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Mise à jour le dimanche 15 novembre 2015 à 0 h 37 HNE
Mise à jour le dimanche 15 novembre 2015 à 0 h 37 HNE
Le gouvernement Trudeau entend toujours mettre fin aux frappes aériennes menées par des CF-18 canadiens en Irak et en Syrie, malgré les attaques qui ont secoué Paris, indique un porte-parole du bureau du premier ministre.
Ces commentaires rejoignent ceux formulés par le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, plus tôt samedi en entrevue à Radio-Canada.
« Si on réinvestit nos efforts dans l'entraînement des combattants locaux, dans l'assistance qu'on peut donner pour la gouvernance de l'Irak, pour les forces policières, pour l'aide humanitaire, on va être un partenaire plus efficace dans la coalition que d'investir tant d'efforts et tant d'argent pour aboutir à 2 % seulement des forces de frappe aériennes », a-t-il fait valoir.
Cette vision est toutefois loin d'être partagée par les conservateurs, qui exhortent Justin Trudeau à maintenir les avions canadiens au sein de la coalition. Selon la chef intérimaire du Parti conservateur, Rona Ambrose, un retrait ne démontrerait pas le soutien absolu du Canada envers ses alliés à un moment crucial.
Réfugiés : Ottawa garde le cap
Le porte-parole du bureau du premier ministre indique aussi que le gouvernement Trudeau a toujours l'intention d'accueillir 25 000 réfugiés syriens d'ici la fin de l'année, en se disant sûr d'y arriver de façon « sécuritaire et responsable ».
Même si le sommet du G20 est traditionnellement axé sur l'économie, ces enjeux seront assurément soulevés à Antalya, en Turquie, où est arrivé le premier ministre, samedi.
Le premier ministre Trudeau participera à une série de réunions bilatérales au cours des deux prochains jours. Il rencontrera le président mexicain et son homologue indonésien dimanche. Puis, lundi, il rencontrera le premier ministre italien, la chancelière allemande, ainsi que les présidents chinois et turc.