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jeudi, avril 27, 2017

« Je pars la tête haute », dit Sam Hamad


http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/

PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 9 H 49 | Mis à jour à 14 h 45
Sam Hamad
Sam Hamad Photo : La Presse canadienne/Jacques Boissinot

Le député libéral de la circonscription de Louis-Hébert, Sam Hamad, a remis jeudi sa démission au premier ministre Philippe Couillard.
Je pars dignement, la tête haute et fier de ce que j'ai fait. Sam Hamad
« Ma décision est mûrement réfléchie. Je n’ai pas décidé ça en me levant ce matin, a-t-il déclaré. J’ai réfléchi à mon affaire. Ça fait 14 ans que je suis en politique, j’ai fait le tour du jardin. Avant la politique, il y a la vie, et après la politique il y a la vie. »
« C’est beaucoup d’émotions, beaucoup de souvenirs », a poursuivi M. Hamad. « C’est une grande journée. C’est une vie qui [se] termine et une vie qui commence ».
Je ne regrette rien, absolument rien aujourd’hui. J’ai fait ce que j’avais à faire tout le long en respectant les règles avec intégrité. Je suis très fier. Sam Hamad
M. Hamad a précisé qu'il « n’y aucune raison dans les médias aujourd’hui qui m’ont poussé à prendre cette décision », une allusion aux allégations du président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, Yves Francoeur, faites quelques heures plus tôt.
Selon les informations obtenues par notre journaliste Martine Biron, M. Hamad aurait en fait pris cette décision il y a quelques semaines, ayant accepté un emploi dans le secteur privé. Il a précisé que les détails de l'entente n'étaient pas finalisés, au cours de sa conférence de presse.
M. Hamad s’est enfin dit particulièrement fier de la réalisation des projets de l’amphithéâtre de Québec et de la promenade Samuel de Champlain, de même que de la baisse du taux de chômage dans la région de Québec.
« Sam Hamad peut être très fier de ce qu’il a réalisé pour le Québec. [...] Il a piloté un grand nombre de projets de loi, de réformes. Il a eu un impact », a commenté le premier ministre Philippe Couillard, qui a confirmé que la réflexion de M. Hamad sur son avenir politique était en cours « depuis plusieurs semaines ».
« Il laisse derrière lui une empreinte axée sur le développement économique et la création d’emplois, pour le Québec, et spécifiquement pour la région de la Capitale-Nationale », a-t-il précisé, avant de le remercier « pour sa contribution au service public.
M. Couillard a nié que son ex-ministre ait quitté la vie politique par déception de ne pas avoir réintégré au Conseil des ministres. « M. Hamad est un joueur d’équipe. Il comprend très bien la situation, les changements qu’il faut faire dans une équipe ministérielle », a-t-il assuré.
Bien sûr, il aurait peut-être aimé que les derniers mois se passent différemment. Il a été durement attaqué, on le sait. Avec le temps, je pense qu’on constatera qu’il n’a jamais eu qu’un seul désir : celui de bien faire, de créer de l'emploi et d’améliorer les communautés au Québec. Philippe Couillard
Sam Hamad en chiffres
M. Hamad a souligné avoir :
  • Dirigé 7 ministères;
  • Siégé au sein de 11 comités ministériels;
  • Piloté l’adoption de 30 projets de loi;
  • Participé à 165 jours de campagnes électorales;
  • Donné des centaines de conférences de presse;
  • Assisté à 1148 périodes de questions;
  • Passé 5125 jours « à défendre les citoyens de Louis-Hébert ».
L'ombre de Premier Tech
Sam Hamad avait été déchu de son poste de président du Conseil du Trésor en avril 2016 à la suite de la révélation de contacts indus avec l’ancien collecteur de fonds du PLQ Marc-Yvan Côté dans le dossier Premier Tech.
Il avait cependant conservé son siège de député, le temps que le commissaire à l’éthique et à la déontologie de l’Assemblée nationale mène son enquête.
Critiqué par le commissaire à l’éthique et à la déontologie, Jacques Saint-Laurent, M. Hamad était demeuré par la suite sur la touche, le premier ministre Couillard préférant le maintenir à l’écart du Conseil des ministres.
M. Saint-Laurent avait estimé que M. Hamad avait bafoué les règles de base du code d’éthique des parlementaires dans ses interventions à l’égard d’une subvention octroyée à l’entreprise Premier Tech.
Le commissaire à l’éthique avait souligné « l’absence de motivation » justifiant sa recommandation au Conseil des ministres de bonifier la subvention de 7,5 à 8,5 millions de dollars.
« Par ses actions, il n'a pas contribué au maintien de la confiance de la population envers les membres de l'Assemblée nationale », avait déclaré M. Saint-Laurent.
La question avait également été soulevée par la vérificatrice générale du Québec dans son rapport annuel. Incapable d’expliquer la recommandation de M. Hamad dans le dossier de la subvention octroyée à Premier Tech, la vérificatrice n’avait toutefois pas blâmé l’ancien ministre.
M. Hamad s’est dit heureux d’avoir rétabli son honneur dans les dossiers qui ont mis à mal son intégrité grâce à des enquêtes du commissaire à l’éthique et à la déontologie, de la vérificatrice générale du Québec, du directeur général des élections et du commissaire au lobbyisme.
Des origines modestes
M. Hamad a rappelé ses origines syriennes et son arrivée au Québec avec, pour toute possession, deux valises. « Je n’avais pas de manteau d’hiver là-dedans. C’est [la société] Saint-Vincent de Paul qui m’a donné ça. Des employés de Rivière-du-Loup qui m’ont donné un manteau et des bottes d’hiver », a-t-il rappelé avec émotion.
C’est le Québec qui m’a permis d’étudier, de fonder une famille, de travailler, et pour moi c’était important de redonner [aux Québécois]. Sam Hamad
Reconnu pour déformer certaines expressions de la langue française et pour en créer accidentellement de nouvelles, M. Hamad s’est félicité d’avoir terminé son allocution sans accroc linguistique. « Vous avez remarqué je n’ai pas créé de nouvelles expressions », a-il lancé sur un ton humoristique à l’intention des journalistes.
« L’Office de la langue française va me pardonner. J’espère que "la roue à trois boutons" restera dans le lexique de l’Assemblée nationale », a-t-il souligné en faisant référence à l’une de ses plus savoureuses entorses à la langue française.

mercredi, juin 08, 2016

Le PLQ s'engage à rembourser une contribution non conforme

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 1 H 38
Philippe Couillard
PHOTO : GRAHAM HUGHES
Le Parti libéral du Québec (PLQ) remboursera une contribution illégale de 3500 $ après avoir refusé, dans un premier temps, de le faire, à la demande du Directeur général des élections du Québec (DGEQ).
L'étude détaillée du projet de loi donnant suite aux recommandations de la Commission Charbonneau en matière de financement politique révèle que le parti du premier ministre Philippe Couillard avait refusé, en mai 2015, de remettre au DGEQ cette contribution illégale.
Après cette révélation, le PLQ a rapidement écrit sur Twitter que le remboursement serait bel et bien fait. 
Le chef @phcouillard s’engage à ce que le #PLQrembourse la contribution de 3 500 $ jugée non conforme par le DGEQ. #polqc— Parti libéral Québec (@LiberalQuebec) June 8, 2016
L'opposition dénonce cette volte-face
Le leader parlementaire de l'opposition officielle a rappelé que M. Couillard avait lui-même indiqué, après une perquisition à la permanence du PLQ en septembre 2013, qu'il rembourserait toutes sommes perçues illégalement. « Il est clair que le chef du Parti libéral ne prend pas ses responsabilités et qu'il y a encore du ménage à faire au sein du PLQ », a déclaré Bernard Drainville, dans un communiqué.
Pour leur part, les porte-parole de la Coalition avenir Québec (CAQ) en matière de réforme des institutions démocratiques et de justice se sont dits très troublés par cette révélation.
Le premier ministre a pourtant clamé, à plusieurs reprises même, que son parti avait changé et qu'il avait maintenant une éthique irréprochable.Benoit Charette, député caquiste de Deux-Montagnes
« Il a également ajouté que son parti allait rembourser toutes les sommes que le DGEQ lui réclamerait. Maintenant, ce qu'on apprend aujourd'hui, c'est que même pour une somme aussi minime que 3500 $, le PLQ refuse de collaborer et de rembourser », a rappelé le député de Deux-Montagnes Benoit Charette.
De son côté, Simon Jolin-Barrette continue d'exiger l'adoption d'un amendement proposé par la CAQ afin de permettre au DGEQ, pour une période de trois ans, de réclamer aux partis politiques les sommes récoltées illégalement déjà prescrites.
Le député Charette estime que le premier ministre Couillard « a induit la population en erreur » et qu'« il doit s'excuser aux Québécois ». « Le Parti libéral doit changer ses façons de faire et s'engager à rembourser toutes les sommes que le DGEQ lui réclamera », a-t-il exigé.

vendredi, avril 01, 2016

Des entrepreneurs ont souligné l'«aide» offerte par leur «ami Sam»

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le jeudi 31 mars 2016 à 19h55. Modifié par Charles Payette le vendredi 01 avril 2016
Des entrepreneurs ont souligné l'«aide» offerte par leur «ami Sam»
Le président du Conseil du trésor Sam Hamad, photographié à Québec le 8 mars 2016./Photo: PC, Jacques Boissinot
QUÉBEC - L'opposition à Québec réclame le retrait de Sam Hamad du conseil des ministres et une enquête du Commissaire à l'éthique à la suite d'allégations, jugées «graves» et «préoccupantes», contenues dans un reportage de l'émission «Enquête» de Radio-Canada.
Radio-Canada dit avoir obtenu une série de courriels entre des hauts dirigeants de l'entreprise Premier Tech, parlant de l'«aide» offerte par leur «ami Sam». L'un de ces hauts dirigeants est l'ex-ministre libéral Marc-Yvan Côté, alors vice-président du conseil d'administration de Premier Tech. Aucun des courriels cités n'a été écrit par M. Hamad.
Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec (CAQ) pour le Conseil du trésor, Éric Caire, a demandé au premier ministre Philippe Couillard de retirer immédiatement Sam Hamad du conseil des ministres «tant et aussi longtemps que toute la lumière n'aura pas été faite sur les liens entre les deux hommes et sur le processus ayant mené à une importante aide gouvernementale à l'entreprise Premier Tech».

Le député Bernard Drainville a réagi pour le Parti québécois, disant sur son compte Twitter qu'étant donné le «sérieux des révélations», le PQ demandait des enquêtes de l'UPAC et du commissaire à l'éthique sur M. Hamad. M. Drainville a ajouté que M. Hamad devait être exclu du conseil des ministres et du caucus du Parti libéral du Québec jusqu'à la fin de ces enquêtes.

Une enquête demandée
Par communiqué, jeudi soir, le député de Québec solidaire Amir Khadir a affirmé que son parti allait demander une enquête auprès du Commissaire à l'éthique, et que dans l'intervalle, M. Hamad «doit immédiatement démissionner en attendant les résultats des enquêtes». M. Hamad est actuellement président du Conseil du trésor et ministre responsable de l'Administration gouvernementale et de la Révision permanente des programmes.

Les hauts dirigeants de Premier Tech souhaitaient au début de 2010 faire augmenter une aide offerte par Québec en vue de l'achat d'un concurrent. Selon les courriels obtenus par Radio-Canada, Marc-Yvan Côté informe d'autres hauts dirigeants de l'entreprise du Bas-Saint-Laurent de démarches qui auraient été entreprises par M. Hamad. Il est question de deux appels qui auraient été faits par M. Hamad à son prédécesseur au ministère du Développement économique, Clément Gignac, et au président d'Investissement Québec, Jacques Daoust.

Le 7 mai 2012, le premier ministre Jean Charest annonce officiellement le prêt de 11 millions $ d'Investissement Québec et la subvention du ministère du Développement économique de 8 millions $. Sam Hamad, ministre du Développement économique, est présent à l'annonce.

Enquête soutient que pour sa part, Marc-Yvan Côté s'activait pour le financement politique de Sam Hamad. Selon la compilation de Radio-Canada, certains dirigeants et administrateurs de Premier Tech, ainsi que des membres de leur famille ont donné plus de 20 000 $ au Parti libéral du Québec (PLQ) de 2008 à 2012, alors que Marc-Yvan Côté et sa famille immédiate ont pour leur part donné plus de 17 000 $ au PLQ dans les mêmes années.

Ex-ministre libéral dans le gouvernement de Robert Bourassa et ancien vice-président de la firme de génie Roche, Marc-Yvan Côté a été arrêté par l'UPAC il y a deux semaines et accusé de fraude et de corruption en marge d'un présumé financement illégal des partis politiques par la firme Roche.
(La Presse Canadienne)
Les multiples fonctions de Sam Hamad entre 2008 et 2012
Réélu député de la circonscription de Louis-Hébert aux élections générales du 8 décembre 2008, Sam Hamad a assuré de nombreuses fonctions au sein du gouvernment libéral au cours des quatre années suivantes. En plus d'avoir diverses responsabilités ministérielles, il a notamment été vice-président du Conseil du trésor.
  • Vice-président du Comité des priorités économiques du 14 septembre 2011 au 19 septembre 2012
  • Ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation du 7 septembre 2011 au 19 septembre 2012
  • Président du Comité ministériel de la prospérité économique et du développement durable du 9 février 2011 au 19 septembre 2012
  • Vice-président du Comité ministériel de la prospérité économique et du développement durable du 11 août 2010 au 8 février 2011
  • Ministre des Transports du 11 août 2010 au 6 septembre 2011
  • Ministre du Travail du 9 septembre 2009 au 10 août 2010
  • Membre du Comité des priorités du 23 juin 2009 au 19 septembre 2012
  • Membre du Comité des priorités économiques du 15 janvier 2009 au 19 septembre 2012
  • Vice-président du Conseil du trésor du 15 janvier 2009 au 19 septembre 2012
  • Membre du Comité ministériel du développement des régions et de l'occupation du territoire du 15 janvier 2009 au 10 août 2010
  • Membre du Comité ministériel du développement social, éducatif et culturel du 15 janvier 2009 au 10 août 2010
  • Ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale du 18 décembre 2008 au 10 août 2010
  • Ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale du 18 décembre 2008 au 19 septembre 2012
(Source: site internet de l'Assemblée nationale du Québec)

mardi, janvier 26, 2016

La stratégie économique de Couillard critiquée en Italie

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/economie/

Mise à jour le lundi 25 janvier 2016 à 12 h 13 HNE  La Presse Canadienne
Le premier ministre Philippe Couillard lors de la présentation du nouveau Plan Nord en avril 2015
Le premier ministre Philippe Couillard lors de la présentation du nouveau Plan Nord en avril 2015  Photo :  PC/Presse canadienne/Paul Chiasson

L'opération charme du premier ministre Philippe Couillard en Italie n'a pas semblé convaincre certaines des quelque 40 personnes issues du milieu des affaires réunies pour l'entendre lundi, à Milan, en Lombardie.
En marge de diverses rencontres à saveur économique, M. Couillard était venu vendre le Plan Nord, la Stratégie maritime et les tarifs concurrentiels d'hydroélectricité à une section régionale de la Confindustria, un regroupement national d'entreprises manufacturières.
Dans une salle pouvant accueillir plus de 60 personnes, il a notamment mis l'accent sur les quelque 50 milliards de dollars d'investissements prévus d'ici 2035 dans le nord du Québec, en plus d'expliquer sa stratégie visant à décarboniser l'économie québécoise.
Cette présentation n'a toutefois pas semblé répondre aux préoccupations de Gianni Chiarva, le vice-président du conseil de Stella-Jones international S.A., l'actionnaire de contrôle de la société québécoise Stella-Jones, spécialisée dans les traverses de chemin de fer et les produits en bois traité sous pression.
Dès la fin de l'événement, M. Chiarva a été parmi les premiers à quitter l'endroit, sans saluer la délégation québécoise. Rattrapé, il n'a pas caché son intérêt pour le Plan Nord, avant d'ajouter que, pour l'instant, il n'y avait « rien de pratique » dans ce dossier.
M. Chiarva, un habitué du Québec où il séjourne habituellement environ 10 semaines par année, a notamment remis en question, compte tenu du contexte économique actuel, les investissements prévus par le gouvernement dans le nord du Québec d'ici 2035.
Questionné sur le sujet un peu plus tard, M. Couillard a indiqué qu'il fallait investir dans les infrastructures de cette région de la province puisque les prix sont bas, afin que le Québec soit prêt lorsque le cours des métaux remontera.
Dans son allocution, le premier ministre a vanté les échanges commerciaux entre le Québec et l'Italie, qui figure parmi les 10 plus importants partenaires économiques de la province. Il a invité la Confindustria Lombardia à venir effectuer une mission économique au Québec.
Le premier ministre visitait Milan, en Lombardie, dans le nord du pays, une région considérée comme le moteur économique du pays. Depuis son élection, le gouvernement Couillard a entre autres fermé son bureau à Milan en plus de réduire le budget de sa délégation à Rome.
En plus de son allocution, le premier ministre devait prendre part à une série de rencontres, notamment avec l'ex-président italien Mario Monti.