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jeudi, avril 21, 2016

DGE: Legault s'étonne de l'embauche d'une ex-attachée libérale

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 20 avril 2016 à 14h35 | Mis à jour le 20 avril 2016 à 18h20
Le chef de la Coalition avenir Québec, François... (PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)
Le chef de la Coalition avenir Québec, François LegaultPHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

ALEXANDRE ROBILLARD
La Presse Canadienne
Québec
Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a estimé mercredi qu'il était inapproprié qu'une ancienne attachée politique de la ministre libérale Julie Boulet fasse partie des effectifs du Directeur général des élections (DGE).
Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a estimé mercredi qu'il était inapproprié qu'une ancienne attachée politique de la ministre libérale Julie Boulet fasse partie des effectifs du Directeur général des élections (DGE).
M. Legault a réclamé des explications de la part du DGE, Pierre Reid, au sujet de cette embauche d'une porte-parole par son service des communications, dans le contexte où plusieurs questions se posent actuellement sur le financement du Parti libéral du Québec (PLQ).
Dans une mêlée de presse, M. Legault a évoqué la possibilité que les personnes désignées par l'Assemblée nationale, comme le DGE et le vérificateur général notamment, soient soumises à des règles d'embauche plus strictes.
« Je trouve ça un petit peu troublant de savoir qu'un ancien attaché politique coloré, de la couleur du Parti libéral, soit au bureau du directeur général des élections. J'aimerais avoir la version du DGE, mais ça ne me semble pas approprié », a-t-il dit.
Selon le chef caquiste, un jugement éclairé peut servir à préserver l'image de neutralité de l'institution, chien de garde de la Loi électorale et des règles sur le financement politique.
« Il devrait y avoir des règles, mais c'est d'abord une question de jugement, a-t-il dit. Quand on a la responsabilité d'une fonction comme celle de DGE, on a aussi la responsabilité de projeter une image d'indépendance. J'aimerais avoir la version du DGE. »
La directrice des communications du DGE, Nathalie Pitre, a défendu sa décision d'embaucher en janvier dernier cette employée, qui a travaillé pour Julie Boulet il y a environ 10 ans, quand elle était aux Transports, mais également pour les ex-ministres Lawrence Bergman et Marguerite Blais.
Mme Pitre a déclaré dans une entrevue téléphonique que cette personne, à l'emploi de ces trois ministres entre 2005 et 2007, n'a jamais participé à des activités de financement politique.
« On a eu les réponses qui nous ont rassurés, face à ces questions, on a posé plusieurs questions, a-t-elle dit. Nous on a eu des réponses qui nous rassurent à cet effet-là et on fait confiance à cette personne. »
Mme Pitre a expliqué que cette porte-parole « fait des communications, donne la position du DGE, ne donne pas sa position personnelle, elle ne fait pas des enquêtes ».
Selon la directrice, dans les cas où des conflits d'intérêts surviendraient avec des situations impliquant Mme Boulet, M. Bergman ou Mme Blais, un autre employé du DGE sera chargé du dossier aux relations médias.
« Si on a des demandes médias qui touchent ces personnes, on va demander qu'une autre personne prenne le relais lorsque c'est possible », a-t-elle dit.
Péladeau plus nuancé
Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau a réclamé des explications sur la conformité du processus d'embauche de l'employée.
« Peut-être que oui, en matière d'apparence, ça peut soulever un doute, a-t-il dit. Les critères je ne les connais pas. Est-ce qu'il y avait plusieurs candidats? Tout ça requiert une analyse plus approfondie. »
M. Péladeau s'est montré réticent à empêcher d'anciens membres de cabinets politiques de travailler ensuite pour des institutions comme le DGE, le vérificateur général ou encore le commissaire au lobbyisme.
« Si on fait de la discrimination, éventuellement, ça pourrait donner lieu à une poursuite judiciaire, a-t-il dit. On n'a pas commis un délit criminel lorsque nous avons été attaché politique dans la vie. »

mardi, mai 05, 2015

Le PLQ a dû rembourser deux fois plus de dons que le PQ

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/

EXCLUSIF
Publié le 05 mai 2015 à 05h00 | Mis à jour à 09h02
Le Parti libéral du Québec, tout comme le... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE
Le Parti libéral du Québec, tout comme le Parti québécois, dit n'avoir contesté aucune réclamation du Directeur général des élections en lien avec ses enquêtes sur le financement politique illégal.

Martin Croteau
MARTIN CROTEAU
La Presse
(Québec) Le Parti libéral du Québec a versé 171 000$ depuis deux ans au Directeur général des élections (DGE) pour rembourser des contributions politiques illégales, révèle son rapport financier.
C'est une somme presque deux fois plus élevée que ce qu'a dû rembourser le Parti québécois pendant la même période.
Dans son dernier rapport financier, déposé au DGE la semaine dernière, le PLQ indique avoir dépensé 131 402$ en 2014 pour rembourser des contributions non conformes. À cette somme s'ajoutent 39 685$ l'année précédente, soit un total de 171 087$.
Le rapport financier du PQ indique que la formation a versé 4200$ au DGE en 2014 et 85 900$ en 2013, un total de 90 100$ sur deux ans.
Ces informations sont disponibles grâce à une nouvelle norme de présentation des états financiers du DGE. Chaque rapport doit maintenant être assorti d'une annexe dans laquelle les partis précisent le montant des contributions non conformes qu'ils ont dû rembourser.
La plus grande partie du remboursement des sommes par les partis découle d'enquêtes sur le financement sectoriel, indique le porte-parole du DGE, Denis Dion. En avril 2013, l'organisme a révélé que des employés de 532 entreprises et leurs proches avaient versé près de 13 millions à des partis politiques entre 2006 et 2011.
Depuis, le DGE a distribué des dizaines de constats d'infraction à des entreprises s'adonnant à ce type d'activité, des firmes actives dans le génie-conseil, la construction, la comptabilité et le droit.
Le fait que le PLQ ait été au gouvernement pendant la plus grande période couverte par l'enquête sur le financement sectoriel explique pourquoi il a dû rembourser davantage de contributions non conformes, selon M. Dion.
«On peut penser qu'il y en a eu plus au PLQ qu'au PQ parce que c'était le parti au pouvoir», a-t-il indiqué.
Même si les partis politiques ne sont pas considérés comme responsables des contributions, le DGE leur a réclamé le remboursement des sommes touchées en vertu des stratagèmes illégaux.
Le PLQ et le PQ disent n'avoir contesté aucune réclamation du DGE en lien avec ses enquêtes sur le financement politique illégal.
«Toutes les contributions qui sont jugées non conformes sont et seront remboursées par le PLQ», a indiqué le porte-parole du parti, Maxime Roy.
«À l'interne, il n'y a aucune façon de savoir si des contributions qu'on reçoit sont conformes, explique Dominic Vallières, porte-parole du PQ. Quand le DGE trouve une contribution qu'il estime problématique, il nous envoie une lettre identifiant la ou les contributions en question et nous, on émet un chèque et on rembourse.»
Le Parti libéral et le Parti québécois affirment tous deux n'avoir aucune réclamation du DGE en suspens.
Les rapports financiers de la Coalition avenir Québec et de Québec solidaire ne font état d'aucune dépense pour rembourser des contributions non conformes.