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dimanche, octobre 04, 2015

Campagne: Thomas Mulcair et Justin Trudeau courtisent l'Ontario dimanche

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le dimanche 04 octobre 2015 à 08h18.
Campagne: Thomas Mulcair et Justin Trudeau courtisent l'Ontario dimanche
MONTRÉAL — Le chef du Nouveau Parti démocratique Thomas Mulcair effectuera un blitz en Ontario dimanche, dans le cadre de la campagne électorale fédérale.
Il parcourra six villes, faisant escale à Brantford, Waterloo, Stratford, London, Sarnia et Essex.

Le chef du Parti libéral Justin Trudeau se rendra également en Ontario pour participer à un grand rassemblement militant, à Brampton.

Le chef du Parti conservateur, Stephen Harper, prend congé dimanche.

Quant au chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, il fera d'abord campagne à Sainte-Sophie, dans les Laurentides, pour ensuite effectuer du porte-à-porte dans la circonscription montréalaise de Laurier-Sainte-Marie où il se présente.

mercredi, août 05, 2015

Élections Canada 2015 Wynne et Harper échangent coup pour coup

http://ici.radio-canada.ca/sujet/

Mise à jour le mardi 4 août 2015 à 19 h 29 HAE

Deux jours à peine après le déclenchement des élections, le chef conservateur Stephen Harper et le gouvernement ontarien de la première ministre Kathleen Wynne n'en finissent plus de s'attaquer. Une situation qui ne fait vraisemblablement que commencer, puisque l'Ontario, forte de ses 121 circonscriptions électorales fédérales, est un champ de bataille crucial pour quiconque aspire à former le prochain gouvernement du Canada.
Un texte de François MessierTwitterCourriel
C'est le premier ministre sortant qui a relancé les hostilités, mardi matin, lorsqu'un journaliste du Toronto Star lui a demandé s'il avait les moyens de faire campagne non seulement contre les chefs des autres partis, mais aussi contre le gouvernement de l'Ontario. Queen's Park a ouvertement annoncé son intention de faire campagne contre les conservateurs la semaine dernière, avant même que les élections ne soient déclenchées, en raison de leur opposition à lacréation d'un régime de retraite provincial.
La réponse de Stephen Harper n'a laissé aucun doute : « Je noterai ce qu'un responsable m'a dit quand je suis entré en fonction : "C'est avec les premiers ministres qui font le meilleur travail que vous aurez les meilleures relations" », a dit le premier ministre sortant, une réplique accueillie par des rires, puis par des applaudissements de la part des spectateurs triés sur le volet pour assister à une annonce électorale.
« Il y a des gouvernements libéraux et néo-démocrates dont la principale demande au gouvernement fédéral est une hausse des contributions des travailleurs et des petites entreprises au Régime de pensions du Canada », a poursuivi M. Harper. « Les travailleurs et les petites entreprises rejettent cette politique. Ils n'en veulent pas. Ils veulent des options, comme la création du compte d'épargne libre d'impôts [CELI] et le régime de pension agréé collectif. »
« Nous ne pensons pas que les Canadiens veulent que la cote de crédit de leur gouvernement fédéral soit abaissée, comme cela a été le cas ici, en Ontario », a-t-il ajouté par la suite. Depuis un an, les agences de notation Standard & Poor's et Fitch ont abaissé la cote de crédit de l'Ontario d'un cran, en évoquant le poids de sa dette, qui frôle les 300 milliards de dollars.

Queen's Park n'a pas tardé à faire savoir aux journalistes qu'il allait répondre, ce qu'il a fait en milieu d'après-midi.
« L'Ontario a besoin de travailler avec un nouveau gouvernement fédéral. Stephen Harper et ses ministres préfèrent jouer à des jeux politiques plutôt que de travailler dans l'intérêt de la population de ce pays. C'est particulièrement vrai en Ontario », a commenté Kathleen Wynne, dans une déclaration écrite transmise à la presse, avant de se porter à la défense de son plan pour un régime de retraite.
« Nous avons demandé au gouvernement Harper de nous aider dans la mise en oeuvre de ce plan, à coût nul pour eux. Ils nous ont tourné le dos et, dans un geste qu'on peut seulement qualifier d'attaque envers la population de notre province, ont refusé de nous accorder le même traitement offert facilement à d'autres provinces. Ils jouent aussi à des jeux politiques offensants avec les projets d'infrastructures de l'Ontario », a ajouté Mme Wynne.
La première ministre de l'Ontario réitère par ailleurs sa volonté d'équilibrer le budget de la province en 2017-2018 et défend la gestion économique de son gouvernement.
Lundi, Stephen Harper s'était également attaqué à la volonté du gouvernement Wynne de créer son propre régime de retraite. Cette politique, a-t-il dit, coûtera 1000 $ à chaque travailleur gagnant 60 000 $ par année, et une somme similaire pour son employeur.

mercredi, juillet 08, 2015

Climat: le Québec, l'Ontario et la Californie font pression sur Ottawa

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mercredi 08 juillet 2015 à 17h17.
Climat: le Québec, l'Ontario et la Californie font pression sur Ottawa
TORONTO — Les leaders de l'Ontario, du Québec et de la Californie ont appelé d'une seule voix, mercredi, à forcer la main de leurs gouvernements fédéraux respectifs pour accélérer le combat contre le réchauffement climatique.
Les deux provinces canadiennes les plus populeuses «comblent le vide» laissé par Ottawa, alors qu'elles tentent d'atténuer le problème des températures croissantes, a déclaré le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, au Sommet des Amériques sur le climat, à Toronto.

La première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, a dit souhaiter que le gouvernement fédéral «entende le message» que les provinces ne peuvent pas régler seules le problème. Le gouverneur de la Californie, Jerry Brown, lui a fait écho, disant que le premier ministre Stephen Harper se devait de «monter à bord».

La ministre fédérale de l'Environnement, Leona Aglukkaq, n'assiste pas au sommet — elle est dans sa circonscription pour célébrer la Fête du Nunavut —, mais un porte-parole a souligné que le gouvernement conservateur est le premier de l'histoire canadienne à avoir obtenu une réduction nette des émissions de gaz à effet de serre, et qu'il a réussi à l'obtenir «sans implanter de taxes sur le carbone ou des plans de coût du carbone».

L'Ontario, le Québec et la Californie joignent leurs forces dans un système de plafonnement et d'échange, dans le cadre duquel les entreprises ont des plafonds d'émissions de gaz à effet de serre et peuvent vendre des crédits pour récompenser l'efficience et l'innovation.

M. Couillard a dit mercredi que le Québec avait signé un protocole d'entente pour se joindre à la Californie, l'Ontario et d'autres États infranationaux dans un plan qui engage les parties «envers des cibles très ambitieuses avec un seul objectif: maintenir le réchauffement à deux degrés Celsius ou moins d'ici 2050».

Les pays n'ont pas à attendre que les gouvernements fédéraux agissent contre les changements climatiques, a fait valoir M. Couillard au sommet, où sont réunis sur invitation des centaines de délégués d'États infranationaux.

Le gouverneur de la Californie s'est montré du même avis et a adopté un ton tranché sur les sombres perspectives mondiales si des gestes concrets ne sont pas réalisés.

«Au niveau infranational, nous voulons faire ce que nous pouvons pour forcer la main de nos leaders fédéraux pour faire avancer les choses, car le réchauffement du climat n'attend pas, a-t-il déclaré. C'est un désastre qui se profile.»

La première ministre de l'Ontario a demandé à tous les États infranationaux de collaborer pour résoudre la crise des changements climatiques, suggérant qu'il s'agit d'un problème universel ne pouvant être réglé individuellement.

«Nous ne pouvons plus prétendre ignorer ce que nous coûteront des délais additionnels», a déclaré Mme Wynne devant les délégués.

«Les océans continueront de monter et nous vivrons des vagues de chaleur, des pluies, de l'érosion, des inondations et des incendies de forêt plus intenses. Notre écosystème est compromis, nos infrastructures sont à risque.»

M. Couillard a prononcé le discours d'ouverture de la conférence. Il a parlé du succès que le Québec a eu avec la fixation des prix du carbone et le passage à une économie centrée sur l'environnement.

«Cela ne s'est certainement pas fait aux dépens de la croissance et de la création d'emplois», a-t-il dit à la foule.

«Rejetons donc ce faux choix pour plutôt bâtir un nouveau type de croissance, aussi solide, mais plus durable que notre économie d'aujourd'hui, qui s'appuie toujours sur les combustibles fossiles.»

Le sommet met l'accent sur le rôle que les provinces, les États et les autres gouvernements infranationaux peuvent jouer dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

L'ancien président mexicain Felipe Calderon et l'ex-vice-président américain Al Gore devaient également prononcer des allocutions.

Plus d'une centaine de personnes ont protesté devant un hôtel du centre-ville lors de l'ouverture du sommet, mercredi matin. Une organisatrice de la manifestation a affirmé qu'elle s'opposait à ce que le Sommet sur le climat et une conférence économique se tenant tous les deux au même hôtel soient fermés au public.

«Nous protestons contre les gens qui ont été invités à déterminer notre avenir et l'avenir de la planète», a déclaré Tings Chak, du chapitre torontois du groupe Personne n'est illégal.

«Nous demandons une transformation totale de la façon dont nos sociétés travaillent pour résoudre la crise du climat sans sacrifier nos communautés.»

Les Nations unies et l'Agence internationale de l'énergie ont sonné l'alarme, insistant sur la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin d'éviter un réchauffement climatique qui pourrait atteindre jusqu'à quatre degrés Celsius, ce qui ferait hausser le niveau des océans en plus d'avoir des effets draconiens sur le climat.