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Publié le 27 janvier 2017 à 16h37 | Mis à jour à 16h37
Publié le 27 janvier 2017 à 16h37 | Mis à jour à 16h37
Pierre Paradis PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE |
JOCELYNE RICHER
La Presse Canadienne
Québec
La Presse Canadienne
Québec
La commotion cérébrale dont a été victime l'ex-ministre Pierre Paradis paraît plus sévère que ce qui avait annoncé initialement, car il a dû être transféré dans un hôpital montréalais, vendredi, pour y subir des tests plus poussés.
Le député de Brome-Missisquoi, qui fait l'objet d'une enquête policière reliée à des allégations à caractère sexuel, n'a toujours pas pu être interrogé par la Sûreté du Québec, en raison de son état.
Ses médecins ont jugé vendredi qu'il n'était pas en état de s'entretenir avec les policiers, a confirmé vendredi une porte-parole de son bureau de comté.
Ils ont décrété qu'il devait être transféré dans un hôpital doté d'équipements plus sophistiqués, à Montréal, afin de déterminer plus précisément sa condition.
M. Paradis, amateur d'équitation, a fait une chute à cheval au début de la semaine dernière. Mercredi, son cabinet affirmait qu'il avait subi une commotion cérébrale «légère» et que ses médecins lui avaient recommandé de prendre quelques jours de repos.
Dure semaine pour M. Paradis, qui, parallèlement à ses ennuis de santé, a été expulsé du conseil des ministres et du caucus libéral, en raison de l'enquête policière en cours.
Cette enquête policière porterait sur des allégations à caractère sexuel faites par une ancienne employée du ministre Paradis.
Le député de Brome-Missisquoi ne fait cependant l'objet d'aucune accusation.
La plaignante a aussi expédié une lettre au cabinet du premier ministre, mercredi dernier, pour relater sa version des faits et décrire ce qu'elle reprochait à Pierre Paradis.
C'est à partir de ce moment que la décision a été prise d'expulser M. Paradis du cabinet, a indiqué vendredi matin en point de presse à Montréal le premier ministre Philippe Couillard.
Le premier ministre soutient avoir agi avec diligence dans ce dossier, contrairement à ce que prétend l'opposition.
«On a agi rapidement, à chaque fois qu'une information devenait disponible», a-t-il soutenu, refusant de révéler quoi que ce soit du contenu de la lettre de la plaignante.
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