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samedi, juillet 11, 2015

Disparition de 33 000 emplois au Québec en juin

http://quebec.huffingtonpost.ca/

  |  Par La Presse Canadienne  Publication: 

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OTTAWA _ L'économie canadienne a affiché une perte nette de 6400 emplois en juin, les gains de la Colombie-Britannique et de l'Ontario ayant été effacés par la disparition de 33 000 emplois au Québec, a indiqué vendredi Statistique Canada.
Dans l'ensemble, la création d'emplois à temps plein au pays n'a pas su contrebalancer complètement les pertes d'emplois à temps partiel, mais le taux de chômage est néanmoins resté stable à 6,8 pour cent, a précisé l'agence fédérale.
Au Québec, le taux de chômage a avancé de 0,4 point de pourcentage à 8,0 pour cent. Les pertes d'emplois de la province étaient entièrement attribuables au travail à temps partiel.
Les économistes s'attendaient à ce que l'économie canadienne perde 10 000 emplois et à ce que le taux de chômage national grimpe de 0,1 point à 6,9 pour cent, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters.
Le Nouveau-Brunswick a pour sa part perdu 3500 emplois.
À l'opposé, l'emploi en Colombie-Britannique a crû de 15 400 et il a crû aussi de 14 000 en Ontario et de 4300 à Terre-Neuve-et-Labrador.
Ces statistiques sont dévoilées alors que certains observateurs de la scène économique affirment que le Canada serait déjà en récession.
Au Canada, après avoir progressé de 63 000 (+0,4 pour cent) au premier trimestre de 2015, l'emploi a augmenté de 33 000 (+0,2 pour cent) au deuxième trimestre. Le travail à temps plein a connu une hausse de 143 000 au deuxième trimestre, tandis que le travail à temps partiel a diminué de 110 000 au cours de la même période.
Au cours des 12 mois ayant pris fin en juin, il y avait 176 000 personnes de plus en emploi, soit une hausse de 1 pour cent provenant entièrement de la croissance du travail à temps plein. Durant la même période, le nombre total d'heures travaillées s'est accru de 2,1 pour cent.
L'emploi a diminué chez les jeunes de 15 à 24 ans et augmenté chez les hommes de 55 ans et plus. Par contre, les autres groupes démographiques ont connu peu de variation.

dimanche, juin 28, 2015

Des municipalités canadiennes donnent des terrains pour attirer des résidants

http://quebec.huffingtonpost.ca/

 |  Par Morgan Lowrie, La Presse Canadienne  Publication: 
 
HOUSEFIELD
Nicholas_T | Flickr
MONTRÉAL _ Plusieurs territoires au Canada ont été peuplés grâce aux politiques gouvernementales, qui visaient à donner des terrains à tous ceux qui étaient prêts à venir s'y installer et à les cultiver.
Même si l'octroi des terres de la Couronne a cessé en grande partie dans les années 1930, quelques petites municipalités poursuivent la tradition en donnant encore aujourd'hui des terres à leurs futurs résidants.
Saint-Louis-de-Blandford, petite ville située à une heure au sud-ouest de Québec, est l'une d'entre elles. La municipalité d'environ 900 âmes a acquis une grande parcelle de terrain, qu'elle a divisé en 40 lots assez grands pour une maison et une cour arrière. Depuis 2013, ceux qui acceptent de venir y habiter et y construire une maison ont la possibilité d'avoir un terrain gratuitement.
Le maire Gilles Marchand a expliqué que sa ville souffrait du fait que les jeunes vont de plus en plus s'établir dans les centres urbains. Selon lui, cette mesure permet de rejoindre les jeunes et les "moins jeunes" qui souhaitent s'investir dans une construction résidentielle.
Le règlement municipal édicte que les acheteurs doivent verser un acompte de 1000 $ pour un lot sur lequel ils s'engagent à bâtir au cours de l'année une maison d'une valeur de 125 000 $. Par la suite, la mairie remboursera le premier versement.
Le maire Marchand assure que le programme a été "un succès inespéré". Les 40 lots ont été distribués et Saint-Louis-de Blandford planifie actuellement une nouvelle vague de dons de terrains. Plusieurs des nouveaux venus sont des jeunes familles, à un point tel que le village veut installer un centre de la petite enfance (CPE) au cours des prochains mois.
Saint-Louis-de-Blandford n'est pas la seule municipalité au Canada à avoir eu l'idée.
À Reston, au Manitoba, les autorités municipales ont mis sur pied un programme semblable il y a quelques années, mais les terrains étaient vendus à 10 $.
La responsable développement économique de la municipalité rurale de Pipestone, dont fait partie Reston, Tanis Chalmers a affirmé que la politique avait eu pour effet d'attirer plusieurs résidants. Dix-neuf des 24 lots disponibles ont été offerts et le programme a été étendu aux villages voisins de Pipestone et de Sinclair.
Mme Chalmers estime qu'une vingtaine de maisons ont été construites à Reston au cours des deux dernières années. L'augmentation de la population de 50 personnes est non négligeable pour une municipalité qui en compte seulement 500.
Tant Tanis Chalmers que Gilles Marchand croient que leurs municipalités vont profiter à long terme de cet incitatif, entre autres grâce aux taxes sur les nouvelles constructions. Ils ajoutent que l'augmentation de la population va permettre de réduire le coût des services municipaux par personne et, espèrent-ils, entraîner une hausse du développement économique local.
Plusieurs petites municipalités de Saskatchewan ont également expérimenté une politique de lots à 1 $ dans les dernières années. Le village terre-neuvien de King's Point a d'ailleurs annoncé plus tôt cette année sur les réseaux sociaux qu'il songeait à lancer un tel programme de dons de terrains.
Chaque municipalité a ses particularités. Certaines offrent des lots raccordés aux systèmes d'aqueduc et d'égouts, alors que d'autres laissent les terrains non viabilisés. Certaines posent également des conditions concernant le type de construction permis.
Selon Bill Reimer, professeur à l'université Concordia spécialisé en affaires rurales, les maires ne devraient pas dépendre sur ces nouveaux revenus à long terme, qui ne seront pas suffisants pour couvrir les dépenses en infrastructure, les services à la population et la rémunération des employés municipaux.
"La plupart des études qui examinent les effets à long terme pour les communautés indiquent que (ces politiques) finissent par être plus coûteuses que ce qu'elles rapportent", a-t-il expliqué. Ce qui fait vraiment une différence, selon lui, c'est lorsque les villes attirent des nouvelles entreprises.
Il existe encore quelques terres la Couronne au Canada, principalement au Yukon. Les intéressés doivent toutefois s'engager
à poursuivre des activités agricoles sur ces terrains arctiques et vivre sur le territoire depuis au moins un an au moment de la prise de possession.

Austérité: la CSQ et la FSE tiennent des actions syndicales symboliques dimanche

http://quebec.huffingtonpost.ca/

 |  Par La Presse Canadienne  Publication: 
LOUISE CHABOT
La présidente de la CSQ, Louise Chabot
QUÉBEC _ Dans le cadre de son congrès qui se déroule à Québec, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a organisé dimanche matin, une course et une marche symboliques sur les plaines d'Abraham, pour dénoncer les mesures d'austérité.
La CSQ signale que ces deux activités visent à démontrer "qu'il faut être en forme pour suivre les politiques nébuleuses du gouvernement Couillard".
La centrale veut également souligner que ses membres n'hésiteront pas à "prendre la rue" pour contrer la rigueur budgétaire du gouvernement libéral.
La présidente de la CSQ, Louise Chabot, se dit déterminée à freiner ce qu'elle appelle "la course folle au déficit zéro imposée aux plus démunis, aux jeunes, aux femmes et à la classe moyenne".
Parallèlement, la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), affiliée à la CSQ, procédera dimanche après-midi à la livraison d'une carte de souhaits grand format au ministre de l'Éducation François Blais. L'événement se déroulera devant les bureaux du ministère de l'Éducation, rue de la Chevrotière.
Les enseignants pressent le ministre de mettre fin aux compressions dans le réseau scolaire.

samedi, juin 20, 2015

Le Bloc québécois lance une campagne permanente pour l'indépendance

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Publication: 
GILLESDUCEPPE
Gilles Duceppe
RIMOUSKI _ Le chef et le président du Bloc québécois, Gilles Duceppe et Mario Beaulieu, lancent samedi à Rimouski une campagne permanente pour l'indépendance.
Pour souligner ce lancement, une quarantaine d'équipes effectueront une opération de porte-à-porte à travers le Québec afin de convaincre les électeurs des bienfaits de l'indépendance.
Selon Mario Beaulieu, il faut aller à la rencontre des citoyens, "faire du travail de terrain", pour mousser le projet de faire du Québec un pays. Selon lui, les gens sont de plus en plus "réceptifs" à parler d'indépendance.
La campagne se poursuivra tout l'été, des "assemblées de cuisine" sont même prévues, ajoute M. Beaulieu.
Le président du Bloc estime qu'un nouveau cycle politique vient de s'installer, et qui redonnera de la vigueur au projet de souveraineté du Québec, faisant allusion notamment au retour de Gilles Duceppe mais aussi à l'arrivée de Pierre Karl Péladeau comme chef du Parti québécois.
Parallèlement, Québec solidaire tient également une "mobilisation" nationale de promotion de l'indépendance ce week-end. Françoise David, Manon Massé et Andrés Fontecilla, entre autres, participent à plusieurs activités samedi et dimanche.