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jeudi, mars 08, 2018

La France et le Québec veulent créer un indice de l’égalité hommes-femmes

PHOTO AFP

Les premiers ministres Philippe Couillard et Édouard Philippe ont profité de la Journée internationale des droits des femmes pour annoncer la création d’un autre indice de l’égalité hommes-femmes.


Charles Lecavalier
PARIS | Les premiers ministres Philippe Couillard et Édouard Philippe ont profité de la Journée internationale des droits des femmes pour annoncer la création d’un autre indice sur l’égalité homme femme.
« Nous allons travailler avec le Québec à la création d’un indice de l’égalité afin de permettre de créer un outil de mesure, d’aide à la décision et de comparaison à la fois national et international en matière d’égalité entre les femmes et les hommes », a lancé le premier ministre français Édouard Philippe jeudi lors d’un point de presse dans le cadre des Rencontres alternées entre le Québec et la France.
Pas nouveau
Pourtant, d’autres indices existent déjà. L’indice Institutions sociales et égalité homme femme (ISE) de l’OCDE mesure, à l’échelle internationale, les discriminations à l’encontre des femmes dans les institutions sociales. Le Forum économique mondial a lui aussi créé un indice basé sur 14 indicateurs pour comparer la situation des femmes, comme le niveau d’instruction, la participation à la vie politique et l’écart de salaire, par exemple.
Pour justifier l’annonce, Philippe Couillard a pourtant qualifié les indices existants « d’ébauches » qui ne soulèvent pas de « sentiment d’adhésion ». Il croit qu’un indice appuyé par la France et le Québec pourrait s’imposer sur la scène internationale.
Une mission pauvre en femmes
Par ailleurs, la délégation économique du Québec en France ne comporte que très peu de femmes. Du côté de l’aéronautique, seules deux femmes étaient présentes contre 26 hommes. Pour les technologies de l’information, il n’y avait que trois femmes pour 18 hommes.
« Ça dépend des industries qui sont représentées. Ce que ça nous dit, c’est que dans l’industrie aéronautique, il y a encore une sous-représentation relative des femmes. C’est pour ça qu’on veut améliorer l’accès des jeunes filles à l’enseignement des sciences et technologies », a déclaré M. Couillard.

vendredi, février 03, 2017

France: appels au retrait de François Fillon

http://www.lapresse.ca/international/europe/

Publié le 03 février 2017 à 07h11 | Mis à jour à 07h11

JULIEN MIVIELLE
Agence France-Presse
PARIS
Avec des appels croissants à se retirer venant de son propre camp, François Fillon, le candidat de la droite à la présidentielle en France, est de plus en plus fragilisé par le scandale des possibles emplois fictifs de son épouse.
« Je n'ai jamais réellement été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre ». Cette phrase, prononcée par Penelope Fillon dans un entretien filmé en 2007 pour un journal britannique et diffusé jeudi soir par la chaîne de télévision publique France 2, a un peu plus jeté le trouble sur la réalité du travail fourni par l'épouse du candidat conservateur.
L'émission suivie par quelque 5,4 millions de téléspectateurs a attisé les inquiétudes de la droite sur la capacité à se maintenir du candidat, qui a chuté de sa place de favori des sondages pour la présidentielle depuis le « Penelopegate ».
François Fillon « a abusé du système et d'un point de vue moral, les Français ne pourront pas l'accepter. Il a perdu son crédit. Il doit se rendre à l'évidence », a résumé vendredi le député européen Renaud Muselier.
« On est pollué par cette affaire qui a cassé l'élan de cette campagne présidentielle », a aussi regretté Rachida Dati, députée européenne et ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy (2007-2012).
Le candidat de la droite à la présidentielle... (Photo Eric FEFERBERG, AFP)
Le candidat de la droite à la présidentielle en France, François Fillon, et son épouse Penelope.
PHOTO ERIC FEFERBERG, AFP

Le député de droite Georges Fenech avait déjà estimé plus tôt dans la semaine que le résultat de la primaire ayant désigné François Fillon était désormais « caduc ».
Certains évoquent déjà un « plan B » pour remplacer ce dernier. Parmi les noms qui circulent, celui du finaliste malheureux de la primaire de la droite, l'ancien premier ministre Alain Juppé, ou encore François Baroin, ancien ministre, patron de l'Association des maires de France.
Le Pen et Macron
Le parti d'extrême droite Front National, dont la candidate Marine Le Pen est en tête des intentions de vote au premier tour du scrutin le 23 avril selon les sondages, a aussi accentué sa pression sur le candidat de droite.
« Je souhaite que François Fillon prenne ses responsabilités et se retire de cette élection présidentielle », a déclaré vendredi son vice-président, Florian Philippot.
Marine Le Pen, elle-même visée par des accusations d'emploi fictif concernant une assistante payée sur des fonds européens pour effectuer d'autres tâches, lancera officiellement sa campagne ce week-end à Lyon, dans l'est de la France.
Dans la même ville, le centriste Emmanuel Macron organisera également un grand rassemblement pour préciser son programme. Il se qualifierait pour le second tour de la présidentielle avec 23 % des voix derrière Marine Le Pen (27 %), selon un sondage publié cette semaine.
Face à la multiplication des attaques, François Fillon a jusqu'à présent refusé de désarmer et se dit « combatif ». « Ce n'est pas la justice que l'on cherche, mais à me casser. Et au-delà de ma seule personne, à casser la droite, à lui voler son vote », a-t-il déclaré jeudi soir devant un millier de partisans dans le nord-est de la France.
À la suite de révélations de l'hebdomadaire satirique le Canard enchaîné, la justice française a ouvert une enquête sur les emplois présumés fictifs de Mme Fillon en tant qu'assistante parlementaire de son mari, puis de son suppléant, qui lui auraient rapporté au total plus de 830 000 euros. Deux enfants du couple auraient aussi perçu un total de 84 000 euros, également en qualité d'assistants parlementaires.
L'enquête se poursuivait vendredi. Le Sénat a indiqué qu'il allait transmettre à la justice des documents concernant les emplois occupés par les enfants de François Fillon, Marie et Charles, quand ils étaient ses collaborateurs à la Haute Assemblée.

vendredi, décembre 09, 2016

FRANCE Marine Le Pen veut interdire l’école aux enfants de sans-papiers

http://www.ledevoir.com/international/europe/

9 décembre 2016 | Europe 
Guillaume Daudin - Agence France-Presse à Paris
Charlotte Plantive - Agence France-Presse
La candidate de l’extrême droite française, Marine Le Pen
Photo: Jacque Nadeau Le Devoir
La candidate de l’extrême droite française, Marine Le Pen
La candidate de l’extrême droite française Marine Le Pen a déclaré jeudi qu’elle interdirait l’école aux enfants d’étrangers sans papiers si elle était élue présidente en 2017, s’attirant une volée de critiques.
 
« Je n’ai rien contre les étrangers, mais je leur dis : “Si vous venez dans notre pays, ne vous attendez pas à ce que vous soyez pris en charge, à être soignés, que vos enfants soient éduqués gratuitement, maintenant c’est terminé, c’est la fin de la récréation !” », a déclaré Marine Le Pen lors d’une rencontre avec la presse.
 
La patronne du Front national (FN), que tous les sondages annoncent au second tour de la présidentielle, a ensuite précisé à l’AFP vouloir aussi faire payer aux parents étrangers en situation régulière mais qui ne travaillent pas, une « contribution » aux frais de scolarité de leurs enfants.
 
« Plus de scolarisation des clandestins. Et contribution au système scolaire de la part des étrangers sauf s’ils cotisent en situation légale », a-t-elle dit, assurant que « demander une participation aux étrangers pour la scolarisation de leurs enfants […] se fait dans beaucoup de pays dans le monde ».
 
En France, conformément à la déclaration universelle des droits de l’Homme, l’école publique est gratuite et obligatoire pour tous les enfants, sans distinction sur la situation administrative des parents.
 
D’une façon générale, « nous envisageons un accès restreint à la gratuité de certains services publics et à certaines prestations sociales aux étrangers qui arrivent dans le pays et n’ont pas encore cotisé et payé d’impôt », a ajouté Marine Le Pen, qui « précisera » ses intentions ultérieurement.

« Provocation »
 
Sans attendre, sa déclaration a été qualifiée d’« énorme provocation » par le parti socialiste, de « barbare » par le candidat de la gauche radicale à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon, et de « profondément choquante » par le parti Les Républicains.
 
La ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem a condamné son « indifférence la plus totale à des situations humainement terribles affectant de jeunes enfants » et « sa méconnaissance de tous les principes républicains et de toutes les conventions internationales dont la France est signataire ».
 
« Il faudra un jour expliquer à Marine Le Pen que le déracinement lié à l’immigration n’est pas “une récréation” », a de son côté jugé la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), pour qui « Marine Le Pen plagie son père ».
 
Cette ancienne avocate de 48 ans a pris les rênes du Front national en 2011 au départ de son père Jean-Marie Le Pen, cofondateur et président du parti pendant une quarantaine d’années.
 
Tout en restant fidèle aux fondamentaux du FN (contre l’immigration, l’islam et l’Europe), elle s’attache depuis à éviter les dérapages racistes et antisémites qui avaient valu à son père de multiples condamnations.
 
Bloquer le Front national
 
Cette stratégie, ainsi que la montée des inquiétudes face aux attentats djihadistes et à la crise migratoire européenne, lui ont permis de progresser à chaque élection. Mais les sondages la donnent battue au second tour face au candidat de la droite François Fillon, comme son père l’avait été en 2002.
 
À l’époque, de nombreux électeurs de gauche avaient voté pour le président sortant de droite Jacques Chirac dans le seul but d’empêcher Jean-Marie Le Pen d’être élu. Ce « front républicain » a de nouveau privé le FN de deux régions lors d’élections locales fin 2015.
 
Pour éviter ce scénario en 2017, Marine Le Pen a fait toute sa pré-campagne sur le slogan de « la France apaisée », afin de rassurer les nombreux Français, qui lui restent hostiles.
 
Ses propos sur l’école semblent marquer une inflexion, ce qui préoccupe certains membres de son parti. « Si elle dit des bêtises comme ça, la campagne va rater » s’est inquiété un responsable du FN.
 
L’élection surprise de Donald Trump aux États-Unis aurait-elle délié sa parole ? Le milliardaire républicain avait, durant sa campagne, également promis d’abandonner un programme qui permet à des centaines de milliers de jeunes sans-papiers d’étudier. Dans une interview récente, le président élu a toutefois semblé prêt à revenir sur cette promesse.

dimanche, juillet 31, 2016

France: les musulmans manifestent leur horreur du djihadisme

http://www.lapresse.ca/international/europe/

Publié le 31 juillet 2016 à 07h38 | Mis à jour à 07h38
Plus d'une centaine de musulmans étaient dans la... (PHOTO CHARLY TRIBALLEAU, AGENCE FRANCE-PRESSE)
PHOTO CHARLY TRIBALLEAU, AGENCE FRANCE-PRESSE
Plus d'une centaine de musulmans étaient dans la matinée dans la cathédrale de Rouen.

HERVÉ LIONNET
Agence France-Presse
Rouen
Cinq jours après l'assassinat d'un prêtre qui a bouleversé la France, de nombreux musulmans ont manifesté dimanche leur horreur du djihadisme, présents aux messes aux côtés des catholiques ou par des tribunes dans les médias.
Ils étaient ainsi plus d'une centaine dans la matinée dans la cathédrale de Rouen, mêlés à la foule des quelque 2000 fidèles qui se pressaient pour une messe d'hommage au père Jacques Hamel, le prêtre de 85 ans égorgé mardi dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray par deux jeunes de 19 ans se réclamant de l'organisation État islamique (EI).
«Amour pour tous, haine pour personne», pouvait-on lire sur une affiche accrochée à l'intérieur de l'édifice par une association musulmane.
La présence des musulmans est «un geste courageux», «un geste de paix», a souligné l'archevêque de Rouen, Mgr Dominique Lebrun. «Vous affirmez ainsi que vous refusez les morts et les violences au nom de Dieu. Comme nous l'avons entendu de vos bouches que nous savons sincères, ce n'est pas l'islam», a-t-il souligné.
À Bordeaux, l'imam de la mosquée, Tareq Oubrou, s'est rendu à l'église Notre-Dame accompagné d'une délégation d'une dizaine de fidèles, hommes, femmes et enfants.
À Nice, endeuillé par un attentat lui aussi revendiqué par l'EI qui a fait le 14 juillet 84 morts et 435 blessés, dont de nombreux musulmans, l'église Saint-Pierre-de-l'Ariane a recu la visite de l'imam Otman Aissaoui et d'un groupe de fidèles. «Être uni est une réponse à ces actes d'horreur et de barbarie», a souligné le religieux.
Tous répondaient à un appel inédit du Conseil français du culte musulman, qui a aussi été relayé en Italie où, de Milan au nord à Palerme au bout de la Sicile, de petites délégations d'imams, de responsables et de fidèles se sont rendues dans les églises.
Cette initiative rompt avec une certaine frilosité des musulmans pratiquants à s'exprimer dans l'espace public. Après les attentats contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, des policiers et un magasin casher (17 morts), leur faible présence à la manifestation monstre du 11 janvier 2015 leur avait été reprochée.
«Bataille culturelle»
«Nous devons répondre à l'interpellation de la société française qui nous dit «mais qui êtes vous? Que faites-vous?», ont lancé une quarantaine d'entre eux dans une tribune publiée par leJournal du Dimanche, en rappelant qu'«aujourd'hui les musulmans de France sont à 75% français» et doivent prendre toute leur place dans la société.
Médecins, universitaires, chefs d'entreprise, artistes, «musulmans de foi et de culture», ils ont appelé à «mener enfin la bataille culturelle contre l'islam radical» qui séduit une frange de la jeunesse, alors que «le risque de fracture entre les Français est chaque jour plus important».
Ils ont souligné la nécessité de réorganiser l'islam de France «qui n'a aucune prise sur les évènements», une préoccupation qui rejoint celle du premier ministre Manuel Valls.
Dans le même journal, il estime que si «l'islam a trouvé sa place dans la République», il y a «urgence» à «bâtir un véritable pacte» avec cette religion, la deuxième en France.
Selon M. Valls, il faudrait «revoir certaines règles pour tarir les financements extérieurs» du culte musulman «et accroître en compensation les possibilités de collectes de fonds» en France.
Dans un précédent entretien au quotidien Le Monde, le premier ministre souhaitait notamment «que les imams soient formés en France et pas ailleurs».
L'enquête, quant à elle, a permis d'établir que les deux assassins du prêtre, Abdel Malik Petitjean et Adel Kermiche, se sont rencontrés via le système de messagerie chiffrée Telegram quelques jours seulement avant leur passage à l'acte, selon plusieurs médias. Adel Kermiche y aurait décrit par avance le mode opératoire de l'attentat, mentionnant «un couteau» et «une église».
Les deux jeunes avaient été repérés chacun de leur côté par les services antiterroristes sans que leur projet ait été détecté. Kermiche, qui était inculpé pour avoir tenté de partir en Syrie, était sous surveillance électronique dans l'attente de son procès.
Dans une interview à l'hebdomadaire La Vie, les deux religieuses prises en otages dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray (une troisième a pu fuir pour donner l'alerte) ont raconté qu'un dialogue s'était engagé avec les deux jihadistes après l'assassinat du prêtre. «Tant qu'il y aura des bombes sur la Syrie, nous continuerons les attentats», leur a dit l'un des deux hommes.

lundi, décembre 14, 2015

France: un enseignant agressé au couteau par un homme se réclamant de l'EI

http://www.lapresse.ca/international/europe/

Publié le 14 décembre 2015 à 06h16 | Mis à jour à 06h16
L'agression s'est déroulée tôt le matin dans l'école... (PHOTO MICHEL EULER, ASSOCIATED PRESS)
PHOTO MICHEL EULER, ASSOCIATED PRESS

L'agression s'est déroulée tôt le matin dans l'école maternelle Jean-Perrin à Aubervilliers, une ville populaire de banlieue au nord-est de Paris, alors que les enfants -âgés de 3 à 6 ans- n'étaient pas encore arrivés.

EVE SZEFTELPAULINE TALAGRAND
Agence France-Presse
Paris
Un mois après les attentats de Paris, un enseignant de la région parisienne a été agressé lundi au couteau dans une école maternelle par un homme cagoulé se réclamant de l'État islamique qui avait appelé à attaquer des professeurs en France.
Blessé superficiellement au flanc et à la gorge, l'instituteur a été hospitalisé, mais ses jours ne sont pas en danger. Son agresseur, qui portait des chaussures militaires de type rangers, en tenue de peintre, ganté et cagoulé, est actuellement recherché après avoir pris la fuite, vraisemblablement à pied, a-t-on appris de sources policières.
L'agression s'est déroulée tôt le matin dans l'école maternelle Jean-Perrin à Aubervilliers, une ville populaire de banlieue au nord-est de Paris, alors que les enfants -âgés de 3 à 6 ans- n'étaient pas encore arrivés.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'agresseur, venu sans arme, s'est saisi d'un couteau et d'une paire de ciseaux qui se trouvaient dans la salle de classe pour blesser l'enseignant.
Selon le parquet, l'homme a lancé: «C'est DAECH, c'est un avertissement». DAECH, acronyme arabe de l'organisation Etat islamique, a revendiqué les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, les plus sanglants jamais commis en France avec 130 morts et des centaines de blessés.
Cet échange, très bref, a été rapporté par un témoin travaillant à l'intérieur de l'école. L'enseignant âgé de 45 ans, hospitalisé, n'a pas encore pu être entendu par les enquêteurs.
Dans son numéro de fin novembre, la revue francophone de propagande de l'EI, Dar-al-Islam, s'en prenait violemment aux fonctionnaires de l'Éducation nationale française, «des ennemis d'Allah» qui «enseignent la laïcité», accusés d'être «en guerre ouverte contre la famille musulmane».
Le groupe djihadiste actif en Irak et en Syrie, qui a recruté des centaines de jeunes Français, appelait à les «combattre» et les «tuer», ainsi que les fonctionnaires des services sociaux.
«Le musulman doit savoir que le système éducatif français s'est construit contre la religion en général et que l'Islam en tant que seule religion de vérité ne peut cohabiter avec cette laïcité fanatique», ajoutait l'EI.
«Malette plombée»
Bien que les sources policières se montrent prudentes sur l'hypothèse islamiste, dans le contexte de menace toujours très élevée en France, la section antiterroriste du parquet de Paris s'est aussitôt saisie de l'enquête ouverte pour tentative d'assassinat sur un enseignant en relation avec une entreprise terroriste, selon des sources judiciaires. Elle a été confiée à la section antiterroriste de la Brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.
Depuis la mi-novembre et les derniers attentats, la sécurité des écoles a été renforcée: interdiction de s'attrouper et, pour la région parisienne, de se garer devant un établissement scolaire, renforcement des patrouilles aux abords des établissements, remise à jour des plans de sécurité propres à chaque école.
Un plan des lieux détaillé doit être transmis à la préfecture et chaque établissement doit veiller à ce que «la mallette plombée», qui contient notamment un talkie-walkie, une torche électrique, des biscuits de survie, soit en bon état.
La ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem, qui s'est rendue sur place lundi matin, a dénoncé «un acte d'une grande gravité».
«Nous allons continuer, avec le ministère de l'Intérieur, à renforcer les mesures de sécurité, dans un contexte où, oui, l'école se sent menacée», a déclaré la ministre. L'école Jean-Perrin rouvrira mardi, a-t-elle assuré.
Ce n'est pas la première fois qu'une école est prise pour cible en France.
En mars 2012, Mohamed Merah avait attaqué au nom du djihad une école juive à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, tuant trois enfants et un enseignant. Il avait aussi assassiné trois militaires, dont deux musulmans, lors de deux agressions séparées.

mercredi, novembre 18, 2015

France: deux morts, dont une kamikaze, sept arrestations

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mercredi 18 novembre 2015 à 06h55. Modifié à 07h13.
France: deux morts, dont une kamikaze, sept arrestations
AP
SAINT-DENIS, France - Une opération policière antiterroriste déclenchée mercredi avant l'aube dans un appartement de Saint-Denis, au nord de Paris, a fait deux morts, dont une femme qui a déclenché la bombe qu'elle portait au moment où les policiers sont entrés dans l'immeuble résidentiel.

On ignore son identité de même que celle de l'autre individu qui a péri. Sept personnes ont aussi été arrêtées.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le mercredi 18 novembre 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Philippe Bonneville
On ignore son identité de même que celle de l'autre individu qui a péri. Sept personnes ont aussi été arrêtées. Il y a aussi eu quelques blessés légers parmi les policiers au cours du raid qui pris fin plus de cinq heures après avoir débuté.
On cherchait Abaaoud
L'opération visait bel et bien à arrêter Abdelhamid Abaaoud, un Belge associé au groupe armé État islamique, qui serait l'un des architectes des attaques de vendredi dernier qui ont fait 129 morts et plus de 350 blessés à Paris.
Cependant, dans une brève rencontre de presse, François Molins, procureur de la République de Paris, a refusé de dire si ce suspect faisait partie des sept personnes qui ont été arrêtées. Abdelhamid Abaaoud aurait été localisé grâce à des surveillances et à des écoutes électroniques.
Après la fin de l'opération des policiers dans l'appartement, ceux-ci ont poursuivi des fouilles dans les environs de l'immeuble, notamment dans une église. Une très forte présence policière persiste dans le quartier.

L'examen au peigne fin de l'appartement devrait débuter sous peu. Le procureur Molins a promis que plus tard en journée, de nouveaux détails seraient livrés sur l'opération, possiblement à propos de l'identité des victimes et suspects.

Lors de sa première communication aux médias, François Molins était accompagné du ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui a remercié les policiers pour leur travail et les résidents du secteur pour leur collaboration. Un long confinement à domicile leur a été imposé pendant le déploiement policier.

mardi, septembre 08, 2015

France Enfant puni dans une laveuse: les parents devant la justice

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemonde/archives/

Première publication 8 septembre 2015 à 11h18

Par Eve Szeftel | Agence France-Presse
À voir ci-dessus: la mère se confie en entrevue au Parisien

À lire sur le même sujet:
En 2011, il avait mis son fils de trois ans dans un lave-linge qu'il avait mis en marche avant d'aller surfer sur Internet. Quatre ans plus tard, Christophe Champenois répond de «meurtre aggravé» devant la justice française, qui va aussi interroger l'absence de réactivité des services sociaux.

«Pour le moment je ne me souviens de rien du tout», a déclaré l'accusé à l'ouverture du procès mardi, devant la cour d'assises de Melun, au sud-est de Paris, où il comparaît toute la semaine au côté de son ancienne femme de 29 ans, jugée pour «complicité».

(archives, Agence France-Presse)

Atteint actuellement d'une tumeur au cerveau, cet homme de 37 ans a beaucoup varié dans ses dépositions, affirmant d'abord que son fils était tombé dans l'escalier, puis accusant sa compagne de l'avoir mis dans la machine à laver, avant d'admettre qu'il était «possible» qu'il l'ait fait et de plaider la «surdose» médicamenteuse.

Première version le 25 novembre 2011, il appelle les services de secours en mentionnant un «petit souci»: son fils est tombé dans les escaliers, il lui a donné un bain pour le rafraîchir et le garçon a dû se noyer car de l'eau sort de sa bouche

Mais la soeur aînée de la victime, âgée de 5 ans, met à mal cette version: «Papa a mis Bastien dans la machine à laver car il fait des bêtises à l'école», a-t-elle déclaré au médecin venu sur place, une version qu'elle maintiendra tout au long de l'enquête.

Quant à la mère, elle avoue avoir vu son compagnon placer le petit dans le lave-linge, dont le chargement se faisait par le haut, puis avoir mis la machine en route, d'abord en mode essorage puis en mode lavage.

L'enfant a crié pendant 5 minutes

Pendant que Christophe Champenois surfait sur Internet, elle a fait un puzzle avec sa fille, raconte-t-elle aux enquêteurs. Elle dit avoir entendu son fils crier pendant 5 minutes jusqu'à ce que son compagnon le sorte de la machine et déclare, en constatant qu'il ne respire plus: «Comme ça il ne nous emmerdera plus.»

«Je suis là pour défendre quelqu'un qui passe pour avoir commis un acte monstrueux mais qui n'est pas un monstre», a affirmé Me Jean-Christophe Ramadier, avocat de Christophe Champenois, avant l'ouverture du procès.

La mère de Bastien, en 2011 (archives, AFP)

Quant à son ex-épouse, elle aurait été incapable de protéger son enfant en raison de la «peur» que lui inspirait son conjoint.
Le procès doit aussi se pencher sur la responsabilité des services de protection de l'enfance, qui avaient reçu une douzaine de signalements concernant la famille de Bastien avant le drame.

L'instruction a permis d'établir que le petit garçon étaitrégulièrement battu par son père, gros consommateur de cannabis et d'alcool, qui avait aussi pour habitude de l'enfermer dans un placard et menaçait de le «balancer par la fenêtre» du 2e étage

vendredi, juillet 03, 2015

France : pas de dédommagement pour des implants mammaires défectueux

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le jeudi 2 juillet 2015 à 10 h 02 HAE   Associated Press
Une prothèse PIP (archives)
Une prothèse PIP (archives) 
Photo :  AFP/Sébastien Nogier

Un tribunal d'appel français a tranché jeudi qu'une entreprise allemande d'évaluation des produits n'a pas à indemniser plus de 3000 femmes qui ont reçu des implants mammaires potentiellement défectueux.
Ces femmes pourraient maintenant devoir rembourser plus de 5,8 millions d'euros (8 millions de dollars canadiens) en dommages collectifs qui leur avaient été octroyés par un tribunal inférieur.
Des dizaines de milliers de femmes de partout dans le monde ont reçu des implants fabriqués par la firme française PIP. Ces implants contenaient toutefois du silicone industriel, et non du silicone médical, et avaient tendance à fuir.
Le propriétaire de PIP a écopé d'une peine de prison, mais son entreprise, en faillite, a été incapable de verser un dédommagement aux patientes lésées. Les avocats des femmes ont alors ciblé l'entreprise allemande d'évaluation des produits TUV Rheinland et sa filiale française.
Un tribunal commercial a ordonné à TUV, en 2013, de dédommager les femmes et six distributeurs, en estimant que la compagnie n'avait pas testé les implants correctement. Cette décision a été infirmée jeudi par une cour d'appel d'Aix-en-Provence. Le tribunal a estimé que TUV n'aurait pas pu découvrir les défectuosités des implants, en raison des mesures prises par PIP pour les dissimuler.
On ne sait pas si les avocats des patientes porteront cette décision en appel.
Chaque plaignante avait reçu 3400 euros (4700 $) de TUV. Les femmes pourraient maintenant devoir rembourser cet argent.

mercredi, avril 22, 2015

France: complot d'attentats déjoué, arsenal trouvé et arrestation

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le mercredi 22 avril 2015 à 04h42. Modifié par Charles Payette à 06h32.
France: complot d'attentats déjoué, arsenal trouvé et arrestation
Freedigitalphotos.net
PARIS - Un homme qui a été arrêté dimanche dernier, à Paris, préparait un attentat contre une ou deux églises selon ce qu'a affirmé mercredi le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, par voie de communiqué.
Cet homme de 24 ans est aussi impliqué dans la mort d'une jeune femme de 33 ans, Aurélie Châtelain, dont le cadavre a été trouvé dans une automobile qui avait été incendiée dans le Val-de-Marne.

Le communiqué du ministre précise que la police a découvert dans le véhicule du suspect et à son domicile un arsenal composé notamment de plusieurs armes de guerre, de gilets par balles et d'une documentation établissant sans ambiguïté que l'individu projetait la commission imminente d'un attentat, vraisemblablement contre une ou deux églises. Sa sympathie à l'égard de l'islamisme radical ne ferait pas de doute.

Le suspect, un étudiant en informatique, avait été placé l'an dernier sur une liste d'individus à risque par les autorités françaises, selon Bernard Cazeneuve. Il s'agit d'un Algérien d'origine qui vit en France depuis de nombreuses années.

Lorsqu'il a été arrêté dimanche, il affichait une blessure de projectile d'arme à feu qu'il s'était probablement infligée lui-même.

Les autorités de la France sont sur un pied d'alerte en matière de terrorisme, surtout depuis les attentats du début du mois de janvier dernier qui ont fait un total de 20 morts, dont les terroristes.