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et aux missions expressément désignées dans l'évaluation globale d'IDSA de passer en revue leur situation sur le plan de la sécurité ».
«[...] vérifier que les plans d'urgence sont à jour et compris par le personnel ; s'assurer que le matériel et les procédures de sécurité et de communications fonctionnent efficacement [et] solliciter l'aide des pays d'accueil afin de prévenir tout problème.»Extrait des recommandations envoyées par le ministère des Affaires étrangères aux missions diplomatiques

L'une des recommandations a été censurée.
Le premier ministre Stephen Harper avait annoncé le 3 octobre 2014, à la Chambre des communes, que le Canada allait mener des frappes aériennes contre l'EI. La mission, qui devait initialement durer six mois, a été prolongée d'un an en mars dernier, si bien qu'elle devrait prendre fin le 30 mars 2016.

Écoles visées
Les autorités canadiennes ont aussi prévenu leurs représentations diplomatiques d'un risque d'attaques commises contre des écoles occidentales à l'étranger, dans un courriel classé « secret » daté du 31 octobre 2014.
« Le 25 octobre, un important site internet djihadiste pro-EI a lancé un message appelant des "loups solitaires" à mener des attaques contre des enseignants occidentaux et des écoles internationales », écrivaient Jeffrey McLaren et Philip Lupul, deux directeurs au ministère des Affaires étrangères.
Ils précisaient que le message djihadiste suggérait d'attaquer les enseignants « quand ils sont le plus vulnérables », lorsqu'ils se rendent seuls au travail ou dans des commerces, par exemple.
La suite du message est lourdement caviardée.
Plus d'une centaine d'écoles dispensent dans une vingtaine de pays du monde les programmes d'enseignement de certaines provinces canadiennes.
Elles embauchent toutes un certain nombre d'enseignants canadiens.
« Pas la méthodologie de l'EI »
Le risque d'une attaque contre des intérêts canadiens est toutefois faible, estime Michel Juneau-Katsuya, ancien agent du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).
«Les attaques que l'on a vues de l'État islamique, que ce soit en Tunisie, en Australie, en Angleterre ou ici au Canada, ce sont des cibles d'opportunité.»Michel Juneau-Katsuya,
ancien agent du SCRS

Ce dernier analyse que les victimes étaient donc « au mauvais endroit, au mauvais moment ».
Contrairement à Al-Qaïda, le groupe armé État islamique n'attaque pas des cibles précises en dehors des territoires qu'il contrôle, affirme l'expert en renseignement.
Par contre, l'EI appelle parfois ses sympathisants à commettre des attentats directement dans les pays occidentaux, ce que Michel Juneau-Katsuya considère comme faisant « partie de leur propagande ».
- Avec William Leclerc

dimanche, août 09, 2015

Au moins 30 détenus s'évadent d'une prison irakienne, l'EI revendique

http://www.lepoint.fr/monde/

Publié le  - Modifié le  | AFP

Une patrouille de combattants chiites aux alentours de Khales, dans la province de Diyala, en Irak, le 2 février 2015
Au moins 30 détenus se sont échappés d'une prison au nord de Bagdad à l'issue d'incidents meurtriers, le groupe jihadiste Etat islamique (EI) affirmant samedi être derrière cette évasion.
Selon le ministère de l'Intérieur, six gardes et 30 prisonniers ont péri vendredi après qu'un prisonnier se fut saisi de l'arme d'un garde dans cette prison située dans l'enceinte du principal commissariat de Khales, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale.
"L'un des prisonniers a pris l'arme d'un garde. Après l'avoir tué, il s'est dirigé vers un dépôt et s'est emparé d'autres armes", a détaillé un porte-parole du ministère, Saad Maan, en précisant qu'un lieutenant et cinq policiers avaient péri dans les affrontements.
Selon lui, "quarante prisonniers" ont pris la fuite: "neuf d'entre eux étaient détenus pour des accusations liées au terrorisme et le reste pour des crimes de droit commun".
Les 30 détenus tués étaient emprisonnés pour des accusations liées au terrorisme, a enfin affirmé le porte-parole.
Dans un communiqué diffusé sur des forums jihadistes, l'EI a donné une autre version de l'incident, assurant que des attaques avait visé le commissariat.
"Quinze engins explosifs ont été utilisés contre des convois de l'armée et de la police et des véhicules autour de la prison", indique le communiqué, une attaque qui a permis selon l'EI la libération de "plus de 30" détenus.
Les évasions ont été fréquentes en Irak au cours des deux dernières années.
Des assauts coordonnés contre deux importantes prisons près de Bagdad avaient notamment permis à plus de 500 détenus de s'échapper en juillet 2013, marquant un tournant dans l'ascension du groupe Etat islamique (EI) qui contrôle aujourd'hui des pans entiers du territoire irakien.
L'offensive fulgurante lancée par l'EI en juin 2014 a donné lieu à de nouvelles évasions qui ont permis au groupe jihadiste de recruter des centaines d'anciens prisonniers sunnites, notamment dans les villes de Tikrit et Mossoul (nord).
- Attentat contre un pélerinage chiite -
A l'est de Khales, au moins onze personnes ont par ailleurs péri vendredi dans un double attentat suicide revendiqué par l'EI contre un lieu de culte chiite à Baladrouz, dans la province de Diyala. Les autorités ont affirmé avoir chassé l'EI de cette province, mais des attaques sporadiques se poursuivent.
Dans le centre de Bagdad, où des pèlerins chiites convergent à pied depuis plusieurs jours, une voiture piégée a explosé samedi, tuant sept personnes et en blessant 20 autres, selon des sources médicales et de sécurité.
L'EI a également revendiqué cette attaque, survenue en dépit d'un important dispositif de sécurité déployé pour tenter de prévenir des violences similaires ayant endeuillé à plusieurs reprises ce pèlerinage annuel.
Les autorités ont coupé certaines rues pour protéger les centaines de tentes où se restaurent les pèlerins venus commémorer la mort de Moussa Kazem, un des imams vénérés par les chiites.
Ces lieux de rassemblement aux abords du mausolée de l'imam Kazem, décédé en 799, sont considérés comme des sites vulnérables pour d'éventuelles attaques.

mercredi, juin 10, 2015

L'EI fait replonger l'Irak dans les violences religieuses, dit Amnistie

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  Mise à jour le mardi 9 juin 2015 à 19 h 36 HAE  Reuters
Des habitants de Ramadi fuyant les milices de l'EI arrivent à Bagdad
Des habitants de Ramadi fuyant les milices de l'EI arrivent à Bagdad 
Photo :  ? STRINGER Iraq / Reuters

Les exactions commises par le groupe armé État islamique (EI) en Irak ont provoqué en retour des actes de représailles des milices chiites contre les sunnites, faisant replonger le pays dans une spirale de violences religieuses, selon des documents d'Amnistie internationale publiés mercredi.
La question de la réconciliation nationale en Irak est jugée cruciale pour freiner la progression de l'EI qui a prospéré en grande partie grâce au ressentiment des sunnites qui s'estiment marginalisés par le gouvernement central chiite.
Des « violences épouvantables [ont été] commises par tous les camps, qui attisent les tensions religieuses et auxquelles les civils de toutes les communautés ont payé un tribut inimaginable, faisant de l'année écoulée un chapitre sombre de l'histoire irakienne », souligne Donatella Rovera, conseillère pour les situations de crise chez Amnistie.
Depuis qu'il a pris le contrôle de la ville de Mossoul en juin 2014, l'EI a commis un « très grand nombre » d'exécutions extrajudiciaires, de violences sexuelles, d'enlèvements et d'actes de torture visant les musulmans chiites et les minorités religieuses et ethniques.
Selon les informations recueillies par Amnistie sur le terrain, deux massacres ont été commis en janvier en réponse, semble-t-il, aux exactions commises par les djihadistes.
Au moins 46 Arabes sunnites auraient été tués à Barwana, un village de la province de Diyala, par des miliciens chiites et des membres des forces gouvernementales. Vingt-et-un villageois Arabes sunnites auraient par ailleurs été tués dans la région de Sinjar par des membres d'une milice yézidie.
« Les autorités irakiennes doivent faire tout ce qui est possible pour désamorcer les tensions dues à l'intolérance religieuse, en traduisant en justice les auteurs de violations, sans opérer de discrimination », indique Donatella Rovera.
Ces tensions sectaires ravivent le spectre des violences confessionnelles entre chiites et sunnites qui ont fait des dizaines de milliers de morts après l'invasion américaine de 2003.