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mardi, janvier 26, 2016

Les libéraux critiqués pour une déclaration de Stéphane Dion sur Israël

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le lundi 25 janvier 2016 à 20 h 03 HNE  La Presse Canadienne
Vue sur l'implantation israélienne de Maaleh Adumin, près de Jérusalem.
Vue sur l'implantation israélienne de Maaleh Adumin, près de Jérusalem.  Photo :  PC/Ariel Schalit

La pratique largement condamnée d'Israël consistant à construire des colonies sur des territoires revendiqués par les Palestiniens a fait l'objet d'une timide critique, lundi, provenant d'une source inhabituelle : le gouvernement du Canada.
Le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, a en effet cité la construction de colonies israéliennes et les démarches palestiniennes pour obtenir le statut d'État dans les forums internationaux comme étant deux obstacles à la paix.
M. Dion réagissait aux reproches formulés à la Chambre des communes par l'opposition conservatrice, qui ont accusé le gouvernement libéral de faire preuve de trop de modération dans son soutien à Israël.
Les conservateurs de Stephen Harper avaient professé un appui inébranlable à l'État hébreu, se faisant reprocher par certains d'avoir accordé un rôle trop influent à Israël dans la politique étrangère canadienne.
« En tant qu'allié et ami indéfectible d'Israël, le Canada demande que toutes les mesures possibles soient prises pour réduire l'incitation à la violence et la violence elle-même, et pour mettre en place les conditions propices à un retour à la table de négociation », a déclaré Stéphane Dion dans un communiqué exprimant de l'inquiétude concernant la récente vague de violence en Israël et en Cisjordanie.
Dans le communiqué, le ministre réitère le souhait de longue date du Canada que le conflit soit réglé par une solution fondée sur la coexistence de deux États et identifie les comportements problématiques de chacune des parties qui entravent les pourparlers : les colonies israéliennes et les tentatives palestiniennes pour obtenir unilatéralement le statut d'État.
Les députés conservateurs Tony Clement et Peter Kent ont blâmé Stéphane Dion dans une déclaration écrite, l'accusant d'avoir fait un rapprochement entre les deux pratiques sans mentionner le rôle joué par le Hamas, que le Canada a inscrit sur sa liste des organisations terroristes.
M. Kent a plus tard soutenu aux Communes que les propos de M. Dion étaient « outrageusement vagues » et ne tenaient pas compte du fait que le Hamas et l'Autorité palestinienne avaient incité les Palestiniens à s'en prendre aux Israéliens.
« Depuis des mois, nous assistons à un nombre croissant d'attaques mortelles contre des Israéliens menées par des Palestiniens encouragés par leurs leaders », a soutenu Peter Kent.
Stéphane Dion a rappelé que c'était un gouvernement libéral qui avait ajouté le Hamas à la liste des groupes terroristes en 2002 et a affirmé que le Canada était toujours déterminé à lutter contre l'organisation.
Il a aussi indiqué que c'était au nom de la sécurité d'Israël que le Canada militait en faveur d'une solution fondée sur la coexistence de deux États.
« Et tout geste unilatéral, comme les initiatives pour obtenir de manière unilatérale le statut d'État pour la Palestine ou la construction de colonies israéliennes, n'aident en rien le processus de paix. »
Développement et violence dans les colonies

Selon l'organisation La Paix Maintenant, le ministère israélien de la Défense a approuvé la construction de 153 nouveaux logements dans des colonies juives en Cisjordanie. L'ONG israélienne contre les colonies a ajouté que les secteurs concernés sont la colonie d'Ariel (nord), la colonie de Carmel dans la région de Hébron et le bloc de colonies de Goush Etzion.

Entre-temps, dans la colonie de Beit Horon près de Jérusalem, deux Palestiniens ont été abattus à l'extérieur d'un commerce après y avoir blessé deux Israéliennes, dont une gravement. (Avec Reuters et AFP)

lundi, janvier 04, 2016

Arabie saoudite: Ottawa dénonce les exécutions et appelle au calme

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/

Publié le 03 janvier 2016 à 21h23 | Mis à jour le 03 janvier 2016 à 22h34
Dans un communiqué publié dimanche soir, le ministre... (Photo La Presse Canadienne)
PHOTO LA PRESSE CANADIENNE
Dans un communiqué publié dimanche soir, le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, rappelle que le Canada «s'oppose à la peine de mort».

La Presse Canadienne
OTTAWA
Le gouvernement du Canada dénonce l'exécution de 47 personnes en Arabie saoudite, dont un important leader religieux chiite.
Dans un communiqué publié dimanche soir, le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, rappelle que le Canada «s'oppose à la peine de mort».
Il affirme que le Canada s'attend à ce que l'Arabie saoudite «protège les droits de la personne, respecte l'expression pacifique de la dissidence et garantisse un traitement équitable en matière judiciaire».
Le ministre souligne que le Canada «craint particulièrement que l'exécution du cheikh Nimr al-Nimr n'exacerbe les tensions» dans la région.
«Nous appelons les autorités saoudiennes ainsi que les dirigeants locaux et régionaux, y compris ceux de l'Iran, à travailler avec toutes les communautés pour désamorcer ces tensions et promouvoir la réconciliation», ajoute-t-il.
M. Dion a fait ces commentaires après que l'Arabie saoudite a annoncé, dimanche, la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Iran, alors que les tensions entre les deux puissances régionales s'aggravent après l'exécution du chef religieux chiite.
Le leader suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a mis l'Arabie saoudite en garde contre la «vengeance divine», tandis que Riyad a accusé Téhéran de soutenir le «terrorisme».
Avant son arrestation en 2012, le cheikh Nimr Al-Nimr était l'une des figures les plus connues du mouvement de protestation de la minorité chiite saoudienne, et son exécution a été vivement dénoncée par les chiites de la région.
Des manifestants en colère sont entrés dans l'ambassade d'Arabie saoudite à Téhéran dans la nuit de samedi à dimanche pour protester contre l'exécution du leader religieux. Certains d'entre eux ont lancé des pierres et des cocktails Molotov sur l'édifice, l'incendiant partiellement.

dimanche, décembre 20, 2015

Justin Trudeau veut « tout faire » pour sauver Raif Badawi

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le vendredi 18 décembre 2015 à 19 h 09 HNE

La volonté de Justin Trudeau est indéfectible pour le règlement du cas de Raif Badawi, assure le premier ministre. M. Trudeau a indiqué dans une entrevue à Radio-Canada qu'il veut « tout faire pour amener de la clémence » à Raif Badawi. Mais il faut le faire « dans l'ordre et de façon respectueuse », a-t-il nuancé.
Il a précisé que la première approche était que le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, intervienne auprès de son homologue saoudien. Le premier ministre a rappelé que M. Dion avait demandé la clémence au nom du Canada.
Pour illustrer sa démarche, il a posé à son tour une question au journaliste Patrice Roy, lorsque celui-ci lui a demandé pourquoi il n'avait pas téléphoné directement au roi d'Arabie saoudite : « Qu'est ce que je fais si jamais je téléphone au roi et qu'il dit non? Qu'est-ce qu'on fait à la prochaine étape? »
Il faut, selon M. Trudeau, y « aller de façon rapide, responsable et progressive ».
Le premier ministre Trudeau dit ne pas exclure un coup de téléphone au roi. « Nous sommes engagés de façon responsable et sérieuse », a-t-il conclu.
L'entrevue intégrale de Patrice Roy avec le premier ministre Trudeau sera diffusée lundi prochain, le 21 décembre, à 17 h HNE, sur les ondes de ICI RDI et à 22 h 30 HNE, à ICI Radio-Canada Télé.

dimanche, novembre 15, 2015

Le gouvernement Trudeau maintient sa position sur les frappes aériennes en Irak et en Syrie

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/

Mise à jour le dimanche 15 novembre 2015 à 0 h 37 HNE

Le gouvernement Trudeau entend toujours mettre fin aux frappes aériennes menées par des CF-18 canadiens en Irak et en Syrie, malgré les attaques qui ont secoué Paris, indique un porte-parole du bureau du premier ministre.
Un texte de Madeleine Blais-MorinTwitterCourriel
Ces commentaires rejoignent ceux formulés par le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, plus tôt samedi en entrevue à Radio-Canada.
« Si on réinvestit nos efforts dans l'entraînement des combattants locaux, dans l'assistance qu'on peut donner pour la gouvernance de l'Irak, pour les forces policières, pour l'aide humanitaire, on va être un partenaire plus efficace dans la coalition que d'investir tant d'efforts et tant d'argent pour aboutir à 2 % seulement des forces de frappe aériennes », a-t-il fait valoir. 
Cette vision est toutefois loin d'être partagée par les conservateurs, qui exhortent Justin Trudeau à maintenir les avions canadiens au sein de la coalition. Selon la chef intérimaire du Parti conservateur, Rona Ambrose, un retrait ne démontrerait pas le soutien absolu du Canada envers ses alliés à un moment crucial.
Réfugiés : Ottawa garde le cap 
Le porte-parole du bureau du premier ministre indique aussi que le gouvernement Trudeau a toujours l'intention d'accueillir 25 000 réfugiés syriens d'ici la fin de l'année, en se disant sûr d'y arriver de façon « sécuritaire et responsable ».
Même si le sommet du G20 est traditionnellement axé sur l'économie, ces enjeux seront assurément soulevés à Antalya, en Turquie, où est arrivé le premier ministre, samedi.
Le premier ministre Trudeau participera à une série de réunions bilatérales au cours des deux prochains jours. Il rencontrera le président mexicain et son homologue indonésien dimanche. Puis, lundi, il rencontrera le premier ministre italien, la chancelière allemande, ainsi que les présidents chinois et turc.