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Publié le 30 janvier 2017 à 08h41 | Mis à jour à 08h41
Publié le 30 janvier 2017 à 08h41 | Mis à jour à 08h41
«Les gros problèmes dans les aéroports ont été causés par une panne d'ordinateur de Delta, les manifestants et les larmes du sénateur Schumer», a accusé le président américain sur Twitter. AP |
Agence France-Presse
Washington
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Donald Trump a rejeté lundi la faute des problèmes rencontrés dans les aéroports américains après la signature de son décret anti-immigration, sur les milliers de manifestants qui se sont mobilisés pour le dénoncer et sur un problème d'ordinateur chez Delta.
«Les gros problèmes dans les aéroports ont été causés par une panne d'ordinateur de Delta, les manifestants et les larmes du sénateur Schumer (un sénateur démocrate, NDLR)», a accusé le président américain sur Twitter, soulignant que seulement 109 personnes avaient été arrêtées à leur arrivée sur le sol américain parmi les 325 000 passagers quotidiens.
Le secrétaire à la Sécurité intérieure, John Kelly, «a dit que tout se passait bien avec très peu de problèmes. L'AMÉRIQUE DOIT DE NOUVEAU ÊTRE SÉCURITAIRE!», a encore tweeté le président.
«Essayer de trouver des terroristes avant qu'ils ne rentrent dans notre pays n'a rien de plaisant. Étudiez ce qui se passe dans le monde!»
Le décret signé vendredi par le président, qui interdit temporairement l'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de sept pays musulmans (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen) et gèle pour quatre mois toute entrée de réfugiés, a provoqué un tollé aux États-Unis et à l'étranger.
M. Trump a été critiqué jusque dans son propre camp et des dizaines de milliers de manifestants à travers les États-Unis dénoncent un texte qu'ils jugent «anti-musulmans».
La précipitation dans laquelle le décret - qui doit empêcher l'arrivée de «terroristes» aux États-Unis - a été appliqué et les termes très vagues dans lesquels il est rédigé ont provoqué la confusion jusque dans les rangs de la police des frontières chargée de l'appliquer.
Cette précipitation a d'ailleurs amené plusieurs juges à en suspendre temporairement certaines clauses, empêchant ainsi l'expulsion immédiate de personnes arrêtées à l'aéroport.
Ce premier échec a poussé l'administration a mettre de l'eau dans son vin en particulier sur les détenteurs d'un permis de résident permanent, la fameuse carte verte, mais aussi sur les ressortissants des sept pays visés qui ont une double nationalité.
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