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lundi, octobre 23, 2017

Julie Snyder porte plainte contre Gilbert Rozon pour agression sexuelle


Publié le 23 octobre 2017 à 14h35 | Mis à jour à 17h00
Julie Snyder... (Photo Olivier Jean, archives La Presse)
Julie Snyder
PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
La productrice Julie Snyder a porté plainte à la police dans les derniers jours pour agression sexuelle contre le fondateur du Groupe Juste pour rire, Gilbert Rozon, pour une agression qui serait survenue il y a plusieurs années.
Gilbert Rozon... (Photo David Boily, archives La Presse) - image 1.0
Gilbert Rozon
PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
L'information a été confirmée par le porte-parole des Productions J, Louis Noël. «On ne donnera aucun détail. On va laisser l'enquête suivre son cours», a déclaré M. Noël à La Presse.
La semaine dernière, neuf femmes ont révélé publiquement avoir été victimes d'agressions sexuelles ou d'attouchements par M. Rozon. Un certain nombre d'entre elles ont porté plainte à la police.
Le porte-parole du groupe Juste pour rire, Jean-David Pelletier, a refusé de commenter cette nouvelle plainte. «Il n'y aura pas de commentaires de M. Rozon, il n'est plus dans la compagnie. Je n'ai plus aucun contact avec lui», indique-t-il. Nous avons tenté de joindre directement Gilbert Rozon, mais nous n'avons pas eu de retour de sa part.
De nombreuses voix s'élèvent
Mme Snyder avait annoncé samedi que les Productions J ne collaboreraient plus avec Juste pour rire et Salvail & Co aussi longtemps que Gilbert Rozon et Éric Salvail seront actionnaires ou propriétaires de ces entreprises.
La comédienne Patricia Tulasne a publiquement dénoncé l'homme pour agression sexuelle.
Gilbert Rozon, qui était le grand patron de Juste pour rire, a quitté l'ensemble de ses fonctions mercredi soir, soit de président du Groupe Juste pour rire, de commissaire aux célébrations du 375e de Montréal et de vice-président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, dans la foulée d'allégations le concernant. Ces allégations n'ont pas été prouvées devant un tribunal.
Lundi matin, le Groupe Juste pour rire a fait savoir que la firme RBC Marchés des Capitaux a été mandatée afin d'«explorer plusieurs options» pour la vente des actions de Gilbert Rozon dans cette entreprise.
- Avec La Presse canadienne

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mardi, juin 30, 2015

Julie Snyder forcée d'abandonner la production télévisuelle

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par 98,5 Sports pour CogecoNouvelles le lundi 29 juin 2015 à 15h06. Modifié par Charles Payette le mardi 30 juin 2015
Julie Snyder forcée d'abandonner la production télévisuelle
Pierre Karl Péladeau et Julie Synder/PC
(Cogeco Nouvelles) - La productrice Julie Snyder a annoncé lundi qu'elle est forcée d'abandonner la production d'émissions télé en raison de sa situation conjugale.

La présidente de Productions J a expliqué sa décision en raison de la perte du crédit d'impôt lié à la production cinématographique et télévisuelle.
Julie Snyder
 
 
 
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On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le lundi 29 juin 2015 dans Montréal Maintenant avec Thérèse Parisien et Paul Houde
L'animatrice et productrice a soutenu qu’elle était contrainte de poser ce geste parce qu’elle se retrouvait privée d’une aide à laquelle les autres producteurs indépendants québécois avaient droit. Cette part représente environ 15 à 20 pour cent des budgets télévisuels, selon Pierre Lampron, ancien président de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), qui était aussi à la conférence de presse.

Elle a expliqué que le ministère des Finances du Québec s'opposait à ce que son entreprise bénéficie du régime d'aide à la production cinématographique indépendante.

Selon la conjointe du chef péquiste Pierre Karl Péladeau, le ministère considère que sa situation conjugale place les Productions J en situation de dépendance et disqualifie ainsi l'entreprise de recevoir l'aide accordée aux autres producteurs.
« Je suis vue comme dépendante de mon conjoint (le chef de l’Opposition officielle, Pierre Karl Peladeau). »

Mme Sder a fait valoir qu’elle se retrouvait ainsi hors jeu dans le contexte concurrentiel d’aujourd’hui et qu'elle ne pouvait produire des émissions commeStar AcadémieLa voix ou L'été indien sans cette aide financière.
« On présume que mon entreprise est indépendante de son principal client (TVA) », a déploré l'animatrice qui a souligné que ses succès comme productrice faisant affaire avec le réseau privé dataient de bien avant sa relation avec M. Péladeau.
La fondatrice des Productions J a déploré que les règles actuelles la plaçaient devant un choix impossible: mettre fin à sa relation de couple ou se déposséder d'une part importante des activités de son entreprise.
Les détails sur l'avenir de l'entreprise demeurent encore nébuleux.

Dans un communiqué, Julie Snyder a déclaré qu'elle ne quittait pas Productions J. Pourtant, elle a martelé en conférence de presse qu'elle devait « abandonner » ses productions télévisuelles et qu'elle ne pouvait plus être la « patronne ».

Elle a indiqué qu'elle « évaluerait différents scénarios » et qu'elle voulait d'abord s'assurer qu'elle cède les rênes de l'entreprise « entre bonnes mains », tout en conservant les emplois. D'ailleurs, elle a révélé que « quelques personnes » avaient déjà été licenciées dans les dernières semaines.
La Voix en danger?

Elle n'a pas voulu élaborer sur le sort de certaines émissions populaires, dont La Voix, qui pourraient peut-être se retrouver en danger.
« J'ai espoir que cette question-là ne soit pas une question qu'on doive se poser », a-t-elle lancé après un long silence.

Dans un bref communiqué, la direction de TVA s'est dit « confiante » que la programmation soit respectée, bien qu'elle « regrette » la nouvelle annoncée aujourd'hui.

La conjointe de M. Péladeau s'est livrée à une charge virulente contre le gouvernement Couillard, qui, dit-elle, « présume de sa situation de dépendance avec son conjoint ».
Le gouvernement a toujours répété qu'il avait pris cette décision par souci d'équité pour tous les acteurs du milieu. Julie Snyder était d'ailleurs flanquée de l'avocate en droit de la famille Sylvie Schirm, qui a qualifié la décision du gouvernement « d'exécrable ».

Lorsque la nouvelle s'était éventée dans les médias, Mme Snyder avait menacé de poursuivre le gouvernement pour cette mesure « discriminatoire ». Questionnée à savoir pourquoi elle n'était pas passé de la parole aux actes, elle a tout simplement indiqué « qu'elle n'en était pas là ».

« C'est super dur. C'est mon bébé. C'est vraiment comme si tu donnais ton bébé à quelqu'un d'autre. J'ai sacrifié mes jours, mes nuits, toute mon énergie, mes vies sentimentales, qui étaient n'importe quoi (...) Je n'en suis pas là aujourd'hui. C'est trop pour moi », a-t-elle affirmé en sanglotant.

Questionné sur l'annonce alors qu'il visitait une entreprise à Montréal, le premier ministre Philippe Couillard a réitéré que son gouvernement avait voulu agir pour « qu'aucune entreprise ne bénéficie d'une situation particulière par rapport aux autres ».

« Je trouve ça très triste comme commentaires. Je vais lui laisser », a-t-il tranché.

(Avec La Presse canadienne)