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mardi, janvier 24, 2017

Vente de blindés: une décision légale, tranche la Cour fédérale

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/

Publié le 24 janvier 2017 à 16h24 | Mis à jour à 16h24
En avril dernier, le ministre des Affaires étrangères... (Photo archives Reuters)
En avril dernier, le ministre des Affaires étrangères d'alors, Stéphane Dion (à droite), avait approuvé les licences d'exportation pour plus de 70% de la valeur totale du contrat des blindés avec l'Arabie saoudite.
PHOTO ARCHIVES REUTERS
FANNIE OLIVIER
La Presse Canadienne
Ottawa
Le gouvernement libéral a tenu compte des «facteurs pertinents» en émettant les licences d'exportation des véhicules blindés légers (VBL) canadiens à l'Arabie saoudite et sa décision d'honorer le contrat était légale. La juge Danièle Tremblay-Lamer, de la Cour fédérale, a rejeté mardi la demande de contrôle judiciaire déposée par l'ex-politicien Daniel Turp et ses étudiants en droit de l'Université de Montréal.
Au coeur du litige: un contrat de 15 milliards avec Riyad, conclu par les conservateurs de Stephen Harper, avec lequel le gouvernement libéral est allé de l'avant. Le 8 avril dernier, le ministre des Affaires étrangères d'alors, Stéphane Dion, a approuvé les licences d'exportation pour plus de 70% de la valeur totale du contrat. Ces véhicules sont construits à London, en Ontario, par la compagnie américaine General Dynamics Land Systems.
M. Turp plaidait que l'exportation de ces véhicules contrevenait à la Loi sur les licences d'exportation et d'importation ainsi qu'à la Loi sur les conventions de Genève. Selon l'ex-député bloquiste et péquiste, Ottawa avait le devoir d'évaluer les risques que ces blindés soient utilisés pour commettre des violations des droits de la personne ou nuire à la stabilité internationale, d'autant que l'Arabie saoudite est impliquée dans un conflit au Yémen.
Les libéraux de Justin Trudeau soutenaient de leur côté être contraints d'honorer le contrat pour ne pas ternir la crédibilité de la signature du Canada. Devant la Cour, le gouvernement arguait que la seule obligation du ministre était de tenir compte de l'ensemble des facteurs pertinents pour sa décision -politiques et économiques, en plus des considérations quant aux droits de la personne. Il signalait par ailleurs que la preuve d'une violation des droits de la personne au Yémen par l'Arabie saoudite était «incertaine».
Dans sa décision, la Cour fédérale signale qu'elle n'a pas à «jeter un regard moral» sur la décision du ministre. La Cour note que la Loi sur les licences d'exportation et d'importation procure au ministre une «large discrétion» dans l'octroi d'émission des permis et signale qu'il «reste libre d'accorder une licence d'exportation s'il conclut qu'il est dans l'intérêt du Canada de le faire en considérant les facteurs pertinents».
Respect des obligations
Selon la Cour, M. Dion a également respecté les obligations internationales du Canada en approuvant l'exportation des blindés. «Dans la décision contestée, le ministre a tenu compte de l'impact économique de l'exportation proposée, les intérêts du Canada en matière de sécurité nationale et internationale, les antécédents de l'Arabie saoudite en matière de droits fondamentaux, ainsi que le conflit au Yémen avant d'octroyer les licences d'exportation, respectant ainsi les valeurs sous-jacentes aux Conventions», écrit la juge Tremblay-Lamer.
Dans sa décision, elle insiste également sur le fait que l'Arabie saoudite est un pays allié du Canada, et que ni le Conseil de sécurité des Nations unies ni le Parlement canadien n'ont adopté de résolutions à son égard. Elle rappelle aussi que 2900 blindés construits au Canada ont été exportés vers Riyad en 1993 et 2015, alors que contrats étaient encore négociés directement avec les États-Unis.
«Le fait qu'il n'y ait eu aucun incident impliquant des VBL dans la violation des droits de l'homme en Arabie saoudite depuis le début de la relation commerciale entre ce pays et le Canada dans les années 1990 est un élément de preuve significatif de cette évaluation. Pour qu'il existe un risque raisonnable, il doit au minimum y avoir quelque lien entre les violations des droits de l'homme dont on accuse l'Arabie saoudite et l'usage des biens exportés», note-t-elle.
Joint au téléphone, M. Turp a signalé qu'il étudiait actuellement la décision d'en appeler, et que sa décision devrait être prise dès la semaine prochaine.
«Il y a quelques parties du jugement qui nous paraissent poser problème et qui pourraient mériter d'être examinées par trois juges de la Cour d'appel, notamment cette question de la preuve qu'il n'y aurait pas de possibilité de violation des droits si ces chars étaient exportés en Arabie saoudite», a-t-il fait valoir.
Selon le professeur de droit, «l'Arabie saoudite est le pays qui viole de façon la plus systématique parmi tous les pays du monde les droits fondamentaux».

mercredi, janvier 11, 2017

REMANIEMENT Trudeau se prépare à l’ère Trump

http://www.ledevoir.com/politique/canada/

Pour traiter avec les États-Unis, le premier ministre a choisi une diplomate doublée d’une spécialiste du commerce international

11 janvier 2017 | Hélène Buzzetti - Correspondante à Ottawa
Le remaniement ministériel effectué hier après-midi par Justin Trudeau a conduit comme prévu au départ de trois ministres.
Photo: Sean Kilpatrick La Presse canadienne
Le remaniement ministériel effectué hier après-midi par Justin Trudeau a conduit comme prévu au départ de trois ministres.
C’est en grande partie pour répondre à l’entrée en fonction de l’équipe de Donald Trump que Justin Trudeau a remanié mardi son cabinet. Il a voulu offrir à l’administration américaine un nouvel interlocuteur, certes plus affable, mais surtout plus outillé pour parler le langage qui l’intéresse.
 
Chrystia Freeland devient ainsi non seulement la ministre des Affaires étrangères en remplacement de Stéphane Dion, mais conserve aussi tous les dossiers ayant trait aux États-Unis qu’elle pilotait déjà en tant que responsable du Commerce international. Le litige sur le bois d’oeuvre ou encore la renégociation désirée par Donald Trump de l’ALENA tomberont donc aussi sous sa coupe.
 
« Ce nouveau gouvernement américain a une priorité fondamentalement ancrée dans le commerce et la croissance économique, s’est justifié M. Trudeau en point de presse. Notre ministre des Affaires étrangères va être appelée à être engagée avec les États-Unis sur des enjeux profondément commerciaux et économiques, et je trouve que d’avoir une voix par rapport à ça, c’est la bonne façon d’y aller. On sait très bien que M. Trump veut toujours parler commerce et toujours parler croissance économique et emplois, et chaque fois qu’on va être engagé avec lui, on veut qu’on ait quelqu’un qui va avoir à la fois la responsabilité diplomatique et commerciale. »
J'ai aimé la politique [...]. J'en sors plein d'énergie... renouvelable!Stéphane Dion 
La nomination de Mme Freeland tombe aussi sous le sens. Cette ancienne journaliste économique qui a travaillé pour des publications prestigieuses telles que The Economist est non seulement polyglotte, mais parle le langage des millionnaires et milliardaires qui prendront le pouvoir aux États-Unis le 20 janvier prochain. Comme on le dit dans son entourage, elle n’a pas peur des « hommes blancs en complet ». Elle a d’ailleurs écrit un livre, Plutocrats, dénonçant l’enrichissement de quelques élus et l’appauvrissement des masses. D’avoir commis un tel livre est-il de nature à lui nuire à Washington ?
 
« Je ne pense pas que c’est un bagage, a rétorqué la principale intéressée. Les préoccupations de la nouvelle administration américaine ne sont pas aussi différentes des préoccupations de notre gouvernement. Pour notre gouvernement, la question la plus importante c’est la classe moyenne et travailler pour la classe moyenne. Je pense que le président désigné, Donald Trump, aussi a parlé aux Américains pour lesquels l’économie n’était pas suffisante. C’était l’argument central de mon livre. »
 
Cette femme qu’on dit rassembleuse pourrait ainsi offrir une interface avec l’administration Trump moins rigide que n’aurait pu le faire un Stéphane Dion à cheval sur les principes.
 
Ce n’est que la troisième fois de l’histoire du Canada qu’une femme occupe le poste de ministre des Affaires étrangères, la première pour une libérale. Les précédentes avaient été les progressistes-conservatrices Flora MacDonald (sous Joe Clark en 1979-1980) et Barbara McDougall (sous Brian Mulroney, puis Kim Campbell de 1991 à 1993).
 
Faut-il y voir un lien avec le sexe de Mme Freeland ou une simple référence factuelle au fait qu’elle a quitté presque en larmes (et en colère) la rencontre de la dernière chance en Europe en octobre pour conclure l’accord de libre-échange ? Quoi qu’il en soit, sur le site de CBC qui confirmait sa nomination mardi matin, les commentaires railleurs de lecteurs se sont vite multipliés.
 
« Le nouveau protocole pour toutes les missions canadiennes à l’étranger anticipant une visite de notre nouvelle ministre des Affaires étrangères sera d’avoir beaucoup de mouchoirs à portée de la main », a écrit Anthony Laface. Gary Ridgeway a demandé « si elle va pleurer chaque fois que les choses ne tourneront pas comme elle le veut ».
   
Ministère allégé pour le Québec
 
Celui qui remplace Mme Freeland au Commerce international, François-Philippe Champagne, assure qu’il ne se sent pas lésé par la perte d’une partie de son portefeuille. « La planète, c’est grand ! » a-t-il lancé, ajoutant que les dossiers de commerce étaient nombreux en Asie et en Europe.
 
Le nombre de ministres québécois reste donc le même (sept en comptant M. Trudeau), mais leurs responsabilités s’en trouvent réduites par le troc des Affaires étrangères pour ce Commerce international allégé. M. Champagne ne pense pas que cela soit un problème, rappelant que la forte députation québécoise allait continuer à jouer un rôle.
 
Le grand perdant de ce jeu de chaises musicales est évidemment Stéphane Dion, à qui le premier ministre aurait offert les postes d’ambassadeur en Allemagne et à l’Union européenne pour remplacer les Affaires étrangères qu’il perd. M. Dion n’a pas accepté l’offre tout de suite. Son entourage a plutôt envoyé un courriel disant que « pour ce qui est de la suite, il y aura plus à dire dans les prochaines semaines alors qu’il envisage de quelle autre façon il pourrait contribuer à la fonction publique ».
 
Dans sa déclaration, M. Dion écrit que « pendant une année, le premier ministre Justin Trudeau m’a fait l’honneur d’être son ministre des Affaires étrangères. Comme c’est son privilège, il vient de confier cette grande responsabilité à une autre personne ». Il rappelle qu’il a été en politique pendant 21 ans. « Maintenant, je vais déployer mes efforts en dehors de la politique active. J’ai aimé la politique, surtout chaque fois que j’ai pu faire une différence au bénéfice de mes concitoyens. J’en sors plein d’énergie… renouvelable ! Mais la politique n’est pas la seule façon de servir son pays. »
 
Clairement, M. Dion n’a pas aimé être poussé vers la sortie. La réaction était totalement inverse pour John McCallum, lui aussi un vieux routier (il est arrivé à Ottawa en 2000). Cet ancien économiste en chef de la Banque Royale quitte le cabinet à la demande du premier ministre et prendra d’ici deux mois le poste d’ambassadeur en Chine.
 
« C’est le premier ministre qui m’a invité à le voir et m’a suggéré ce poste. J’étais surpris. […] Je n’avais pas vraiment décidé quoi faire au cours des prochaines années », a raconté M. McCallum aux journalistes, démentant ainsi la rumeur que c’est lui qui avait indiqué une volonté de quitter la politique. M. McCallum aime dire qu’il a une relation « 100-50-40 » avec la Chine. « Mon épouse est 100 % chinoise, nos trois fils sont à 50 % chinois et mes électeurs de Markham sont à 40 % des Chinois », a-t-il indiqué mardi. Lui-même parle un peu le mandarin et dit espérer approfondir sa connaissance de la langue une fois là-bas.
 
Il a indiqué que le premier ministre trouvait important que son ambassadeur ait une « connaissance » de la Chine et ait un « lien avec son bureau ».
 
Celui qui remplace M. McCallum à l’Immigration, les Réfugiés et la Citoyenneté est un avocat torontois d’origine somalienne spécialisé dans les questions d’immigration, Ahmed Hussen. Comme Maryam Monsef, M. Hussen est un réfugié. Il a été élu pour la première fois en 2015.
 
Maryam Monsef est une autre des perdantes de ce remaniement. Celle qui pilotait la réforme démocratique et qui avait réussi à rallier l’opposition contre elle à la Chambre des communes perd son dossier. Elle est reléguée à la Condition féminine. Quand on lui a demandé s’il s’agissait d’une rétrogradation, Mme Monsef n’a pas offert les négations offusquées d’usage. « Je vais vous laisser en juger. »
 
C’est une nouvelle arrivée à Ottawa qui prendra sa relève, Karina Gould, une Ontarienne de 29 ans. Enfin, Patty Hajdu, qui était à la Condition féminine, monte en grade en obtenant l’Emploi, le Développement de la main-d’oeuvre et le Travail. La Manitobaine MaryAnn Mihychuk, une ancienne ministre provinciale qui occupait ce poste, quitte elle aussi le cabinet. « Bien sûr que je suis déçue », a-t-elle déclaré à Radio-Canada.
 
La parité hommes-femmes reste quant à elle intacte avec le départ de deux hommes et une femme, et l’arrivée de trois nouveaux venus dans les mêmes proportions. Il y a maintenant 15 hommes (incluant M. Trudeau) et 15 femmes.

mardi, janvier 26, 2016

Les libéraux critiqués pour une déclaration de Stéphane Dion sur Israël

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le lundi 25 janvier 2016 à 20 h 03 HNE  La Presse Canadienne
Vue sur l'implantation israélienne de Maaleh Adumin, près de Jérusalem.
Vue sur l'implantation israélienne de Maaleh Adumin, près de Jérusalem.  Photo :  PC/Ariel Schalit

La pratique largement condamnée d'Israël consistant à construire des colonies sur des territoires revendiqués par les Palestiniens a fait l'objet d'une timide critique, lundi, provenant d'une source inhabituelle : le gouvernement du Canada.
Le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, a en effet cité la construction de colonies israéliennes et les démarches palestiniennes pour obtenir le statut d'État dans les forums internationaux comme étant deux obstacles à la paix.
M. Dion réagissait aux reproches formulés à la Chambre des communes par l'opposition conservatrice, qui ont accusé le gouvernement libéral de faire preuve de trop de modération dans son soutien à Israël.
Les conservateurs de Stephen Harper avaient professé un appui inébranlable à l'État hébreu, se faisant reprocher par certains d'avoir accordé un rôle trop influent à Israël dans la politique étrangère canadienne.
« En tant qu'allié et ami indéfectible d'Israël, le Canada demande que toutes les mesures possibles soient prises pour réduire l'incitation à la violence et la violence elle-même, et pour mettre en place les conditions propices à un retour à la table de négociation », a déclaré Stéphane Dion dans un communiqué exprimant de l'inquiétude concernant la récente vague de violence en Israël et en Cisjordanie.
Dans le communiqué, le ministre réitère le souhait de longue date du Canada que le conflit soit réglé par une solution fondée sur la coexistence de deux États et identifie les comportements problématiques de chacune des parties qui entravent les pourparlers : les colonies israéliennes et les tentatives palestiniennes pour obtenir unilatéralement le statut d'État.
Les députés conservateurs Tony Clement et Peter Kent ont blâmé Stéphane Dion dans une déclaration écrite, l'accusant d'avoir fait un rapprochement entre les deux pratiques sans mentionner le rôle joué par le Hamas, que le Canada a inscrit sur sa liste des organisations terroristes.
M. Kent a plus tard soutenu aux Communes que les propos de M. Dion étaient « outrageusement vagues » et ne tenaient pas compte du fait que le Hamas et l'Autorité palestinienne avaient incité les Palestiniens à s'en prendre aux Israéliens.
« Depuis des mois, nous assistons à un nombre croissant d'attaques mortelles contre des Israéliens menées par des Palestiniens encouragés par leurs leaders », a soutenu Peter Kent.
Stéphane Dion a rappelé que c'était un gouvernement libéral qui avait ajouté le Hamas à la liste des groupes terroristes en 2002 et a affirmé que le Canada était toujours déterminé à lutter contre l'organisation.
Il a aussi indiqué que c'était au nom de la sécurité d'Israël que le Canada militait en faveur d'une solution fondée sur la coexistence de deux États.
« Et tout geste unilatéral, comme les initiatives pour obtenir de manière unilatérale le statut d'État pour la Palestine ou la construction de colonies israéliennes, n'aident en rien le processus de paix. »
Développement et violence dans les colonies

Selon l'organisation La Paix Maintenant, le ministère israélien de la Défense a approuvé la construction de 153 nouveaux logements dans des colonies juives en Cisjordanie. L'ONG israélienne contre les colonies a ajouté que les secteurs concernés sont la colonie d'Ariel (nord), la colonie de Carmel dans la région de Hébron et le bloc de colonies de Goush Etzion.

Entre-temps, dans la colonie de Beit Horon près de Jérusalem, deux Palestiniens ont été abattus à l'extérieur d'un commerce après y avoir blessé deux Israéliennes, dont une gravement. (Avec Reuters et AFP)

jeudi, janvier 21, 2016

Le conjoint de Maude Carrier a raccroché au nez de Trudeau

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le jeudi 21 janvier 2016 à 07h57. Modifié à 08h45.
Le conjoint de Maude Carrier a raccroché au nez de Trudeau
Maude Carrier
Exclusif (98,5FM) - Le conjoint de Maude Carrier, décédée dans l'attentat survenu vendredi à Ouagadougou, au Burkina Faso, en avait long à dire et beaucoup sur le coeur quand il s'est adressé au 98,5FM, ce matin.

Encore ébranlé, Yves Richard déplorait le peu de soutien du ministère des Affaires étrangères canadien et de celui qu'il peine à appeler «son» premier ministre.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le jeudi 21 janvier 2016 dans Puisqu'il faut se lever avec Paul Arcand
«Je remercie mes amis proches car ce sont eux qui ont débarqué chez moi. Le premier téléphone officiel du ministère est venu le dimanche après-midi à 2h», d'un ton qui ne laissait aucun doute sur son écoeurement quant au «travail» des fonctionnaires du ministère mené par Stéphane Dion.
«Mon premier ministre m’a appelé lundi après-midi, M. Dion, oubliez ça. Dans une formule tout à fait cassette : M. Trudeau m'a dit bonne chance et mes condoléances et que c’était une fierté canadienne. Je lui ai demandé d’arrêter son bla bla politique. Je lui ai demandé d’aller embrasser sa femme et ses enfants et je lui ai raccroché au nez et ça m’a fait du bien.»
Depuis quelques jours, Yves Richard obtient finalement un suivi quotidien du gouvernement fédéral.
«On a des nouvelles de façon quotidienne, mais pas nécessairement du nouveau de façon quotidienne. Y a des étapes à suivre, je n’ai pas de date… pas de jour où on saura exactement quand on va récupérer ces gens», dit-il avec émotion à propos de sa femme Maude et des autres membres de la famille Carrier, décédés là-bas alors qu'ils effectuaient du travail communautaire.
L'attentat de Ouagadougou a fait 30 morts, dont 6 Québécois.
Le temps long en attendant la triste nouvelle
C'est une soeur de la congrégation religieuse de Kongoussi qui a appris samedi dernier à Yves Richard que sa conjointe et les autres proches qui l'accompagnaient étaient morts dans l'attentat.
Il avait ensuite tenté de joindre l'ambassade canadienne à Ouagadougou et le ministère des Affaires étrangères, mais le premier vrai contact est venu dimanche, mais toujours sans numéro de dossier ou de traitement exceptionnel qui aurait pu l'aider dans ses démarches.
Ce serait le député conservateur de Charlesbourg-Haute-Saint-Charles, Pierre Paul-Hus, une bonne connaissance, qui a fait toutes les démarches pour que la famille puisse avoir des réponses 48 heures plus tard.
Le premier ministre du Québec Philippe Couillard a appelé dimanche; c’est lui qui a dit à la famille que les frais de rapatriement des corps seraient assumés par l'État, rien de la part du fédéral.

lundi, janvier 04, 2016

Arabie saoudite: Ottawa dénonce les exécutions et appelle au calme

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/

Publié le 03 janvier 2016 à 21h23 | Mis à jour le 03 janvier 2016 à 22h34
Dans un communiqué publié dimanche soir, le ministre... (Photo La Presse Canadienne)
PHOTO LA PRESSE CANADIENNE
Dans un communiqué publié dimanche soir, le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, rappelle que le Canada «s'oppose à la peine de mort».

La Presse Canadienne
OTTAWA
Le gouvernement du Canada dénonce l'exécution de 47 personnes en Arabie saoudite, dont un important leader religieux chiite.
Dans un communiqué publié dimanche soir, le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, rappelle que le Canada «s'oppose à la peine de mort».
Il affirme que le Canada s'attend à ce que l'Arabie saoudite «protège les droits de la personne, respecte l'expression pacifique de la dissidence et garantisse un traitement équitable en matière judiciaire».
Le ministre souligne que le Canada «craint particulièrement que l'exécution du cheikh Nimr al-Nimr n'exacerbe les tensions» dans la région.
«Nous appelons les autorités saoudiennes ainsi que les dirigeants locaux et régionaux, y compris ceux de l'Iran, à travailler avec toutes les communautés pour désamorcer ces tensions et promouvoir la réconciliation», ajoute-t-il.
M. Dion a fait ces commentaires après que l'Arabie saoudite a annoncé, dimanche, la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Iran, alors que les tensions entre les deux puissances régionales s'aggravent après l'exécution du chef religieux chiite.
Le leader suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a mis l'Arabie saoudite en garde contre la «vengeance divine», tandis que Riyad a accusé Téhéran de soutenir le «terrorisme».
Avant son arrestation en 2012, le cheikh Nimr Al-Nimr était l'une des figures les plus connues du mouvement de protestation de la minorité chiite saoudienne, et son exécution a été vivement dénoncée par les chiites de la région.
Des manifestants en colère sont entrés dans l'ambassade d'Arabie saoudite à Téhéran dans la nuit de samedi à dimanche pour protester contre l'exécution du leader religieux. Certains d'entre eux ont lancé des pierres et des cocktails Molotov sur l'édifice, l'incendiant partiellement.

dimanche, décembre 20, 2015

Justin Trudeau veut « tout faire » pour sauver Raif Badawi

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le vendredi 18 décembre 2015 à 19 h 09 HNE

La volonté de Justin Trudeau est indéfectible pour le règlement du cas de Raif Badawi, assure le premier ministre. M. Trudeau a indiqué dans une entrevue à Radio-Canada qu'il veut « tout faire pour amener de la clémence » à Raif Badawi. Mais il faut le faire « dans l'ordre et de façon respectueuse », a-t-il nuancé.
Il a précisé que la première approche était que le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, intervienne auprès de son homologue saoudien. Le premier ministre a rappelé que M. Dion avait demandé la clémence au nom du Canada.
Pour illustrer sa démarche, il a posé à son tour une question au journaliste Patrice Roy, lorsque celui-ci lui a demandé pourquoi il n'avait pas téléphoné directement au roi d'Arabie saoudite : « Qu'est ce que je fais si jamais je téléphone au roi et qu'il dit non? Qu'est-ce qu'on fait à la prochaine étape? »
Il faut, selon M. Trudeau, y « aller de façon rapide, responsable et progressive ».
Le premier ministre Trudeau dit ne pas exclure un coup de téléphone au roi. « Nous sommes engagés de façon responsable et sérieuse », a-t-il conclu.
L'entrevue intégrale de Patrice Roy avec le premier ministre Trudeau sera diffusée lundi prochain, le 21 décembre, à 17 h HNE, sur les ondes de ICI RDI et à 22 h 30 HNE, à ICI Radio-Canada Télé.

dimanche, décembre 13, 2015

Paris Climat 2015 « Il faut ramener cet esprit de Paris au Canada », dit Stéphane Dion

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le samedi 12 décembre 2015 à 18 h 02 HNE   Radio-Canada avec La Presse Canadienne

L'accord sur le climat est conclu, maintenant, il faut agir. C'est qu'a affirmé le ministre canadien des Affaires étrangères, Stéphane Dion, en entrevue à Radio-Canada. Et il veut tabler sur « l'élan collectif » créé à Paris pour y arriver. 
« Il faut ramener cet esprit de Paris au Canada pour que Paris soit un début, et non la fin. Paris, c'est un accord. Après, il faut le mettre en œuvre dans chaque pays et s'entraider », estime Stéphane Dion. 
Il affirme que le premier ministre Justin Trudeau va rencontrer les premiers ministres des provinces dans les 90 prochains jours afin de les aider « à atteindre leurs cibles et, si possible, à les dépasser ».
Parce que s'il y a un bémol à l'accord, dit-il, c'est que les cibles que se sont fixées les pays du monde pour le moment ne permettront de limiter l'augmentation de la température moyenne qu'à environ 3 degrés Celsius par rapport à l'ère pré-industrielle. « Mais c'est corrigé par l'engagement de s'asseoir ensemble tous les cinq ans pour voir comment on va améliorer nos efforts », estime-t-il. 
Donc rien pour miner son enthousiasme de voir la communauté internationale parler, enfin, d'une seule voix dans le dossier des changements climatiques. « L'humanité s'allie pour combattre un danger qui la menace et qui ne connaît pas de frontières, donc il fallait une entente internationale et on l'a obtenue, donc c'est une excellente nouvelle. »
Au Canada, tout l'appareil gouvernemental devra contribuer aux efforts pour réduire les émissions, dit-il. « Le vieux modèle selon lequel les changements climatiques et l'environnement en général relèvent du ministre de l'Environnement et les autres regardent ailleurs, c'est fini. Il va falloir que le ministre des Finances soit vert, que le ministre des Ressources naturelles soit vert, et que le ministre des Affaires étrangères soit très vert lui aussi. »
Catherine McKenna « aux anges », Couillard « content »
La porte-parole de la ministre canadienne de l'Environnement, Catherine McKenna, a indiqué à la Presse canadienne peu après l'acceptation de l'accord qu'elle était « aux anges » devant l'issue du sommet de Paris. Mme McKenna avait été choisie comme facilitatrice pour rapprocher les parties par Laurent Fabius, le président de la conférence de Paris. 
Samedi soir, le premier ministre du Québec Philippe Couillard s'est déclaré « content » de l'accord, estimant que parvenir à une entente entre 195 pays si différents, « c'est déjà un accomplissement ».
Pour le premier ministre, les objectifs du texte sont ambitieux. mais les moyens sont bons, et le rôle tant des municipalités que des gouvernements y a été reconnu de façon juste. « Le Québec a fait sa part dans cette histoire. Maintenant, c'est le temps de l'action », a conclut M. Couillard.
« La fin de l'ère des énergies fossiles »
Les environnementalistes accueillent aussi d'un bon oeil l'accord de Paris, le qualifiant d'historique. « C'est une excellente entente, une entente qui va presque au-delà de nos espérances », estime le porte-parole d'Équiterre Steven Guilbeault, qui est à Paris.
« Presque tout ce qu'on souhaitait dans cette entente s'y trouve », ajoute-t-il. « Notamment, le fait qu'on va revoir les objectifs que les pays ont présentés à Paris puisqu'on sait qu'ils sont insuffisants. »
« L'entente ne le dit pas comme ça, mais c'est le début de la fin de l'ère des combustibles fossiles », estime M. Guilbeault.
Pour sa part, l'organisme Environmental Defence a aussi qualifié l'accord d'historique, mais a appelé les pays à passer à l'action, particulièrement le Canada.
Les engagements des États à réduire leurs émissions sont trop faibles pour atteindre la cible d'un réchauffement de 1,5 degré, a prévenu le directeur général de l'organisme, Tim Gray, par voie de communiqué.
Le gouvernement doit annoncer ses objectifs
« Le Canada doit maintenant tourner le dos aux combustibles fossiles et entrer dans l'ère des énergies renouvelables. Cela signifie que nous devrons rejeter les pipelines de sables bitumineux et les autres infrastructures polluantes et accélérer la transition vers une économie propre et renouvelable à 100 % », a déclaré de son côté le responsable de la campagne Climat-Énergie de Greenpeace Canada, Patrick Bonin.
Le NPD a par ailleurs affirmé dans un communiqué que le Canada aurait déjà dû présenter des cibles « ambitieuses », encourageant le gouvernement Trudeau à assurer une transition entre une économie dépendante au carbone et une économie verte.
Le porte-parole conservateur en matière d'environnement, Ed Fast, est resté sceptique, faisant remarquer que l'accord importait peu si que le gouvernement fédéral n'annonce officiellement pas les objectifs du Canada. Il a appelé Ottawa à consulter les grands émetteurs au pays avant d'établir ces cibles.
M. Fast dit également s'inquiéter des conséquences de l'accord sur le secteur de l'énergie, qui a déjà perdu des dizaines de milliers d'emplois récemment.
Le gouvernement libéral s'est présenté au climat de Paris avec l'objectif de réduction des émissions adopté par l'ancien gouvernement conservateur, qui est de 30 % d'ici 2030, par rapport au niveau de 2005. Cette cible est similaire à celle des États-Unis, qui estiment pouvoir réduire leurs émissions de 26 % à 28 % sous le niveau de 2005, d'ici 2025. L'Union européenne conserve, quant à elle, 1990 comme année de référence et prévoit une réduction de 40 % d'ici 2030.


dimanche, novembre 15, 2015

Le gouvernement Trudeau maintient sa position sur les frappes aériennes en Irak et en Syrie

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/

Mise à jour le dimanche 15 novembre 2015 à 0 h 37 HNE

Le gouvernement Trudeau entend toujours mettre fin aux frappes aériennes menées par des CF-18 canadiens en Irak et en Syrie, malgré les attaques qui ont secoué Paris, indique un porte-parole du bureau du premier ministre.
Un texte de Madeleine Blais-MorinTwitterCourriel
Ces commentaires rejoignent ceux formulés par le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, plus tôt samedi en entrevue à Radio-Canada.
« Si on réinvestit nos efforts dans l'entraînement des combattants locaux, dans l'assistance qu'on peut donner pour la gouvernance de l'Irak, pour les forces policières, pour l'aide humanitaire, on va être un partenaire plus efficace dans la coalition que d'investir tant d'efforts et tant d'argent pour aboutir à 2 % seulement des forces de frappe aériennes », a-t-il fait valoir. 
Cette vision est toutefois loin d'être partagée par les conservateurs, qui exhortent Justin Trudeau à maintenir les avions canadiens au sein de la coalition. Selon la chef intérimaire du Parti conservateur, Rona Ambrose, un retrait ne démontrerait pas le soutien absolu du Canada envers ses alliés à un moment crucial.
Réfugiés : Ottawa garde le cap 
Le porte-parole du bureau du premier ministre indique aussi que le gouvernement Trudeau a toujours l'intention d'accueillir 25 000 réfugiés syriens d'ici la fin de l'année, en se disant sûr d'y arriver de façon « sécuritaire et responsable ».
Même si le sommet du G20 est traditionnellement axé sur l'économie, ces enjeux seront assurément soulevés à Antalya, en Turquie, où est arrivé le premier ministre, samedi.
Le premier ministre Trudeau participera à une série de réunions bilatérales au cours des deux prochains jours. Il rencontrera le président mexicain et son homologue indonésien dimanche. Puis, lundi, il rencontrera le premier ministre italien, la chancelière allemande, ainsi que les présidents chinois et turc.

mercredi, novembre 04, 2015

Marie-Claude Bibeau accède au conseil des ministres

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Publié par Vincent Franche-Lombart pour (Estrie) 107,7 Estrie le mercredi 04 novembre 2015 à 10h26.
Marie-Claude Bibeau accède au conseil des ministres
Marie-Claude Bibeau aux côtés de Justin Trudeau/Facebook
La nouvelle députée libérale de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau accède au conseil des ministres de Justin Trudeau.
Cinq autres québécois y siégeront également soit Mélanie Joly, Diane Lebouthillier, Jean-Yves Duclos, Stéphane Dion et Marc Garneau.

Parmi les noms importants, on remarque aussi Dominic Leblanc, Bill Morneau, Ralph Goodale et Catherine McKenna.

Le premier ministre Trudeau est arrivé à pied ce matin à la cérémonie d'assermentation chez le gouverneur général. Les députés choisis pour son cabinet l'accompagnaient.

Une foule installée sur les terrains de Rideau Hall a salué l'entrée du nouveau gouvernement par des cris et des applaudissements, et surtout des prises de photo.