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mercredi, mars 08, 2017

Pékin propose un marché pour éviter une crise en Corée

http://www.lapresse.ca/international/asie-oceanie/

Publié le 08 mars 2017 à 06h24 | Mis à jour à 06h24
«Afin de désamorcer la crise qui se prépare... (REUTERS)
REUTERS
«Afin de désamorcer la crise qui se prépare dans la péninsule (coréenne), la Chine propose que, dans un premier temps (Pyongyang) suspende ses programmes nucléaire et balistique, en échange de l'arrêt des manoeuvres militaires à grande échelle des États-Unis et de la Corée du Sud», entamées la semaine dernière, a annoncé à Pékin le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.

PATRICK BAERT
Agence France-Presse
Pékin
La Chine, seul allié du régime de Pyongyang, a proposé mercredi un compromis pour éviter «une collision» entre les deux Corées, suggérant que le Nord suspende son programme nucléaire en échange de l'arrêt des manoeuvres militaires lancées par les États-Unis au Sud.
La proposition chinoise survient alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné avec force mardi soir à New York les derniers tirs de missiles nord-coréens, avant même une réunion en urgence prévue mercredi.
«Afin de désamorcer la crise qui se prépare dans la péninsule (coréenne), la Chine propose que, dans un premier temps (Pyongyang) suspende ses programmes nucléaire et balistique, en échange de l'arrêt des manoeuvres militaires à grande échelle des États-Unis et de la Corée du Sud», entamées la semaine dernière, a annoncé à Pékin le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.
M. Wang était interrogé lors d'une conférence de presse sur le risque de guerre en Corée, deux jours après des tirs de missiles par l'armée du Nord, suivis par l'annonce du début du déploiement en Corée du Sud du bouclier antimissile américain THAAD, farouchement combattu par Pékin.
«Les deux parties sont comme deux trains qui accélèrent l'un vers l'autre sans qu'aucun ne veuille céder le passage», a déclaré le ministre chinois.
«La question est de savoir si les deux parties se préparent vraiment à une collision frontale», a-t-il ajouté, expliquant que la priorité pour Pékin était «d'allumer un feu rouge et d'appuyer sur les freins des deux trains».
Avertissement à Séoul
La proposition chinoise, qui vise à «ramener les parties à la table des négociations» selon M. Wang, semble avoir peu de chance d'être entendue.
La Corée du Nord avait elle aussi proposé en janvier 2015 de suspendre temporairement ses essais nucléaires si les États-Unis annulaient leurs manoeuvres prévues chaque année en Corée du Sud, mais Washington comme Séoul avaient rejeté cette proposition.
Si la Chine s'oppose au programme nucléaire du Nord, Pékin a lancé parallèlement une mise en garde à la Corée du Sud à propos du bouclier antimissile américain.
Le début du déploiement de celui-ci a déjà entraîné une nette dégradation des relations commerciales entre les deux pays, le distributeur sud-coréen Lotte, cinquième groupe du pays, étant particulièrement visé par les autorités et les consommateurs chinois.
«Les systèmes de détection et d'alerte du THAAD ont une portée qui dépasse de loin la péninsule coréenne. Ils portent atteinte à la sécurité stratégique de la Chine», a dénoncé M. Wang.
«Ce n'est pas ainsi que des voisins devraient se comporter et cela pourrait bien nuire à la sécurité» de la Corée du Sud, a-t-il averti.
La communauté internationale a en tout cas affiché son unité mardi, le Conseil de sécurité de l'ONU ayant condamné à l'unanimité les tirs de missiles nord-coréens dont trois sont tombés dans les eaux japonaises.
Dans son texte, le Conseil a qualifié ces essais balistiques de «grave violation» des résolutions de l'ONU et promis de «prendre d'autres mesures significatives» pour sanctionner Pyongyang.
Dans le cadre des sanctions existantes, la Chine avait annoncé en février qu'elle cessait complètement ses importations de charbon nord-coréen, privant le régime stalinien d'une manne financière cruciale.
Le régime nord-coréen a «catégoriquement rejeté» la condamnation de l'ONU, par la voix d'un porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, qui accuse les manoeuvres militaires américano-sud-coréennes de l'avoir poussé à prendre «les mesures les plus dures».
Le comportement des États-Unis au Conseil de sécurité est celui d'un «brigand qui crie 'au voleur'», a estimé le porte-parole cité par l'agence KCNA.
Les quinze pays du Conseil de sécurité de l'ONU se réuniront mercredi à partir de 10h00 à New-York, à la demande des États-Unis et du Japon, pour discuter de ces récents tirs qui faisaient partie, selon Pyongyang, d'un exercice en vue de frapper les bases américaines au Japon.

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mercredi, mars 01, 2017

Printemps érable : le flou juridique persiste

http://www.lapresse.ca/la-tribune/actualites/

Publié le 28 février 2017 à 20h17 | Mis à jour le 28 février 2017 à 20h17
Après l'injonction ordonnant au Cégep de Sherbrooke de... (Archives, La Tribune)
Après l'injonction ordonnant au Cégep de Sherbrooke de reprendre les cours, la tension était à couper au couteau au Cégep de Sherbrooke entre les étudiants en faveur de la reprise des cours et ceux en faveur de la grève.
ARCHIVES, LA TRIBUNE
ISABELLE PION
La Tribune
(Sherbrooke) Cinq après les événements du printemps érable, les établissements d'enseignement demeureraient « fragiles » si une vague de votes de grève étudiante déferlait de nouveau. « Je ne cacherai pas que le flou juridique autour de la démocratie étudiante est demeuré. On demeure fragile », commente la directrice générale du Cégep de Sherbrooke, Marie-France Bélanger.
Il y a cinq ans le 1er mars, l'institution collégiale entrait dans la plus longue grève étudiante de son histoire, soit 40 jours.
Le boycott des cours par les étudiants pour protester contre la hausse des droits de scolarité s'est étiré du 1er mars jusqu'au début mai. La session a dû être prolongée jusqu'au 22 juin et les événements ont entraîné une facture de près de 200 000 $.
« Ça a été un conflit long et difficile. La judiciarisation a rendu le conflit encore plus difficile », fait-elle valoir. L'injonction obtenue par des étudiants qui réclamaient d'assister à leurs cours a fait monter la tension sur le campus collégial; à certains moments, elle était à couper au couteau. En dépit de cette injonction qui l'intimait de reprendre les cours, l'établissement les a suspendus pour des raisons de sécurité.
« On a appris de ça (NDLR : du printemps érable); on avait réussi à garder le canal de communication avec les étudiants et le personnel, se remémore Mme Bélanger. Ça nous avait été utile, on estime avoir bien géré la situation. »
Le Cégep a mis en place un règlement, en 2015, qui permet de mieux encadrer les grèves étudiantes. L'établissement s'est inspiré d'une étude de la clinique juridique Juripop qui s'est penchée sur la question de l'encadrement du droit de grève étudiant.
« Même si on s'est donné un outil à l'interne, on est vulnérable à ce genre de situation », commente Mme Bélanger.
Lors du printemps érable, la Fédération des cégeps et la défunte association représentant les universités, la CREPUQ (Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec), avaient demandé à Québec d'encadrer le droit de grève étudiant. Cinq ans plus tard, le dossier en est au même point.
« Ça reste un sujet pendant. Il n'a pas été traité et on est au même point ou presque. Je peux comprendre par ailleurs que c'est un sujet extrêmement délicat et je peux comprendre que pour le pouvoir politique, c'est délicat... », indique celle qui est aussi présidente de la Fédération des cégeps.
Des tensions qui pourraient resurgir
Son avis est partagé par Olivier Mercier, ancien étudiant du Cégep de Sherbrooke et ex-représentant aux affaires externes à l'Association étudiante du Cégep de Sherbrooke (AÉCS), qui dit comprendre également que ce soit un dossier « déplaisant à attaquer politiquement ». Il estime aussi que le même climat de tension légale pourrait facilement resurgir.
Alors que les dirigeants d'établissements peuvent être déçus que Québec n'ait jamais clarifié le droit de grève, Olivier Mercier, qui est maintenant étudiant en sociologie, y voit une arme à double tranchant pour le mouvement étudiant : le gouvernement pourrait l'encadrer de façon à le rendre beaucoup moins dérangeant.
« Je ne vois pas l'intérêt du gouvernement de sécuriser le droit des étudiants de déranger le gouvernement. S'il y a législation, je suis certain qu'on va aller dans une direction pour neutraliser le mouvement étudiant, pas pour quoi que ce soit d'autre. »
« On a nos intérêts, nos priorités, il faut qu'on soit capables de les défendre d'une manière ou d'une autre. Je trouve que le droit étudiant mérite d'être cité. »
L'Université de Sherbrooke avait aussi été très touchée par la grève étudiante; des milliers d'étudiants de différentes facultés avaient boycotté leurs cours.
À la suite de la grève, l'UdeS avait dû, à l'instar d'autres établissements au Québec, organiser une rentrée en deux temps. Des étudiants avaient commencé leurs cours en août, tandis que d'autres avaient commencé en octobre, parce qu'ils devaient d'abord terminer les cours touchés par la grève.
Partout en province, le climat s'était tendu avec l'adoption d'une loi spéciale par le gouvernement Charest.
La rectrice de l'UdeS, Luce Samoisette, a décliné l'entrevue demandée dans le cadre du cinquième anniversaire du printemps érable.
Devenu policier à la Ville de Granby, Danny Bélanger, qui faisait partie des carrés verts à cette période, voit du positif dans les événements qui ont marqué son passage au Cégep. Il estime que ceux-ci l'ont préparé à son métier, notamment en gérant ses émotions et en apprenant à dialoguer avec des gens qui ont une opinion complètement opposée à la sienne. En fin de compte, croit-il, il ne croit pas qu'il y a eu des perdants dans cette histoire, même si les droits de scolarité ont été indexés plus tard. Il avait tout de même ressenti les impacts de la grève. « On a dû faire nos tests (pour être admis à l'École nationale de police) en ne sachant pas si on avait réussi notre session », se souvient-il. Mikaël Marleau, qui a aussi milité pour la reprise des cours au Cégep, se souvient des assemblées générales qui s'étiraient longuement. « Le souvenir qu'il me reste, c'est qu'on parlait de démocratie, mais c'était à l'avantage de ceux qui voulaient la grève », estime-t-il en dépit de la tenue de vote secret et en citant notamment la longueur des assemblées générales.
Rappelons que l'Université Bishop's, le Collège Champlain et l'ordre collégial du Séminaire de Sherbrooke avaient été épargnés par la grève.

mardi, février 28, 2017

Tollé après une photo de la conseillère de Trump à genoux sur un sofa

http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/

Publié le 28 février 2017 à 06h35 | Mis à jour à 10h50
Sur cette photo prise par un photographe de... (Photo Brendan Smialowski, Agence France-Presse)
Sur cette photo prise par un photographe de l'AFP, Kellyanne Conway est agenouillée avec désinvolture sur le sofa, gardant ses chaussures
PHOTO BRENDAN SMIALOWSKI, AGENCE FRANCE-PRESSE
MAGGY DONALDSON
Agence France-Presse
Washington
Une photo de la proche conseillère du président américain, Kellyanne Conway, agenouillée sur un canapé dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche, a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux mais aussi des accusations de sexisme.
Kellyanne Conway... (Photo Brendan Smialowski, AFP) - image 1.0
Kellyanne Conway
PHOTO BRENDAN SMIALOWSKI, AFP
Sur ce cliché capturé notamment par un photographe de l'AFP, Kellyane Conway est agenouillée avec désinvolture sur le sofa, avec ses chaussures, au moment où le président prend la pose avec des dirigeants de collèges et d'universités dans le Bureau ovale, lieu sacro-saint aux États-Unis.
Sur Twitter, beaucoup se sont déchaînés contre le «manque de respect» montré selon eux par la conseillère du président Donald Trump.
«Conway qui garde ses chaussures sur le canapé du Bureau ovale - c'est en phase avec le niveau général de manque de respect dont l'équipe Trump a fait preuve», écrit Kaivan Shroff, étudiant à Yale, dans un tweet.
Conway with her shoes on the couch in Oval Office - consistent with general level of disrespect Trump team has shown pic.twitter.com/r8mMki0Yyb

«Les éducateurs afro-américains les plus respectés du pays sont rassemblés à la Maison-Blanche, et Kellyanne Conway n'est même pas capable de leur montrer la courtoisie la plus élémentaire», affirme une autre commentatrice, Rachel Vorona Cote, sur le site féminin Jezebel.
Mardi, le tweet AFP de la photo avait été retweeté plus de 2100 fois et Mme Conway n'avait pas toujours pas réagi.
Pour l'éditorialiste du Wall Street Journal, Bret Stephens, sur Twitter, si les anciennes conseillères du président Barack Obama «s'étaient assises comme ça dans le Bureau ovale, les conservateurs auraient hurlé pendant des semaines».
Il ne rappelle toutefois pas que Barack Obama avait été critiqué pour avoir adopté un style vestimentaire plus décontracté à la Maison-Blanche, et avait surtout reçu une volée de bois vert après s'être laissé prendre en photo les pieds sur son bureau pendant qu'il parlait à ses conseillers dans le Bureau ovale.
Une pose nonchalante également adoptée par certains de ses prédécesseurs, comme George W. Bush et Gerald Ford, rappelait le site américain de vérification des informations Snopes.
De quoi pousser d'autres internautes à détecter un relent de sexisme dans le commentaire réprimandant Kellyanne Conway pour s'être agenouillée en jupe.
Connue pour son grand aplomb, la fidèle conseillère de Donald Trump n'en est pas à sa première polémique.
Le Bureau d'éthique du gouvernement américain a ainsi jugé qu'elle avait «violé» les règles et que l'exécutif devrait «songer à prendre une mesure disciplinaire contre elle» après qu'elle a appelé dans une interview à acheter les produits de la ligne de vêtements et d'accessoires de la fille du président, Ivanka Trump.
Kellyanne Conway, qui a remis au goût du jour la notion de «faits alternatifs», a également été critiquée pour s'être référée début février à un massacre qui n'a jamais eu lieu aux États-Unis, dans une tentative de défendre le décret anti-immigration de Donald Trump.

Des manifestants accueillent les fils de Trump à Vancouver

http://www.lapresse.ca/actualites/national/

Publié le 28 février 2017 à 14h30 | Mis à jour à 14h30
Des manifestants se sont rassemblés pour dénoncer l'ouverture... (Photo David Ryder, Reuters)
Des manifestants se sont rassemblés pour dénoncer l'ouverture officielle de la tour Trump à Vancouver, mardi.
PHOTO DAVID RYDER, REUTERS
GEORDON OMAND
La Presse Canadienne
Vancouver
Des dizaines de policiers et de gardes de sécurité entouraient la tour Trump à Vancouver, mardi, alors que des manifestants étaient rassemblés pour dénoncer l'ouverture officielle de l'édifice à laquelle assistent deux des fils du président américain.
Cet endroit est devenu le théâtre de nombreuses manifestations contre Donald Trump.
Le complexe hôtelier et de condos - d'une valeur de 360 millions $ - a connu un lancement qui a fait beaucoup moins de bruit le mois dernier. Mardi, toutefois, Donald Trump Jr. et Eric Trump étaient présents pour la grande ouverture de cet immeuble de 69 étages conçu par le regretté architecte canadien Arthur Erickson.
Le Trump International Hotel and Tower a été construit par le président et directeur général du groupe Holborn, Joo Kim Tiah, qui est le fils d'un des hommes les plus riches de Malaisie.
La Trump Organization ne possède pas la tour Trump de Vancouver, mais détient un brevet sur la marque de commerce et le marketing qui y est associé. C'est l'organisation Trump Hotel Collection qui gère l'hôtel de 147 chambres.
L'un des manifestants présents mardi en face de l'imposant complexe immobilier, George de Young, ne mâchait pas ses mots pour critiquer Donald Trump.
«Trump est très effrayant», a dit l'homme en secouant la tête. «Je n'aime pas toute marque d'acceptation de ce que Trump représente.»
Un autre manifestant, Henry Ho, arborait une pancarte sur laquelle on pouvait lire «Dump Trump» («Jetons Trump») et «Est-ce déjà 2020?».
«Nous n'allons pas simplement rester silencieux et laisser les choses se produire de la façon qu'elles le font», a dit l'homme de 27 ans, qui s'est décrit comme un partisan de la candidate démocrate défaite à la récente élection présidentielle, Hillary Clinton.
Une pétition qui presse le groupe Holborn de laisser tomber l'appellation «Trump» pour la tour a recueilli 56 000 signatures. Le maire de Vancouver, Gregor Robertson, est de ceux qui réclament l'abandon du nom du président américain.

jeudi, février 23, 2017

Wall Street hésite, attentive à la politique

http://affaires.lapresse.ca/bourse/

Publié le 23 février 2017 à 08h37 | Mis à jour à 10h32
Parmi les facteurs favorables jeudi, «Mnuchin, le secrétaire... (AFP)
AFP
Parmi les facteurs favorables jeudi, «Mnuchin, le secrétaire au Trésor, a déclaré (...) qu'il aimerait faire adopter une réforme fiscale avant le mois d'août», a écrit Patrick O'Hare de Briefing, évoquant aussi le soutien apporté par une nette hausse des cours pétrolier.

Agence France-Presse
New York
Wall Street hésitait jeudi matin, assimilant notamment des propos jugés ambitieux du secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin: le Dow Jones gagnait 0,13% et le Nasdaq perdait 0,20%.
Vers 9h45, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 26,78 points à 20 802,38 points et le Nasdaq, à dominante technologique, cédait 11,68 points à 5848,95 points. L'indice élargi S&P 500 avançait de 2,62 points, soit 0,11%, à 2365,44 points.
À Toronto, le S&P gagnait 0,45% ou 71,24 points à 15 901,46 points.
Mercredi, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average avait pris 0,16%, battant une série de records sans précédent depuis 30 ans à Wall Street, même si la séance n'avait pas dégagé de vraie tendance: le Nasdaq, à dominante technologique, avait perdu 0,09%.
Parmi les facteurs favorables jeudi, Steven «Mnuchin, le secrétaire au Trésor, a déclaré (...) qu'il aimerait faire adopter une réforme fiscale avant le mois d'août», a écrit Patrick O'Hare de Briefing, évoquant aussi le soutien apporté par une nette hausse des cours pétroliers.
Dans un long entretien à la chaîne financière CNBC, Steven Mnuchin, qui prévoit une croissance de 3% aux États-Unis fin 2018, a estimé que la réforme aurait un impact «sur l'économie et la régulation l'année prochaine».
«Il n'y a rien d'entièrement "nouveau", mais (...) cela alimente les espoirs quant à la fiscalité, sur lesquels la Bourse se base depuis l'élection», a expliqué M. O'Hare.
Wall Street a bondi après l'élection de Donald Trump à la Maison-Blanche, fin 2016, puis a enchaîné de nouveaux records après l'investiture fin janvier du républicain, sur fond d'espoirs de baisses d'impôts et de relance budgétaire.
Dans ce contexte, les indices n'ont guère semblé réagir au seul indicateur américain marquant du jour, une hausse plus forte que prévu des inscriptions hebdomadaires au chômage.
«Il n'y a pas de signe d'une vraie tendance à la hausse», a relativisé dans une note Jim O'Sullivan, de HFE Economics. «La croissance de l'emploi reste solide, plus qu'il ne faut pour maintenir le taux de chômage à la baisse.»
Kohl's baisse
Parmi les valeurs, le constructeur de véhicules électrique Tesla chutait de 4,92% à 260,05 dollars après être repassé dans le rouge au quatrième trimestre, au moment où il vient de racheter le producteur d'électricité solaire SolarCity.
Le groupe informatique HP Inc, héritier de Hewlett Packard dans la fabrication d'ordinateurs et d'imprimantes, prenait 5,22% à 17,05 dollars après l'annonce d'une franche progression trimestrielle de son bénéfice net.
La chaîne de magasins Kohl's perdait 1,53% à 41,14 dollars après une légère diminution de ses ventes au dernier trimestre, et face à des prévisions jugées décevantes pour l'année en cours.
Le groupe agroalimentaire Hormel cédait 6,86% à 34,74 dollars après avoir fait part d'une baisse de ses ventes au dernier trimestre et avoir abaissé ses prévisions annuelles, notamment face à des difficultés dans le secteur de la dinde.
Au sein du Dow Jones, le géant pétrolier ExxonMobil, qui a revu à la baisse l'étendue de ses réserves de façon sans précédent depuis 1999, ne semblait guère y réagir et avançait de 0,70% à 81,50 dollars. Dans l'ensemble, le secteur profitait de la hausse des cours jeudi: la major Chevron, également membre de l'indice vedette, gagnait ainsi 1,16% à 111,66 dollars.
Le marché obligataire avançait, le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissant à 2,384%, contre 2,411% mercredi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,015%, contre 3,033% précédemment.

samedi, février 04, 2017

Prudence avant la première rencontre Trump-Trudeau

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/

Publié le 04 février 2017 à 05h00 | Mis à jour à 10h14

Quand aura lieu la toute première rencontre entre le premier ministre Justin Trudeau et le président des États-Unis Donald Trump ? Les proches collaborateurs de Justin Trudeau font désormais preuve de la plus grande prudence quant à la date de cette rencontre à la lumière du traitement qu'a jusqu'ici réservé M. Trump aux leaders des pays qui sont traditionnellement des alliés des États-Unis.








Si le porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer, affirmait il y a deux semaines qu'une rencontre entre MM. Trudeau et Trump aurait lieu « d'ici 30 jours », et qu'à Ottawa, on disait travailler sur le premier tête à tête entre les deux leaders le plus rapidement possible, les proches collaborateurs croient qu'il est préférable, dans l'immédiat, d'établir des liens de communication à l'échelle des ministres.
En coulisses, certains avaient évoqué plus tôt cette semaine la possibilité qu'une rencontre au sommet ait lieu à Washington dès hier ou au début de la semaine prochaine. Mais ces informations ont été démenties.
«Il n'y a pas encore de date pour une rencontre », a confié une source gouvernementale qui a requis l'anonymat parce qu'elle n'était pas autorisée à discuter publiquement de ce dossier
Pour l'heure, aucune rencontre n'apparaît sur l'écran radar au cours des deux prochaines semaines, selon nos informations.
Alors que Stephen Harper avait rencontré Barack Obama... (PHOTO Carlo Allegri, Archives Reuters)
Alors que Stephen Harper avait rencontré Barack Obama un mois après l'investiture de ce dernier, en 2009, aucune date n'est encore fixée pour la première rencontre entre le nouveau président des États-Unis et le premier ministre du Canada.
PHOTO CARLO ALLEGRI, ARCHIVES REUTERS
À titre de comparaison, l'ancien premier ministre Stephen Harper avait rencontré Barack Obama le 19 février 2009, un mois après son investiture, à Ottawa. L'ancien président des États-Unis avait d'ailleurs choisi d'effectuer sa toute première visite officielle à l'étranger au Canada, comme d'autres présidents avant lui. Mais dans les rangs libéraux, on n'est pas très enthousiaste à l'idée que la première rencontre entre MM. Trudeau et Trump ait lieu à Ottawa. On préfère qu'elle se déroule à Washington, de crainte qu'il n'y ait de grandes manifestations dans la capitale canadienne.
RELATIONS COMPLEXES
Chose certaine, la façon dont Donald Trump a traité le premier ministre australien Malcom Turnbull, durant un entretien téléphonique le week-end dernier, a jeté une douche froide sur l'ensemble des corps diplomatiques à Washington, y compris les diplomates canadiens.
Selon le Washington Post, Donald Trump ne s'est pas gêné pour adresser des reproches sévères au premier ministre Malcolm Turnbull lors d'un échange téléphonique houleux, le week-end dernier, au sujet d'un accord sur l'accueil de migrants qui avait été conclu entre les deux pays alors que Barack Obama était encore au pouvoir. Le quotidien a aussi rapporté que M. Trump avait brutalement mis fin à la conversation avec son interlocuteur australien au bout de 25 minutes, même si l'entretien devait durer une heure. Avant de raccrocher, M. Trump aurait dit à M. Turnbull que la conversation qu'il venait d'avoir avec lui avait été « de loin la pire » qu'il avait eue avec un leader étranger, toujours selon le Washington Post. L'Australie est l'un des plus proches alliés des États-Unis.
Selon l'agence Associated Press, M. Trump aurait aussi tenu des propos désobligeants durant son entretien téléphonique d'une heure avec le président du Mexique Enrique Peña Nieto, il y a une dizaine de jours.
DE MINISTRE À MINISTRE
« Pour le moment, nous misons sur les rencontres à l'échelle des ministres », a souligné à La Presse une autre source gouvernementale, qui a elle aussi requis l'anonymat, illustrant la complexité des relations diplomatiques avec Washington depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, qui multiplie les invectives et les menaces, à la fois contre des alliés et contre des adversaires des États-Unis.
Ainsi, la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, s'est entretenue au téléphone avec son homologue américain, Rex Tillerson, jeudi, quelques heures après que ce dernier eut pris officiellement les commandes du département d'État américain. Le 23 janvier, le ministre de la Défense, Harjit Sajjan, a pu discuter au téléphone avec son nouvel homologue américain, le secrétaire à la Défense James Mattis.
Lundi, le ministre des Transports, Marc Garneau, qui préside maintenant le comité du cabinet sur les relations canado-américaines, pourrait avoir un premier entretien avec la secrétaire aux Transports, Elaine Chao.
En prévision de l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, le premier ministre Justin Trudeau a remanié son cabinet afin de tenir compte de la nouvelle dynamique au sud de la frontière.
En plus de nommer Chrystia Freeland à la tête de la diplomatie canadienne - elle connaît bien les rouages de la politique américaine pour avoir vécu quelques années aux États-Unis -, M. Trudeau a confié à un député de la région d'Ottawa, Andrew Leslie, le poste de secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères. M. Leslie, un ancien militaire, connaît bien deux membres importants de l'administration Trump, soit le secrétaire à la Défense James Mattis et le conseiller en matière de sécurité nationale Michael Flynn - deux anciens officiers supérieurs des Forces armées américaines avec qui il a servi en Afghanistan.

mardi, octobre 20, 2015

Libéral... et majoritaire !


http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mardi 20 octobre 2015 à 01h54. Modifié par Charles Payette à 07h28.
Libéral... et majoritaire !
Justin Trudeau/Patrick Lamarche/Flash Québec
MONTRÉAL - Après 10 ans de règne conservateur, les Canadiens se sont donné un gouvernement libéral majoritaire. Les libéraux remportent 184 sièges et près de 40 pour cent des votes. Les Conservateurs suivent avec 99 sièges, le NPD 44, le Bloc québécois 10 et le Parti Vert 1.

«Chers amis québécois, merci. Le Canada retrouve un peu de lui-même; le Québec fait un véritable retour au gouvernement du Canada», a lancé le nouveau premier ministre, Justin Trudeau.
Le résumé de Philippe-Vincent Foisy
 
 
 
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On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le mardi 20 octobre 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Jean Lapierre
Dans son allocution, le chef libéral a promis d'être «le premier ministre de tous les Canadiens» et d'offrir «un gouvernement intègre, qui respectera les institutions» et qui saura collaborer avec les provinces.
Le chef libéral Justin Trudeau a été réélu comme député dans Papineau, à Montréal. Il en est de même pour le chef conservateur Stephen Harper dans Calgary-Heritage, pour le chef néo-démocrate Thomas Mulcair dans Outremont et pour la chef du Parti vert Elizabeth May dans Saanich-Gulf Islands en Colombie-Britannique.

Toutefois, le chef bloquiste Gilles Duceppe a été battu dans Laurier Sainte-Marie, à Montréal, par la néo-démocrate Hélène Laverdière.
Le taux de participation dépasse les 68 pour cent, le plus haut depuis 1993.
Harper quitte, le NPD perd ses plumes au Québec
On a assisté à un raz-de-marée libéral dans les provinces de l'Atlantique où le PLC n'a strictement rien laissé aux autres partis. Et, au Québec, les néo-démocrates ont perdu beaucoup de plumes. Le NPD a laissé filer 15 comtés québécois acquis lors de la dernière vague orange.
À l'inverse, les Québécois ont choisi de refaire confiance aux libéraux, qu'ils avaient en bonne partie boudés lors du scrutin précédent.
Le premier ministre sortant Stephen Harper n'a même pas annoncé lui-même qu'il quittait son poste; c'est le Parti conservateur qui, par voie de communiqué, a annoncé que M. Harper quittait et qu'il devrait donc désigner un chef intérimaire en attendant.
Les conservateurs ont tout de même gardé des forces dans les Prairies. Et en Ontario, les libéraux ont aussi fait des gains.
De son côté, le chef conservateur Stephen Harper s'est dit fier d'avoir bien géré le pays. «Les Canadiens et les Canadiennes qui travaillent fort devraient garder plus de l'argent qu'ils gagnent», a-t-il une fois de plus lancé, comme il l'a fait si souvent durant cette longue campagne électorale qui a débuté en août.
Une percée durable au Québec, selon Harper
M. Harper s'est aussi vanté d'avoir réussi une percée durable au Québec pour le parti. Le Parti conservateur est maintenant «un parti qui a établi une base solide et durable, y compris au Québec», a-t-il souligné.

C'est finalement le président du Parti conservateur qui, par voie de communiqué, a annoncé le départ de M. Harper, qui n'y a même pas fait allusion dans son allocution.

Premier des chefs à prendre la parole, Thomas Mulcair a accepté les résultats «en toute humilité», lui qui avait pourtant cru un temps pouvoir remporter l'élection.

«Ce soir, les Canadiens ont tourné la page sur dix longues années et ont rejeté les politiques de la peur et de la division», a lancé le chef néo-démocrate.
Parmi les anciens ministres qui ont été réélus, on retrouve les conservateurs Denis Lebel, Rona Ambrose, Lisa Raitt, Steven Blaney dans Bellechasse-Etchemin, de même que Rob Nicholson, Ralph Goodale, Gerald Ritz et Jason Kenney. Et le député conservateur et ex-ministre Maxime Bernier a aussi été réélu en Beauce. Le candidat vedette du PCC Gérard Deltell a aussi été élu dans Louis Saint-Laurent, à Québec.

Toutefois, le ministre conservateur sortant Joe Oliver a été battu, de même que son collègue Chris Alexander.

Chez les libéraux, Stéphane Dion a été réélu dans Saint-Laurent, de même que Marc Garneau, Pablo Rodriguez et Mélanie Joly dans Ahuntsic, à Montréal.

Deux figures de proue du NPD, Françoise Boivin et Nycole Turmel, ont été battues, de même qu'Olivia Chow, la veuve de l'ancien chef néo-démocrate Jack Layton. Le député Alexandre Boulerice a toutefois été réélu dans Rosemont-La Petite Patrie, à Montréal.

lundi, octobre 19, 2015

La croissance chinoise à son plus bas depuis 2009

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Mise à jour le lundi 19 octobre 2015 à 8 h 44 HAE   Reuters
La croissance de la Chine est à son plus bas depuis 2009
La croissance de la Chine est à son plus bas depuis 2009

La croissance économique de la Chine est tombée au troisième trimestre sous 7 % en rythme annuel pour la première fois depuis la crise financière mondiale, un ralentissement qui, bien qu'un peu moins marqué qu'escompté, plaide pour de nouvelles mesures de soutien et une poursuite de la baisse des taux.
Le produit intérieur brut (PIB) n'a progressé que de 6,9 %, a annoncé lundi le Bureau national de la statistique, un chiffre légèrement supérieur aux prévisions de 50 économistes interrogés par Reuters qui tablaient en moyenne sur 6,8 %.
Ce chiffre conforte le scénario selon lequel la Chine saura éviter un atterrissage brutal de son économie, les analystes prédisant désormais un glissement plus progressif de l'activité.
« Les conditions sous-jacentes sont faibles, mais stables », dit Julian Evans-Pritchard, chez Capital Economics. « Une augmentation des dépenses budgétaires et une croissance plus forte du crédit vont limiter dans les trimestres à venir les risques baissiers qui pèsent sur la croissance. »
Le Bureau de la statistique a qualifié ce chiffre de « raisonnable » même s'il a noté la persistance d'une pression baissière sur la deuxième économie mondiale. La Chine va conserver une croissance stable dans les prochaines années, a assuré son porte-parole, Sheng Laiyun.
La croissance de 6,9 % est la plus faible depuis le premier trimestre 2009, en pleine crise financière, quand elle avait brutalement ralenti à 6,2 %.
En rythme trimestriel, le PIB a progressé de 1,8 %, battant là aussi le consensus (+1,7 %), tandis que la croissance du deuxième trimestre a été révisée à +1,8 % contre +1,7 %.
Les indicateurs mensuels publiés parallèlement au PIB ont en revanche déçu, signe que le ralentissement de l'économie chinoise n'est pas terminé malgré les efforts des autorités pour écarter le risque d'un atterrissage brutal.
Xi Jinping évoque une « inquiétude »
La croissance des investissements en capital fixe a ainsi plafonné à 10,3 % en rythme annuel entre janvier et septembre, contre 10,9 % le mois précédent et un consensus de 10,8 %.
La production industrielle a également ralenti à 5,7 %, alors qu'elle était attendue à 6,0 % après 6,1 % en août.
Seules les ventes au détail ont enregistré un léger mieux à 10,9 % par rapport au mois précédent, dépassant légèrement le consensus (+10,8 %).
La consommation a contribué à hauteur de 58,4 % au PIB du troisième trimestre et la formation de capital de 43,4 %.
Le président chinois Xi JinpingLe président chinois Xi Jinping  Photo :  PC/Pablo Martinez Monsivais
« La pression générale sur l'économie chinoise reste énorme », estime Zhou Hao, économiste chez Commerzbank à Singapour, qui s'attend à ce que Pékin abaisse fin octobre son objectif de croissance annuelle dans le cadre de son plan quinquennal.
Ces chiffres viennent appuyer les propos du président chinois Xi Jinping, qui a exprimé dimanche dans une entrevue écrite accordée à Reuters des « inquiétudes au sujet de l'économie chinoise » tout en se disant confiant dans la capacité de son pays à surmonter le ralentissement actuel, qui correspond selon lui à un ajustement structurel normal.
Les autorités chinoises peinent à convaincre les marchés mondiaux de leur capacité à piloter efficacement l'économie après la dévaluation surprise du yuan en août, qui a déclenché une période de turbulences sur les places financières.
Le gouvernement reconnaît lui-même que la deuxième économie mondiale entre dans une phase de croissance plus lente après un quart de siècle d'expansion galopante.
Même si les derniers chiffres ne traduisent pas un ralentissement brutal, ils relancent le débat sur la nécessité d'un ajustement des politiques économique et monétaire.
Prochaine baisse des taux ?
En dépit de la faiblesse des exportations et des importations, de l'existence de surcapacités industrielles et du ralentissement du marché immobilier, la croissance chinoise a atteint 7,0 % en rythme annuel sur chacun des deux premiers trimestres de l'année, un chiffre conforme à l'objectif officiel, et Pékin a nié avoir gonflé les chiffres dans ce but.
L'économie chinoise ralentitL'économie chinoise ralentit
Désormais, les autorités politiques et monétaires estiment qu'elles peuvent enrayer la baisse rapide des réserves de change et réduire la pression sur le yuan en soutenant l'économie afin d'atteindre l'objectif de 7 % de croissance pour cette année, disent des sources proches des débats en cours.
Une nouvelle baisse des taux de la banque centrale d'ici la fin de l'année fait partie des hypothèses envisagées par les observateurs, le ralentissement de l'inflation plus marqué qu'attendu en septembre et la baisse des prix à la production pour le 43e mois d'affilée ayant encore souligné l'urgence de nouvelles mesures afin d'éloigner le risque déflationniste.
La Banque populaire de Chine (BPC) a déjà abaissé ses taux à cinq reprises depuis un an tout en assouplissant les règles imposées au secteur bancaire, mais les observateurs estiment que ce type de mesures sont moins efficaces que par le passé, lorsque l'économie était davantage administrée et les niveaux d'endettement bien inférieurs.
D'autres mesures, plus ciblées, annoncées ces derniers mois, ont permis de soutenir les ventes de logements et les prix de l'immobilier, sans pour autant interrompre la baisse de la construction, qui pèse sur la demande de nombreuses matières premières. Des statistiques publiées séparément lundi montrent que les dépenses du gouvernement chinois ont augmenté de près de 27 % en septembre par rapport à la même période de 2014.

vendredi, juin 19, 2015

Au tour de James Moore de quitter la politique

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Publié par 98,5 Sports pour CogecoNouvelles le vendredi 19 juin 2015 à 12h57. Modifié à 16h30.
Au tour de James Moore de quitter la politique
James Moore/PC
(Cogeco Nouvelles) - Le ministre de l'Industrie, James Moore, a annoncé vendredi qu'il ne se représentera pas aux prochaines élections fédérales.
M. Moore devient le septième ministre du gouvernement de Stephen Harper à quitter la politique au cours des 18 derniers mois, ce dernier, à moins de cinq mois du prochain scrutin fédéral.
Plusieurs ténors du gouvernement conservateur ont annoncé qu'ils ne brigueraient pas de nouveaux mandats en octobre. Le ministre Moore emboîte notamment le pas à ses confrères du conseil des ministres John Baird et Peter MacKay.
Le départ de M. Moore, âgé de 39 ans, représente une autres grosse perte pour les conservateurs. Le ténor conservateur met ainsi fin à une carrière de 15 ans en politique.
Le ministre de 39 ans a évoqué, vendredi, l'état de santé de son fils pour justifier son départ.

« C'est toujours un défi de trouver un équilibre dans notre vie familiale lorsqu'on mène également une vie publique », a-t-il écrit dans une déclaration publiée en anglais.

« C'est encore plus vrai lorsqu'on a un enfant qui a des besoins particuliers », a-t-il ajouté.

M. Moore a épousé Courtney Payne, une ancienne conseillère au bureau du premier ministre, en 2011. Ils ont eu un fils ensemble, Spencer, qui est atteint de dysplasie squelettique, une maladie osseuse qui nécessite des soins importants.

Le député de Port Moody-Westwood-Port Coquitlam en Colombie-Britannique avait été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2000. Il avait été l'un des premiers à soutenir la candidature de Stephen Harper à la tête de l'Alliance canadienne et, plus tard, à la direction du Parti conservateur.

Stephen Harper a été mis au fait de la décision de son ministre il y a quelques semaines.
« J'aimerais remercier le premier ministre pour son amitié et son soutien lorsque j'en avais le plus besoin », a déclaré James Moore.

Le départ du ministre de l'Industrie prive le cabinet conservateur de l'un de ses poids lourds quelques mois avant la tenue du prochain scrutin.

La Colombie-Britannique pourrait d'ailleurs jouer un rôle clé dans le résultat électoral. M. Moore avait remporté la circonscription de Port Moody-Westwood-Port Coquitlam en 2011 avec 56 pour cent des voix.

Avant de devenir ministre de l'Industrie en 2013, James Moore avait occupé le poste de ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles, faisant de lui le ministre responsable des Jeux olympiques de 2010 à Vancouver et de la conversion controversée du Musée canadien des civilisations en Musée canadien de l'histoire.

Il avait hérité du portefeuille du Patrimoine canadien en 2008, alors que le gouvernement conservateur traversait une période trouble au Québec à la suite de commentaires désobligeants prononcés par le premier ministre Harper à l'endroit des artistes qui se plaignaient des compressions de 45 millions $ imposées par son gouvernement.

M. Moore, qui est bilingue, avait été mandaté pour réparer les pots cassés. Pendant un certain temps après l'élection de 2011, il était même perçu comme étant le «sixième député» conservateur du Québec.

Plus tard à titre de ministre de l'Industrie, il avait mené le gouvernement à vendre 73 millions d'actions de General Motors, ce qui avait aidé les conservateurs à présenter un budget équilibré en 2015.

Des rumeurs persistantes laissaient entendre que M. Moore avait l'ambition de devenir un jour le chef du Parti conservateur. Il était même vu par la garde rapprochée de Stephen Harper comme un potentiel successeur.

En 2004, il avait été l'un des quelques députés conservateurs à voter en faveur du mariage entre conjoints de même sexe.
(Avec La Presse canadienne)