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mercredi, février 08, 2017

Un seul enfant, ou aucun, pour de plus en plus de Canadiennes

http://www.lapresse.ca/actualites/national/

Publié le 08 février 2017 à 10h09 | Mis à jour à 10h09

SHERYL UBELACKER
La Presse Canadienne
Toronto
Une proportion croissante des Canadiennes choisissent de n'avoir qu'un seul enfant, ou même aucun.
Cette tendance se reflète dans l'indice de fécondité du Canada, que les données du recensement de 2016 dévoilées mercredi ont établi à 1,6 %, légèrement au-dessus de l'indice de 1,59 % publié par Statistique Canada il y a trois ans.
Un territoire se démarque cependant du reste du pays : le Nunavut, qui présente la fécondité la plus élevée du Canada. Les femmes y donnent naissance à 2,9 enfants en moyenne, lui permettant d'afficher le taux de croissance démographique le plus élevé au pays, à 12,7 %.
L'indice de fécondité réfère au nombre d'enfants qu'aurait hypothétiquement une femme au cours de sa vie reproductive, calculé pour les femmes de 15 à 49 ans.
Au Canada, cet indice chute de façon constante depuis les dernières décennies : l'année 1971 fut ainsi la dernière où le nombre moyen d'enfants atteignait 2,1, soit le seuil nécessaire pour permettre à la population de se renouveler sans l'aide de l'immigration.
Une proportion croissante des Canadiennes choisissent de n'avoir qu'un seul... (Photo archives Le Soleil)
PHOTO ARCHIVES LE SOLEIL
La directrice générale de l'Institut Vanier de la famille, Nora Spinks, rappelle toutefois qu'il s'agit d'une moyenne et qu'il existe toujours des familles qui ont cinq ou six enfants, mais aussi de plus en plus de familles qui n'en ont pas.
« L'une des principales raisons expliquant pourquoi les gens ont moins d'enfants est une combinaison de circonstances et de biologie », a-t-elle expliqué. Plus de femmes choisissent de fonder une famille plus tard, comparativement aux générations précédentes. Dans les années 1960, par exemple, l'âge moyen pour avoir un premier enfant était d'environ 22 ans.
De nos jours, les femmes attendent souvent la trentaine avant d'avoir un premier enfant.
« Plus on retarde l'arrivée du premier enfant, moins on a de temps pour en faire plus, souligne Mme Spinks. Il arrive un moment où on ne peut plus concevoir ou concevoir aussi facilement que lorsqu'on était plus jeune. »
Le coût associé aux enfants - de la garderie à l'éducation postsecondaire, en passant par les activités parascolaires - est un autre élément qui peut venir dicter la taille de la famille, affirme la sociologue et démographe Susan McDaniel, de l'Université de Lethbridge.
Nora Spinks affirme cependant que le Canada n'est pas le seul pays où la taille des familles décroît.
« L'indice de fécondité à travers le monde chute, même dans les cultures où les femmes avaient sept ou huit enfants ou plus encore, soutient-elle. Ces femmes ont aujourd'hui plutôt trois ou quatre enfants. »
Au Canada, l'immigration donne un fier coup de pouce à la croissance démographique depuis 1999. Les deux tiers, environ, de la croissance actuelle sont attribuables aux nouveaux Canadiens, tandis que la hausse naturelle forme le dernier tiers, selon Satistique Canada.
En s'appuyant sur un scénario de croissance moyenne, l'immigration pourrait contribuer à plus de 80 % de la croissance démographique du pays à compter de 2031, selon l'agence. Sans un niveau d'immigration constant, Statistique Canada prévient que la croissance démographique du Canada pourrait s'approcher de zéro dans 20 ans, avec le vieillissement de la population et une fécondité insuffisante pour assurer le renouvellement des générations.

La plus forte croissance de la population a été notée au Nunavut

Quelle région a enregistré le taux de croissance démographique le plus élevé des provinces et territoires canadiens, selon le recensement de 2016 ?
Il s'agit du Nunavut. Le taux de croissance de la population de ce territoire nordique a fait un bond de 12,7 % en l'espace de cinq ans.
Le jour du recensement, soit le 10 mai 2016, le Nunavut comptait 35 944 âmes.
Pour la première fois depuis sa création en 1999, le Nunavut est donc plus peuplé que le Yukon. L'écart est toutefois mince, puisque le Nunavut n'a que 70 résidents de plus que le Yukon.
Statistique Canada attribue cette hausse démographique au taux de fertilité élevé au Nunavut. Avec un taux s'établissant à 2,9 enfants par femme, le Nunavut se situe bien au-delà de la moyenne nationale de 1,6 enfant par femme.
De précédents recensements avaient démontré que le taux de fécondité était plus élevé chez les Autochtones, mais les données spécifiques du recensement de 2016 sur la population autochtone ne seront dévoilées qu'en octobre.
Les faits saillants du recensement de 2016 dévoilés mercredi donnent toutefois certains indices sur les changements observés sur les réserves autochtones.
À l'échelle canadienne, le nombre de personnes vivant sur des réserves a connu une hausse de 4,4 %, ce qui se situe sous la moyenne nationale de 5 %.
De 365 903 en 2011, le nombre de personnes établies sur des réserves est passé à 381 890 en 2016, ce qui représente un peu plus de 1 % de la population canadienne.

mardi, septembre 01, 2015

Le Canada est en récession technique

http://www.985fm.ca/economie/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mardi 01 septembre 2015 à 09h03. Modifié par Charles Payette à 10h10.
Le Canada est en récession technique
OTTAWA - C'est confirmé : le Canada est en récession technique. L'économie canadienne s'est contractée pour un deuxième trimestre consécutif depuis le début de l'année, ce qui entraîne du même coup le pays sur le territoire de la récession.
En taux annualisé, le produit intérieur brut réel (PIB) a reculé de 0,5 pour cent au deuxième trimestre, a indiqué mardi Statistique Canada.

Cela s'est avéré en deçà des prévisions des analystes, mais l'agence fédérale a souligné que la contraction de l'économie avait finalement été de 0,8 pour cent au premier trimestre, par rapport au résultat initial de 0,6 pour cent.

Sur une note plus positive, le PIB a affiché une progression de 0,5 pour cent au mois de juin, mettant ainsi fin à une glissade de cinq mois. Cette croissance est attribuable à une augmentation de 3,1 pour cent dans le secteur des ressources naturelles.

Ces nouvelles données compilées par Statistique Canada risquent d'enflammer davantage les débats entre les partis politiques d'ici le scrutin fédéral du 19 octobre sur l'enjeu de l'économie.

Le rapport de l'agence fédérale devrait également intensifier les discussions entourant la sévérité d'une récession technique, qui correspond un recul du PIB pendant deux trimestres consécutifs.

Il faut remonter à 2009, lors de la dernière récession mondiale, pour observer une contraction de l'économie canadienne lors de deux trimestres consécutifs. Le PIB avait alors fléchi de 8,7 pour cent au premier trimestre et de 3,6 pour cent lors du trimestre suivant.

samedi, juillet 11, 2015

Disparition de 33 000 emplois au Québec en juin

http://quebec.huffingtonpost.ca/

  |  Par La Presse Canadienne  Publication: 

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OTTAWA _ L'économie canadienne a affiché une perte nette de 6400 emplois en juin, les gains de la Colombie-Britannique et de l'Ontario ayant été effacés par la disparition de 33 000 emplois au Québec, a indiqué vendredi Statistique Canada.
Dans l'ensemble, la création d'emplois à temps plein au pays n'a pas su contrebalancer complètement les pertes d'emplois à temps partiel, mais le taux de chômage est néanmoins resté stable à 6,8 pour cent, a précisé l'agence fédérale.
Au Québec, le taux de chômage a avancé de 0,4 point de pourcentage à 8,0 pour cent. Les pertes d'emplois de la province étaient entièrement attribuables au travail à temps partiel.
Les économistes s'attendaient à ce que l'économie canadienne perde 10 000 emplois et à ce que le taux de chômage national grimpe de 0,1 point à 6,9 pour cent, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters.
Le Nouveau-Brunswick a pour sa part perdu 3500 emplois.
À l'opposé, l'emploi en Colombie-Britannique a crû de 15 400 et il a crû aussi de 14 000 en Ontario et de 4300 à Terre-Neuve-et-Labrador.
Ces statistiques sont dévoilées alors que certains observateurs de la scène économique affirment que le Canada serait déjà en récession.
Au Canada, après avoir progressé de 63 000 (+0,4 pour cent) au premier trimestre de 2015, l'emploi a augmenté de 33 000 (+0,2 pour cent) au deuxième trimestre. Le travail à temps plein a connu une hausse de 143 000 au deuxième trimestre, tandis que le travail à temps partiel a diminué de 110 000 au cours de la même période.
Au cours des 12 mois ayant pris fin en juin, il y avait 176 000 personnes de plus en emploi, soit une hausse de 1 pour cent provenant entièrement de la croissance du travail à temps plein. Durant la même période, le nombre total d'heures travaillées s'est accru de 2,1 pour cent.
L'emploi a diminué chez les jeunes de 15 à 24 ans et augmenté chez les hommes de 55 ans et plus. Par contre, les autres groupes démographiques ont connu peu de variation.

vendredi, mai 22, 2015

L'énergie fait ralentir l'inflation à 0,8%, la plus faible depuis octobre 2003

http://www.985fm.ca/economie/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le vendredi 22 mai 2015 à 15h24.
L'énergie fait ralentir l'inflation à 0,8%, la plus faible depuis octobre 2003
OTTAWA — L'inflation annuelle canadienne a ralenti avec la faiblesse des prix de l'énergie pour s'établir à 0,8 pour cent le mois dernier — sa plus faible valeur depuis octobre 2013, a indiqué jeudi Statistique Canada.
Les données du mois d'avril dévoilées vendredi matin, soit moins d'une semaine avant la prochaine annonce de la Banque du Canada au sujet de son taux d'intérêt, étaient largement inférieures à celles du mois de mars, qui avaient fait état d'une inflation de 1,2 pour cent.

Selon Statistique Canada, le recul des prix de l'énergie d'une année à l'autre est un des principaux éléments expliquant le ralentissement de l'inflation, mais les prix ont malgré tout grimpé dans sept des huit composantes principales de l'indice des prix à la consommation.

Les prix de l'essence ont diminué de 21 pour cent en avril par rapport à l'an dernier, tandis que ceux du carburant ont laissé 20 pour cent et ceux du gaz naturel, 14,6 pour cent, a précisé l'agence fédérale.

Dans les autres grandes catégories, les prix ont grimpé au point que si l'on excluait les éléments liés à l'énergie, l'inflation se serait établie à 2,2 pour cent.

Parmi les produits ayant été en proie aux hausses les plus fortes se trouvait notamment la viande, dont les prix ont grimpé de 11,2 pour cent par rapport à l'an dernier. Les prix des assurances habitations et hypothécaires ont gagné 8,6 pour cent, tandis que ceux des services téléphoniques ont avancé de 6,3 pour cent.

Les prix à la consommation ont avancé le mois dernier dans sept provinces, tandis que l'inflation a été négative à Terre-Neuve-et-Labrador, à l'Île-du-Prince-Édouard et au Nouveau-Brunswick. La plus forte inflation, soit 1,2 pour cent, a été observée en Saskatchewan.

Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l'indice des prix à la consommation a reculé de 0,1 pour cent en avril, après avoir progressé de 0,3 pour cent en mars.

L'inflation de base, qui est surveillée de près par la Banque du Canada et qui exclut certains des produits dont les prix sont les plus volatils, comme l'essence, s'est établie à 2,3 pour cent le mois dernier. Elle avait été de 2,4 pour cent en mars.

En février, la banque centrale avait averti que la turbulence causée par la chute des prix du pétrole pourrait brièvement faire reculer l'inflation en territoire négatif, mais elle avait ajouté du même souffle qu'il ne fallait pas pour autant s'inquiéter d'une éventuelle déflation.

Même avec la plus faible inflation d'avril, il est largement attendu que le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, ne modifiera pas le taux d'intérêt directeur de la banque centrale au terme de la rencontre de mercredi prochain.

Le mois dernier, la banque indiquait que les risques entourant ses perspectives pour l'inflation — l'indicateur clé derrière les décisions sur les taux d'intérêt — restaient «à peu près équilibrés».

Selon Jimmy Jean, économiste principal chez Desjardins, le recul de l'inflation de base permettra probablement à la Banque du Canada de souffler un peu.

Les chiffres sur l'inflation, a-t-il ajouté, pourraient en outre signaler que l'effet temporaire de la faiblesse du taux de change, qui fait grimper les prix des aliments et des vêtements, s'est atténué.

«Je crois que (la Banque du Canada) trouvera une part de justification dans ces chiffres», a affirmé M. Jean.

«Mais je ne crois pas que personne s'inquiétait tout particulièrement d'une disparition de l'inflation — pas dans la dynamique actuelle de l'économie canadienne. Nous nous attendons à une très faible croissance pour le premier trimestre.»

Les données de Statistique Canada sur le produit intérieur brut du premier trimestre seront dévoilées la semaine prochaine.

M. Poloz a déjà prévenu que les chiffres pour cette période pourraient être «atroces» mais il se dit toujours confiant de voir l'économie commencer à rebondir dès le deuxième trimestre.

Par ailleurs, Statistique Canada a publié vendredi les données sur les ventes des détaillants pour le mois de mars, lesquelles ont progressé de 0,7 pour cent par rapport au mois précédent pour s'établir à 42,47 milliards $.