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dimanche, février 05, 2017

Emploi: les musulmans veulent une meilleure intégration

http://www.lapresse.ca/actualites/

Publié le 05 février 2017 à 15h06 | Mis à jour à 15h06

GIUSEPPE VALIANTE
La Presse Canadienne
Karim, chauffeur de taxi d'origine marocaine, profite d'une pause entre deux arrêts consécutifs qu'il doit faire à l'aéroport de la ville de Québec pour prendre le tapis suspendu au mur de son semi-remorque et le placer au sol pour faire sa prière du soir.






À l'autre bout de l'étroit véhicule, on peut voir sur une télévision la cérémonie funéraire tenue à Montréal, jeudi, en la mémoire de trois des six victimes de la fusillade ayant fait six morts et plusieurs blessés au Centre culturel islamique de Québec.
Les chauffeurs de taxi tels que Karim - qui a seulement voulu s'identifier par son prénom - sont reconnaissants de la vague de soutien exprimée à l'égard de la communauté musulmane depuis les événements de dimanche dernier, mais soulignent qu'ils peinent toujours à être pleinement acceptés par la société québécoise, surtout en matière d'intégration sur le marché du travail.
L'homme de 53 ans est arrivé au Québec en 1991 et a complété une maîtrise en gestion à l'Université Laval en 1996. S'il dit avoir fait parvenir «des centaines de curriculum vitae» depuis qu'il a obtenu son diplôme, il soutient n'avoir été rencontré en entrevue qu'à deux reprises.
Plus tôt cette semaine, le vice-président du Centre culturel islamique de Québec, Mohamed Labidi, a évoqué les efforts vains d'une des victimes de l'attentat, Azzaddine Soufiane, à trouver un emploi à son arrivée dans la province. Celui qui a tenté d'arrêter le tireur, au moment de la fusillade, avait donc décidé d'ouvrir un magasin, avait dit M. Labidi aux journalistes.
Les migrants soulignent qu'ils peinent toujours à être... (Photo archives AFP)
Les migrants soulignent qu'ils peinent toujours à être pleinement acceptés par la société québécoise, surtout en matière d'intégration sur le marché du travail.
PHOTO ARCHIVES AFP
«Allez aux présentoirs de chauffeurs de taxi et vous verrez des post-doctorants et des personnes détenant des maîtrises puisque nous ne trouvons pas d'emplois ici», avait-il lancé.
Un programmeur informatique de formation qui est arrivé d'Algérie en 2011, Bachreir Ikhlef, était au départ «plein d'énergie» quand il est arrivé dans sa province d'accueil, a raconté le chauffeur de taxi de 37 ans alors qu'il attendait son prochain passager à quelques kilomètres de la Place d'Youville.
Un conseiller en orientation lui avait suggéré d'obtenir un diplôme au Québec afin d'agrémenter son curriculum vitae.
«Nous étions 25 à avoir commencé le programme, a dit celui qui avait alors opté pour un certificat en programmation. Et à la fin, seulement 12 d'entre nous avons fini.»
«Ni moi ni un type venant de la Tunisie n'avons pu obtenir un stage. Aucun d'entre nous n'a trouvé un travail dans notre domaine», a ajouté M. Ikhlef.
Selon l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS) - un groupe de réflexion connu pour ses positions plutôt portées à gauche du spectre politique - 43 pour cent des immigrants étaient surqualifiés, en 2016, pour l'emploi qu'ils occupaient.
Jeudi, lors de la cérémonie funéraire qui se tenait à Montréal, le premier ministre Philippe Couillard a souligné que la société québécoise «a les mêmes démons auxquels d'autres font face», mentionnant notamment la xénophobie, l'exclusion et le racisme.
Il a appelé les employeurs à engager des personnes en se basant sur leurs compétences et non leur nom de famille, demandant tout haut pourquoi le taux de chômage était plus élevé parmi les immigrants.
Le chauffeur de taxi Taoufik Essekkouri - arrivé du Maroc en 2010 - espère de son côté que ces mots mèneront à des actions concrètes, faisant valoir en entrevue que la surqualification des nouveaux arrivants par rapport à leur emploi est un problème connu depuis longtemps, mais qui tarde à être résolu.

dimanche, juillet 31, 2016

France: les musulmans manifestent leur horreur du djihadisme

http://www.lapresse.ca/international/europe/

Publié le 31 juillet 2016 à 07h38 | Mis à jour à 07h38
Plus d'une centaine de musulmans étaient dans la... (PHOTO CHARLY TRIBALLEAU, AGENCE FRANCE-PRESSE)
PHOTO CHARLY TRIBALLEAU, AGENCE FRANCE-PRESSE
Plus d'une centaine de musulmans étaient dans la matinée dans la cathédrale de Rouen.

HERVÉ LIONNET
Agence France-Presse
Rouen
Cinq jours après l'assassinat d'un prêtre qui a bouleversé la France, de nombreux musulmans ont manifesté dimanche leur horreur du djihadisme, présents aux messes aux côtés des catholiques ou par des tribunes dans les médias.
Ils étaient ainsi plus d'une centaine dans la matinée dans la cathédrale de Rouen, mêlés à la foule des quelque 2000 fidèles qui se pressaient pour une messe d'hommage au père Jacques Hamel, le prêtre de 85 ans égorgé mardi dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray par deux jeunes de 19 ans se réclamant de l'organisation État islamique (EI).
«Amour pour tous, haine pour personne», pouvait-on lire sur une affiche accrochée à l'intérieur de l'édifice par une association musulmane.
La présence des musulmans est «un geste courageux», «un geste de paix», a souligné l'archevêque de Rouen, Mgr Dominique Lebrun. «Vous affirmez ainsi que vous refusez les morts et les violences au nom de Dieu. Comme nous l'avons entendu de vos bouches que nous savons sincères, ce n'est pas l'islam», a-t-il souligné.
À Bordeaux, l'imam de la mosquée, Tareq Oubrou, s'est rendu à l'église Notre-Dame accompagné d'une délégation d'une dizaine de fidèles, hommes, femmes et enfants.
À Nice, endeuillé par un attentat lui aussi revendiqué par l'EI qui a fait le 14 juillet 84 morts et 435 blessés, dont de nombreux musulmans, l'église Saint-Pierre-de-l'Ariane a recu la visite de l'imam Otman Aissaoui et d'un groupe de fidèles. «Être uni est une réponse à ces actes d'horreur et de barbarie», a souligné le religieux.
Tous répondaient à un appel inédit du Conseil français du culte musulman, qui a aussi été relayé en Italie où, de Milan au nord à Palerme au bout de la Sicile, de petites délégations d'imams, de responsables et de fidèles se sont rendues dans les églises.
Cette initiative rompt avec une certaine frilosité des musulmans pratiquants à s'exprimer dans l'espace public. Après les attentats contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, des policiers et un magasin casher (17 morts), leur faible présence à la manifestation monstre du 11 janvier 2015 leur avait été reprochée.
«Bataille culturelle»
«Nous devons répondre à l'interpellation de la société française qui nous dit «mais qui êtes vous? Que faites-vous?», ont lancé une quarantaine d'entre eux dans une tribune publiée par leJournal du Dimanche, en rappelant qu'«aujourd'hui les musulmans de France sont à 75% français» et doivent prendre toute leur place dans la société.
Médecins, universitaires, chefs d'entreprise, artistes, «musulmans de foi et de culture», ils ont appelé à «mener enfin la bataille culturelle contre l'islam radical» qui séduit une frange de la jeunesse, alors que «le risque de fracture entre les Français est chaque jour plus important».
Ils ont souligné la nécessité de réorganiser l'islam de France «qui n'a aucune prise sur les évènements», une préoccupation qui rejoint celle du premier ministre Manuel Valls.
Dans le même journal, il estime que si «l'islam a trouvé sa place dans la République», il y a «urgence» à «bâtir un véritable pacte» avec cette religion, la deuxième en France.
Selon M. Valls, il faudrait «revoir certaines règles pour tarir les financements extérieurs» du culte musulman «et accroître en compensation les possibilités de collectes de fonds» en France.
Dans un précédent entretien au quotidien Le Monde, le premier ministre souhaitait notamment «que les imams soient formés en France et pas ailleurs».
L'enquête, quant à elle, a permis d'établir que les deux assassins du prêtre, Abdel Malik Petitjean et Adel Kermiche, se sont rencontrés via le système de messagerie chiffrée Telegram quelques jours seulement avant leur passage à l'acte, selon plusieurs médias. Adel Kermiche y aurait décrit par avance le mode opératoire de l'attentat, mentionnant «un couteau» et «une église».
Les deux jeunes avaient été repérés chacun de leur côté par les services antiterroristes sans que leur projet ait été détecté. Kermiche, qui était inculpé pour avoir tenté de partir en Syrie, était sous surveillance électronique dans l'attente de son procès.
Dans une interview à l'hebdomadaire La Vie, les deux religieuses prises en otages dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray (une troisième a pu fuir pour donner l'alerte) ont raconté qu'un dialogue s'était engagé avec les deux jihadistes après l'assassinat du prêtre. «Tant qu'il y aura des bombes sur la Syrie, nous continuerons les attentats», leur a dit l'un des deux hommes.

mardi, décembre 08, 2015

Donald Trump veut une interdiction d'entrée complète pour les musulmans

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le lundi 07 décembre 2015 à 17h05. Modifié par Charles Payette le mardi 08 décembre 2015
Donald Trump veut une interdiction d'entrée complète pour les musulmans
Donald Trump/Wikipedia
WASHINGTON - Le candidat à l'investiture républicaine Donald Trump réclame une interdiction d'entrée «complète et totale» des musulmans aux États-Unis.
Dans un communiqué de presse publié lundi, M. Trump explique que sa proposition vise à répondre au niveau de haine envers les Américains d'une «grande proportion de la population musulmane». Il a cité des sondages qui rapportent qu'une minorité de musulmans soutiennent le djihad.

L'interdiction d'entrée au pays s'appliquerait à tous les musulmans, a précisé le directeur de campagne de M. Trump, Corey Lewandowski, incluant les musulmans qui font une demande de visa d'immigration et les touristes.

Le titre du communiqué était «Déclaration de Donald J. Trump sur l'interdiction de l'immigration musulmane».

Cette annonce survient au lendemain d'un discours à la nation, dans lequel le président Barack Obama a mis en garde la population contre la discrimination et affirmé que le groupe armé État islamique ne représentait pas l'islam.

Ce n'est pas la première déclaration controversée de M. Trump au sujet des musulmans. Il y a quelques semaines, il a partagé son intention de faire porter aux citoyens de confession musulmane un insigne ou de les répertorier dans un registre.