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vendredi, février 03, 2017

La Corée du Nord dans la ligne de mire de Trump

http://www.lapresse.ca/international/asie-oceanie/

Publié le 03 février 2017 à 06h44 | Mis à jour à 06h44
Le nouveau secrétaire à la Défense de Donald... (Photo EUGENE HOSHIKO, AFP)
Le nouveau secrétaire à la Défense de Donald Trump, James Mattis, a averti qu'une attaque nucléaire de la Corée du Nord contre les États-Unis ou un de ses alliés entraînerait une réponse « efficace et écrasante », le 3 février à Séoul.
PHOTO EUGENE HOSHIKO, AFP
Agence France-Presse
WASHINGTON
Les États-Unis ont ouvert vendredi un nouveau front sur la scène internationale en mettant en garde la Corée du Nord contre toute velléité d'attaque nucléaire, après s'en être pris à l'Iran et à la Russie.
Lors d'une visite à Séoul, le nouveau secrétaire à la Défense de Donald Trump, James Mattis, a ainsi averti vendredi qu'une attaque nucléaire de la Corée du Nord contre les États-Unis ou un de ses alliés entraînerait une réponse « efficace et écrasante ».
Le chef du Pentagone est le premier responsable de l'administration Trump à partir en voyage officiel à l'étranger. Arrivé jeudi en Corée du Sud, il poursuit vendredi au Japon une tournée destinée à rassurer ces alliés clés des États-Unis quant à l'engagement de Washington en matière de sécurité à leurs côtés.
À la veille de cette visite, l'opposition japonaise a appelé le premier ministre Shinzo Abe à sortir de son silence sur le décret anti-immigration de Donald Trump, interdisant l'accès au territoire américain des ressortissants de sept pays musulmans et des réfugiés de tous pays, et à s'exprimer sur les droits de l'homme.
Si le voyage de James Mattis se veut rassurant pour les alliés traditionnels des États-Unis face à la Corée du Nord et la Chine, alliés ou partenaires de Washington dans d'autres parties du monde, comme Israël, l'Australie ou le Mexique, n'ont pas été épargnés par le président nationaliste et son administration.
« Rien n'est exclu »
Mais les déclarations les plus menaçantes ont été réservées à l'Iran, après le tir récent d'un missile balistique, la Maison-Blanche envisageant même de prendre de nouvelles sanctions contre Téhéran, ont indiqué à l'AFP des sources proches du dossier.
Ces mesures de rétorsion contre des personnes ou des entités liées au programme iranien de missiles balistiques seraient la première traduction du durcissement annoncé par Washington face à la République islamique, et ce malgré l'accord historique sur le nucléaire iranien scellé en juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances.
Cet accord a été la grande percée diplomatique du prédécesseur démocrate de Donald Trump, Barack Obama, qui s'était efforcé d'apaiser les tensions avec l'Iran.
Au contraire, le président républicain a pris un ton belliqueux contre la puissance chiite : « Rien n'est exclu », a-t-il répondu à la presse à propos d'une action militaire. Téhéran a dénoncé des menaces « sans fondement, répétitives et provocatrices ».
Russie et Crimée
Beaucoup plus surprenant, Washington s'en est aussi pris à Moscou.
Alors que le rapprochement avec le président russe Vladimir Poutine est une priorité de Donald Trump, sa nouvelle ambassadrice à l'ONU Nikki Haley a « condamné les actions agressives de la Russie » en Ukraine.
Devant le Conseil de sécurité, elle a affirmé jeudi que les sanctions contre Moscou seraient maintenues « jusqu'à ce que la Russie redonne le contrôle de la péninsule [de Crimée] à l'Ukraine ».
Après avoir été avalisé par le Sénat, le nouveau secrétaire d'État américain, Rex Tillerson, devrait être amené à préciser rapidement les orientations des États-Unis.
Cet ingénieur texan de 64 ans, sans expérience politique, a fait toute sa carrière jusqu'au sommet du groupe pétrolier ExxonMobil. Il est réputé proche de plusieurs chefs d'État.
« Certains n'aimaient pas Rex parce qu'il s'entendait bien avec des dirigeants de la planète [...] C'est une bonne chose, pas une mauvaise chose », a jugé Donald Trump, en allusion à sa proximité avec Vladimir Poutine.
Le 69e secrétaire d'État va aussi devoir mettre de l'huile dans les rouages en interne. Il a reconnu que la victoire du milliardaire Donald Trump n'était pas du goût de tous au sein de l'appareil d'État.
Selon le mot d'un diplomate, une « insurrection » bureaucratique secoue actuellement le département d'État souvent qualifié de progressiste. Un millier de diplomates et fonctionnaires contestataires ont signé un mémorandum interne « dissident » dénonçant le récent décret anti-immigration signé par Donald Trump et qui continue aujourd'hui de faire des vagues dans les relations internationales.

samedi, mai 21, 2016

Donald Trump pour un dialogue avec Kim Jong-un

http://www.985fm.ca/actualites/nouvelles/

Publié par Jean-François Cyr pour CogecoNouvelles le vendredi 20 mai 2016 à 17h39.
Donald Trump pour un dialogue avec Kim Jong-un
Kim Jong-un/Photo: AP
(98,5 FM) - Le candidat républicain à la présidence américaine, Donald Trump, a affirmé mecredi qu'il rouvrirait le dialogue avec le dirigeant nord-coréen Kim Jung-un, ce qui marquerait un changement radical de diplomatie avec celle mise de l'avant actuellement par la Maison-Blanche.
ON EN PARLE EN ONDES :
Les deux pays n'ont plus de relations diplomatiques officielles depuis la fin de la guerre de Corée en 1953. Le gouvernement américain tente depuis cette époque d’isoler le gouvernement de Pyongyang par l’entremise de sanctions économiques en réponse au programme nucléaire de la Corée du Nord.
Rappelons que de son côté, la Corée du Nord multiplie les provocations et les menaces à l’endroit des États-Unis.

mardi, mars 15, 2016

Les primaires d'aujourd'hui seront déterminantes pour l'avenir des États-Unis

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le mardi 15 mars 2016 à 06h26. Modifié par Charles Payette à 07h08.
Les primaires d'aujourd'hui seront déterminantes pour l'avenir des États-Unis
Donald Trump/Gage Skidmore
WASHINGTON - Donald Trump pourrait jouer son va-tout, aujourd'hui, à l'occasion des élections primaires qui pourraient lui permettre d'accroître son avance au risque de diviser encore plus le parti républicain.
L'élection la plus cruciale se déroulera en Ohio où le politicien populiste tentera de défaire le populaire gouverneur de l'État, John Kasich. M. Trump a traité son adversaire de «bébé» tandis que celui-ci a laissé entendre que la violence entourant les rassemblements du meneur de la course républicaine représentait un «côté sombre» de la société américaine.

La primaire en Ohio pourrait être déterminante puisque celui qui arrivera en tête du scrutin dans cet État s'adjugera la totalité de ses délégués en vue du congrès du parti en juillet.

Des primaires se dérouleront aussi en Illinois, au Missouri, en Caroline du Nord et en Floride. Plus du quart des 1237 délégués nécessaires pour espérer obtenir l'investiture seront à l'enjeu. En Floride, là aussi, le vainqueur obtiendra la totalité des délégués.

Le sénateur Ted Cruz affirme qu'il est le seul qui est en mesure d'empêcher Donald Trump d'obtenir une majorité de délégués. Son collègue floridien Marco Rubio espère que les électeurs de son État feront mentir les récents sondages et lui donneront des raisons de demeurer dans la course. M. Rubio a déclaré lundi qu'il «étonnera le pays» en enlevant la victoire en Floride, malgré l'avance en apparence insurmontable de M. Trump dans cet État.

M. Cruz a déclaré que donner l'investiture à Donald Trump permettra aux démocrates de demeurer encore quatre ans à la Maison-Blanche.

«Nous allons faire élire Hilary Clinton et détruire le pays si Trump devient le candidat du parti?», a-t-il dit.

Le meneur a tenté de détourner l'attention après les événements de vendredi à Chicago où des bagarres ont opposé des partisans, des opposants et les forces de l'ordre. Samedi, un manifestant a tenté de monter sur l'estrade où parlait le candidat mais il a été maîtrisé par les membres du Service secret avant de parvenir à ses fins.

«On n'a rien provoqué. Nous voulons la paix. Nous ne voulons aucun trouble?», a soutenu M. Trump, dimanche. Celui-ci a été parfois interrompu par des manifestants sans que cela ne déclenche des bagarres. D'autres manifestants ont tenté de perturber un rassemblement de M. Trump, lundi, mais ils ont été tenus au silence par des partisans de l'homme d'affaires.

Démocrates

Du côté démocrate, Hillary Clinton compte déjà sur une avance de plus de 200 «superdélégués» et pourrait bloquer la voie à son rival Bernie Sanders en balayant les États les plus importants, mardi.

Alors que les délégués seront octroyés de façon proportionnelle, l'appui que récolte l'ancienne secrétaire d'État parmi les délégués d'office — dirigeants et élus du parti — pourrait la placer dans une position enviable pour obtenir l'investiture.

Selon les estimations de l'Associated Press, Mme Clinton compte 1231 délégués, plus de la moitié du nombre nécessaire à la nomination. M. Sanders en a 576.

Bernie Sanders a causé la surprise en remportant la victoire au Michigan, la semaine dernière. Un des principaux stratèges du sénateur du Vermont, Tad Devine, a dit qu'il ne voyait aucun scénario permettant de prédire un retrait de M. Sanders avant le congrès du parti en juillet.

samedi, février 20, 2016

La visite d'Obama à Cuba ouvrira «un nouveau chapitre»

http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/

Publié le 20 février 2016 à 07h45 | Mis à jour à 07h45
« Je crois que le meilleur moyen de promouvoir... (PHOTO KEVIN LAMARQUE, REUTERS)
PHOTO KEVIN LAMARQUE, REUTERS
« Je crois que le meilleur moyen de promouvoir les intérêts et les valeurs américains, et le meilleur moyen d'aider le peuple cubain à améliorer ses conditions de vie, est [...] de normaliser les relations entre nos gouvernements et d'accroître les contacts entre nos peuples », a dit le président américain.

Agence France-Presse
WASHINGTON
Le président Barack Obama a estimé samedi que sa visite prévue en mars à Cuba ouvrirait « un nouveau chapitre » dans les relations avec le régime communiste et constituait le meilleur moyen de « promouvoir les intérêts » des États-Unis.
« Bonjour, tout le monde. Cette semaine, nous l'avons officiellement annoncé, je vais à Cuba », a déclaré le président américain dans son allocution hebdomadaire radiodiffusée.
L'annonce de ce voyage est la conséquence de la décision « d'ouvrir un nouveau chapitre dans nos relations avec le peuple de Cuba ».
« Je crois que le meilleur moyen de promouvoir les intérêts et les valeurs américains, et le meilleur moyen d'aider le peuple cubain à améliorer ses conditions de vie, est [...] de normaliser les relations entre nos gouvernements et d'accroître les contacts entre nos peuples », a dit le président américain.
Tout en reconnaissant que « le changement n'interviendra pas à Cuba du jour au lendemain », il estime que « l'ouverture » de l'île apportera « plus d'opportunités et de ressources aux Cubains ».
Barack Obama a annoncé jeudi qu'il se rendrait avec son épouse Michelle à Cuba les 21 et 22 mars, promettant de rencontrer des membres de la société civile et d'aborder avec les autorités cubaines la question des droits de l'Homme.
La dernière visite d'un président américain en exercice sur l'île située au large de la Floride remonte à 1928, avec celle de Calvin Coolidge.
Après l'annonce du rapprochement entre Washington et La Havane en décembre 2014, les deux pays ont rétabli leurs relations diplomatiques en juillet 2015. Le secrétaire d'État John Kerry s'est rendu à La Havane en août pour la réouverture de l'ambassade américaine.
Au cours de sa visite à La Havane, M. Obama s'est engagé à « évoquer avec franchise ses sérieuses différences avec le gouvernement cubain, y compris sur la démocratie et les droits de l'Homme ».
« Je réaffirmerai que les États-Unis continueront de défendre les valeurs universelles comme la liberté d'expression, de rassemblement et de religion », a-t-il promis, avant de conclure en espagnol, à l'adresse du peuple de Cuba: « Nos vemos en La Habana. » (« Je vous verrai à La Havane »).

mardi, décembre 29, 2015

États-Unis : au moins 44 morts dans des tornades et des inondations

http://www.lepoint.fr/monde/etats-unis

Des phénomènes climatiques extrêmes ont fait plusieurs victimes depuis samedi. Les transports aériens sont perturbés pour les fêtes de fin d'année.


Publié le  | Le Point.fr

Tornades, inondations et chutes de neige ont fait au moins 44 morts aux États-Unis depuis samedi.

Tornades, inondations, fortes chutes de neige. La nature se déchaîne aux États-Unis. Ces phénomènes climatiques ont fait au moins 44 morts aux États-Unis depuis samedi. Les transports aériens et routiers sont fortement perturbés en cette période de grands déplacements pour les fêtes de fin d'année.
Aux tornades spectaculaires qui ont dévasté une partie du Texas (Sud) ce week-end ont succédé lundi de fortes tempêtes accompagnées de blizzard, de pluies verglaçantes et d'inondations sur une large partie des États-Unis. Plusieurs millions de personnes étaient bloquées dans les aéroports après l'annulation lundi de plus de 2 100 vols et le retard de 3 700 autres, selon le site FlightAware.

Plus de 25 centimètres de pluie

Des naufragés de l'air qui se sont ajoutés aux voyageurs des 1 640 vols annulés et plus de 6 400 retardés déjà dimanche, pour la plupart du fait des systèmes orageux positionnés au-dessus du Texas. Lundi, c'est à Chicago que les perturbations les plus importantes ont été relevées : une pluie verglaçante et de fortes rafales de vent ont cloué au sol plus de 1 200 avions, selon FlightAware. Et les services météorologiques locaux prévoyaient encore des vents soufflant jusqu'à 80 km/h, pouvant provoquer chutes d'arbres, coupures de lignes électriques et accumulation de neige et de glace.
Ces intempéries causées par un système orageux ancré sur les États-Unis depuis mercredi dernier et lié à des températures anormalement élevées pour la saison ont déversé jusqu'à 104 centimètres de neige sur une partie du Nouveau-Mexique (Sud-Ouest), en général à peine saupoudré. Et l'Arkansas, le Missouri, l'Oklahoma et le Texas ont reçu plus de 25 centimètres de pluie.

L'état d'urgence dans 3 États

Les gouverneurs du Nouveau-Mexique, du Texas et du Missouri ont déclaré dimanche l'état d'urgence, qui permet le déblocage de certains moyens d'intervention, sur tout ou partie de leur territoire. L'Alabama, le Mississippi et laGéorgie leur ont emboité le pas. Fait inhabituel pour la saison, au moins neuf tornades ont fait samedi 11 morts dans la région de Dallas, au Texas qui certes a l'habitude des tornades mais d'ordinaire au printemps.
La petite ville de Garland, dans la banlieue de Dallas, a été la plus touchée : une tornade avec des vents jusqu'à 320 km/h a rasé des rues entières, emporté des autoroutes et détruit ou endommagé quelque 600 bâtiments, selon les autorités locales. C'était seulement la deuxième fois depuis 1950 que la région était balayée par une tornade aussi puissante. Elle a fait huit morts à Garland, et d'autres tornades au nord-est de Dallas ont fait trois morts.
Le président américain Barack Obama, actuellement en vacances à Hawaï, a fait part au gouverneur de cet État Greg Abbott de "ses sincères condoléances" lors d'une conversation téléphonique, a indiqué un responsable de la Maison-Blanche. Craignant d'autres tornades, le Texas se préparait également à affronter des conditions hivernales particulièrement rudes avec neige, verglas et risques d'inondations. Samedi, il faisait 28 °C.

De fortes chutes de neige à venir

Selon les derniers bilans disponibles lundi soir, les tempêtes ont également fait dix morts dans le Mississippi, huit dans le Missouri, six dans le Tennessee, cinq dans l'Illinois ainsi que deux dans l'Alabama, et un en Arkansas et en Georgie. Le gouverneur du Missouri Jay Nixon a appelé ses concitoyens à "éviter autant que possible de voyager".
Le National Weather Service (NWS) prévoyait pour lundi soir la persistance des conditions climatiques difficiles avec de "fortes chutes de neige et du verglas" dans le Nord, les plaines du centre du pays ainsi que dans la région des Grands lacs et dans le Nord-Est.
Le centre et le sud du pays devaient se préparer pour leur part à des pluies soutenues et à des inondations, tandis qu'une partie du sud-est des États-Unis était sous la menace de "conditions climatiques extrêmes", indiquait le NWS sur son site internet. "Les tempêtes devraient diminuer mardi, mais les inondations et les conditions de voyage dangereuses pourraient se poursuivre jusqu'en milieu de semaine", selon les autorités.

mardi, décembre 08, 2015

États-Unis : militante écolo, Miss Sunshine est poursuivie pour terrorisme

http://www.lepoint.fr/monde/

Le FBI offre 50 000 dollars pour la capture de Josephine Sunshine Overaker, 41 ans, soupçonnée de faire partie d'un groupe "éco-terroriste".



Publié le  - Modifié le  | Le Point.fr
Avis de recherche publié par le FBI, le 7 décembre.

Le FBI a publié, lundi dernier, un avis de recherche concernant une certaine Josephine Sunshine Overaker, connue sous des alias divers : Lisa Rachelle Quintana, "Osha", "China", ou encore "Mo". En janvier 2006, un tribunal fédéral d'Oregon l'a mise en cause dans une affaire d'éco-terrorisme. Aujourd'hui âgée de 41 ans, Josephine Sunshine Overaker est suspectée de faire partie d'une cellule violente ayant commis plusieurs attaques au nom d'un prétendu Front de libération de la terre (Earth Liberation Front). Un groupuscule composé de 18 personnes dont l'un de ses leaders, William Rodgers, s'est donné la mort en décembre 2005 après son interpellation. De 1996 à 2006, ce groupe a participé à près d'une vingtaine d'actes violents dans cinq États différents (Oregon, Washington, Californie, Colorado, et Wyoming). Essentiellement des actes de vandalisme contre des laboratoires scientifiques procédant à des expérimentations sur les animaux, mais aussi un chantier de station de ski dans le Colorado. Des destructions dont le coût total est estimé à 80 millions de dollars.
Si l'affaire inquiète le FBI, c'est que le Front de libération de la terre est détenteur d'un important arsenal composé d'armes à feu et d'engins explosifs. Entre 2006 et 2012, la quasi-totalité des membres de ce « gang » ont été appréhendés, jugés et condamnés, provoquant une vive polémique au sein de l'extrême gauche américaine qui présente ce groupe comme "pacifique". L'éco-terrorisme est une menace prise très au sérieux aux États-Unis depuis les années 70. Il y a tout juste quarante ans, le romancier Edward Abbey publiait d'ailleurs un roman décrivant la dérive de l'un de ces groupuscules radicaux. Intitulé, L e Gang de la clef à molette(dans sa traduction française aux éditions Gallmeister en 2013), ce livre évoque le parcours sanglant d'un "clan" prêt à tout pour préserver l'environnement.

samedi, octobre 17, 2015

États-Unis: les femmes gagnent encore moins

http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/

États-Unis: les femmes gagnent encore moins
Photo Fotolia

Ivan Couronne

WASHINGTON - Les salariées américaines ont gagné 21 % de moins que les hommes l'an dernier. La discrimination joue un rôle mais probablement de façon limitée, contrairement aux idées reçues. Pour les économistes, les plus grandes barrières à l'égalité salariale sont moins évidentes.
L'écart entre ce que gagnent les femmes et les hommes qui travaillent à plein temps n'a cessé de chuter depuis 30 ans, mais sans jamais disparaître. C'est la preuve, pour le parti démocrate, que la loi ne va pas assez loin pour mettre les salariées à égalité avec leurs collègues masculins.
Ce débat est permanent aux États-Unis.
Dans la Silicon Valley, des femmes dénoncent un climat sexiste où seuls les hommes seraient promus. Le président américain Barack Obama évoque souvent l'avenir de ses deux filles. Pour quatre Américains sur dix, la question de l'égalité salariale est le problème principal pour les femmes au travail.

COMPARER À TRAVAIL ÉGAL

En 2014, en moyenne, les femmes ont gagné 79 % du salaire des hommes, selon une étude annuelle du Census bureau (recensement) parue en septembre, soit un écart de 21 %.
Mais les chercheurs sont formels: une fois prises en compte des variables telles que l'expérience, le niveau d'éducation, le poste et le secteur d'occupation, l'écart tombe à 9 %, selon la professeure Francine Blau, spécialiste du sujet. Une étude descend jusqu'à 5 %.
Si les hommes gagnent plus, dit-elle, ce n'est plus parce qu'ils sont mieux diplômés: davantage de femmes que d'hommes sortent des universités. C'est d'abord parce qu'ils monopolisent des professions mieux rémunérées, comme avocats et ouvriers qualifiés, alors qu'enseignants et infirmières sont des professions historiquement féminines.
«Le chiffre de 79 % induit un peu en erreur. C'est un chiffre important, car il résume la différence entre hommes et femmes sur le marché du travail. Mais ce n'est pas pour un travail égal», dit à l'AFP Francine Blau, de l'Université Cornell. La discrimination joue probablement un rôle dans l'écart inexpliqué, mais il est difficilement quantifiable.
Certains militants arguent que l'écart réel, même inférieur à 20 %, reste conséquent: «des centaines de milliers de dollars sur toute une vie», calcule Vicki Shabo, vice-présidente du National Partnership for Women and Families.
«Ça m'énerve un peu quand les gens viennent me dire, oh, c'est seulement 7 ou 10 %», dit Lisa Maatz, vice-présidente de l'American Association of University Women. «Pour les gens qui tentent de joindre les deux bouts, 10 % c'est énorme».
Mais les démocrates ne font pas dans la nuance et disent souvent que les employeurs paient leurs employées sciemment moins que les hommes assis dans le même bureau.
«Il est impensable que les femmes gagnent 78 cents pour chaque dollar gagné par les hommes qui font le même travail», a dit en mai dernier Bernie Sanders, candidat aux primaires présidentielles démocrates.
«Si deux personnes font le même travail, elles doivent être payées pareil», martèle Barack Obama.
En quête du vote féminin, les démocrates n'ont pas de mots assez durs contre les républicains, qui bloquent au Congrès une loi renforçant la législation fédérale anti-discrimination.

GARDE D'ENFANTS

La Californie, dirigée par les démocrates, vient de durcir sa législation sur ce modèle. La charge de la preuve y est désormais renversée: en cas de plainte, ce seront les employeurs qui devront prouver qu'ils ne discriminent pas.
Mais les conservateurs et les économistes craignent que ce type de loi ne détourne l'attention de solutions qui pourraient mieux promouvoir l'accès des femmes aux professions hautement rémunérées.
«On ne peut pas tenir l'employeur responsable de normes culturelles sur lesquelles il n'a aucun contrôle», dit Andrew Biggs, économiste au centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute. Il ne faut pas confondre discrimination et choix individuels de carrière, dit-il.
Francine Blau souligne que les femmes ont tendance à éviter les secteurs très compétitifs. Il est plus mal vu, pour une femme, de négocier son salaire. Surtout, les femmes sont plus souvent chargées de s'occuper des enfants, et évitent les entreprises qui n'offrent pas de flexibilité horaire ou de télétravail.
Pour aider les femmes à intégrer certaines carrières, l'une des réformes les plus efficaces pourrait être de tout simplement faciliter la garde d'enfants, dont le coût est élevé aux États-Unis - alors que l'école publique ne commence qu'à cinq ans.
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jeudi, juin 18, 2015

États-Unis : un Blanc abat neuf fidèles dans une église noire

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Radio-Canada avec Reuters et Agence France-Presse
Des hommes s'enlacent après une fusillade dans une église à Charleston.
Des hommes s'enlacent après une fusillade dans une église à Charleston.  Photo :  AP/David Goldman

Neuf personnes ont été tuées mercredi soir dans une fusillade survenue dans une église fréquentée par la communauté noire de Charleston en Caroline du Sud, a annoncé le chef de la police locale, précisant qu'il s'agissait d'un crime à caractère raciste.
L'auteur de l'attaque, un homme blanc d'une vingtaine d'années portant un jean et de grosses chaussures, est toujours recherché par la police plusieurs heures après le drame. Il est qualifié par la police de « très dangereux ».
« Nous avons pu constater qu'il y avait huit individus décédés à l'intérieur de l'église », a expliqué Gregory Mullen au cours d'une conférence de presse. 
« À ce stade nous avons neuf victimes de ce crime hideux qui a été commis », a-t-il dit, estimant qu'il s'agissait « d'un crime raciste ». Une dixième personne blessée est soignée à l'hôpital.
Dans un message sur Twitter, le révérend Al Sharpton, responsable d'une association de défense des droits à New York, a indiqué que Clementa Pinckney, pasteur de la paroisse et membre du Sénat de Caroline du Sud, faisait partie des victimes.
Des hommes forment un cercle de prière après une fusillade dans une église de Charleston, en Caroline du Sud.Des hommes forment un cercle de prière après une fusillade dans une église de Charleston, en Caroline du Sud.  Photo :  Randall Hill/Reuters
Un acte « intolérable et incroyable »
La fusillade s'est produite vers 21 h (1 h GMT) dans l'une des plus vieilles églises noires de la ville, l'Emanuel African Methodist Episcopal Church. Le tireur a fait feu pendant une séance d'étude de la bible, une pratique extrêmement courante dans les églises du sud des États-Unis, en semaine comme le dimanche.
« La seule raison pour laquelle une personne puisse entrer dans une église et abattre des gens en train de prier est la haine », a estimé Joe Riley, le maire de Charleston, dénonçant devant la presse un acte « intolérable et incroyable ».
Un peu plus tôt, une alerte à la bombe a été signalée près du lieu de la fusillade. Les personnes qui se trouvaient dans le secteur ont été priées par la police de se tenir à l'écart.
Cet événement survient à la suite de plusieurs homicides commis dans les derniers mois par des policiers blancs contre des hommes noirs non armés, des événements qui sont souvent restés impunis.
Plusieurs politiciens ont réagi à la nouvelle dans la nuit. Le candidat républicain à la présidentielle Jeb Bush, qui a annulé une visite jeudi à Charleston à la suite des événements, a indiqué sur Twitter que ses pensées et prières « vont aux individus et aux familles touchées par les tragiques événements ».
« Des nouvelles terribles de Charleston - mes pensées et mes prières sont avec vous tous », a aussi twitté Hillary Clinton, candidate démocrate à la présidentielle, qui était en réunion électorale à Charleston mercredi.

vendredi, juin 05, 2015

Étiquetage : le Canada réclame 3 milliards aux Américains

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/

   La Presse Canadienne

La loi américaine sur l'étiquetage du pays d'origine cause du tort à l'industrie canadienne du boeuf
La loi américaine sur l'étiquetage du pays d'origine
cause du tort à l'industrie canadienne du boeuf.
 
Photo :  David Shield, CBC

Le Canada s'est adressé à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour réclamer l'imposition de plus de 3 milliards de dollars par année en tarifs aux États-Unis, à moins que le différend commercial sur l'étiquetage du pays d'origine de certains produits se règle rapidement.
Le gouvernement canadien a demandé à l'OMC d'autoriser des mesures punitives contre des dizaines de produits américains, dont la viande, le vin et le chocolat. Les tarifs seraient imposés d'ici la fin de l'été, à moins que le Congrès ne règle les préoccupations du Canada et du Mexique, a précisé jeudi le ministre canadien de l'Agriculture, Gerry Ritz.
Le Congrès réexamine présentement la loi au centre du conflit, qui exige que l'emballage de la viande vendue dans les supermarchés américains indique le pays où le bétail est né, a été élevé et tué.
Si cette loi n'est pas modifiée d'ici quelques semaines, des représailles tarifaires pourraient être imposées sur plus de 38 produits américains qui rapportent 8 milliards de dollars en exportations au Canada. Les tarifs atteindraient potentiellement la moitié de ce montant. « Laissez-moi répéter qu'une révocation complète est la seule option des États-Unis pour éviter les représailles, a déclaré M. Ritz durant une visite à Washington. Espérons que les Américains réaliseront qu'ils doivent abroger l'EPO (étiquetage du pays d'origine). »
Protectionnisme ou droit du consommateur?
Les partisans des règles américaines affirment que les consommateurs devraient connaître la provenance des aliments qu'ils achètent. Mais les groupes de l'industrie y voient plutôt une mesure de protectionnisme déguisée qui complique le processus pour les Américains qui importent des viandes de l'étranger et augmente les coûts d'exportation. Ils ont aussi plaidé qu'une telle mesure est illégale, en vertu du droit international. Ils ont eu raison. L'OMC s'est rangée du côté du Canada et du Mexique à plusieurs reprises dans ce différend.
Les États-Unis doivent maintenant gagner une course contre la montre pour éviter les tarifs. Le Congrès a commencé à étudier un projet de loi qui révoquerait les règles liées à l'étiquetage. Il devrait facilement obtenir l'aval de la Chambre des représentants, mais l'approbation sera plus difficile au Sénat. M. Ritz a prévenu le Sénat de ne pas tenter de diluer la loi avec d'autres exigences d'étiquetage, ce qui ne satisferait pas le Mexique et le Canada.
Bien que le Canada attribue à l'EPO les torts faits à l'exportation de la viande - qui a effectivement diminué durant de nombreuses années - les exportations ont connu une hausse importante en 2014, malgré l'étiquetage.
Les exportations de viande canadienne ont augmenté dans un contexte de baisse de la valeur du dollar canadien. Elles sont passées de 3,86 milliards de dollars américains en 2013 à près de 5 milliards de dollars américains en 2014.