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vendredi, décembre 04, 2015

L'Allemagne rejoint les opérations militaires contre l'EI en Syrie

http://www.lapresse.ca/international/dossiers/

Publié le 04 décembre 2015 à 08h36 | Mis à jour à 08h36
Berlin a prévu notamment de participer avec six... (PHOTO AFP/DPA)
PHOTO AFP/DPA
Berlin a prévu notamment de participer avec six avions Tornado à des missions de reconnaissance en Syrie.

ANTOINE LAMBROSCHINI
Agence France-Presse
BERLIN
Les députés allemands ont autorisé vendredi, en soutien à la France après les attentats de Paris, le déploiement de jusqu'à 1200 soldats et une demi-douzaine d'avions pour participer aux opérations militaires internationales contre l'organisation État islamique (EI).
Le Bundestag, la chambre basse du Parlement, a approuvé sans surprise par 445 voix pour (146 contre et sept abstentions) le plan du gouvernement d'Angela Merkel qui dispose d'une très large majorité réunissant chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates.
Le projet d'engagement militaire prévoit le déploiement d'au maximum 1200 soldats en 2016, ce qui en ferait la plus grosse mission de la Bundeswehr à l'étranger. Berlin a prévu notamment de participer avec six avions Tornado à des missions de reconnaissance en Syrie depuis la Turquie et d'engager une frégate au côté du porte-avions français Charles-de-Gaulle.
La date du début de la mission n'a pas été précisée.
L'armée allemande ne procèdera à aucun bombardement, contrairement à la France ou aux États-Unis, et depuis jeudi la Grande-Bretagne qui a mené ses premières frappes en Syrie une heure après un vote du Parlement en ce sens.
Les opérations occidentales ne sont cependant pas concertées avec la Russie accusée de ne pas viser que l'EI, mais aussi les rebelles syriens non djihadistes pour sauver le régime de Bachar al-Assad, son allié.
La ministre allemande de la Défense Ursula von der Leyen s'est félicitée du vote tout en notant que cette mission serait «dangereuse et dure» et que la coalition anti-EI devait se préparer à un combat de «longue haleine».
De son côté, le secrétaire d'État français aux Affaires européennes Harlem Désir a salué «le vote large du Bundestag» et «la solidarité exceptionnelle de l'Allemagne avec la France».
«À la vitesse du Tornado»
La décision allemande, annoncée il y a une semaine en réponse à une demande française après les attentats du 13 novembre qui ont fait 130 morts, a passé en un temps record les étapes nécessaires à sa mise en oeuvre, au grand dam de l'opposition.
«En trois jours, nous devons décider si l'Allemagne entre à nouveau en guerre et nous ne pouvons pas décider d'entrer en guerre à la vitesse du Tornado», martelait vendredi la députée du parti de gauche radicale Die Linke, Petra Sitte. Le Vert Anton Hofreiter a lui dénoncé «l'absence de stratégie mûrie» des Occidentaux au-delà des bombardements.
Du côté du gouvernement, pourtant hésitant sur les frappes en Syrie jusqu'aux attentats de Paris, on insiste désormais sur la légalité de la mission et la nécessité pour le régime d'Assad et ses opposants de combattre ensemble les djihadistes.
«On a besoin d'hommes qui ont un intérêt vital pour reprendre le contrôle de leur patrie», a relevé Mme von der Leyen, appelant «les différentes parties en conflit à déposer les armes entre elles pour combattre EI ensemble de manière soudée».
Dans la foulée des attentats de Paris, la France avait appelé ses partenaires européens à participer aux opérations contre l'EI, tout en ajoutant que le régime d'Assad n'avait pas d'avenir, mais qu'il devait faire plus contre les djihadistes.
De nombreux pays se montrent hésitants à s'engager dans cette bataille, à l'instar des Pays-Bas qui assurent vouloir d'abord examiner «tous les aspects politiques et militaires».
«Transition politique»
Si les Occidentaux excluent de déployer en nombre des troupes au sol, Washington compte envoyer des forces spéciales - une centaine d'hommes - en Irak et en Syrie.
Mais des voix s'élèvent pour que les pays arabes et les troupes syriennes engagent leurs forces contre l'EI : «Tout le monde sait que si on ne peut pas trouver de troupes au sol prêtes à s'opposer à DAECH (acronyme arabe de l'EI), ce conflit ne pourra pas être gagné complètement avec les seules frappes aériennes», a déclaré le secrétaire d'État américain John Kerry.
Dès lors, les Occidentaux assurent tout faire pour un accord pour une transition politique en Syrie afin que «l'armée syrienne, ensemble avec l'opposition (...) les États-Unis, ensemble avec la Russie et d'autres (aillent) combattre DACEH», a souligné M. Kerry jeudi.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a annoncé une prochaine réunion internationale à New York à une date indéterminée pour trouver une issue politique au conflit. Des opposants syriens doivent eux se réunir en Arabie saoudite la semaine prochaine

mercredi, décembre 02, 2015

La Turquie autorise la France à utiliser son espace aérien pour frapper l’EI

http://www.journaldequebec.com/

AFP
MISE à JOUR 
Le gouvernement turc a autorisé la France à «utiliser l’espace aérien turc» dans le cadre de la coalition internationale contre le groupe de l’Etat islamique (EI), a-t-on appris mercredi de source diplomatique turque.
«La France nous a demandé notre autorisation pour se servir de notre espace aérien (...) cette autorisation a été accordée à condition que l’on s’aligne sur les principes généraux assortis aux pays de la coalition internationale», a déclaré à l’AFP cette source qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat.
Grâce à ce feu vert turc, la France pourrait déployer des avions de chasse sur des bases de Turquie, notamment celle d’Incirlik déjà utilisée par l’aviation américaine, située dans le sud du pays non loin de la frontière syrienne.
La France a commencé en septembre 2014 ses bombardements contre l’EI en Irak en rejoignant la coalition menée par les Etats-Unis, et un an plus tard en Syrie. Elle a intensifié ses frappes dans ce dernier pays après les attentats du 13 novembre à Paris.
Les Mirage 2000 et Rafale français qui interviennent en Irak et en Syrie sont basés aux Emirats arabes unis et en Jordanie. Ils ont été rejoints depuis le 23 par les Rafale du porte-avions Charles de Gaulle, déployé en Méditerranée.
Des avions de reconnaissance allemands Tornado devraient également être basés prochainement à Incirlik.

dimanche, novembre 15, 2015

La France attaque un fief de l'État Islamique

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Jacques Thériault pour CogecoNouvelles le dimanche 15 novembre 2015 à 17h45. Modifié à 17h50.
La France attaque un fief de l'État Islamique
La France a largué 20 bombes ce soir sur le fief de l'État Islamique en Syrie, à Raqa.
Le ministère de la Défense a annoncé par voie de communiqué un bombardement massif.
Les frappes françaises ont impliqué 10 chasseurs chargés de détruire un poste de commandement et un camp d'entraînement.
Dans un communiqué, le ministère de la défense a déclaré que le premier objectif détruit était utilisé par l'État Islamique comme poste de commandement, centre de recrutement jihadiste et dépôt d'armes et de munitions.
Le deuxième objectif abritait un camp d'entraînement terroriste, a expliqué le ministère de la défense.

mardi, octobre 27, 2015

Syrie : les alliés occidentaux et arabes de la France réunis à Paris

http://www.lepoint.fr/monde/

"Ils évoqueront les moyens d'engager une transition politique vers une Syrie unie et démocratique", a indiqué Laurent Fabius dans un communiqué.



Publié le  | Le Point.fr

Les alliés occidentaux et arabes de la France dans la crise syrienne bientôt réunis àParis. Selon le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, un "dîner de travail" est prévu dans la soirée ce mardi. Selon le chef de la diplomatie française, il réunira au Quai d'Orsay "les principaux partenaires engagés avec la France dans le règlement de la crise syrienne : l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Qatar, la Turquie, l'Allemagne, les États-Unis, l'Italie et le Royaume-Uni". Washington a précisé que les États-Unis seront représentés par le secrétaire d'État adjoint Tony Blinken. Les noms des autres participants n'ont pas encore été communiqués par les autorités françaises.

"Pas de détails concrets"

"Ils évoqueront les moyens d'engager une transition politique vers une Syrie unie et démocratique, respectueuse de toutes les communautés, ainsi que le renforcement de notre action contre le terrorisme", ajoute Laurent Fabius.
Cette réunion intervient alors que des discussions sont en cours, en particulier entre Russes et Américains, pour l'organisation d'une session de discussions élargie sur la crise syrienne, avec notamment la Russie, à la suite de la réunion quadripartite qui s'est tenue vendredi dernier à Vienne avec l'Arabie saoudite, la Turquie, la Russie et les États-Unis.
Interrogée lundi à Moscou sur l'éventualité d'une telle rencontre, qui pourrait se tenir vendredi à Vienne, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a répondu : "Nous travaillons dessus. Je ne peux pas encore partager de détails concrets avec vous, sauf que nous travaillons activement avec les autres capitales sur la Syrie pour organiser une rencontre à Vienne."

lundi, mai 11, 2015

Hollande prône la levée de l’embargo américain contre Cuba

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour il y a 25 minutes  Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters
François Hollande, le premier président français à se rendre à Cuba, a prononcé un discours à l'Université de la Havane, lundi.
François Hollande, le premier président français à se rendre à Cuba,
a prononcé un discours à l'Université de la Havane, lundi.
  Photo :  Enrique de la Osa / Reuters

La France fera tout son possible pour que « les mesures qui ont tant nui au développement de l'île communiste puissent être enfin supprimées », a déclaré le président français en visite à Cuba.
François Hollande, premier chef d'État occidental à se rendre à Cuba depuis l'annonce du dégel entre l'île et les États-Unis, profite de l'occasion pour y défendre les intérêts français et européens.
Il est accompagné, pendant sa visite de cinq jours dans les Caraïbes, de nombreux hommes d'affaires français, en plus d'une délégation de quelque sept ministres et secrétaires d'État. Plusieurs contrats commerciaux doivent d'ailleurs être signés.
« Il est important pour le président Hollande de s'assurer que les entreprises françaises profitent de leurs positions existantes dans l'économie cubaine, même si la concurrence avec les États-Unis s'accroît », analyse une spécialiste de l'Amérique latine à l'université de Boston, Renata Keller.
Dans un discours à l'Université de La Havane, lundi, le président français a souligné que sa visite s'inscrivait dans un contexte particulièrement important, mais encore incertain.
Conscient de l'aspect très symbolique de sa visite, la première d'un responsable européen depuis celle de l'Espagnol Felipe Gonzalez en 1986, François Hollande a appelé l'Europe à agir dans le respect des spécificités de Cuba, dirigée par un régime communiste depuis la Révolution de 1959.
La France, a-t-il rappelé, a voté tous les ans depuis 1991, à l'Assemblée générale de l'ONU, pour la résolution réclamant la levée de l'embargo en vigueur depuis 1962.
Les relations diplomatiques entre les États-Unis et Cuba se sont réchauffées en fin d'année dernière, depuis que le président démocrate Barack Obama a usé de sa prérogative institutionnelle pour demander au Congrès contrôlé par les républicains de travailler à la levée de l'embargo.
François Hollande, qui s'apprête à rencontrer son homologue Raul Castro, entend évoquer les droits de la personne, lors de sa visite.
Il a d'ailleurs remis, ce matin, la Légion d'honneur au cardinal Jaime Ortega, qui a notamment joué un rôle de médiation pour permettre la libération de prisonniers politiques en 2010.

vendredi, avril 03, 2015

La France veut interdire le recours à des mannequins trop maigres

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/

Mise à jour le vendredi 3 avril 2015 à 9 h 44 HAE  Reuters
Les députés français adoptent un amendement qui interdit le recours à des mannequins maigres et dénutris.
 Photo :  IS/iStock
Les députés français adoptent un amendement qui interdit le recours à des mannequins maigres et dénutris.
Les députés français ont adopté vendredi, dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la santé, un amendement qui interdit le recours à des mannequins maigres et dénutris.
L'Assemblée a adopté un amendement qui stipule que « l'exercice d'une activité de mannequin est interdit à toute personne dont l'indice de masse corporelle est inférieur à des niveaux définis », sur proposition des autorités de santé.
Cet amendement, que l'opposition UMP et UDI (centriste) n'a pas appuyé, et les écologistes se sont abstenus, prévoit pour les agences de mannequins ne respectant pas cette interdiction une peine de prison de six mois et une amende de 75 000 euros (102 000 $).
Toujours dans le cadre de l'examen de ce projet de loi sur la modernisation du système de santé, les députés avaient voté mercredi un amendement qui interdit l'apologie de l'anorexie.
Une peine d'un an de prison et de 10 000 euros d'amende (13 709 $) est prévue contre les sites Internet qui poussent « à rechercher une maigreur excessive en encourageant des restrictions alimentaires prolongées ayant pour effet de l'exposer à un danger de mort ou de compromettre directement sa santé ».
Le projet de loi comporte de nombreuses mesures dont la généralisation du tiers payant qui dispense le patient d'avancer les frais d'une consultation médicale, une mesure vivement dénoncée par les médecins.
L'examen de ce texte en première lecture par les députés, commencé mardi, doit se poursuivre toute la semaine prochaine. L'Assemblée doit se prononcer le 14 avril par un vote solennel sur l'ensemble du texte.