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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 30 septembre 2015 à 16h45. Modifié par Danielle Arsenault à 17h27.
QUÉBEC - La Coalition avenir Québec (CAQ) fait pression sur Ottawa pour empêcher la venue au Québec d'un imam tunisien jugé radical, misogyne, et prêchant la violence.
L'imam Béchir Ben Hassen devait prononcer une conférence à l'Université Laval le 9 octobre, puis à Montréal et à Gatineau, les jours suivants, a dénoncé mercredi la porte-parole caquiste en matière de laïcité, la députée Nathalie Roy.
Cependant, l'Université Laval a indiqué par voie de communiqué mercredi qu'elle refusait d'accueillir l'imam.
Malgré cela, Mme Roy insiste pour qu'il ne pose pas le pied au Canada.
En Chambre, puis en point de presse, Mme Roy a tenté d'alerter Québec et Ottawa pour qu'ils réagissent avant qu'il ne soit trop tard.
Car il faut agir immédiatement, a-t-elle fait valoir, exhortant Québec à faire pression sur le gouvernement fédéral pour bloquer l'entrée au pays de l'imam.
«Il est tout de même stupéfiant d'apprendre que cet homme, interdit de prêche en Tunisie, révoqué d'une mosquée et arrêté en 2013 par Interpol, a le droit de venir dire à nos universitaires comment prévenir la radicalisation», a plaidé Mme Roy.
Selon elle, l'imam en question «a approuvé les attentats de Charlie Hebdo dans une conférence, publiée le 10 janvier 2015 sur Internet, en soutenant que la punition pour quiconque insulte le Prophète Mohamed est la mort».
Cependant, l'Université Laval a indiqué par voie de communiqué mercredi qu'elle refusait d'accueillir l'imam.
Malgré cela, Mme Roy insiste pour qu'il ne pose pas le pied au Canada.
En Chambre, puis en point de presse, Mme Roy a tenté d'alerter Québec et Ottawa pour qu'ils réagissent avant qu'il ne soit trop tard.
Car il faut agir immédiatement, a-t-elle fait valoir, exhortant Québec à faire pression sur le gouvernement fédéral pour bloquer l'entrée au pays de l'imam.
«Il est tout de même stupéfiant d'apprendre que cet homme, interdit de prêche en Tunisie, révoqué d'une mosquée et arrêté en 2013 par Interpol, a le droit de venir dire à nos universitaires comment prévenir la radicalisation», a plaidé Mme Roy.
Selon elle, l'imam en question «a approuvé les attentats de Charlie Hebdo dans une conférence, publiée le 10 janvier 2015 sur Internet, en soutenant que la punition pour quiconque insulte le Prophète Mohamed est la mort».