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samedi, août 01, 2015

Thomas Mulcair ne participera à aucun débat qui n'impliquera pas Stephen Harper

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le vendredi 31 juillet 2015 à 20h39.
Thomas Mulcair ne participera à aucun débat qui n'impliquera pas Stephen Harper
OTTAWA — Le Nouveau Parti démocratique (NPD) a annoncé que le chef Thomas Mulcair ne participerait à aucun débat qui n'impliquerait pas le premier ministre Stephen Harper, durant la campagne électorale fédérale.
En adoptant cette condition, le NPD a probablement enfoncé le dernier clou dans le cercueil du traditionnel débat présenté par le consortium des radiodiffuseurs du pays.

Le Parti Conservateur a déjà annoncé que M. Harper ne participerait pas à ce débat.

Et à moins qu'il ne change d'avis, il semble que M. Mulcair n'y participera pas non plus.

On peut douter de la volonté du consortium d'aller de l'avant avec son débat sans deux des trois chefs des principaux partis.

Les débats télévisés du consortium, un en français, un en anglais, ont été des points tournants lors des récentes campagnes fédérales.

Jusqu'à maintenant, M. Harper a accepté de prendre part à seulement quatre débats, dont celui du magazine Maclean's, jeudi prochain.

Les trois autres, prévus à l'automne, seront présentés par le réseau TVA, le Munk Debates et le Globe and Mail-Google Canada.

Le chef libéral Justin Trudeau a quant à lui déclaré vendredi que M. Mulcair «se comporte un peu trop comme M. Harper, et que c'est décevant pour les Canadiens qui veulent du changement».

Le seul débat en français, présenté par TVA, ne va pas rejoindre les francophones ailleurs au pays, a ajouté M. Trudeau.

«Si M. Mulcair se retire des débats, nous n'aurons qu'un seul débat en français à travers le pays, et il ne sera même pas visible ailleurs car TVA ne diffuse pas partout au Canada.»

Les Conservateurs ont annoncé que M. Harper allait participer à cinq débats, mais n'ont toujours pas identifié le cinquième.

Dans une tentative de forcer une décision rapide, le NPD a fixé une date limite, affirmant qu'il allait considérer les propositions de débat jusqu'à 17h, le 7 août.

Le NPD a aussi précisé que M. Mulcair allait prendre part à un nombre égal de débats en français et en anglais. Cela obligerait cependant M. Harper à participer à deux débats supplémentaires ou M. Mulcair à se retirer d'au moins un auquel il a promis d'être présent.

La chef du Parti Vert Elizabeth May a réagi furieusement à ces conditions, accusant M. Mulcair de s'allier avec M. Harper pour annuler les débats qui seraient les plus écoutés. Elle croit que ces décisions ont été prises pour la tenir à l'écart de la campagne.

«Ça me pue au nez, a-t-elle déclaré. Thomas Mulcair a simplement ruiné la meilleure occasion qu'avaient les électeurs canadiens de voir le premier ministre rendre des comptes, sous la pression des chefs des partis d'opposition, dans un débat qui rejoint le plus de Canadiens.»

Selon Mme May, tous les partis d'opposition ont accepté de soutenir les débats du consortium, dans l'espoir de mettre de la pression sur M. Harper, ou bien de débattre en compagnie d'un lutrin conservateur vide. La «trahison honteuse» du NPD a épargné M. Harper, a-t-elle conclut.

Note aux lecteurs: Note: le débat de MacLean's aura lieu jeudi et non mardi

jeudi, juillet 30, 2015

La plus longue campagne électorale depuis 1929

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par Léandre Drolet pour CogecoNouvelles le mercredi 29 juillet 2015 à 19h28. Modifié par Charles Payette le jeudi 30 juillet 2015
La plus longue campagne électorale depuis 1929
(Cogeco nouvelles) - Ottawa bouillonne ces jours-ci... et ce n'est pas seulement à cause de la chaleur torride.

C'est en raison aussi de l'annonce imminente du déclenchement de la campagne électorale, dimanche ou lundi.
Un reportage de Lina Dib
 
 
 
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On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le jeudi 30 juillet 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Marie Grégoire
Le premier ministre Stephen Harper pourrait annoncer le signal de départ dimanche à l'occasion d'un événement du Parti Conservateur dans la circonscription de Mont-Royal.
Radio-Canada a annoncé que la campagne sera déclenchée dimanche ou lundi.
Si les rumeurs se confirment, la facture sera salée puisqu'au lieu d'une campagne électorale de cinq semaines, on en aurait une de 10 ou 11 semaines. À 11 semaines, il s'agirait de la plus longue campagne de l'histoire canadienne depuis 1929.

vendredi, juin 05, 2015

Harper s'oppose au retour de la Russie dans le G7

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le jeudi 4 juin 2015 à 20 h 34 HAE   Associated Press

Le président russe Vladimir Poutine
Le président russe Vladimir Poutine  Photo :  Getty/AFP/Mikhail Klimentyev

La Russie ne devrait pas être réadmise dans le G7 tant et aussi longtemps que Vladimir Poutine en sera président, a affirmé le premier ministre Stephen Harper.
Dans un entretien exclusif avec l'Associated Press, à l'approche d'un voyage en Ukraine et d'une rencontre du G7 en Allemagne, cette semaine, M. Harper a dit s'attendre à ce que le groupe des sept puissances mondiales ne rouvre pas la porte à M. Poutine.
Même avant le conflit en Ukraine, la Russie a violé toutes les conditions pour appartenir au groupe, a indiqué le premier ministre canadien. Le G7 a suspendu la Russie l'an dernier, mais n'a pas écarté la possibilité qu'elle soit réadmise au sein du groupe.
« Je ne pense pas que la Russie sous Vladimir Poutine ait sa place dans le G7. Point. Le Canada s'opposerait très, très fortement à ce que Poutine se rassoie à cette table à nouveau, a-t-il affirmé. Il faudrait un consensus pour ramener la Russie et ce consensus n'existera tout simplement jamais. »
Pour M. Harper, Moscou tente la plupart de temps de se positionner comme un rival stratégique pour nuire aux « bonnes choses » que les autres pays tentent d'accomplir, « sans autre raison que de s'y opposer. »
Il a ajouté que M. Poutine gardait encore l'idée que « la guerre froide ne s'est jamais terminée » et pensait devoir se battre pour tenter d'en changer l'issue. La Russie sous Vladimir Poutine ne changera jamais, a dit Stephen Harper.
« Vous devez sortir de l'Ukraine »
Le président russe a reçu une réponse plutôt froide de M. Harper en allant le saluer, en novembre dernier au sommet du G20 en Australie. « Je vais vous serrer la main, mais j'ai seulement une chose à vous dire: vous devez sortir de l'Ukraine », avait dit M. Harper à M. Poutine.
Interrogé par l'Associated Press pour savoir ce que son homologue russe avait alors répondu, M. Harper a soutenu qu'il avait nié toute ingérence de la Russie en Ukraine.
« Tant que la Russie adoptera cette approche et qu'elle nous traitera comme si nous étions stupides, je ne vois pas pourquoi on tenterait de dialoguer avec elle. »— Stephen Harper

M. Harper a par ailleurs remarqué que la Russie avait déployé sa patrouille de bombardiers à long rayon d'action près de l'espace aérien nord-américain, depuis que le conflit en Ukraine a débuté.
« C'est un pays qui s'est montré prêt à envahir ses voisins et à s'emparer de territoires qui ne lui appartiennent pas, affirme Stephen Harper. Donc je ne pense pas que nous devons prendre à la légère cette escalade de postures militaires hostiles. Il faut prendre cela au sérieux. »
La pomme de discorde Keystone XL
Stephen Harper a également profité de l'entrevue pour aborder ses relations avec le président américain, Barack Obama, qui a frustré Ottawa en retardant sa décision sur le projet d'oléoduc Keystone XL, crucial pour le Canada, qui a besoin d'infrastructures pour exporter la production de pétrole des sables bitumineux de l'Alberta. La province possède la troisième plus grande réserve de pétrole au monde, avec quelque 170 milliards de barils de réserves mesurées.
Plus tôt cette année, l'ancien ambassadeur du Canada à Washington Allan Gotlieb a affirmé qu'il n'avait jamais vu les relations entre les deux pays être aussi tendues.
« C'est ridicule », a répliqué M. Harper à ce sujet, notant au passage que l'ancien gouvernement libéral avait de mauvaises relations avec le président George W. Bush après avoir refusé de participer à l'invasion de l'Irak.
« C'est une époque où les deux dirigeants ne dialoguaient même pas. Nous avons une relation très proche et intime sur un grand nombre de dossiers, mais (le dossier Keystone) est un important irritant. Je suis convaincu que le peuple américain le réglera avec le temps », a dit le premier ministre canadien.
M. Harper croit que s'il est rejeté par l'administration Obama, l'oléoduc verra tout de même le jour sous un prochain président américain.

dimanche, mai 03, 2015

Harper vante son projet de loi antiterroriste au Koweït

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le dimanche 3 mai 2015 à 6 h 30 HAE  La Presse Canadienne
Stephen Harper au Koweït
Stephen Harper au Koweït  Photo :  PC/Sean Kilpatrick
Le premier ministre Stephen Harper s'est rendu au Koweït dimanche, après sa visite surprise de samedi en Irak.
Le premier ministre s'est brièvement entretenu avec l'émir du Koweït, le Cheikh Al-Sabah. Le Koweït accueille le contingent canadien et international des équipes aériennes qui combattent le groupe armé État islamique en Irak et en Syrie.
Stephen Harper a également prononcé une allocution devant des pilotes et techniciens canadiens impliqués dans la coalition internationale, avec en arrière-plan deux CF-18 et un drapeau canadien géant.
Le premier ministre a profité de l'occasion pour mousser son projet de loi C-51 qui donne des pouvoirs accrus aux forces de sécurité canadiennes afin de lutter contre le terrorisme.
Samedi, Stephen Harper a effectué une visite éclair en Irak. Il a promis à ce pays une aide humanitaire, économique et militaire canadienne de 167 millions de dollars, alors qu'il rencontrait le premier ministre irakien Haïder Al-Abadi.

samedi, mai 02, 2015

Visite surprise de Stephen Harper en Irak

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le samedi 2 mai 2015 à 7 h 22 HAE
Le premier ministre Stephen Harper lors de son arrivée à Erbil, en Irak.
Le premier ministre Stephen Harper lors de son arrivée à Erbil, en Irak.  Photo :  Azad Lashkari / Reuters
Le premier ministre Stephen Harper effectue une visite surprise en Irak. Il s'est posé à Bagdad ce matin à bord d'un avion-cargo C-17.
Un texte de Madeleine Blais-MorinTwitterCourriel
Cette visite en Irak a été organisée dans le plus grand secret, pour des raisons de sécurité.
D'ailleurs, les mesures de sécurité qui entourent sa présence ici sont impressionnantes. Par exemple, on contrôle les images qui sont prises et le moment déterminé pour les envoyer. Rien n'est laissé au hasard.
Dès son arrivée, Stephen Harper s'est envolé à bord d'un hélicoptère pour se rendre au Palais présidentiel où il a rencontré son homologue irakien, Haider al-Abadi.
Ils ont notamment discuté de la contribution militaire canadienne au sein de la coalition internationale contre le groupe armé État islamique.
Aide humanitaire

Stephen Harper a annoncé 139 millions de dollars en aide humanitaire supplémentaire, samedi matin, pour les populations affectées par les violences en Irak et en Syrie.
D'ailleurs, par cette visite, Stephen Harper veut envoyer un signal : insister sur la nécessité, selon le gouvernement, de combattre le groupe armé État islamique. La sécurité et la lutte contre le terrorisme sont devenues des thèmes clés pour le gouvernement Harper, particulièrement depuis les attaques à Saint-Jean-sur-Richelieu et au Parlement à Ottawa, en octobre dernier.
Il s'agit de la première visite du premier ministre en Irak depuis que le Canada est engagé dans une mission militaire contre le groupe armé État islamique.
En mars dernier, le gouvernement Harper a prolongé d'un an cette mission, initialement prévue pour une période de six mois. Sa portée a aussi été étendue pour inclure la Syrie.
En plus de participer aux frappes aériennes, le Canada a dépêché 69 membres des forces spéciales pour conseiller et assister les combattants kurdes dans le nord de l'Irak. L'un d'eux, Andrew Joseph Doiron, a perdu la vie, abattu par un tir fratricide, le 6 mars dernier.
Stephen Harper, qui a défendu cette mission à la Chambre des communes contre les critiques de l'opposition, veut renforcer son message par cette visite en Irak.
L'horaire officiel transmis par le bureau du premier ministre avait indiqué avant son départ que Stephen Harper se rendait aux Pays-Bas, pour participer au 70e anniversaire de la libération de ce pays. Le premier ministre s'y rendra, mais seulement après cette première portion de voyage.
Stephen Harper (gauche) à son arrivée en Irak
Stephen Harper (gauche) à son arrivée en Irak  Photo :  PC/Sean Kilpatrick