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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 08 juillet 2015 à 17h17.
TORONTO — Les leaders de l'Ontario, du Québec et de la Californie ont appelé d'une seule voix, mercredi, à forcer la main de leurs gouvernements fédéraux respectifs pour accélérer le combat contre le réchauffement climatique.
Les deux provinces canadiennes les plus populeuses «comblent le vide» laissé par Ottawa, alors qu'elles tentent d'atténuer le problème des températures croissantes, a déclaré le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, au Sommet des Amériques sur le climat, à Toronto.
La première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, a dit souhaiter que le gouvernement fédéral «entende le message» que les provinces ne peuvent pas régler seules le problème. Le gouverneur de la Californie, Jerry Brown, lui a fait écho, disant que le premier ministre Stephen Harper se devait de «monter à bord».
La ministre fédérale de l'Environnement, Leona Aglukkaq, n'assiste pas au sommet — elle est dans sa circonscription pour célébrer la Fête du Nunavut —, mais un porte-parole a souligné que le gouvernement conservateur est le premier de l'histoire canadienne à avoir obtenu une réduction nette des émissions de gaz à effet de serre, et qu'il a réussi à l'obtenir «sans implanter de taxes sur le carbone ou des plans de coût du carbone».
L'Ontario, le Québec et la Californie joignent leurs forces dans un système de plafonnement et d'échange, dans le cadre duquel les entreprises ont des plafonds d'émissions de gaz à effet de serre et peuvent vendre des crédits pour récompenser l'efficience et l'innovation.
M. Couillard a dit mercredi que le Québec avait signé un protocole d'entente pour se joindre à la Californie, l'Ontario et d'autres États infranationaux dans un plan qui engage les parties «envers des cibles très ambitieuses avec un seul objectif: maintenir le réchauffement à deux degrés Celsius ou moins d'ici 2050».
Les pays n'ont pas à attendre que les gouvernements fédéraux agissent contre les changements climatiques, a fait valoir M. Couillard au sommet, où sont réunis sur invitation des centaines de délégués d'États infranationaux.
Le gouverneur de la Californie s'est montré du même avis et a adopté un ton tranché sur les sombres perspectives mondiales si des gestes concrets ne sont pas réalisés.
«Au niveau infranational, nous voulons faire ce que nous pouvons pour forcer la main de nos leaders fédéraux pour faire avancer les choses, car le réchauffement du climat n'attend pas, a-t-il déclaré. C'est un désastre qui se profile.»
La première ministre de l'Ontario a demandé à tous les États infranationaux de collaborer pour résoudre la crise des changements climatiques, suggérant qu'il s'agit d'un problème universel ne pouvant être réglé individuellement.
«Nous ne pouvons plus prétendre ignorer ce que nous coûteront des délais additionnels», a déclaré Mme Wynne devant les délégués.
«Les océans continueront de monter et nous vivrons des vagues de chaleur, des pluies, de l'érosion, des inondations et des incendies de forêt plus intenses. Notre écosystème est compromis, nos infrastructures sont à risque.»
M. Couillard a prononcé le discours d'ouverture de la conférence. Il a parlé du succès que le Québec a eu avec la fixation des prix du carbone et le passage à une économie centrée sur l'environnement.
«Cela ne s'est certainement pas fait aux dépens de la croissance et de la création d'emplois», a-t-il dit à la foule.
«Rejetons donc ce faux choix pour plutôt bâtir un nouveau type de croissance, aussi solide, mais plus durable que notre économie d'aujourd'hui, qui s'appuie toujours sur les combustibles fossiles.»
Le sommet met l'accent sur le rôle que les provinces, les États et les autres gouvernements infranationaux peuvent jouer dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L'ancien président mexicain Felipe Calderon et l'ex-vice-président américain Al Gore devaient également prononcer des allocutions.
Plus d'une centaine de personnes ont protesté devant un hôtel du centre-ville lors de l'ouverture du sommet, mercredi matin. Une organisatrice de la manifestation a affirmé qu'elle s'opposait à ce que le Sommet sur le climat et une conférence économique se tenant tous les deux au même hôtel soient fermés au public.
«Nous protestons contre les gens qui ont été invités à déterminer notre avenir et l'avenir de la planète», a déclaré Tings Chak, du chapitre torontois du groupe Personne n'est illégal.
«Nous demandons une transformation totale de la façon dont nos sociétés travaillent pour résoudre la crise du climat sans sacrifier nos communautés.»
Les Nations unies et l'Agence internationale de l'énergie ont sonné l'alarme, insistant sur la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin d'éviter un réchauffement climatique qui pourrait atteindre jusqu'à quatre degrés Celsius, ce qui ferait hausser le niveau des océans en plus d'avoir des effets draconiens sur le climat.
La première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, a dit souhaiter que le gouvernement fédéral «entende le message» que les provinces ne peuvent pas régler seules le problème. Le gouverneur de la Californie, Jerry Brown, lui a fait écho, disant que le premier ministre Stephen Harper se devait de «monter à bord».
La ministre fédérale de l'Environnement, Leona Aglukkaq, n'assiste pas au sommet — elle est dans sa circonscription pour célébrer la Fête du Nunavut —, mais un porte-parole a souligné que le gouvernement conservateur est le premier de l'histoire canadienne à avoir obtenu une réduction nette des émissions de gaz à effet de serre, et qu'il a réussi à l'obtenir «sans implanter de taxes sur le carbone ou des plans de coût du carbone».
L'Ontario, le Québec et la Californie joignent leurs forces dans un système de plafonnement et d'échange, dans le cadre duquel les entreprises ont des plafonds d'émissions de gaz à effet de serre et peuvent vendre des crédits pour récompenser l'efficience et l'innovation.
M. Couillard a dit mercredi que le Québec avait signé un protocole d'entente pour se joindre à la Californie, l'Ontario et d'autres États infranationaux dans un plan qui engage les parties «envers des cibles très ambitieuses avec un seul objectif: maintenir le réchauffement à deux degrés Celsius ou moins d'ici 2050».
Les pays n'ont pas à attendre que les gouvernements fédéraux agissent contre les changements climatiques, a fait valoir M. Couillard au sommet, où sont réunis sur invitation des centaines de délégués d'États infranationaux.
Le gouverneur de la Californie s'est montré du même avis et a adopté un ton tranché sur les sombres perspectives mondiales si des gestes concrets ne sont pas réalisés.
«Au niveau infranational, nous voulons faire ce que nous pouvons pour forcer la main de nos leaders fédéraux pour faire avancer les choses, car le réchauffement du climat n'attend pas, a-t-il déclaré. C'est un désastre qui se profile.»
La première ministre de l'Ontario a demandé à tous les États infranationaux de collaborer pour résoudre la crise des changements climatiques, suggérant qu'il s'agit d'un problème universel ne pouvant être réglé individuellement.
«Nous ne pouvons plus prétendre ignorer ce que nous coûteront des délais additionnels», a déclaré Mme Wynne devant les délégués.
«Les océans continueront de monter et nous vivrons des vagues de chaleur, des pluies, de l'érosion, des inondations et des incendies de forêt plus intenses. Notre écosystème est compromis, nos infrastructures sont à risque.»
M. Couillard a prononcé le discours d'ouverture de la conférence. Il a parlé du succès que le Québec a eu avec la fixation des prix du carbone et le passage à une économie centrée sur l'environnement.
«Cela ne s'est certainement pas fait aux dépens de la croissance et de la création d'emplois», a-t-il dit à la foule.
«Rejetons donc ce faux choix pour plutôt bâtir un nouveau type de croissance, aussi solide, mais plus durable que notre économie d'aujourd'hui, qui s'appuie toujours sur les combustibles fossiles.»
Le sommet met l'accent sur le rôle que les provinces, les États et les autres gouvernements infranationaux peuvent jouer dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L'ancien président mexicain Felipe Calderon et l'ex-vice-président américain Al Gore devaient également prononcer des allocutions.
Plus d'une centaine de personnes ont protesté devant un hôtel du centre-ville lors de l'ouverture du sommet, mercredi matin. Une organisatrice de la manifestation a affirmé qu'elle s'opposait à ce que le Sommet sur le climat et une conférence économique se tenant tous les deux au même hôtel soient fermés au public.
«Nous protestons contre les gens qui ont été invités à déterminer notre avenir et l'avenir de la planète», a déclaré Tings Chak, du chapitre torontois du groupe Personne n'est illégal.
«Nous demandons une transformation totale de la façon dont nos sociétés travaillent pour résoudre la crise du climat sans sacrifier nos communautés.»
Les Nations unies et l'Agence internationale de l'énergie ont sonné l'alarme, insistant sur la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin d'éviter un réchauffement climatique qui pourrait atteindre jusqu'à quatre degrés Celsius, ce qui ferait hausser le niveau des océans en plus d'avoir des effets draconiens sur le climat.