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Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mercredi 18 novembre 2015 à 06h55. Modifié à 07h13.
AP
SAINT-DENIS, France - Une opération policière antiterroriste déclenchée mercredi avant l'aube dans un appartement de Saint-Denis, au nord de Paris, a fait deux morts, dont une femme qui a déclenché la bombe qu'elle portait au moment où les policiers sont entrés dans l'immeuble résidentiel.
On ignore son identité de même que celle de l'autre individu qui a péri. Sept personnes ont aussi été arrêtées.
On ignore son identité de même que celle de l'autre individu qui a péri. Sept personnes ont aussi été arrêtées.
On en parle en ondes :
On ignore son identité de même que celle de l'autre individu qui a péri. Sept personnes ont aussi été arrêtées. Il y a aussi eu quelques blessés légers parmi les policiers au cours du raid qui pris fin plus de cinq heures après avoir débuté.
On cherchait Abaaoud
L'opération visait bel et bien à arrêter Abdelhamid Abaaoud, un Belge associé au groupe armé État islamique, qui serait l'un des architectes des attaques de vendredi dernier qui ont fait 129 morts et plus de 350 blessés à Paris.
Cependant, dans une brève rencontre de presse, François Molins, procureur de la République de Paris, a refusé de dire si ce suspect faisait partie des sept personnes qui ont été arrêtées. Abdelhamid Abaaoud aurait été localisé grâce à des surveillances et à des écoutes électroniques.
Après la fin de l'opération des policiers dans l'appartement, ceux-ci ont poursuivi des fouilles dans les environs de l'immeuble, notamment dans une église. Une très forte présence policière persiste dans le quartier.
L'examen au peigne fin de l'appartement devrait débuter sous peu. Le procureur Molins a promis que plus tard en journée, de nouveaux détails seraient livrés sur l'opération, possiblement à propos de l'identité des victimes et suspects.
Lors de sa première communication aux médias, François Molins était accompagné du ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui a remercié les policiers pour leur travail et les résidents du secteur pour leur collaboration. Un long confinement à domicile leur a été imposé pendant le déploiement policier.
L'examen au peigne fin de l'appartement devrait débuter sous peu. Le procureur Molins a promis que plus tard en journée, de nouveaux détails seraient livrés sur l'opération, possiblement à propos de l'identité des victimes et suspects.
Lors de sa première communication aux médias, François Molins était accompagné du ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui a remercié les policiers pour leur travail et les résidents du secteur pour leur collaboration. Un long confinement à domicile leur a été imposé pendant le déploiement policier.