Annonce

Aucun message portant le libellé corruption. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé corruption. Afficher tous les messages

jeudi, avril 27, 2017

Corruption, corruption

http://www.journaldemontreal.com/

Le régime de Jean Charest ne représente pas une période glorieuse de l’histoire politique du Québec. Sous son gouvernement, on a assisté au triomphe de l’affairisme et de la médiocrité.



Le régime de Jean Charest ne représente pas une période glorieuse de l’histoire politique du Québec. Sous son gouvernement, on a assisté au triomphe de l’affairisme et de la médiocrité.  Ainsi, de graves soupçons planeraient sur l’ex-premier ministre Jean Charest.
En apprenant cela, la plupart de nos concitoyens ont probablement eu une réponse double.
D’un côté, on les devine faire une moue entendue, accompagnée d’un commentaire cynique du genre «on s’en doutait».
La défiance à l’endroit des politiciens est généralisée et le moins qu’on puisse dire est que Jean Charest n’y a jamais échappé. Son régime ne représente pas une page glorieuse de l’histoire du Québec. Sous le gouvernement Charest, on a assisté au triomphe de l’affairisme et de la médiocrité.
Surprise
Mais de l’autre côté, on peut quand même croire que nos concitoyens ont lancé un petit cri d’étonnement, sur le genre «c’est pas vrai?». Parce que c’est quand même surprenant.
On ne parle pas ici d’un petit organisateur miteux non plus que d’un financier puissant mais inconnu du grand public. On parle d’un ancien premier ministre du Québec.
Jean Charest se dit innocent. Entendons-le. Un soupçon ne suffit pas pour condamner un homme. La justice fera son travail. Évitons le lynchage public.
Mais réfléchissons quand même à un phénomène plus large: celui de la corruption des élites politiques.
Il n’est ni spécifique au Québec ni spécifique à notre époque. Le pouvoir politique n’attire pas que des anges et est l’objet de mille sollicitations.
Évitons toute vision angélique. Le pouvoir corrompt les âmes.
Mais notre époque est moins tolérante que les précédentes pour ceux qui s’enrichissent au pouvoir.
Ils devaient servir le bien commun mais ils ont plutôt décidé de se servir de l’État pour rejoindre la classe dirigeante.
Ils ne se sont pas mis au service de leur pays mais au service des puissants qui peuvent les récompenser pour peu qu’ils servent fidèlement leurs intérêts.
En gros, l’homme qui arrive au pouvoir et met la main dans le plat de bonbons est désormais l’objet d’un mépris violent.
D’autant plus qu’en général, il ne se gêne pas pour sermonner et d’expliquer à l’homme ordinaire qu’il vit au-dessus de ses moyens et qu’il devrait vertueusement se serrer la ceinture.
On ne parle jamais aussi bien de l’austérité que bien assis dans son canapé.
La chose est encore plus insoutenable quand le politicien est impuissant et ne parvient pas à améliorer vraiment la société.
Démocratie
Derrière cela, il y a une analyse politique plus subtile qu’on ne le croit.
Confusément, le commun des mortels sent bien que les intérêts des élites économiques ne coïncident plus vraiment avec ceux du plus grand nombre.
Il ne s’agit pas de vomir sur l’argent. Il ne s’agit pas de diaboliser les élites économiques et politiques. Il ne s’agit pas de souhaiter que nos politiciens vivent chichement, comme s’il fallait les condamner au pain sec.
Mais il s’agit de temps en temps de faire le ménage et de remettre le pouvoir au service du grand nombre. Cela fait très longtemps qu’au Québec, ce ménage n’a pas été fait.

mardi, août 16, 2016

Un conseiller de Trump impliqué dans un scandale de corruption

http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/

16 août 2016 | Frédéric Autran - Libération à New York | États-Unis
Le «New York Times» précise que les enquêteurs ukrainiens, dont les investigations se poursuivent, n’ont pas la preuve que Paul Manafort a bel et bien reçu les sommes d’argent indiquées sur le registre.
Photo: J. Scott Applewhite Associated Press
Le «New York Times» précise que les enquêteurs ukrainiens, dont les investigations se poursuivent, n’ont pas la preuve que Paul Manafort a bel et bien reçu les sommes d’argent indiquées sur le registre.
C’est un boulet de plus au pied de Donald Trump. Son directeur de campagne, Paul Manafort, serait mêlé à un vaste scandale de corruption en Ukraine. L’affaire, révélée dimanche soir par le New York Times, découle du travail du bureau ukrainien anticorruption. Après la révolution de 2014, qui a forcé le président Viktor Ianoukovitch — et allié de Vladimir Poutine — à fuir en Russie, les enquêteurs ont mis la main sur un « registre noir ». Retrouvé dans les locaux du Parti des régions, la formation pro-russe de Ianoukovitch, ce document secret de 400 pages, rédigé à la main en cyrillique, contient des centaines de noms. Celui de Paul Manafort y apparaît 22 fois entre 2007 et 2012. Au cours de cette période, Manafort, qui travaillait alors comme consultant pour le Parti des régions, aurait touché secrètement 12,7 millions de dollars en espèces.
 
Pas de preuve
 
Le New York Times précise que les enquêteurs ukrainiens, dont les investigations se poursuivent, n’ont pas la preuve que Paul Manafort a bel et bien reçu les sommes d’argent indiquées sur le registre. Mais un ancien responsable du bureau du procureur à Kiev, interrogé par le quotidien, estime que Paul Manafort « savait ce qui se passait » en Ukraine.« C’était évident pour n’importe quelle personne raisonnable que le clan Ianoukovitch, quand il est arrivé au pouvoir, était impliqué dans des affaires de corruption », ajoute-t-il. De fait, le bureau anticorruption estime que ce « registre noir » était l’un des rouages d’un système de corruption visant notamment à manipuler les élections.
 
Dans un communiqué cinglant, Paul Manafort a démenti les informations du quotidien. « Une fois de plus, le New York Times a choisi d’ignorer délibérément les faits et le journalisme professionnel pour promouvoir leurs préoccupations politiques, en choisissant d’attaquer ma personne et ma réputation plutôt qu’en présentant un récit honnête », écrit le directeur de campagne de Donald Trump. « La suggestion que j’ai accepté des paiements en espèces est infondée, stupide et absurde », a ajouté le stratège républicain, qui a vendu ses services à toute une série de dirigeants troubles, dont les despotes Ferdinand Marcos aux Philippines et Mobutu Sese Seko au Zaïre (ex-République démocratique du Congo).
 
Alors que Donald Trump est déjà accusé de faire le jeu de Moscou, ces révélations sur les liens entre Paul Manafort et le parti de l’ex-allié de Vladimir Poutine en Ukraine renforcent les soupçons. Dans un communiqué, la campagne d’Hillary Clinton s’est d’ailleurs empressée de demander au candidat républicain de « divulguer les liens de Paul Manafort et de tous les employés ou conseillers de Trump avec des entités russes ou pro-Kremlin ». Les critiques ne viennent pas uniquement du camp démocrate. Sur Twitter, certains républicains appellent Paul Manafort à démissionner.

mardi, mai 24, 2016

L'ex-maire de Mascouche Richard Marcotte est mort

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

PUBLIÉ LE LUNDI 23 MAI 2016 À 20 H 43
Richard Marcotte
Richard Marcotte, maire de Mascouche
L'ancien maire de Mascouche Richard Marcotte est mort des suites d'un cancer. Retour sur une carrière qui s'est terminée sous le feu des projecteurs.
Un texte de René Saint-LouisTwitterCourriel
Maire pendant 21 ans, M. Marcotte a démissionné en novembre 2012 après avoir été accusé de fraude, de complot et d'actes de corruption. 
Il avait pourtant connu des jours meilleurs. Commissaire industriel de sa région dans les années 80, il se fait remarquer par des entrepreneurs en construction, qui l'incitent à se présenter aux élections municipales, ce qu'il fait en 1991. Il sera par la suite réélu cinq fois.
L'ancien premier ministre du Québec Jean Charest voit même en lui un candidat libéral ministrable. En 2003, Richard Marcotte accepte de faire le saut en politique provinciale, mais perd ses élections.
Il voulait aller à Québec pour, disait-il, faire le chèque du train de banlieue dont il rêvait tant. Le train de l'Est a finalement été inauguré au départ de Mascouche en décembre 2014. M. Marcotte souffrait déjà alors d'importants problèmes de santé.
Sur la sellette
Le maire de Mascouche s'est retrouvé sur la sellette en novembre 2010, avec la diffusion d'un reportage accablant de l'émission Enquête, qui faisait état de favoritisme, de copinage et d'intimidation à Mascouche, dans Lanaudière, une ville où le maire faisait la pluie et le beau temps.
Pour voir le reportage sur un appareil mobile, cliquez ici

Ce fut le début d'une longue descente aux enfers pour Richard Marcotte. Parmi les sujets qui feront parler de lui et de la ville de Mascouche : un coûteux contrat dedéneigement des bornes incendie.
Mais le public se souviendra surtout du maire en raison des conseils municipaux houleux, où pendant deux ans des citoyens en colère ont demandé sa démission.
Expulsé de son propre parti, Ralliement Mascouche, Richard Marcotte finit par se retirer temporairement, pendant quelques semaines. Lors de son retour, les élus votent une motion - non contraignante - pour réclamer sa démission.
En avril 2012, dans le cadre de l'opération Gravier, 17 personnes, dont Richard Marcotte ainsi que les hommes d'affaires Antonio Tony Accurso et Normand Trudel, sont arrêtées.
Leur enquête préliminaire devait commencer le 15 septembre 2014 au palais de justice de Joliette. Tony Accurso a renoncé à son enquête préliminaire. Quant à Richard Marcotte, il a dû s'en absenter pour raisons de santé.
L'opération Gravier de l'Unité permanente anticorruption a fait suite à une enquête qui a duré près de deux ans, et qui a conclu qu'un système de malversation était en place à Mascouche depuis plusieurs années.

vendredi, avril 01, 2016

FINANCEMENT POLITIQUE L’exemple québécois

http://www.ledevoir.com/politique/canada/

1 avril 2016 |Manon Cornellier
En septembre 2010, Macleans qualifiait le Québec de province la plus corrompue au pays, ce qui a fait ricaner dans certains recoins du Canada. On y rit maintenant un peu plus jaune à la suite des révélations sur les pratiques de financement politique en vigueur en Ontario et en Colombie-Britannique. On parle soudainement de réformes, mais le ménage devra aller beaucoup plus loin et le Québec devrait servir de modèle.

En Colombie-Britannique, le Parti libéral peut demander jusqu’à 20 000 $ par personne pour l’accès à la première ministre Christy Clark. En Ontario, on multiplie les cocktails privés auxquels les invités — qui peuvent débourser jusqu’à 10 000 $ — se voient promettre un contact direct avec la première ministre ou un de ses ministres influents (les partis d’opposition font de même pour l’accès à leur chef). Selon le Globe and Mail, certaines entreprises se feraient dire qu’elles doivent contribuer pour être entendues.
 
Ça ne s’arrête pas là. Les ministres ontariens se font attribuer des cibles de financement qui font pâlir celles de 100 000 $ par an imposées sous Jean Charest. À Queen’s Park, elles vont de 100 000 à 500 000 $ par année, selon le poste occupé par le ministre, révèle une enquête du Toronto Star. Les plus gros objectifs sont assignés aux ministres des Finances et de la Santé, suivis de près par ceux du Développement économique et de l’Énergie.
 
Rien de ce qu’ont révélé le Star et le Globe n’est illégal en vertu des lois gouvernant le financement politique dans ces provinces. On pourrait toutefois se demander si monnayer l’accès à un politicien ne serait pas, en revanche, contraire aux règles en matière de conflit d’intérêts ou de trafic d’influence.
 
Mais, légales ou pas, ces méthodes sont contraires à la plus élémentaire éthique. Doit-on toutefois s’en étonner quand on voit les règles en vigueur dans la majorité des provinces ?
 
Au Canada, quatre d’entre elles (Québec, Nouvelle-Écosse, Manitoba, Alberta depuis l’an dernier) et le fédéral réservent à leurs seuls résidants le droit de contribuer aux partis politiques, avec des limites annuelles allant de 100 à 15 000 $. Dans les autres provinces, entreprises et syndicats peuvent soutenir les partis. Deux d’entre elles imposent des plafonds, dont l’Ontario, où les règles sont laxistes. Ailleurs, il n’y a pas de limites, et dans au moins deux cas, à Terre-Neuve et à l’Île-du-Prince-Édouard, individus, entreprises et syndicats de partout peuvent contribuer. On peut donc, en toute légalité, peser de tout son poids financier sur un parti ou un politicien.
 
Comme l’ont expliqué plusieurs témoins ayant comparu devant la commission Charbonneau, des entreprises n’osent pas refuser lorsqu’elles sont sollicitées, par crainte de perdre au change. D’autres, au contraire, recherchent cet accès privilégié et ouvrent leurs goussets pour faire avancer leurs affaires.
 
Le financement populaire vise justement à contrer ce pouvoir de l’argent et à protéger l’indépendance des élus pressés de solliciter des fonds par leur parti. Au Québec, écrivait la commission Charbonneau, ces dernières « pratiques ont rendu les élus vulnérables, de différentes façons, aux influences extérieures en matière de financement politique lié à l’octroi de contrats publics ». On ne voit pas pourquoi il en serait autrement ailleurs.
 
En Colombie-Britannique, l’opposition néodémocrate veut une réforme. En Ontario, Mme Wynne a annoncé pour cet automne une réforme « graduelle » du financement politique. C’est bienvenu, mais, après les révélations des derniers jours, bien insuffisant.
 
Dans les deux provinces, il faut non seulement agir vite, mais aussi se pencher sur le revers de ces méthodes, leur effet de distorsion sur le processus de décision gouvernementale, en particulier lors de l’attribution de contrats et de changements à la réglementation et à la tarification des services.
 
Des enquêtes s’imposent et il faut espérer que la presse canadienne-anglaise aille encore plus loin dans ses investigations, comme l’a fait la presse québécoise en amont de la commission Charbonneau. Sans pression ou scandale, les partis ne sont pas enclins à changer des pratiques qui les servent trop bien.
 
Ces révélations nous concernent tous, car le gouvernement fédéral s’apprête à investir des milliards dans des projets d’infrastructures pilotés par les provinces et les municipalités. Personne ne voudrait que tout le pays s’endette pour en favoriser quelques-uns.

lundi, novembre 02, 2015

Collusion: Montréal réclame son dû avec 380 mises en demeure

http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/

Publié le 02 novembre 2015 à 12h01 | Mis à jour à 16h10
Ces 380 mises en demeure ne représentent qu'une... (PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Ces 380 mises en demeure ne représentent qu'une première étape. Montréal précise que les enquêtes se poursuivent et pourraient mener à d'autres réclamations.

La Ville de Montréal a envoyé 380 mises en demeure à des personnes ou des entreprises pour qu'elles participent au programme de remboursement volontaire mis en place pour récupérer les sommes volées par les années de collusion.
C'est aujourd'hui que le Programme de remboursement volontaire mis en place par la ministre de la Justice du Québec entre en vigueur. Profitant de ce nouveau programme, la métropole a ciblé 380 personnes et entreprises afin que celles-ci remboursent des sommes volées durant les années de collusion ayant régné sur Montréal.
«On veut retirer le maximum de sommes pour nos citoyens. Tout le monde reconnaît que [Montréal] a subi un fort préjudice au cours des dernières années», a indiqué Pierre Desrochers, président du comité exécutif de Montréal.
Montréal a refusé de dévoiler combien elle espérait récupérer. Même silence sur les 380 personnes et entreprises ciblées. La métropole rappelle que le programme a été mis en place par Québec et que celui-ci se déroulera à huis clos.
Chose certaine, Montréal prévient que ceux qui refuseront de participer seront poursuivis, a prévenu la métropole. «À défaut de rembourser volontairement les sommes dues à la Ville de Montréal, ces entreprises et ces personnes physiques seront poursuivies dès que la Loi le permettra.»
Ces 380 mises en demeure ne représentent qu'une première étape. Montréal précise que les enquêtes se poursuivent et pourraient mener à d'autres réclamations. «Toute personne ayant participé à des fraudes et des manoeuvres dolosives dans le cadre de contrats de la Ville de Montréal a donc intérêt à participer au programme de remboursement volontaire.»
Rappelons que ce programme a été créé dans le cadre de la Loi visant principalement la récupération de sommes payées injustement à la suite de fraude ou de manoeuvres dolosives dans le cadre de contrats publics.
Pour les 20 dernières années
Le programme de remboursement couvre tous les contrats publics des 20 dernières années, soit depuis le 1er octobre 1996. Les participants seront tenus de rembourser 20% des montants touchés pour ces contrats. En plus du remboursement du trop-perçu, ils devront ajouter au montant remboursé une somme de 10% pour couvrir les frais de fonctionnement du programme.
Le programme est administré par François Rolland, ex-juge en chef de la Cour supérieure du Québec. Par communiqué, celui-ci estime qu'«il s'agit d'un programme « Gagnant-Gagnant ». Il permet au public de se faire rembourser l'argent payé en trop dans les contrats publics. Ce programme permettra en plus de désengorger le système de justice. Enfin, il donnera aux entreprises l'occasion de se réhabiliter tout en évitant des procédures judiciaires coûteuses», selon François Rolland.
Les travaux se feront à huis clos et demeureront confidentiels. Les aveux de collusion ne pourront être reçus en preuve. Les participants pourront demander à rendre publique leur participation.
Montréal n'est pas la première à envoyer de telles mises en demeure. Cet été, la Ville de Laval a mis en demeure quelque 200 personnes et entreprises pour récupérer des dizaines de millions.

Le programme de remboursement volontaire en dates

2 novembre 2015 > Début du programme
1er novembre 2016 > Date limite pour se prévaloir du programme
2 novembre 2017 > Date limite pour en arriver à un règlement dans le cadre du programme

vendredi, août 07, 2015

COLLUSION Gérald Tremblay savait, selon l'UPAC

http://www.ledevoir.com/politique/

7 août 2015 19h58 |La Presse canadienne | Montréal
L’ancien maire de Montréal Gérald Tremblay participait en toute connaissance de cause au système de corruption.
Photo: Graham Hugues La Presse canadienne

L’ancien maire de Montréal Gérald Tremblay participait en toute connaissance de cause au système de corruption.
Selon des documents obtenus par Radio-Canada, l’Unité permanente anticorruption (UPAC) dit avoir des « motifs raisonnables » de croire que l’ancien maire de Montréal Gérald Tremblay connaissait l’existence du système de financement illégal de son parti, Union Montréal.
 
L’UPAC affirme également que la réélection de la formation politique du maire à Montréal était « nécessaire à la survie du système de collusion » mis en place.
 
Selon la société d’État, l’UPAC, qui a effectué la semaine dernière des perquisitions à la résidence et au chalet de l’ex-maire, cherchait des preuves que M. Tremblay était au courant du financement occulte de son parti politique.
 
La dénonciation en cour d’un enquêteur en vue d’obtenir un mandat de perquisition à la résidence de l’ex-maire dans l’arrondissement d’Outremont se base sur les déclarations de 11 témoins, rencontrés entre 2011 et le 21 juillet dernier. Notons toutefois qu’aucune des déclarations n’a été prouvée devant la cour.
 
Les agents de l’UPAC sont intervenus le 29 juillet dernier au domicile et au chalet de l’ex-maire qui a toujours répété qu’il n’était pas au courant. Mais les enquêteurs soutiennent qu’ils ont des preuves que M. Tremblay participait en toute connaissance de cause au système de corruption.
 
L’UPAC, selon Radio-Canada, était à la recherche de preuves de corruption, de complot, d’abus de confiance, de fraude et d’usage de faux documents. Le dossier de l’attribution du contrat des compteurs d’eau n’était donc pas le seul à justifier la demande de perquisitions.
 
Gérald Tremblay ne fait face à aucune accusation. De plus, une perquisition ne mène pas toujours à un procès criminel.
 
Les opérations ont été menées dans le cadre du projet FRONDE.