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mercredi, janvier 27, 2016

Hausse du salaire minimum


http://www.lanouvelle.net/Actualites/National/

Publié le 27 janvier 2016
(Photo TC Media – Denis Germain)

La Presse Canadienne

Le salaire minimum au Québec sera de 10,75 $ de l’heure à compter du 1er mai 2016, a annoncé mardi le gouvernement du Québec. Il s’agit d’une augmentation de 0,20$ de l’heure. En ce qui concerne le salaire minimum payable aux employés qui reçoivent des pourboires, il sera majoré de 9,05$ à 9,20$ de l’heure.
Selon le gouvernement, cette hausse permettra d’accroître le pouvoir d’achat de quelque 260 000 Québécois. Le ministre du Travail, Sam Hamad, a ajouté qu’elle permettait d’améliorer les conditions de vie des travailleurs à faible revenu «tout en respectant la capacité de payer des entreprises qui évoluent dans un climat de vive concurrence». Le Conseil du patronat du Québec estime qu’un taux de 10,75$ est raisonnable dans le contexte économique actuel. La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante note que la hausse du salaire minimum annoncée est de 1,9%, ce qui est légèrement plus élevé que l’inflation, qui est d’environ 1,5%.
Biodiversité : le Québec ne respectera pas ses engagements
Même si le Québec veut se positionner en leader en matière environnementale sur la scène internationale, il s'avère jusqu'ici incapable de respecter ses engagements en matière de protection de la biodiversité. Un bilan des actions entreprises par le Québec réalisé par la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) et Nature Québec démontre que le Québec est en voie de rater les cibles internationales pour lesquelles il s'était engagé. Le Québec s'était lié aux objectifs du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, en 1992, et donc aux engagements pris par les pays signataires lors d'une rencontre de suivi au Japon en 2010, en vertu desquels il était prévu de transformer 17% du territoire et 10% des zones marines et côtières en aires protégées d'ici 2020. Selon le rapport présenté mardi, seulement 9% du territoire et 1,35% d'aires marines ont été protégés, ce qui est loin des cibles intérimaires prévues pour 2015 et qui met en péril l'objectif de 2020.
Projet de loi 86 : la lutte au décrochage scolaire devrait primer, dit un expert
Québec devrait s'attaquer de toute urgence au fléau du décrochage scolaire, au lieu de brasser les structures avec son projet de loi 86, selon un expert reconnu du monde de l'éducation. Professeur et chercheur en sciences de l'éducation à l'Université Laval, Égide Royer viendra témoigner en commission parlementaire jeudi pour dire au ministre de l'Éducation, François Blais, qu'il se trompe de cible, en privilégiant une réforme de la gouvernance scolaire, qui n'aura selon lui aucun impact sur le problème criant de la sous-scolarisation des jeunes Québécois.

mercredi, janvier 20, 2016

Tata Steel pourrait investir jusqu'à 400 millions $ au Québec d'ici deux ans

http://www.985fm.ca/economie/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mercredi 20 janvier 2016 à 09h25. Modifié par Charles Payette à 09h36.
Tata Steel pourrait investir jusqu'à 400 millions $ au Québec d'ici deux ans
Freedigitalphotos.net
DAVOS, Suisse ? Le Plan Nord a reçu une rare bonne nouvelle à Davos, mercredi, puisque Tata Steel pourrait investir jusqu'à 400 millions $ au Québec d'ici deux ans après avoir signé une entente de principe avec le gouvernement Couillard.
Malgré la déprime prolongée des prix du minerai de fer, l'entreprise désire accélérer son projet de mine de fer à enfournement direct, également appelé projet DSO, à Schefferville, dans le nord québécois, dans lequel elle a déjà investi plus de 1 milliard $.

L'annonce a été effectuée au premier jour du Forum économique de Davos, en Suisse, au cours d'une conférence de presse à laquelle participaient notamment le premier ministre Philippe Couillard ainsi que des représentants de Tata Steel.

D'ici le 31 mars, Québec décidera de l'ampleur de la taille de sa participation dans le projet.

Les deux parties ont également convenu de faciliter les activités de transit du minerai de fer à partir de la jonction Arnaud, que tente actuellement d'acquérir Investissement Québec, jusqu'au quai multiusager du port de Sept-Îles — une pierre angulaire du Plan Nord.

En conférence de presse, M. Couillard a estimé que l'engagement de Tata Steel démontrait que des entreprises étaient toujours intéressées à investir en dépit de la dégringolade des cours du minerai de fer. En environ deux ans, le prix de la tonne a glissé d'environ 100 $ US à 40 $ US.

Le site DSO de la filiale de Tata Steel produit annuellement entre deux et trois tonnes de minerai. Si le projet se concrétise, la production pourrait atteindre jusqu'à six millions de tonnes par année.

lundi, janvier 18, 2016

Le Québec avait 268 médecins actifs de plus en 2015 qu'en 2014

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le lundi 18 janvier 2016 à 16h10.
Le Québec avait 268 médecins actifs de plus en 2015 qu'en 2014
MONTRÉAL — Le Québec comptait, le 31 décembre dernier, 268 médecins actifs de plus qu'à pareille date en 2014.
Plus précisément, 19 808 médecins étaient actifs et exerçaient leur profession au Québec, indique lundi le Collège des médecins du Québec.

«Le nombre est en croissance constante depuis 1996. Plus ça va, plus ça s'accélère en termes de croissance», a souligné au cours d'une entrevue le président-directeur général du Collège des médecins, le docteur Charles Bernard.

Les médecins de famille restent toutefois moins nombreux que les médecins spécialistes, soit 47,4 pour cent par rapport à 50,9 pour cent — les autres ont un «permis à usage défini» comme un permis restrictif.

Il reste qu'on est encore loin de la proportion souhaitée par les autorités de la santé, soit 60 pour cent de médecins généralistes et 40 pour cent de spécialistes.

«Il y a de plus en plus de médecins, mais ils ne choisissent pas nécessairement la médecine de famille en grand nombre», concède le docteur Bernard.

«Il va falloir trouver des incitatifs ou des mesures» pour attirer les candidats vers la médecine familiale, a souligné le docteur Bernard. C'est difficile d'imposer des choix à des gens, malgré qu'il y ait des contraintes maintenant dans les programmes de résidence.»

Femmes et régions

La profession de médecin continue de devenir de plus en plus féminine.

Chez les médecins inscrits au Collège et qui sont actifs, on compte 47,8 pour cent de femmes et 52,2 pour cent d'hommes. La moyenne d'âge atteint 50,1 ans.

Chez les étudiants en médecine, on compte 62,2 pour cent de femmes et 37,8 pour cent d'hommes.

Le docteur Bernard prévoit que dès l'an prochain, le Québec pourrait atteindre la proportion moitié-moitié hommes-femmes.

La répartition régionale réserve aussi quelques surprises. La Montérégie, par exemple, accueille 58 médecins supplémentaires (des 268 au total), les Laurentides 51, Québec 31, Laval 28 et Lanaudière 24.

Et, à l'opposé, la région de Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine a perdu deux médecins et l'Abitibi-Témiscamingue un. La Côte-Nord n'en a qu'un de plus et Montréal ainsi que le Centre-du-Québec n'en ont que deux de plus chacun.

Le gouvernement a maintenant son mot à dire sur le lieu d'établissement des médecins. «Oui, effectivement. Il y a des postes et quand les postes dans une région sont tous comblés, bien là les jeunes ne peuvent plus aller là. Ils doivent aller là où il y a des postes. Mais il y avait tellement de postes à combler ailleurs que là, les gens choisissent d'abord les régions disons moins périphériques», explique le docteur Bernard.

«Les prochains défis à relever, c'est plus la répartition territoriale des médecins et, surtout, l'organisation des soins pour que ça soit accessible. C'est là le défi, parce qu'on peut bien ajouter des centaines de médecins de plus, je ne pense pas qu'on va résoudre le problème juste en ajoutant des médecins. Il y a une question d'organisation» aussi, plaide le docteur Bernard.

Pour ce qui est du diplôme, le Collège des médecins précise que 85 pour cent des 19 808 médecins inscrits et actifs ont obtenu leur diplôme en médecine au Québec, 4 pour cent l'ont obtenu dans une autre province canadienne, 0,5 pour cent l'ont obtenu aux États-Unis et 10,5 pour cent l'ont obtenu à l'extérieur du Canada et des États-Unis.

dimanche, janvier 17, 2016

Burkina Faso: six victimes de la région de Québec

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par (Québec) FM93 le dimanche 17 janvier 2016 à 04h04. Modifié par Valérie Beaudoin à 07h35.
Burkina Faso: six victimes de la région de Québec
Facebook- Maude Carrier
QUÉBEC - Quatre membres d'une même famille comptent parmi les six Québécois qui ont perdu la vie dans l'attaque terroriste de vendredi à Ouagadougou, au Burkina Faso.

La famille originaire de Lac-Beauport, dans la région de Québec, était dans ce pays africain depuis près d'un mois pour participer à la construction d'une école.
Il s'agit d'Yves Carrier, professeur à la retraite, de sa conjointe Gladys Chamberland, qui travaillait au ministère des Ressources naturelles, et de leurs deux enfants Maude et Charlelie. Les deux autres victimes étaient des proches de cette famille, soit Louis Chabot et Suzanne Bernier.

Le quotidien Le Soleil rapporte que trois d'entre eux devaient revenir au Canada samedi après-midi, leur mission humanitaire étant terminée. C'est quelques heures avant de prendre l'avion qu'ils ont été tués, alors que quatre djihadistes liés au groupe extrémiste Al-Qaida ont attaqué un hôtel et un café, faisant au moins 29 morts.

Le premier ministre Justin Trudeau a condamné l'attentat et s'est dit profondément attristé par ces «gestes insensés de violence contre des civils innocents». Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a lui aussi dénoncé ces «manifestations de violence barbare».

Un deuil national de 72 heures a débuté dimanche au Burkina Faso.

jeudi, décembre 10, 2015

Net recul des grossesses chez les ados au Québec

http://www.lapresse.ca/actualites/sante/

Publié le 10 décembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 07h22
Bien qu'il y ait amélioration appréciable chez les... (PHOTO ARCHIVES THE NEW YORK TIMES)
PHOTO ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Bien qu'il y ait amélioration appréciable chez les adolescentes, la Dre Édith Guilbert souligne qu'il y a encore moyen de faire mieux.

LOUISE LEDUC
La Presse
Bonne nouvelle: le taux de grossesse à l'adolescence est en nette décroissance depuis une dizaine d'années, tout comme le taux d'avortement chez les jeunes filles.
Entre 2000 et 2013, le taux de grossesse chez les adolescentes a diminué de 46,1% et le taux d'avortement, de 45,5%. «Nous constatons avec satisfaction qu'en 2013, le Québec commence à faire partie des endroits qui ont le plus bas taux de grossesse à l'adolescence», note Édith Guilbert, médecin-conseil au département de santé communautaire du Centre hospitalier de l'Université Laval. 
De nombreux facteurs
Comment est-on arrivé à faire une telle différence chez les 15 à 19 ans? Pour le docteur Guilbert, de nombreux facteurs expliquent cette réussite. Parmi ceux-là: l'instauration de l'assurance médicament, qui a rendu gratuits les contraceptifs hormonaux chez les moins de 18 ans et les femmes de 18 à 25 ans; la possibilité pour les infirmières et les pharmaciens du Québec de prescrire la contraception hormonale et le stérilet sans consultation médicale; l'accès à la contraception orale d'urgence directement à la pharmacie.
Infirmières à l'école
Jocelyn Bérubé, directeur de la Clinique de planification des naissances de Rimouski, dresse les mêmes constats. Dans le Bas-Saint-Laurent, où les taux de grossesse sont particulièrement bas (5,5 pour 1000 adolescentes), il souligne à grands traits à quel point le maintien des infirmières dans les écoles a été précieux. «Dans notre région, nous avons réussi à les garder et ça, ça a compté pour beaucoup, croit-il. Les infirmières sont autorisées à prescrire la pilule, elles peuvent donner des conseils sur le stérilet, diriger les filles à des médecins de famille. Bref, les adolescentes ont beaucoup plus accès aux méthodes contraceptives que les femmes des autres groupes d'âge.» 
Plus compliqué avec les jeunes adultes
«Quand vient le temps de faire des interventions publiques, les femmes qui sont sur le marché du travail sont beaucoup plus difficiles à joindre», affirme M. Bérubé. Qu'on en juge: vérification faite auprès de Chantale Girard, démographe à l'Institut de la statistique du Québec, c'est chez les 20 à 24 ans qu'on enregistre, en proportion, le plus grand nombre d'avortements, soit 63 pour 100 naissances.
Faire mieux
Bien qu'il y ait amélioration appréciable chez les adolescentes, la Dre Édith Guilbert souligne qu'il y a encore moyen de faire mieux. Aux Pays-Bas, le taux de grossesse à l'adolescence se situe à 14 pour 1000 et d'avortement, à 7 pour 1000. Que font-ils de mieux que le Québec? Elle souligne qu'on y offre un cours d'éducation sexuelle dans les écoles de la maternelle au collège depuis plus de 30 ans. Mais ce n'est pas le seul facteur puisque la Suède, par exemple, a maintenu ses cours d'éducation sexuelle et n'enregistre par les mêmes succès que les Pays-Bas. Sur ces questions, dit-elle, c'est souvent un ensemble de mesures, «un environnement favorable», qui finissent par faire une différence.
Ado, enceinte et heureuse
Il restera toujours un certain nombre d'adolescentes pour qui la grossesse précoce sera perçue de façon très positive, voire comme une bouée de sauvetage. Dans ses directives cliniques sur la grossesse chez les adolescentes, le Journal d'obstétrique et de gynécologie du Canadaévoque certaines études nord-américaines selon lesquelles jusqu'à 50% des adolescentes devenues enceintes «idéalisaient la grossesse en la décrivant comme étant «l'événement le plus positif de leur vie» ». «Dans le cadre d'une étude rétrospective canadienne, le tiers des adolescentes connaissaient une grossesse souhaitée. Les efforts visant à promouvoir la compréhension et la disponibilité de la contraception n'auraient pas permis de prévenir ces grossesses.»

jeudi, décembre 03, 2015

Mourir comme projet de société

http://www.journaldemontreal.com/

MATHIEU BOCK-CÔTÉ
MISE à JOUR 
Une chose doit d’abord être rappelée: ce n’est pas au Canada à dire au Québec quoi faire. Nous n’avons pas besoin de la tutelle fédérale pour nous encadrer et superviser notre démocratie. Nous n’avons pas besoin non plus du «despotisme éclairé» des juges. C’est pourtant la subordination de la démocratie québécoise au cadre canadien que vient de rappeler la Cour supérieure. Que nous prenions de bonnes ou de mauvaises décisions, l’essentiel est qu’il s’agisse des nôtres. Ce principe devrait aussi guider notre réflexion en ce qui a trait au suicide assisté ou comme on dit en novlangue, sur l’aide médicale à mourir. Théoriquement, cet article pourrait s’arrêter ici.
Cela dit, il n’en demeure pas moins qu’on peut réfléchir un instant sur l’enthousiasme étrange et peut-être même morbide autour du suicide assisté dans notre classe politique et médiatique. Comment expliquer l’unanimisme officiel autour du suicide assisté? J’ai souvent rappelé de quelle manière le débat entourant le suicide assisté avait été biaisé: on a célébré la grande consultation démocratique mais dans les faits, on a laissé les opposants dans les marges et on les a transformés en militants religieux emportés par une foi tyrannique. Mais il semble quand même y avoir une adhésion populaire à cette «réforme de civilisation».
On connait l’argument des partisans du suicide assisté: il humanise la fin de vie dans une société qui prolonge considérablement l’existence grâce au progrès médical. Chacun s’imagine aisément ses derniers jours écrasés par une souffrante terrifiante, où le suicide assisté devient la seule manière, paradoxalement, de reprendre en main sa vie, en décidant de quelle manière s’en délivrer. C’est pour cela qu’on parle de «mourir dans la dignité». Chacun veut garder cette carte dans son jeu pour éviter des souffrances atroces dans une vie qui n’aurait plus aucun sens. Au cas où, comme on dit. On peut comprendre.
Mais ce qui aurait pu être présenté comme une nécessité tragique, ou comme le prix moral à payer pour l’allongement quelquefois insensé de la vie, a plutôt été célébré à la manière d’un progrès social sans précédent qui méritait nos applaudissements. Comme si le «droit de mourir dans la dignité» était le plus important des droits de l’homme et qu’il consacrait véritablement l’autonomie de l’être humain. N’y a-t-il pas quelque chose d’orwellien à présenter comme des soins de fin de vie le fait de faire de la mise à mort d’un homme un soin médical parmi d’autres, aussi humaniste cette mise à mort soit-elle?
Dans une scène poignante de son roman La carte et le territoire, Michel Houellebecq a montré à quel point il y avait une forme de barbarie technocratique dans l’euthanasie. La mort, qui n’est pourtant pas un moment parmi d’autres dans la vie, est transformée en banalité médicale sans mystère ni profondeur existentielle. On a sous-estimé à quel point le suicide assisté représente une révolution anthropologique majeure et à quel point il heurte une certaine idée de l’humanité notamment alimentée par l’anthropologie chrétienne. Il est vrai qu’on ne veut plus entendre parler de cette dernière.
Au-delà de cela, n’y a-t-il pas quelque chose de sordide à s’enthousiasmer pour la mort, à la dissoudre dans la logique des droits, comme c’est le cas actuellement, et à l’inscrire ensuite dans la logique de l’État-providence? Ne devrait-il pas y avoir une forme de prudence philosophique devant l’euthanasie? Ne devrions-nous pas rencontrer ici quelque chose comme un interdit moral? À moins que la société québécoise ne soit à ce point enthousiasmée par tout ce qui se réclame de la modernité qu’elle ne croit plus nécessaire de poser certaines limites à ce désir de toute-puissance, qui pousse jusqu’à celui de l’autodestruction.
Je sais bien ce qu’on répondra: la loi québécoise est très strictement balisée. Elle ne permet pas le suicide assisté dans n’importe quelle situation. Nos parlementaires ont tout fait ce qu’ils pouvaient pour faire du suicide assisté une exception. Mais la loi n’est toutefois pas à l’abri des dérives. À terme, on peut s’attendre à une extension du domaine de la souffrance donnant droit au suicide assisté. Mais on devrait quand même se rappeler que cette loi est peut-être elle-même une dérive tant elle repose sur une transgression grave du caractère sacré de la vie humaine. À moins que cette idée aussi ne soit qu’une vieillerie.
Cela ne veut pas dire que le suicide assisté est en lui-même toujours condamnable. Il est même parfaitement compréhensible dans certaines circonstances. Mais ne devrait-il pas demeurer derrière un voile d’ombre? Certaines choses, pour demeurer légitime, doivent demeurer absolument exceptionnelles ou du moins, ne pas recevoir la reconnaissance du droit et de la morale publique. Il est vrai qu’une telle idée entre en contradiction avec l’exigence contemporaine de la transparence absolue, mais c’est peut-être cette dernière qu’il faudrait questionner.
J’y reviens car la chose est importante: ce n’est pas aux autorités canadiennes à nous faire la leçon et à tenir la bride à l’Assemblée nationale. Les réserves que j’exprime ici s’inscrivent entièrement dans le cadre de la démocratie québécoise. Mais nous n’avons pas fini d’examiner la signification culturelle et même philosophique de cet étrange droit qu’a reconnu la société québécoise, et qui en dit beaucoup sur le nihilisme dans lequel nous croyons apercevoir le visage du progrès. 

vendredi, novembre 13, 2015

Céline ajoute quatre spectacles au Québec

http://www.985fm.ca/arts-et-spectacles/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le vendredi 13 novembre 2015 à 06h58.
Céline ajoute quatre spectacles au Québec
YéTi Urbain
MONTRÉAL - Céline Dion présentera finalement dix spectacles l'été prochain à Montréal et à Québec.
Lundi dernier, son entourage a fait savoir qu'elle se produirait quatre fois au Centre Bell de Montréal le 31 juillet ainsi que les 1er, 4 et 5 août, et deux fois au Centre Vidéotron de Québec, les 20 et 21 août.
Vendredi matin, quatre dates s'ajoutent: trois au Centre Bell, les 8, 9 et 12 août et une au Centre Vidéotron, le 24 août.
Il semble que la très forte demande de billets pour voir Mme Dion en spectacle explique l'ajout des quatre concerts.
Céline Dion n'a pas chanté au Centre Bell depuis sa tournée de 2008-2009, "Taking Chances", alors qu'elle avait occupé l'amphithéâtre montréalais pendant 11 soirs.
Cette tournée faisait suite à cinq ans de spectacles au Caesars Palace, à Las Vegas, où elle a présenté son spectacle "A New Day". Elle a retrouvé en août dernier le Colosseum de Las Vegas.
Les billets pour les dix spectacles de l'été prochain au Québec seront mis en vente ce vendredi à midi.

mardi, novembre 10, 2015

Céline Dion donnera six spectacles au Québec

http://www.985fm.ca/arts-et-spectacles/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le lundi 09 novembre 2015 à 22h55. Modifié par Léandre Drolet à 00h00.
Céline Dion donnera six spectacles au Québec
Céline Dion./Twitter.
MONTRÉAL - Céline Dion délaissera «son» Colosseum au Caesars Palace de Las Vegas, l'été prochain, le temps de venir donner six spectacles au Québec.
La chanteuse se produira à quatre reprises au Centre Bell de Montréal le 31 juillet, ainsi que les 1er, 4 et 5 août. Elle n'était pas revenue au Centre Bell depuis sa tournée de 2008-2009, «Taking Chances», lorsqu'elle avait occupé l'amphithéâtre montréalais 11 soirs.

Cette tournée, la plus récente de l'artiste de Charlemagne, avait été effectuée à la suite d'une «résidence» de cinq ans au Caesars Palace, où elle avait présenté son spectacle «A New Day» dans un théâtre construit d'abord pour elle.

Céline Dion s'arrêtera aussi à Québec deux soirs, les 20 et 21 août, au Centre Vidéotron.
Son dernier récital à Québec remonte à 2013 alors qu'elle avait chanté devant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs. Elle avait d'ailleurs dédié ce concert aux victimes de la tragédie de Lac-Mégantic survenu quelques semaines plus tôt.

Après s'être retirée de la scène pendant un an pour prendre soin de son mari René Angélil, atteint de cancer, Céline Dion a retrouvé en août le Colosseum de Las Vegas.
Selon son équipe, elle atteindra l'an prochain le cap des 1000 performances au Colosseum, quand le Caesars Palace célébrera son 50e anniversaire.
Les billets pour les six spectacles de l'été prochain au Québec seront mis en vente vendredi à midi.

jeudi, octobre 01, 2015

La CAQ demande à Ottawa d'empêcher un imam tunisien de venir au Québec

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mercredi 30 septembre 2015 à 16h45. Modifié par Danielle Arsenault à 17h27.
QUÉBEC - La Coalition avenir Québec (CAQ) fait pression sur Ottawa pour empêcher la venue au Québec d'un imam tunisien jugé radical, misogyne, et prêchant la violence.
L'imam Béchir Ben Hassen devait prononcer une conférence à l'Université Laval le 9 octobre, puis à Montréal et à Gatineau, les jours suivants, a dénoncé mercredi la porte-parole caquiste en matière de laïcité, la députée Nathalie Roy.

Cependant, l'Université Laval a indiqué par voie de communiqué mercredi qu'elle refusait d'accueillir l'imam.

Malgré cela, Mme Roy insiste pour qu'il ne pose pas le pied au Canada.

En Chambre, puis en point de presse, Mme Roy a tenté d'alerter Québec et Ottawa pour qu'ils réagissent avant qu'il ne soit trop tard.

Car il faut agir immédiatement, a-t-elle fait valoir, exhortant Québec à faire pression sur le gouvernement fédéral pour bloquer l'entrée au pays de l'imam.

«Il est tout de même stupéfiant d'apprendre que cet homme, interdit de prêche en Tunisie, révoqué d'une mosquée et arrêté en 2013 par Interpol, a le droit de venir dire à nos universitaires comment prévenir la radicalisation», a plaidé Mme Roy.

Selon elle, l'imam en question «a approuvé les attentats de Charlie Hebdo dans une conférence, publiée le 10 janvier 2015 sur Internet, en soutenant que la punition pour quiconque insulte le Prophète Mohamed est la mort».

vendredi, septembre 04, 2015

Demande de mandats de grève dans le secteur public au Québec

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/

Mise à jour le jeudi 3 septembre 2015 à 20 h 49 HAE
Francine Lévesque (CSN), Daniel Boyer (FTQ) et Lucie Martineau (SISP), du front commun
Francine Lévesque (CSN), Daniel Boyer (FTQ) et Lucie Martineau (SISP),
du front commun
  Photo :  PC/Jacques Boissinot

Les négociations dans le secteur public au Québec sont en voie de franchir une nouvelle étape. Le Front commun syndical du secteur public va demander un mandat de grève de 6 jours à ses 400 000 membres, selon les informations obtenues par Radio-Canada. Toutes les organisations syndicales associées au Front commun ont déjà donné leur accord.
Un texte de Michel PepinTwitterCourriel
La CSQ, la FTQ, l'Alliance des professionnels et techniciens de la santé et des services sociaux (APTS), le Syndicat de la Fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) et la CSN, dont les délégués ont débattu de la question jeudi soir, ont convenu de demander un mandat pour 6 jours de grèves tournantes, qui pourraient être exercés selon l'évolution des négociations, sur la scène régionale ou nationale.
Des assemblées syndicales auront lieu jusqu'au 8 octobre dans tout le Québec afin que leurs membres puissent voter sur l'opportunité d'accorder ce mandat de grève.
De son côté, la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) qui compte 34 000 membres, surtout dans les commissions scolaires de la grande région de Montréal et de l'Outaouais, annoncera mardi à quelles dates elle entend exercer le mandat de 3 jours de grève que ses membres lui ont accordé en avril dernier. Une embellie à la table des négociations pourrait remettre en question la tenue de ces jours de grève.
La FAE, qui ne fait pas partie du Front commun, a participé à 70 rencontres avec le gouvernement.
Le déroulement des négociations
Ce qui est entendu au sein de la plupart des organisations syndicales, membres du Front commun ou pas, c'est que les négociateurs du gouvernement du Québec n'ont pas de véritables mandats en main. Les négociations qui se sont poursuivies tout au long de l'été auraient surtout permis aux négociateurs syndicaux d'étayer leurs demandes, sans véritablement obtenir de réponses claires de leurs vis-à-vis patronaux.
En obtenant ces mandats de grève, le Front commun cherche à améliorer leur rapport de force à la table de négociations.

mercredi, juillet 15, 2015

Aussant revient au Québec pour diriger le Chantier de l'économie sociale

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/

Mise à jour le mardi 14 juillet 2015 à 16 h 25 HAE

Jean-Martin Aussant
Jean-Martin Aussant  Photo :  PC/Jacques Boissinot

Le Chantier de l'économie sociale annonce que Jean-Martin Aussant deviendra le prochain directeur général de l'organisation. La nouvelle a été confirmée par voie de communiqué, mardi après-midi.
La nomination de M. Aussant fera l'objet d'une conférence de presse le 20 août. L'ex-chef d'Option nationale entrera en fonction au cours de ce même mois.
Le président du conseil d'administration du Chantier de l'économie sociale, Patrick Duguay, se réjouit de cette arrivée qu'il qualifie « d'intéressante » pour son équipe.
« Jean-Martin Aussant sera le prochain directeur général du Chantier de l'économie sociale. L'entrée en fonction est prévue pour le mois d'août, après les vacances. »— Patrick Duguay, le président du conseil d'administration du Chantier de l'économie sociale

« C'est clair que pour nous c'est une excellente nouvelle. D'autant plus que Jean-Martin va se joindre à une équipe déjà aguerrie, à un conseil d'administration large et très inclusif, de grands réseaux d'entreprises d'économie sociale, des réseaux syndicaux ou universitaires, des mouvements sociaux, l'ensemble de régions du Québec, des jeunes », énumère-t-il.
Patrick Duguay précise que l'ancienne directrice générale de l'organisme, Nancy Neamtan, demeurera au service du Chantier en tant que conseillère stratégique.
Des signes avant-coureurs
Travaillant à Londres depuis deux ans, Jean-Martin Aussant a fait savoir la semaine dernière qu'il s'apprêtait à rentrer au Québec.
Lors des obsèques de l'ancien premier ministre du Québec et ex-chef du Parti québécois (PQ) Jacques Parizeau, Jean-Martin Aussant lui avait rendu un vibrant hommage empreint d'émotion.
Certains observateurs de la scène politique y avaient décodé l'annonce d'un probable retour au bercail.
Le Chantier

En plus de regrouper des entreprises d'économie sociale et d'organisations de soutien, le Chantier de l'économie sociale rassemble des syndicats et des organismes jeunesse entre autres. 
Quitter le PQ, puis le Québec
En juin 2011, Jean-Martin Aussant avait claqué la porte du PQ. Il estimait que le parti n'en faisait pas assez pour promouvoir la souveraineté du Québec. Il avait alors fondé son propre parti, Option nationale.
Deux ans plus tard, il annonçait son retrait de la vie politique, expliquant être incapable de mener de front sa carrière politique et son rôle de père. Il a ensuite quitté le Québec pour Londres, où il a travaillé pour la banque Morgan Stanley.

vendredi, juillet 10, 2015

Aussant rentre au Québec

http://www.journaldemontreal.com/

Charles Lecavalier
  L'ex-chef d'Option nationale Jean-Martin Aussant revient vivre au Québec, a-t-il confirmé au Journal.
Jean-Martin Aussant «Je me ferai un devoir de vous faire signe quand il y aura quelque chose de spécifique à annoncer. Pour l'instant, je suis seulement heureux de rentrer chez nous», a écrit le leader souverainiste au Bureau parlementaire lors d’un bref échange de messagerie jeudi.
M. Aussant, perçu par plusieurs comme un ténor du mouvement souverainiste, habite à Londres depuis presque deux ans. Au début du mois de juin, il avait appelé à «la fin de tous les exils, qu'ils soient géographiques ou intellectuels» lors des obsèques de l’ancien premier ministre Jacques Parizeau. «Il faut que nous fassions tous notre part, chacun à notre façon, à la construction de cette société pour laquelle il [Jacques Parizeau] a tant travaillé », avait-il ajouté.
Il a vendu la mèche hier en affirmant sur les médias sociaux «que disait la chanson déjà? «Fais du feu dans la cheminée...». La chanson, entonnée par Jean-Pierre Ferland, se termine par «je reviens chez nous».
L’analyste financier n’a toutefois pas précisé si la fin de son aventure londonienne annonçait un retour en politique. Au PQ, on indique qu’il n’y a eu aucune discussion entre M. Aussant et les instances du parti à ce sujet. Avant de fonder le parti Option nationale, M. Aussant avait claqué la porte du caucus péquiste en 2011. Mais l’eau a coulé sous les ponts depuis.
Son retour au bercail serait «certainement» un atout pour le Parti québécois, disait Pierre Karl Péladeau en juin. «J'ai bien retenu la phrase que Jean-Martin Aussant a prononcée lors de son hommage funèbre à Jacques Parizeau. Cette espèce de convergence, ce rassemblement des forces indépendantistes», avait noté M. Péladeau.
Du côté d’Option nationale, on indique que le retour de M. Aussant est «une excellente nouvelle pour le mouvement indépendantiste».

mardi, juin 30, 2015

L'assurance médicaments coûtera plus cher au Québec

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Mise à jour le lundi 29 juin 2015 à 14 h 37 HAE
Des pharmaciens au travail
Des pharmaciens au travail  Photo :  Radio-Canada/Tamara Altéresco

Le gouvernement Couillard augmente la participation financière des Québécois au régime public d'assurance médicaments à compter du 1er juillet prochain.
La prime annuelle et la contribution en pharmacie lors de l'achat de médicaments seront relevées pour les personnes de 18 à 64 ans et pour les aînés recevant un supplément de revenu garanti (SRG) de 93 % et moins.
La prime annuelle maximale, qui est payée à Revenu Québec lors de la production de la déclaration de revenus, passera de 611 $ à 640 $ par année.
La franchise mensuelle à payer en pharmacie passera quant à elle de 16,65 $ à 18 $, pendant que la coassurance représentera désormais 34 % du coût de l'ordonnance comparativement à 32,5 % auparavant.
La contribution mensuelle maximale passera également de 83,83 $ à 85,75 $ pour les 18 à 64 ans et de 51,16 $ à 51,83 $ pour les 65 ans et plus qui reçoivent un SRG de moins de 93 %.
L'augmentation du coût des nouveaux médicaments pour traiter l'hépatite C, notamment, de même que l'augmentation du nombre de participants et de leur consommation de médicaments expliquent ces hausses de tarifs, selon le communiqué du gouvernement.
Environ un million de personnes couvertes par le régime public d'assurance médicaments - 27 % des assurés - bénéficient de la gratuité complète. De plus, 500 000 personnes à faible revenu ne paient aucune prime annuelle.
Le régime public d'assurance médicaments québécois garantit à tous un accès aux médicaments requis par leur état de santé. Le Québec est la seule province canadienne où toute la population est obligatoirement couverte par un régime d'assurance médicaments.

mercredi, juin 10, 2015

Jean-Martin Aussant reviendrait au Québec

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Jean-Martin Aussant reviendrait au Québec
MARTIN ALARIE/AGENCE QMI

Kathryne Lamontagne

Exilé à Londres depuis 2013, l’ex-chef de l’Option nationale Jean-Martin Aussant pourrait bien revenir vivre au Québec.
 
C’est du moins ce qu’a révélé le chroniqueur politique Jean Lapierre, mercredi matin, sur les ondes du FM 93. Selon lui, Jean-Martin Aussant fermerait ses dossiers en Angleterre, où il travaille pour une firme financière, avant de s’installer au Québec cet été. Son épouse ne retournerait pas en Europe, elle qui se mettrait plutôt à la recherche d’une résidence ici.
 
Cette révélation fait suite à une déclaration lancée mardi aux funérailles du défunt premier ministre Jacques Parizeau. «S'il est une chose que son départ devrait amener, c'est la fin des exils, de tous les exils. Qu'ils soient géographiques ou intellectuels, il faut que nous fassions tous notre part, chacun à notre façon, à la construction de cette société pour laquelle il a tant travaillé», avait affirmé M. Aussant, ému.
 
Considéré comme le «fils spirituel» de Jacques Parizeau, Jean-Martin Aussant a été élu député pour le Parti Québécois, en 2008. Il a quitté la formation quatre ans plus tard, après avoir exprimé des désaccords avec la formation politique. Il a par la suite fondé et dirigé le parti souverainiste Option nationale. En juin 2013, il quittait la vie politique, invoquant des motifs familiaux.

lundi, mai 18, 2015

Au Québec, aujourd'hui nous honorons les Patriotes. Au Canada, la monarchie!



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Patriotes

Gilles Duceppe
Chaque lundi précédant le 25 mai, les Québécois honorent les Patriotes, alors que les Canadiens honorent la reine Victoria.
Pourtant, ce n’est pas qu’au Bas-Canada (le Québec d’alors) qu’il y avait des Patriotes. Il y en avait aussi au Haut-Canada (l’Ontario d’alors), dont le chef était William Lyon Mackenzie. La rébellion au Haut-Canada fut également sévèrement réprimée. Il y eut même 17 Patriotes qui furent pendus au Haut-Canada alors qu’il y en eut 12 au Bas-Canada.
Le gouvernement canadien continue cependant d’honorer la reine Victoria, contrairement aux Québécois qui depuis 2003 honorent les Patriotes. C’est le premier ministre Bernard Landry qui fit adopter cette loi afin que l’on se rappelle de notre histoire.
Il est curieux que le gouvernement canadien préfère honorer une personne qui représente un système archaïque, une sorte de loterie génétique, qui repose sur les liens du sang. Il serait pourtant beaucoup plus inspirant pour les Canadiens de se souvenir des combattants de la liberté que furent les Patriotes du Haut-Canada.
Les Québécois honorent donc aujourd’hui des personnes qui se sont battues pour la liberté et la démocratie, alors que les Canadiens honorent de leur côté une représentante d’une caste reposant sur la soumission. Je compatie avec les Acadiens en cette journée de souvenirs contradictoires qui doivent honorer une représentante de la monarchie britannique, car c’est cette même monarchie qui a procédé à la déportation de leurs ancêtres en 1755. Le « Grand dérangement » fut dans les faits un véritable cas de nettoyage ethnique. Rappelons que la Couronne britannique a toujours refusé de s’excuser, car la Royauté n’a jamais tort!
Soyons donc fiers aujourd’hui d’honorer nos Patriotes, gens de liberté, plutôt que de devoir se complaire dans la soumission comme les Canadiens doivent le faire.

vendredi, mai 08, 2015

Ottawa veut transférer les ponts Champlain, Mercier et Jacques-Cartier au Québec et à Montréal

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Mise à jour le jeudi 7 mai 2015 à 13 h 33 HAE

Le ministre de l'Infrastructure du Canada Denis Lebel a été très clair jeudi matin: « Le pont Champlain devrait être sous la responsabilité de la province ou de la ville », a-t-il déclaré devant la Chambre de commerce de Montréal. C'est la première fois que le gouvernement fédéral est aussi explicite, selon le président de la Chambre.
Un texte de François CormierTwitterCourriel
Des échanges avaient déjà eu lieu, notamment avec le gouvernement Marois, pour un éventuel transfert de ces infrastructures.
« Je ne pense pas que ça se fasse dans les prochains mois. Dans le futur, il y aura des discussions à avoir avec la province et je pense que ça doit aussi impliquer la communauté métropolitaine. »— Denis Lebel, ministre de l'Infrastructure du Canada

Ottawa possède les ponts Jacques-Cartier, Champlain et la moitié du pont Mercier puisqu'ils passent au-dessus de la voie maritime du St-Laurent, dont la responsabilité est de juridiction fédérale.
Questionné à savoir s'il n'avait pas peur de perdre le contrôle d'infrastructures stratégiques, le ministre Lebel répond : « La voie maritime passe en dessous du pont à Québec, en dessous du pont Laviolette à Trois-Rivières. Ce n'est pas une raison. »
Ottawa promet donc de terminer la construction du nouveau pont Champlain, comme elle s'y était engagée.
« C'est le pont Jacques-Cartier qui posera sûrement plein de questions parce qu'il y aura probablement des frais d'entretien de plus en plus élevés et peut-être dans quelques décennies à remplacer ce pont-là », explique le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc.
« Le gouvernement du Québec voudra avoir des assurances qu'il ne recevra pas seulement des postes de coûts. Il faudra des actifs de qualité et peut-être des budgets pour l'entretien durant quelques années. »— Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

vendredi, mai 01, 2015

David Thibault de retour au Québec

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 David Thibault de retour au Québec
PHOTO LE JOURNAL DE MONTREAL, BEN PELOSSE
Cédric Bélanger
David Thibault est de retour au Québec. Le chanteur vedette de Saint-Raymond a atterri à l’aéroport Montréal-Trudeau, jeudi après-midi, quelques jours après avoir pris part à la finale de l’émission The Voice, à Paris.
Il s’est rendu immédiatement dans les studios de Radio-Canada pour prendre part à l’enregistrement de Tout le monde en parle.
Le jeune homme de 17 ans passera quelques jours dans la métropole avant de retourner dans sa ville natale, où il sera fêté, le 7 mai, lors d’un dîner organisé en son honneur, au Centre multifonctionnel Rolland-Dion.

samedi, avril 18, 2015

«Des millionnaires, au Québec, j’en veux»

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Pierre Karl Péladeau croit que les Québécois seront plus riches s’ils optent pour l’indépendance


C’est dans l’autobus qui le menait à Saint-Jérôme que Pierre Karl Péladeau a acheté sa carte de membre du Parti québécois (PQ), il y a tout juste un an. Indépendantiste depuis toujours, il gardait ses convictions en circuit fermé.


« Ce n’est pas le rôle d’un dirigeant d’entreprise de faire de la politique »Par devoir, en quelque sorte. Pour ne pas nuire à Québecor. «Ce n’est pas le rôle d’un dirigeant d’entreprise de faire de la politique», nous a-t-il confié au cours d’une entrevue donnée à son domicile d’Outremont, au cœur de Montréal.


L’appel à Pauline Marois

À 53 ans, le désir de faire de la politique s’est fait pressant; Pierre Karl Péladeau a préparé en douce la transition chez Québecor et, une fois l’affaire conclue, il a téléphoné à Pauline Marois pour offrir sa candidature. Mme Marois était enchantée; enfin, un homme d’affaires digne de ce nom! Enfin, un vrai riche pour le Oui! On connaît la suite: Pierre Karl Péladeau annonce qu’il se présente dans Saint-Jérôme et lève le poing en l’air en disant vouloir faire du Québec un pays.

Tremblement de terre! Le Canada anglais, indifférent depuis des années, observe, pantois, la Belle Province. L’establishment capote, Maclean’s dramatise.


« Tremblement de terre, c’est peut-être un peu gros, mais je sais qu’on n’a jamais parlé autant de souveraineté »

Mais Pierre Karl Péladeau mesure plus humblement la secousse qu’il a provoquée. «Tremblement de terre, c’est peut-être un peu gros, mais je sais qu’on n’a jamais parlé autant de souveraineté», concède-t-il.


Inspiré par son père

Le PQ est effectivement ragaillardi et la souveraineté redevient autre chose qu’une épinglette à la boutonnière. Mais les choses n’ont pas été faciles pour Pierre Karl Péladeau. La défaite du PQ, son accident de vélo, les journalistes... L’homme d’affaires doit retrouver ses repères. Fini le petit bonheur de reconduire ses enfants à l’école du coin. C’est le train Québec-Montréal, mardi et jeudi. Et la satanée partisanerie parlementaire, qu’il trouve parfois «invraisemblable et renversante».

La motivation de se lancer en politique, et ensuite dans la course au leadership du PQ, vient de son père, Pierre Péladeau. Le fondateur de Québecor incarnait le don de soi et disait que chacun doit redonner à la société, d’une manière ou d’une autre, un peu de ce qu’il a reçu. Le fils est ambitieux: il veut léguer un pays. Le moyen est connu. Ça passera éventuellement par une question, à laquelle il faudra répondre par Oui ou Non. Il a consulté Parizeau, Bouchard, Duceppe, Landry, etc.

Un mandat costaud


Pour le moment, Pierre Karl Péladeau mène sa campagne autour d’un thème familier: la richesse.

Pour le moment, Pierre Karl Péladeau mène sa campagne autour d’un thème familier: la richesse. Selon lui, les Québécois seront plus riches s’ils optent pour l’indépendance. La péréquation, les transferts fédéraux, la mécanique comptable du fédéralisme canadien ne sont que des épouvantails. Son message fait mouche chez les militants du PQ, mais il ne pavoise pas; s’il est élu chef du PQ, il deviendra de facto chef de l’opposition officielle. Un mandat costaud auquel il réfléchit déjà. «Ne pas y penser serait irresponsable. On ne pense pas à ça le lendemain», dit-il.


Dans les événements partisans, les gens s’approchent, tiennent à lui dire un mot, à le toucher. Ça l’impressionne. Cet engouement le rassure.

Diriger notre économie


« Des millionnaires, des milliardaires au Québec, j’en veux. Je ne veux pas faire l’apologie du 1 %, mais il faut cesser d’opposer le capital au travail. »

Selon Pierre Karl Péladeau, la trajectoire historique du Québec passe par un contrôle effectif de son économie. «Des millionnaires, des milliardaires au Québec, j’en veux. Je ne veux pas faire l’apologie du 1 %, mais il faut cesser d’opposer le capital au travail. Des entreprises, des sièges sociaux, ça crée un écosystème générateur de richesse», explique-t-il. Son propos rappelle ce qu’écrivait jadis André Laurendeau: «Au fond, ce que nous voulons, c’est de cesser d’être les plus faibles.»


En 2015, Pierre Karl Péladeau insiste: «Il y a des chroniqueurs qui n’aiment pas qu’on en parle, mais, au fond, nous devons cesser d’être des colonisés...»

Propriété de Québecor
« Les gens me disent : “ Vendez pas vos affaires! ” »

Pour Pierre Karl Péladeau, l’affaire est entendue: pas question de vendre Québecor ou d’en céder le contrôle à qui que ce soit. Ce serait trop risqué. Des intérêts étrangers pourraient mettre la main sur l’entreprise et, à toutes fins utiles, la faire «disparaître» ensuite, prévient l’actionnaire de contrôle.


« Mais qui, au Québec, peut faire un chèque de cinq milliards? Y en a pas des tonnes. »

«La capitalisation boursière de Québecor, c’est quatre milliards. Si je veux vendre, il faut que je dise que je vais vendre, il y aurait donc des enchères. Et ça finirait à cinq milliards. Mais qui, au Québec, peut faire un chèque de cinq milliards? Y en a pas des tonnes», explique le député Péladeau.


Les risques de voir le géant québécois des télécoms et des médias passer sous contrôle étranger ou canadien seraient bien réels.

Rogers, par exemple, voulait acheter Vidéotron. Québecor l’intéresserait sans doute. Des multinationales américaines seraient aussi aux aguets.

Situation délicate

M. Péladeau sait bien que sa situation est délicate, surtout aux yeux de ses adversaires politiques. Il trouve d’ailleurs étrange que François Legault, le chef de la Coalition avenir Québec, n’en parle plus...


Il y a autre chose. Pierre Karl Péladeau répète que Québecor, c’est aussi la propriété des Québécois. Pas uniquement au sens propre du terme; Québecor, dit-il, «déborde de sa mission économique, Québecor a mis en valeur la richesse de notre patrimoine culturel».


« Je vais dans les bingos, les bowlings, au McDo, chez IGA, au Super C. Les gens me disent: “Vendez pas vos affaires!” »

L’aspirant chef du PQ prévient ses adversaires qu’à trop l’attaquer sur cette question, ils le poseront en victime devant le grand public.


Fiducie sans droit de regard

Incidemment, M. Péladeau affirme que, non seulement les militants du PQ ne veulent pas qu’il se départe de ses intérêts dans Québecor, mais la population en général ne le souhaite pas non plus. «Je vais dans les bingos, les bowlings, au McDo, chez IGA, au Super C. Les gens me disent: “Vendez pas vos affaires!”»

Il faudrait ajouter: point final! Parce que c’est la réaction populaire, plus que celles des libéraux et des caquistes, qui importe au député de Saint-Jérôme.

Même si la loi ne l’y oblige pas formellement, s’il devient chef de l’opposition officielle, il placera ses affaires dans une fiducie sans droit de regard. Sans plus. Cette mesure fera-t-elle taire ses détracteurs? Il le souhaite.

Pierre Karl Péladeau ne s’en cache pas. Il préfère les médias sociaux, Facebook en particulier, pour exprimer ses idées. Les mêlées de presse avec les journalistes parlementaires, ça le fait suer. Pas tout le temps, mais souvent. Mais il réfute les allégations voulant qu’il fuie les journalistes.

« Je ne fuis pas, je fais tous les scrums. Et qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse? On me court après dans les corridors avec des “Kodak” gros de même; un jour, il va y avoir un accident, quelqu’un va se blesser. »

« Vous cherchez la clip, la clip, la clip. Avec Facebook, on peut prendre le temps de réfléchir, présenter des arguments soutenus, bien expliquer ses idées. En scrum, souvent, ça va dans tous les sens. »

« Geneviève Lajoie me harcelait pour avoir une entrevue. Mais si j’avais dit oui à Mme Lajoie, j’aurais passé mon temps à donner des entrevues. Les demandes des médias, ça n’arrête pas. »

« Mon attaché de presse travaillait pour Maka Kotto; vous comprendrez qu’il n’était pas le plus sollicité au monde. Il a maintenant 60 demandes d’entrevue par jour. Des journaux francophones, mais aussi des journaux du Canada anglais, des journaux étrangers. Ça n’arrête pas. »


Durant l’heure que nous avons passée ensemble, il en a compté huit...