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vendredi, octobre 16, 2015

Harper refuse de spéculer sur un gouvernement conservateur minoritaire

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/dossiers/elections-federales/

Publié le 16 octobre 2015 à 13h12 | Mis à jour à 13h12
Le chef conservateur Stephen Harper (au centre) en... (Le Soleil, Patrice Laroche)
LE SOLEIL, PATRICE LAROCHE

Le chef conservateur Stephen Harper (au centre) en compagnie de ses candidats de la région de Québec était de passage dans la capitale, vendredi matin.

LINA DIBPATRICE BERGERON
La Presse Canadienne
Québec
Le chef conservateur Stephen Harper refuse de s'engager à rappeler le Parlement dans les 60 jours après le vote de lundi, s'il est élu encore une fois premier ministre.
Ses rivaux libéral, néo-démocrate et bloquiste ont fait savoir qu'un gouvernement Harper minoritaire ne survivrait pas. Ils s'assureraient de le défaire au premier vote aux Communes.
Vendredi matin, de passage à Québec, le premier ministre sortant n'a pas voulu répondre à un journaliste qui cherchait à savoir si M. Harper s'accrocherait au pouvoir en retardant les travaux parlementaires, après le 19 octobre.
«Je vais m'abstenir de spéculer sur des scénarios d'ici à lundi», a-t-il plutôt répondu.
Avant le court point de presse, le chef conservateur avait livré son discours à une petite assemblée de 150 partisans. Ils se sont tous levés, scandant son nom, lorsqu'il a fait référence à sa promesse d'interdire le niqab dans les cérémonies de citoyenneté.
C'est un pan du discours conservateur que M. Harper réserve au public québécois. Depuis le début de la semaine, il se contente de parler économie et impôts dans ses sorties de campagne dans le reste du pays.
Québec a eu droit, comme les autres, au bruit de la caisse enregistreuse pendant qu'une militante conservatrice déposait des billets de banque sur une table pour illustrer ce qu'il y aurait à perdre si M. Harper n'est pas réélu.
Affaire Gagnier
Le chef conservateur n'a pas manqué par ailleurs d'en rajouter sur l'affaire Daniel Gagnier, coprésident de la campagne libérale qui a été largué après la divulgation d'un courriel dans lequel il donnait des conseils de lobbying au promoteur du projet d'oléoduc Énergie Est.
Selon M. Harper, aucun parti ne va aussi bas que les libéraux, qui baignent encore dans la culture qui prévalait à l'époque du scandale des commandites, il y a près de 20 ans.
«Il n'y a pas de preuve de tel comportement de la part de n'importe quel autre parti. C'est encore une question de comportement dans cette élection, c'est encore la culture du scandale des commandites du Parti libéral qui persiste», a-t-il dit.
Pont de Québec
Par ailleurs, M. Harper n'a pas voulu répondre à la demande des maires de Québec et de Lévis qui veulent maintenant qu'Ottawa achète le pont rouillé de Québec. M. Harper s'est contenté de répéter que le CN doit venir à la table discuter de cette affaire.

samedi, septembre 26, 2015

Élections Canada 2015 Seuls les fraudeurs ont souffert de la réforme de l'assurance-emploi, selon Harper

http://ici.radio-canada.ca/regions/est-quebec/

Mise à jour le vendredi 25 septembre 2015 à 16 h 08 HAE

De passage à Rivière-du-Loup, le chef conservateur Stephen Harper a défendu la réforme de l'assurance-emploi de son gouvernement. Il a laissé entendre que seuls des fraudeurs ont été pénalisés par celle-ci.
Un texte de Sébastien DesrosiersTwitterCourriel
M. Harper était en visite à l'usine Premier Tech de Rivière-du-Loup, vendredi, où il a notammentpromis une loi contre les hausses d'impôts
Il a également affirmé que la réforme de l'assurance-emploi n'a pas touché les travailleurs saisonniers et que le programme continue de les protéger. Selon M. Harper, ceux qui disent le contraire portent de fausses accusations contre le gouvernement.
« Je me souviens qu'il y a maintenant deux ans, on a prédit avec nos réformes que l'on n'allait plus protéger les travailleurs saisonniers, et c'est évident aujourd'hui que cette accusation était tout à fait fausse », a-t-il dit. « L'assurance-emploi reste là pour des gens qui ont perdu leur emploi, pas par leur faute. »
« On a éliminé l'assurance-emploi dans moins d'une moitié de 1 % des cas. Ce sont seulement des cas de fraudeurs. »— Stephen Harper, chef, Parti conservateur

Le candidat du NPD dans la circonscription de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les-Basques, Guy Caron, a réagi aux déclarations de Stephen Harper plus tard dans la journée. Il accuse le premier ministre sortant de qualifier les chômeurs de fraudeurs.
M. Caron estime que ce dernier tente d'occulter le fait que sa réforme a pénalisé des entreprises et des municipalités de la région. La réforme a été désastreuse pour le Bas-Saint-Laurent, selon le candidat néodémocrate.
Vers un partenariat transpacifique
Stephen Harper a également parlé des négociations de libre-échange qui inquiètent les producteurs agricoles de la région.
Le chef conservateur a affirmé que le Canada est l'un des pays qui dépend le plus du commerce international. Il a rappelé qu'à son arrivée au pouvoir, il n'y avait que cinq traités de libre-échange avec autant de pays, alors qu'aujourd'hui 44 pays ont des traités de libre-échange avec le Canada. Il a dit vouloir continuer à défendre les intérêts de l'économie canadienne, y compris les intérêts des agriculteurs qui dépendent du système de gestion de l'offre. 
« C'est très possible que pendant les semaines à venir, on arrive à une entente historique sur le développement du réseau de libre-échange dans la région Asie Pacifique, avec 800 millions de clients potentiels pour nos agriculteurs, nos travailleurs et nos employeurs », a lancé M. Harper. « On va continuer à participer pour assurer la meilleure entente possible pour notre pays. »
Le premier ministre sortant prend la route d'Ottawa dès vendredi soir.
D'après les informations de Denis Leduc

mardi, septembre 08, 2015

Même s'il perd par un seul siège, Harper ne cherchera pas à garder le pouvoir

http://ici.radio-canada.ca/sujet/

Mise à jour le lundi 7 septembre 2015 à 22 h 13 HAE
Le chef conservateur Stephen Harper en entrevue avec le chef d'antenne Peter Mansbridge de CB
Le chef conservateur Stephen Harper en entrevue avec
 le chef d'antenne Peter Mansbridge de CBC

Le chef conservateur Stephen Harper affirme qu'il ne tentera pas de s'accrocher au pouvoir dans l'éventualité où un autre parti que le sien remporte l'élection sans obtenir de majorité parlementaire, et ce, même si seule une poignée de sièges les sépare.
Advenant ce scénario, « je ne voudrais pas être premier ministre », a-t-il assuré au cours d'une entrevue diffusée lundi au réseau CBC, même si, sur papier, cela est possible.
« Je pense que le parti qui remporte le plus de sièges doit former le gouvernement », a-t-il indiqué.
« Dans notre pays, [...], nous avons ce qu'on appelle un système [parlementaire] de Westminster », du nom de celui qui existe au Royaume-Uni, a-t-il expliqué. « Nous n'élisons pas plein de partis qui, comme le font certains pays, se réunissent ensuite pour décider qui va gouverner. Nous demandons aux gens de choisir qui formera le gouvernement », a ajouté M. Harper.
Dans certains pays, comme Israël ou l'Italie, c'est la formation apte à rassembler la plus vaste coalition autour d'elle lui qui peut aspirer au pouvoir et pas nécessairement celle qui est arrivée en tête.
« Nous croyons évidemment que nous remporterons l'élection et que nous aurons une forte majorité », a cependant ajouté le premier ministre sortant, qui est au pouvoir depuis 2006.
Le chef conservateur exclut toute possibilité de former une coalition avec un autre parti ou toute autre procédure qui lui permettrait de demeurer premier ministre. Par exemple, s'il perd par quelques sièges seulement, il pourrait tenter de convaincre des députés de partis d'opposition de se joindre à son gouvernement. 
Stephen Harper, qui a été l'un des joueurs clés dans la fusion de l'Alliance canadienne et du Parti progressiste-conservateur, a remporté deux élections successives à la tête d'un gouvernement minoritaire avant de remporter une majorité électorale en 2011.
Dans une biographie qui lui est consacrée publiée le mois dernier, le journaliste du Globe and Mail John Ibbitson affirmait que Stephen Harper démissionnerait sur-le-champ s'il ne remportait pas l'élection du 19 octobre prochain.
Le journaliste ajoutait qu'il ne dirigerait pas le pays plus d'un an s'il était porté à la tête d'un gouvernement minoritaire et qu'il démissionnerait en cours de mandat même s'il conduisait ses troupes à une victoire marquée par une deuxième majorité. Dans cette hypothèse, M. Ibbitson avançait le début de 2018, soit près de deux ans avant le déclenchement de la prochaine élection, en 2019.

lundi, août 10, 2015

Élections Canada 2015 Rendre criminels les voyages dans certaines zones est-il constitutionnel?

http://ici.radio-canada.ca/sujet/

Mise à jour le dimanche 9 août 2015 à 17 h 39 HAE
Des passants regardent les ruines de la Mosquée du prophète Jonas, à Mossoul. (archives)
Des passants regardent les ruines de la Mosquée du prophète Jonas, à Mossoul.
(archives)
  Photo :  Reuters

Épreuve des faits - À l'instar de l'Australie, le chef conservateur Stephen Harper souhaite criminaliser les voyages des Canadiens dans certaines zones du monde. Une telle loi passerait-elle le test de la Constitution canadienne?
Un texte de Christine BureauTwitterCourriel
« Un gouvernement conservateur réélu fera en sorte que le fait de se rendre à des endroits désignés par le gouvernement comme étant des foyers d'activités terroristes sera une infraction criminelle. »— Stephen Harper

Vérification faite : tout dépendra du projet de loi.
L'annonce du chef conservateur est en effet venue avec très peu de détails. Les zones « désignées » restent inconnues, tout comme les peines qu'encourraient les Canadiens qui se rendraient dans ces zones.
Pour le professeur de droit public de l'Université de Sherbrooke Guillaume Rousseau, la réponse sur la question constitutionnelle est nuancée et dépendra du projet de loi final. Mais en attendant, « il y a certainement des arguments à faire valoir pour dire que ça pourrait être anticonstitutionnel », soutient-il.
Il cite notamment le droit de religion, qui pourrait être évoqué par ceux qui voudraient par exemple aller en pèlerinage dans ces zones « désignées ».
L'interdiction de voyage évoquée par Stephen Harper comprend des exceptions pour les journalistes, les travailleurs humanitaires et certains diplomates, mais aucune jusqu'à maintenant sur les voyages à des fins religieuses. « En l'absence de cette exception-là, il y aurait un problème par exemple avec cet article de la Charte », fait-il valoir.
L'article 6 sur la liberté de circulation ainsi que l'article 7 sur le droit à la liberté pourraient également poser problème, selon lui.
Or, Stephen Harper pourrait aussi utiliser la Charte pour défendre un éventuel projet de loi en évoquant l'article 1. 
« Il pourrait plaider que oui, ce projet vient limiter la liberté de religion, par exemple, mais que c'est tout à fait raisonnable, légitime et justifiable dans une société libre et démocratique parce que ça vient favoriser la sécurité, qui est une fin qui a été reconnue par la jurisprudence comme pouvant effectivement justifier des limitations de certains droits et libertés », explique-t-il.
« Ce qui pourrait sauver la loi, c'est de multiplier les exceptions, donc multiplier les fins légitimes. »— Guillaume Rousseau, professeur de droit public à l'Université de Sherbrooke


Au-delà de l'applicabilité, le message
Reste encore la question de l'applicabilité. En Australie, la loi interdit les voyages dans le district de Mossoul, en Irak, et dans la région de Raqqa, en Syrie. Les contrevenants, une fois de retour au pays, sont passibles de 10 ans de prison.
Mais comment prouver qu'un citoyen canadien, par exemple, s'est rendu dans une zone sous contrôle du groupe armé État islamique parce qu'il a acheté un billet pour la Syrie?
En droit pénal et criminel, la preuve doit être extrêmement forte pour être acceptée, rappelle le Pr Rousseau. Dans le cas où un tel projet de loi serait en vigueur, il deviendrait difficile de prouver qu'une personne est allée entre telle et telle date dans la région de Mossoul, par exemple.
Mais si une loi est d'abord « un outil pour gérer les droits », il rappelle qu'elle a aussi un second objectif.
« Une loi c'est aussi, au-delà de l'aspect technique et des droits de la personne, un message que le législateur envoie à la société. Il y a un côté plus politique, autrement dit, à la loi. »— Guillaume Rousseau, professeur de droit public de l'Université de Sherbrooke

Un message envoyé par le gouvernement conservateur au Parlement, à ses électeurs ainsi qu'à ceux qui seraient tentés par l'une de ces zones éventuellement « désignées ». « Il reste que les gens qui se rendraient là auraient une espèce d'épée de Damoclès », conclut le Pr Rousseau.
« Soyons clairs : il n'y a absolument aucun droit au pays qui protège la possibilité de voyager dans une zone sous gouvernance terroriste. Ce n'est pas un droit de la personne », a répondu Stephen Harper à un journaliste, à la fin de sa conférence de presse dimanche.

Or, en droit, « le principe de base, c'est que tout est permis, sauf si une loi vient l'interdire », résume le Pr Rousseau. Sinon, c'est la liberté qui prime.

vendredi, août 07, 2015

Le Canada est-il en récession? Harper ne veut plus commenter

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le vendredi 07 août 2015 à 17h15. Modifié par Danielle Arsenault à 17h23.
Le Canada est-il en récession? Harper ne veut plus commenter
Les 4 chefs lors du débat de jeudi soir/La Presse Canadienne
OTTAWA - Tandis que le chef conservateur Stephen Harper refusait de préciser, vendredi, s'il reconnaissait effectivement que le Canada était en récession, son opposant libéral Justin Trudeau prévenait qu'il n'avait pas l'intention d'équilibrer le budget précipitamment.
En ce lendemain de débat, le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, se félicitait pour sa part d'être parvenu à arracher un aveu au premier ministre sortant, ce dernier n'ayant pas nié que le pays était en récession.

«M. Harper l'a finalement admis: nous sommes dans une deuxième récession», a résumé M. Mulcair en matinée lors d'un point de presse à Toronto, se disant au passage satisfait de sa performance de jeudi soir.

De son côté, le chef du Parti conservateur ne semblait pas avoir envie de revenir sur la question. Invité à préciser sa pensée en point de presse, il a esquivé les questions des journalistes, préférant faire valoir que «80 pour cent de l'économie canadienne est en santé et en croissance».

Il a ensuite décidé de passer à l'offensive, accusant ses adversaires de réserver aux Canadiens un plan qui consiste à hausser les taxes et les dépenses, ce qui plongerait le pays dans des «déficits permanents» — un véritable mantra depuis le début de la campagne électorale.

Le thème de l'économie a donc continué à dominer en cette sixième journée de campagne, à la grande satisfaction de Justin Trudeau, qui s'est de nouveau attaqué à l'héritage économique du Stephen Harper.

Il n'a pas voulu s'avancer sur le temps que pourrait mettre un gouvernement libéral à redresser les finances publiques. «Nous nous sommes engagés à équilibrer le budget. Mais le temps que ça prendra pour y arriver dépendra de la taille du gâchis que M. Harper nous a laissé», a-t-il raillé.

Les trois chefs ont passé leur journée dans la grande région de Toronto, riche en sièges électoraux.

À des milliers de kilomètres à l'est de là, le leader du Bloc québécois s'indignait d'avoir été exclu du débat anglophone de la veille, organisé par Maclean's, où il a été question de... référendum.

«J'ai trouvé ça surréaliste», a laissé tomber Gilles Duceppe en entrevue avec La Presse Canadienne.

Il peine à réconcilier le fait que les partis fédéralistes martèlent que l'enjeu de la souveraineté n'intéresse plus personne, mais que leurs chefs y aient consacré une importante portion d'un débat auquel il n'avait pas été invité.

«Ces gens-là, que j'appelle le Bloc canadien, n'arrêtent pas de dire que les Québécois ne sont plus intéressés par ça, ils m'excluent du débat et ils prennent une demi-heure pour parler comment les Québécois devront décider et quelles règles ils vont nous imposer», a poursuivi M. Duceppe.
Harper pressé d'agir
Une coalition d'organisations canadiennes demande au premier ministre Stephen Harper d'intervenir dans le dossier d'un Canadien détenu aux Émirats arabes unis (ÉAU) depuis près d'un an.

Salim Alaradi est derrière les barreaux depuis août dernier sans qu'aucune accusation ne soit portée contre lui. Sa famille, qui n'a reçu aucune explication, ignore pourquoi il est détenu exactement.

Ce Canadien d'origine libyenne a immigré au Canada des ÉAU avec sa famille en 1998. Il a vécu à Vancouver jusqu'à ce qu'il retourne aux Émirats, en 2007, pour gérer une entreprise d'appareils ménagers avec son frère.

En août dernier, alors que sa famille et lui étaient en vacances, il a été brusquement arrêté avec son frère par les services de sécurité du pays.

Sa famille a passé les deux mois suivants sans savoir s'il était mort ou vivant. Elle lui a parlé au téléphone quelques fois depuis cette arrestation, et l'a visité une seule fois à la prison d'Abou Dabi où il est détenu. Sa femme a remarqué une brûlure sur sa main et elle craint qu'il ne soit torturé.

Ses proches ont attendu des mois pour que des accusations soient présentées ou que M. Alaradi, 46 ans, soit relâché, comme ce fut le cas avec son frère, mais sa détention continue de s'étirer à coups de prolongations de 30 jours.

Après sept mois, la femme de M. Alaradi et leurs cinq enfants, âgés entre trois et dix-sept ans, ont quitté les ÉAU et ont emménagé avec des membres de leur famille à Windsor, en Ontario. Ils ont commencé dénoncer publiquement l'affaire il y a quelques semaines, alors que le premier anniversaire de sa détention approche.

Plusieurs organisations se sont impliquées, notamment Amnistie internationale Canada, la Coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles et la Communauté canadienne libyenne.

«Votre intervention est cruciale pour assurer que les droits de M. Alaradi soient respectés et maintenus, ont-ils écrit dans leur lettre. Il est essentiel que le Canada demande sa libération, à moins qu'il ne soit immédiatement accusé d'une infraction criminelle reconnue et traduit rapidement en justice dans le cadre d'un procès équitable.»

Interrogé à propos de ce dossier, le ministère des Affaires étrangères a seulement indiqué que des services consulaires étaient fournis à un Canadien détenu aux ÉAU et que de «hauts responsables canadiens» étaient en contact avec «les autorités compétentes» de ce pays.

Amnistie internationale a noté que M. Alaradi faisait partie de dix hommes d'origine libyenne détenus en même temps aux ÉAU. La famille Alaradi se questionne à savoir si le fait qu'un autre des frères de la famille ait déjà été membre des Frères musulmans aurait pu être un facteur. Elle soutient toutefois que lui-même ne s'est jamais impliqué en politique.

mercredi, août 05, 2015

Wynne et Harper se cherchent encore

http://www.lavoixdusud.com/Actualites/National/

Publié le 05 août 2015
Stephen Harper (Photo d'archives)

TC Media

Les relations entre le premier ministre Harper et son homologue ontarienne se détériorent. Une bien mauvaise situation pour les conservateurs, qui aimeraient bien ravir une bonne partie des 121 sièges de la province.
M. Harper a lancé que «C'est avec les premiers ministres qui font le meilleur travail que vous aurez les meilleures relations». Kathleen Wynne a annoncé son intention de faire campagne contre les conservateurs en raison de leur opposition à la création d'un régime de retraite provincial.
Harper promet un crédit d'impôt à la réno
Le chef conservateur Stephen Harper était en Ontario hier, quand il s'est engagé à rendre permanent un crédit d'impôt à la rénovation domiciliaire de 15%. Il s'agit d'une promesse de 1,5 milliard de dollars par année, selon le Parti conservateur. Le crédit d'impôt s'appliquerait à des dépenses de 1000 $ à 5000 $ par année, que ce soit pour une résidence principale ou pour un chalet. Il serait mis en œuvre au cours d'un prochain mandat, selon l'état de l'économie.
Du renfort pour le PLC en Gaspésie
Huit des dix membres de l'exécutif de l'Association libérale fédérale de la circonscription de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine s'opposent au choix de la candidate Diane Lebouthillier, qu'ils accusent de fermer les yeux sur d'importants enjeux régionaux, dont celui du chemin de fer. Ils ont ainsi décidé de se rallier au NPD, qui représenterait mieux les intérêts des électeurs.
Le Bloc attaque le NPD
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a affirmé hier que le Nouveau Parti démocratique (NPD) n'a pas la même position sur le projet de pipeline Énergie Est au Québec que celle qu'il défend au Canada anglais. M. Duceppe a ajouté que le projet va à l'encontre des intérêts des Québécois. Le projet transporterait quotidiennement plus d'un million de barils de pétrole brut de l'Ouest canadien jusqu'au Nouveau-Brunswick

Élections Canada 2015 Wynne et Harper échangent coup pour coup

http://ici.radio-canada.ca/sujet/

Mise à jour le mardi 4 août 2015 à 19 h 29 HAE

Deux jours à peine après le déclenchement des élections, le chef conservateur Stephen Harper et le gouvernement ontarien de la première ministre Kathleen Wynne n'en finissent plus de s'attaquer. Une situation qui ne fait vraisemblablement que commencer, puisque l'Ontario, forte de ses 121 circonscriptions électorales fédérales, est un champ de bataille crucial pour quiconque aspire à former le prochain gouvernement du Canada.
Un texte de François MessierTwitterCourriel
C'est le premier ministre sortant qui a relancé les hostilités, mardi matin, lorsqu'un journaliste du Toronto Star lui a demandé s'il avait les moyens de faire campagne non seulement contre les chefs des autres partis, mais aussi contre le gouvernement de l'Ontario. Queen's Park a ouvertement annoncé son intention de faire campagne contre les conservateurs la semaine dernière, avant même que les élections ne soient déclenchées, en raison de leur opposition à lacréation d'un régime de retraite provincial.
La réponse de Stephen Harper n'a laissé aucun doute : « Je noterai ce qu'un responsable m'a dit quand je suis entré en fonction : "C'est avec les premiers ministres qui font le meilleur travail que vous aurez les meilleures relations" », a dit le premier ministre sortant, une réplique accueillie par des rires, puis par des applaudissements de la part des spectateurs triés sur le volet pour assister à une annonce électorale.
« Il y a des gouvernements libéraux et néo-démocrates dont la principale demande au gouvernement fédéral est une hausse des contributions des travailleurs et des petites entreprises au Régime de pensions du Canada », a poursuivi M. Harper. « Les travailleurs et les petites entreprises rejettent cette politique. Ils n'en veulent pas. Ils veulent des options, comme la création du compte d'épargne libre d'impôts [CELI] et le régime de pension agréé collectif. »
« Nous ne pensons pas que les Canadiens veulent que la cote de crédit de leur gouvernement fédéral soit abaissée, comme cela a été le cas ici, en Ontario », a-t-il ajouté par la suite. Depuis un an, les agences de notation Standard & Poor's et Fitch ont abaissé la cote de crédit de l'Ontario d'un cran, en évoquant le poids de sa dette, qui frôle les 300 milliards de dollars.

Queen's Park n'a pas tardé à faire savoir aux journalistes qu'il allait répondre, ce qu'il a fait en milieu d'après-midi.
« L'Ontario a besoin de travailler avec un nouveau gouvernement fédéral. Stephen Harper et ses ministres préfèrent jouer à des jeux politiques plutôt que de travailler dans l'intérêt de la population de ce pays. C'est particulièrement vrai en Ontario », a commenté Kathleen Wynne, dans une déclaration écrite transmise à la presse, avant de se porter à la défense de son plan pour un régime de retraite.
« Nous avons demandé au gouvernement Harper de nous aider dans la mise en oeuvre de ce plan, à coût nul pour eux. Ils nous ont tourné le dos et, dans un geste qu'on peut seulement qualifier d'attaque envers la population de notre province, ont refusé de nous accorder le même traitement offert facilement à d'autres provinces. Ils jouent aussi à des jeux politiques offensants avec les projets d'infrastructures de l'Ontario », a ajouté Mme Wynne.
La première ministre de l'Ontario réitère par ailleurs sa volonté d'équilibrer le budget de la province en 2017-2018 et défend la gestion économique de son gouvernement.
Lundi, Stephen Harper s'était également attaqué à la volonté du gouvernement Wynne de créer son propre régime de retraite. Cette politique, a-t-il dit, coûtera 1000 $ à chaque travailleur gagnant 60 000 $ par année, et une somme similaire pour son employeur.