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Publié par La Presse Canadienne le mardi 23 juin 2015 à 21h59.
QUÉBEC — La souveraineté du Québec nuirait à la classe moyenne, selon le chef du NPD Thomas Mulcair, qui semble vouloir brandir la carte nationaliste pour mieux séduire les électeurs québécois, à l'approche du scrutin fédéral de l'automne.
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Mardi, le chef du Nouveau Parti démocratique a ramené à l'avant-scène la controversée Déclaration de Sherbrooke, adoptée par le parti en 2005, qui définissait le statut particulier réservé au Québec dans un gouvernement fédéral néo-démocrate.
Par cette déclaration, le parti endossait notamment le principe voulant qu'Ottawa reconnaisse un référendum gagnant au Québec avec une majorité simple (50 pour cent plus un vote) en faveur de la souveraineté.
Cette position vient à l'encontre de la Loi sur la clarté référendaire adoptée en 2000 par le gouvernement de Jean Chrétien, en réaction à l'avis de la Cour suprême paru en 1998 et prônant l'exigence d'une «majorité claire», sans toutefois la définir.
En point de presse, en marge d'une visite dans une microbrasserie de Québec, le chef de l'opposition officielle à la Chambre des communes a dit que la Déclaration de Sherbrooke demeurait, une décennie plus tard, la position défendue par son parti quant aux relations Ottawa-Québec.
La Déclaration de Sherbrooke prévoit notamment qu'un gouvernement dirigé par le NPD reconnaîtrait le droit à l'autodétermination du Québec et favoriserait un modèle de fédéralisme asymétrique.
Le Québec pourrait donc, par exemple, se prévaloir d'un droit de retrait sans conditions, avec pleine compensation financière, des programmes fédéraux relevant de sa compétence.
«Ça c'est clair», a soutenu M. Mulcair, rappelant que «cette offre politique demeure au coeur de notre approche auprès des Québécois».
Il a ajouté qu'un gouvernement dirigé par lui ménagerait «une vraie place respectueuse et respectée pour le Québec au sein du Canada».
Si d'aventure le Parti québécois de Pierre Karl Péladeau prenait le pouvoir au cours des prochaines années et tenait un référendum sur l'avenir du Québec, M. Mulcair s'est dit convaincu que les Québécois tourneraient le dos à la souveraineté.
La souveraineté «est une vision qui risque de faire très mal à la famille moyenne», selon l'ex-ministre de l'Environnement au sein du gouvernement Charest.
Il a dit que son but en politique était «d'aider les familles», et non de «les faire passer par des bouleversements» de nature constitutionnelle.
«Les Québécois ne veulent pas quitter l'ensemble canadien», a assuré le chef du NPD, qui était de passage à Québec pour souligner la Fête nationale du Québec.
En pré-campagne électorale, entouré de quelques candidats et députés de son parti, M. Mulcair a d'abord visité une résidence pour personnes âgées, puis une microbrasserie de la basse-ville de Québec, et devait par la suite prendre un bain de foule sur les terrasses invitantes de la Grande-Allée. Manque de chance, il pleuvait à boire debout en après-midi sur la Grande-Allée.
En fin de journée, il devait assister au spectacle de la Fête nationale, sur les Plaines d'Abraham.
En point de presse, il a insisté sur le fait qu'il possédait toujours une résidence à Québec et s'est montré confiant de voir son parti afficher une bonne performance dans la région en octobre prochain, comme ce fut le cas en 2011.
Par cette déclaration, le parti endossait notamment le principe voulant qu'Ottawa reconnaisse un référendum gagnant au Québec avec une majorité simple (50 pour cent plus un vote) en faveur de la souveraineté.
Cette position vient à l'encontre de la Loi sur la clarté référendaire adoptée en 2000 par le gouvernement de Jean Chrétien, en réaction à l'avis de la Cour suprême paru en 1998 et prônant l'exigence d'une «majorité claire», sans toutefois la définir.
En point de presse, en marge d'une visite dans une microbrasserie de Québec, le chef de l'opposition officielle à la Chambre des communes a dit que la Déclaration de Sherbrooke demeurait, une décennie plus tard, la position défendue par son parti quant aux relations Ottawa-Québec.
La Déclaration de Sherbrooke prévoit notamment qu'un gouvernement dirigé par le NPD reconnaîtrait le droit à l'autodétermination du Québec et favoriserait un modèle de fédéralisme asymétrique.
Le Québec pourrait donc, par exemple, se prévaloir d'un droit de retrait sans conditions, avec pleine compensation financière, des programmes fédéraux relevant de sa compétence.
«Ça c'est clair», a soutenu M. Mulcair, rappelant que «cette offre politique demeure au coeur de notre approche auprès des Québécois».
Il a ajouté qu'un gouvernement dirigé par lui ménagerait «une vraie place respectueuse et respectée pour le Québec au sein du Canada».
Si d'aventure le Parti québécois de Pierre Karl Péladeau prenait le pouvoir au cours des prochaines années et tenait un référendum sur l'avenir du Québec, M. Mulcair s'est dit convaincu que les Québécois tourneraient le dos à la souveraineté.
La souveraineté «est une vision qui risque de faire très mal à la famille moyenne», selon l'ex-ministre de l'Environnement au sein du gouvernement Charest.
Il a dit que son but en politique était «d'aider les familles», et non de «les faire passer par des bouleversements» de nature constitutionnelle.
«Les Québécois ne veulent pas quitter l'ensemble canadien», a assuré le chef du NPD, qui était de passage à Québec pour souligner la Fête nationale du Québec.
En pré-campagne électorale, entouré de quelques candidats et députés de son parti, M. Mulcair a d'abord visité une résidence pour personnes âgées, puis une microbrasserie de la basse-ville de Québec, et devait par la suite prendre un bain de foule sur les terrasses invitantes de la Grande-Allée. Manque de chance, il pleuvait à boire debout en après-midi sur la Grande-Allée.
En fin de journée, il devait assister au spectacle de la Fête nationale, sur les Plaines d'Abraham.
En point de presse, il a insisté sur le fait qu'il possédait toujours une résidence à Québec et s'est montré confiant de voir son parti afficher une bonne performance dans la région en octobre prochain, comme ce fut le cas en 2011.