Annonce

Aucun message portant le libellé Pierre Céré. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Pierre Céré. Afficher tous les messages

lundi, mai 04, 2015

Course au PQ : un quatrième débat sans vagues

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le dimanche 3 mai 2015 à 18 h 02 HAE   Radio-Canada avec La Presse Canadienne
Alexandre Cloutier, Pierre Céré, Martine Ouellet et Pierre Karl Péladeau après le débat à Rimouski
Alexandre Cloutier, Pierre Céré, Martine Ouellet et Pierre Karl Péladeau
après le débat à Rimouski
Les candidats dans la course à la direction du Parti québécois ont débattu pour une quatrième fois, à Rimouski cette fois, sur les enjeux liés à la culture et au développement régional. Les échanges étaient globalement consensuels.
Il s'agissait du premier débat depuis que Bernard Drainville s'est désisté il y a deux semaines et s'est rallié à Pierre Karl Péladeau.
Convergence sur le thème de la culture
En matière de culture, le ton des échanges était plutôt bon enfant. Les candidats sont d'accord entre eux pour dire que la souveraineté est le meilleur tremplin pour le développement et le rayonnement de la culture québécoise.
Alexandre Cloutier a rappelé par exemple ses propositions d'inviter des artistes dans les écoles, ou de réaffecter en culture la portion de la TVQ prélevée sur les produits culturels.
Martine Ouellet a insisté pour accroître l'accessibilité à la culture en région et augmenter l'offre d'information régionale.
« Il faut être indépendant. Quand on a un gouvernement à Ottawa qui remplace des toiles d'Alfred Pellan par des photos de la reine Élisabeth, c'est assez évident que le fédéral n'y croit pas vraiment, à la culture. »— Martine Ouellet

Pierre Céré a soutenu que « l'État ne peut pas tout, mais il peut beaucoup », et qu'il doit assurer une sécurité économique aux créateurs, en particulier en région.
Pierre Karl Péladeau a mis l'accent sur les centaines de millions qui vont au fédéral en matière de télécommunications, notamment pour les spectres de téléphonie, et il a rappelé son soutien à la culture en région à titre de mécène ou de dirigeant de Québecor.
« L'industrie culturelle représente des milliers d'emplois. Et derrière tout ça, il y a un système. Malheureusement, comme nous n'en avons pas l'entière maîtrise, nous ne sommes pas en mesure de nous engager fortement pour son épanouissement. »— Pierre Karl Péladeau

À ce sujet, Alexandre Cloutier a plaidé pour une stratégie globale de rapatriement des compétences au Québec.
« Est-ce qu'on peut arrêter de mettre nos énergies pour le rapatriement d'un seul pouvoir? C'est fini les négociations à la pièce. Notre raison d'être est d'avoir un pays et tous nos moyens. »— Alexandre Cloutier

Redonner du souffle aux régions
En matière de développement régional aussi, il n'y a pas eu de véritable prise de bec. L'animateur Gilles Gougeon a même dû rappeler qu'il s'agissait d'un débat, tellement les consensus étaient fréquents.
Les candidats se sont tous présentés comme les défenseurs des régions. Martine Ouellet dit vouloir rétablir les Centres locaux de développement (CLD), abolis par le gouvernement libéral. Pierre Karl Péladeau promet de son côté une constitution québécoise qui inclurait les droits et pouvoirs des régions. Alexandre Cloutier a proposé une politique nationale des transports et est revenu à la charge contre le développement du pétrole de schiste à Anticosti. Pierre Céré a mis quant à lui l'accent sur l'importance de transformer les ressources naturelles sur place et a rappelé son cheval de bataille, soit le rapatriement au Québec du programme d'assurance-emploi, ce qui profiterait aux régions, selon lui.
Dernier sprint
Par ailleurs, ce matin, l'organisation d'Alexandre Cloutier a fait circuler des chiffres basés sur une consultation téléphonique le plaçant deuxième derrière Pierre Karl Péladeau. L'équipe de Martine Ouellet a riposté en publiant des chiffres de son pointage la situant derrière le favori et plaçant M. Cloutier en troisième position.
Dans les points de presse après le débat, Mme Ouellet a accusé son adversaire d'utiliser de vieilles stratégies pour l'avantager en fin de course. « Les Québécois veulent autre chose que de la vielle politique. De quelqu'un pour qui le slogan est "Maintenant, autrement", je trouve que des fois ça a l'air souvent de "Maintenant, comme avant". »
M. Cloutier s'est défendu d'employer des stratégies déloyales. « Je n'ai pas fait connaître de pointage, j'ai fait connaître un sondage qui, de toute évidence, confirme une tendance à la hausse. Si j'avais fait connaître mon pointage, il serait encore nettement supérieur », a-t-il dit.
Les quatre candidats toujours en lice dans cette course à la succession de Pauline Marois seront convoqués pour un cinquième et dernier débat, jeudi, à Montréal. Les candidats Ouellet, Cloutier et Céré mettent les bouchées doubles en cette fin de course et misent beaucoup sur la tenue d'un possible second tour.
Seuls les membres en règle du PQ pourront se prononcer à partir du 13 mai. Le vote s'effectuera par téléphone et par Internet.
Les résultats du premier tour de scrutin seront dévoilés le 15 mai au Centre des congrès de Québec. Si un deuxième tour devait être nécessaire, les résultats seraient communiqués le 22 mai.

Chefferie PQ : Seconde place chaudement disputée

http://www.journaldequebec.com/

Pierre Karl Péladeau et Pierre Céré se sont donné la main, alors que le magazine Maclean’s rapporte un échange plutôt musclé entre les deux hommes, en février.
Pierre Karl Péladeau - Pierre Céré

En marge de la course à la chefferie, Alexandre Cloutier et Martine Ouellet se livrent à une guerre de chiffres

Geneviève Lajoie
Si le quatrième débat des aspirants chefs péquistes s'est déroulé sans affrontement, la seconde place est chaudement disputée en coulisses entre Alexandre Cloutier et Martine Ouellet.

La députée de Vachon a accusé son adversaire de Lac-Saint-Jean de faire de la «vieille politique» en publiant des «pointages» internes qui le place deuxième en marge du débat de dimanche, qui avait lieu à Rimouski.

Le première joute oratoire depuis l'abandon de Bernard Drainville a donné lieu à une discussion sans accrochage entre les quatre candidats restants à la chefferie du Parti québécois.

Les prétendants ont tour à tour dénoncer le «saccage» du gouvernement libéral dans le soutien aux régions. Les discours étaient au diapason aussi sur le thème de la culture.

Le ton était à ce point harmonieux que l'animateur Gilles Gougeon a même dû intervenir après que le magnat de la presse ait dit qu'il était tout à fait d'accord avec le candidat Pierre Céré pour que la transformation des ressources naturelles soit faite ici, au Québec.

«Je vous signale que c'est un débat!», a lancé le modérateur.

C'est plutôt en marge du débat que les candidats ont joué du coude. À moins de deux semaines du scrutin, les prétendants au trône péquiste se sont livrés à une guerre de chiffres. Alexandre Cloutier a sorti un sondage interne démontrant qu'un second tour est à portée de main.

Des appels robotisés réalisés auprès de 1917 personnes démontrent que le favori, Pierre Karl Péladeau, n'obtiendrait pas l'appui de 50% des militants et que le député de Lac-Saint-Jean suit de près en seconde position à seulement sept points d'écart.

Des chiffres aussitôt réfutés par le clan de Martine Ouellet, qui soutient que c'est plutôt la députée de Vachon qui arrive deuxième. La seule femme de la course accuse son adversaire Cloutier de faire de la «vieille politique» avec de telles stratégies. «De quelqu'un pour qui le slogan c'est maintenant autrement, je trouve que ça a l'air souvent du maintenant comme avant», a-t-elle lancé, au terme du débat de deux heures. 

Alexandre Cloutier veut démontrer pour sa part qu'un couronnement du favori PKP est loin d'être acquis. «Ça montre que le deuxième tour est bien réel que tout est possible et rien n'est jamais écrit d'avance. La conclusion de cette course est loin d'être écrite».

Le magnat de la presse a réclamé un mandat fort aux quelque 500 militants qui étaient réunis à l'Hôtel Rimouski. «Un mandat clair et fort, c'est certainement 50% plus un», a-t-il insisté.

Échange musclé

Péladeau aurait menacé Pierre Céré

En colère, l’aspirant-chef Pierre Karl Péladeau aurait menacé son adversaire Pierre Céré de «l’acheter», en février dernier.
 
C’est du moins ce que rapporte le magazine Maclean’s, dans une entrevue réalisée avec le seul candidat à la chefferie du PQ qui n’est pas député.
 
Citizen Kane
 
En marge d’un Conseil national à Laval, Pierre Céré avait causé toute une commotion en comparant PKP à Citizen Kane, un personnage cinématographique incarnant un magnat de la presse qui caresse des ambitions politiques.
 
Dans les heures qui ont suivi, il y a eu un échange musclé entre les deux hommes. Pierre Céré a rapporté des pans de la discussion au Maclean’s. «Il (PKP) a dit: Toi, mon tabarnak, je vais t’acheter. Combien tu coûtes?»
 
H­­­ier, M. Céré n’a pas nié les propos rapportés par le magazine. «Ce n’est pas tout à fait les mots», s’est-il limité à dire.
 
« Ce n’est pas moi »
 
Le baron de la presse n’a pas voulu s’épancher sur le sujet. «Je ne peux pas nier quoi que ce soit, ce n’est pas moi qui tiens ces propos-là, c’est Pierre Céré qui les tient», a-t-il dit. 

dimanche, mai 03, 2015

Course au PQ : 4e débat, sans Bernard Drainville

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le dimanche 3 mai 2015 à 5 h 41 HAE   La Presse Canadienne
Pierre Karl Péladeau et Alexandre Cloutier lors du débat de Québec pour la direction du PQ
Pierre Karl Péladeau et Alexandre Cloutier lors du débat de Québec pour la direction du PQ  Photo :  PC/Jacques Boissinot
C'est sans Bernard Drainville que se déroulera le quatrième débat de la course à la direction du Parti québécois dimanche après-midi, à Rimouski.
Il y a deux semaines, M. Drainville s'est désisté et s'est rallié à Pierre Karl Péladeau dans cette course à la succession de Pauline Marois.
Les quatre candidats toujours en lice, Martine Ouellet, Alexandre Cloutier, Pierre Céré et M. Péladeau, échangeront dimanche sur plusieurs sujets, dont le développement des régions. Un cinquième et dernier débat aura lieu jeudi à Montréal.
Le vote débutera le 13 mai. Il s'effectuera par téléphone et par Internet. Seuls les membres en règle pourront se prononcer.
Les résultats du premier tour de scrutin seront dévoilés le 15 mai au Centre des congrès de Québec. Si un deuxième tour devait être nécessaire, les résultats seraient communiqués le 22 mai.

dimanche, avril 19, 2015

Course à la direction du Parti québécois: Pierre Céré se réjouit de ses progrès

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le samedi 18 avril 2015 à 12h45. Modifié par Jacques Thériault à 13h28.
Course à la direction du Parti québécois: Pierre Céré se réjouit de ses progrès
Pierre Céré / pierrecere.org
MONTRÉAL ? Plus la campagne à la direction du Parti québécois (PQ)progresse, plus Pierre Céré prend ses aises et ce, même si le début de la course a été plutôt laborieux pour lui.
Il raconte qu'avant même de pouvoir prendre place sur le bloc de départ, il a dû relever des défis de taille.

Il relate que pour un personnage relativement méconnu du grand public, il n'était vraiment pas simple de récolter les 2000 signatures de partisans qui étaient nécessaires à toute mise en candidature et de verser, du même coup, une somme de 10 000 $ afin d'éponger une partie des futures dépenses engendrées par la campagne.

Pour M. Céré, ce prélude à la course «a été une route pleine d'obstacles à franchir».

Il ajoute qu'il a longtemps dû s'armer de patience et répondre aux questions les plus élémentaires. Par exemple, il se rappelle que des membres du PQ lui demandaient régulièrement qui il était, d'où il sortait et pour quelles raisons il voulait prendre la tête de la formation.

Il explique, avec une bonne dose de fierté dans la voix, que «ces questionnements ne sont désormais plus là».

«Je suis de plus en plus reconnu et mon apport dans la course est noté», observe-t-il.

Pour parvenir à gagner en notoriété au fil du temps, Pierre Céré a dû redoubler d'efforts et d'imagination vu la petitesse des moyens dont il dispose.

«Je suis le seul candidat qui n'est pas député, qui n'a pas de personnel politique autour de lui et qui fonctionne avec des budgets restreints. [...] Je continue de travailler au Comité chômage de Montréal. [...] Je dois donc mener ma campagne essentiellement pendant les soirées et les fins de semaine. [En plus], j'ai une équipe de gens qui travaillent ou qui étudient à temps plein», souligne-t-il.

Malgré ses ressources limitées, M. Céré estime qu'il tire assez bien son épingle du jeu en compagnie de son modeste entourage.

«Nous faisons la campagne avec les moyens qui sont les nôtres et je pense que nous arrivons pas mal à ''accoter'' les autres sur les plans des idées, de la présence», soutient-il.

L'homme originaire de Rouyn-Noranda, en Abitibi-Témiscamingue, reconnaît néanmoins que ses chances de l'emporter peuvent être «considérées comme étant minces».

«Tous les sondages disent que le meneur est Pierre Karl Péladeau. Est-ce qu'il faut baisser pavillon pour autant? Non, il faut se battre, il faut débattre», martèle-t-il.

Il espère, d'ailleurs, que les joutes verbales entre les aspirants chefs du Parti québécois deviendront bientôt plus relevées.

«On commence juste peut-être à toucher un peu les choses dont on doit débattre et je ne suis même pas convaincu qu'on va arriver à la fin de cette course en ayant vraiment discuté [...] des questions existentielles pour le Parti québécois», déplore-t-il.

vendredi, avril 17, 2015

Drainville durcit le ton face à PKP

http://www.ledevoir.com/politique/

Le troisième débat des aspirants chefs du PQ a donné lieu à de vifs échanges

Bernard Drainville a recommandé aux militants de ne pas céder « à la tentation de s’accrocher à un sauveur » qui pourrait n’être qu’« un mirage ».
Photo: Jacques Boissinot
La Presse canadienne
Bernard Drainville a recommandé aux militants de ne pas céder « à la tentation de s’accrocher à un sauveur » qui pourrait n’être qu’« un mirage ».
Il était question d’entrée de jeu d’indépendance et Bernard Drainville, se posant en réaliste, a voulu pousser les autres candidats dans leurs derniers retranchements, à commencer par Pierre Karl Péladeau, lors du troisième débat de la course à la chefferie du Parti québécois.
 
Jusqu’ici, les candidats n’ont pas voulu « trop se maganer », a souligné Bernard Drainville, devant plus de 500 militants réunis au théâtre Impérial. Mais le candidat, avec une vigueur qui a été accueillie par des huées à l’occasion, a insisté pour obtenir des réponses. Animé par Gilles Gougeon, le débat a été relevé, et les échanges ont parfois été vifs.
 
« Dans quoi veux-tu nous embarquer », a-t-il lancé à Pierre Karl Péladeau. L’indépendance est une chose trop importante pour que quiconque demande « un chèque en blanc ».
 
Pierre Karl Péladeau a soutenu que le PQ a trois ans pour convaincre l’électorat « des bénéfices de l’indépendance, le meilleur moyen d’enrichir les Québécois. Il faut premièrement gagner les élections en ralliant les souverainistes qui se retrouvent en grand nombre à Québec solidaire et à la Coalition avenir Québec », a-t-il dit.
 
Et il y a cet Institut de recherche appliquée sur l’indépendance qu’il entend mettre sur pied, ce qui a amené Pierre Céré à parler d’un « institut de mathématique quantique sur la souveraineté », ce qui a fait rire l’assistance. Pierre Karl Péladeau a terminé la soirée en réitérant sa volonté « de faire du Québec un pays », la même expression qu’il a employée lors de son entrée en politique, mais sans le poing levé.
 
Dans son allocution de clôture, Bernard Drainville n’y est pas allé de main morte en visant Pierre Karl Péladeau sans le nommer, recommandant aux militants de ne pas céder « à la tentation de s’accrocher à un sauveur » qui pourrait n’être qu’« un mirage », de choisir un chef capable de faire gagner le PQ « au jour un », « quelqu’un capable de répondre aux journalistes tous les jours sans s’enfarger ».
 
Bernard Drainville est le seul candidat à envisager de ne pas tenir de référendum dès le premier mandat d’un gouvernement péquiste, ce qu’Alexandre Cloutier a qualifié de stratégie du « on verra »,ou des conditions gagnantes. « Ça ne nous mène nulle part », a dit celui qui propose d’ouvrir un registre pour recueillir un million de signatures avant le prochain référendum. Alexandre Cloutier s’est dit le mieux placé pour rassembler les souverainistes et les mobiliser. « Ce n’est pas une politique, l’enthousiasme », a répliqué Bernard Drainville.
 
Pour Martine Ouellet, il n’y a pas de temps à perdre. Le Québec, en restant au sein du Canada, essuie des reculs. « L’ambiguïté nous a coûté cher », a dit la candidate, elle qui refuse « le discours flou, mou et ambigu » et le « leadership des sondages ».
 
Pour Pierre Céré, qui a cité son directeur de l’organisation, âgé de 22 ans, « il faut sauver le PQ ». La défaite du 7 avril n’est pas un accident de parcours. Il existe « des fissures importantes » avec la jeunesse et les communautés culturelles. Il faut « bâtir des majorités au-delà de la politique partisane » et sortir de la « surenchère » à savoir qui sont les plus indépendantistes.
 
Investir dans l’éducation
 
Les candidats ont tous critiqué sévèrement les coupes en éducation faites par le gouvernement du Québec et celle faites dans la recherche par le gouvernement fédéral. Ils ont tour à tour défendu l’idée voulant qu’il soit « essentiel » de « réinvestir massivement »dans le système d’éducation du Québec pour mieux soutenir les enseignants, contrer le décrochage scolaire et mieux accompagner les élèves ayant des troubles d’apprentissage.
 
La gratuité scolaire a été remise sur la table par Pierre Céré, puis appuyée par Alexandre Cloutier « pour les familles les moins bien nanties du Québec ». Mais où aller chercher l’argent pour réinvestir dans l’éducation ? M. Péladeau s’est retrouvé à part du lot lorsqu’a été abordée cette question. Alors que ses adversaires refilent la facture aux banques et aux entreprises, M. Péladeau craint qu’une telle procédure ne fasse fuir les banques. « Les taxes sur les banques et les entreprises étaient là avant et elles ne sont pas parties. Il faut arrêter ce chantage », s’est outrée Martine Ouellet.
 
Le droit de grève des étudiants a été défendu par MM. Péladeau et Céré. M. Péladeau a réitéré que le droit de grève étudiant n’a pas à être encadré par l’État, puisque « le mouvement étudiant est souverain ».
 
Indépendant… et vert
 
Les candidats, plus particulièrement Martine Ouellet, Alexandre Cloutier, Bernard Drainville et Pierre Céré, ont réaffirmé qu’un Québec indépendant serait un Québec « vert » et souhaitent « s’éloigner du pétrole étranger ». Le moteur électrique, l’opposition aux projets de pipeline, de pétrole de schiste et aux sables bitumineux, la proactivité pour lutter contre les changements climatiques, la social-démocratie verte… ces expressions sont ressorties tout au long du débat. Pierre Karl Péladeau s’est montré moins bavard sur ce sujet.

jeudi, avril 16, 2015

La souveraineté au coeur du débat au PQ ce soir

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Radio-Canada avec La Presse Canadienne
De gauche à droite : Martine Ouellet, Bernard Drainville, Pierre Céré, Pierre Karl Péladeau et Alexandre Cloutier
De gauche à droite : Martine Ouellet, Bernard Drainville, Pierre Céré, Pierre Karl Péladeau et Alexandre Cloutier
C'est ce soir à Québec que se tient le troisième et peut-être le plus important des débats des candidats à la direction du Parti québécois. Les aspirants chefs devront en effet aborder la question de la souveraineté, le fondement du parti. L'éducation est l'autre thème abordé.
La députée de Vachon, Martine Ouellet, a déjà ouvert son jeu en décrétant que le favori, Pierre Karl Péladeau, ne peut plus se cantonner dans le « flou artistique » du discours péquiste des dernières années.
Mme Ouellet s'est engagée formellement à tenir un référendum sur l'indépendance du Québec dès le retour au pouvoir du PQ. 
Son rival dans la course et député de Lac-Saint-Jean, Alexandre Cloutier, estime aussi que M. Péladeau doit préciser ses intentions. Le jeune parlementaire souhaite déclencher un référendum dans un premier mandat après avoir obtenu l'appui signé d'un million de Québécois.
Le député de Saint-Jérôme, Pierre Karl Péladeau, s'est engagé récemment en politique dans un but précis. « Ce que je veux faire, c'est un pays. Ça, c'est clair. Ça, je ne changerai pas d'idée là-dessus! »
Le député de Marie-Victorin Bernard Drainville a pour sa part fixé l'indépendance à 2025 au terme d'un plan d'action présenté sur son site internet. 

COURSE AU PQ La partie n’est pas gagnée, scandent les adversaires de PKP

http://www.ledevoir.com/politique/

16 avril 2015 | Marco Bélair-Cirino - Correspondant parlementaire à Québec | Québec
Pierre Karl Péladeau
Photo: Paul Chiasson
La Presse canadienne
Pierre Karl Péladeau
Les membres du Parti québécois sont plus divisés qu’il n’y paraît. Le favori de la course à la direction, Pierre Karl Péladeau, échouera à mettre la main sur au moins 50 % des votes le 15 mai, ce qui nécessitera la tenue d’un deuxième tour de scrutin, sont persuadés Bernard Drainville, Martine Ouellet et Alexandre Cloutier.
 
Le député de Rosemont, Jean-François Lisée, avait pourtant donné gagnant PKP. « Cette course est terminée », avait-il dit il y a un mois et demi. Aurait-il eu tort ?
 
« Si vous pensez que, le soir du vote, cela va être un résultat comme celui que vous voyez dans les sondages depuis des mois, oubliez ça », a déclaré le député de Marie-Victorin, Bernard Drainville, lors d’une conférence de presse mercredi. Pour preuve, il pointe des sondages internes.
 
M. Drainville a été appelé à commenter le sondage Léger-Le Devoir publié dans notre édition de samedi. Avec 9 % des intentions de vote, il figurait au troisième rang, derrière Pierre Karl Péladeau (59 %) et Alexandre Cloutier (13 %). Martine Ouellet et Pierre Céré obtiennent l’appui de respectivement 4 % et 1 % des sympathisants.
 
M. Drainville a discrédité les coups de sonde effectués auprès de soi-disant « sympathisants » du PQ, dont la vaste majorité ne votera pas en vue de l’élection du successeur de Pauline Marois à la tête du PQ en mai. « Ils prennent 1000 personnes, ils identifient 200 sympathisants péquistes et ils élisent le chef à partir de cet échantillon. Depuis des mois, les sondages élisent le prochain chef — c’est toujours le même qui sort en premier — avec un échantillonnage de 10 ou 15 membres [du PQ]. C’est ça qu’on fait. Ben, ce n’est pas ça qui va se passer », a-t-il promis à la veille du troisième débat officiel des cinq candidats à la chefferie du PQ.
 
Date limite
 
Les équipes des différents candidats mettaient les bouchées doubles afin de faire le plein de nouveaux membres au cours des derniers jours. Les sympathisants du PQ avaient jusqu’à mercredi pour acheter une carte de membre du PQ, assortie d’un droit de vote au scrutin de mai.
 
En « blitz », l’équipe de PKP a notamment envoyé une salve de textos en début de semaine aux personnes qui ont inscrit leurs coordonnées sur son site Web. « Encore deux jours pour convaincre votre famille et vos amis de voter PKP […] Merci ! Chaque vote compte », était-il écrit.
 
L’entourage de M. Péladeau dit être derrière la vente de plus de 10 000 cartes de membres du PQ. Si c’est le cas, il serait sacré grand champion du recrutement. D’autres candidats n’en croient pas leurs yeux. De leur côté, ils auraient réussi à convaincre moins de 2000 personnes chacun à adhérer au PQ.
 
Le PQ ne rééditera pas l’exploit de la course de 2005, qui s’est soldée par l’élection d’André Boisclair. Le parti comptait environ deux fois plus de membres comparativement à aujourd’hui : 140 000 membres (2005) contre 70 000 membres (2015), selon des données non officielles.

lundi, mars 30, 2015

Course à la direction du PQ : pas de tir groupé contre Péladeau au deuxième débat

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le dimanche 29 mars 2015 à 17 h 03 HAE   Radio-Canada avec La Presse Canadienne
Les cinq candidats à la direction du Parti québécois se sont affrontés dimanche sur les thèmes de la santé, des services sociaux et de l'environnement au deuxième débat officiel organisé par la formation. Le candidat favori dans les sondages, Pierre Karl Péladeau, a subi moins d'attaques de la part de ses adversaires que lors du premier débat.
Réunis au Cégep de Sherbrooke, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet, Pierre Karl Péladeau, Bernard Drainville et Pierre Céré tentaient de se démarquer dans cette course à la succession de Pauline Marois.
Sur plusieurs sujets, les positions des candidats convergent.

Améliorer l'accès aux soins de santé
Dans le domaine de la santé, les candidats s'entendent sur plusieurs points : limiter la place du privé, favoriser la prévention, améliorer l'accès aux services de première ligne et défendre le champ de compétence du Québec face à Ottawa.
Certains, comme Bernard Drainvile, ont dit vouloir plus de superinfirmières; d'autres, notamment Martine Ouellet, veulent améliorer l'accès aux CLSC et augmenter le nombre d'infirmières dans les soins de première ligne.
Alexandre Cloutier veut mettre l'accent sur le dossier informatique. Pour sa part, Pierre Karl Péladeau ne veut pas de « tutelle » de la part d'Ottawa. Pierre Céré affirme vouloir consulter les travailleurs de la santé pour « reconstruire » le système.
Il y a eu peu de prises de bec entre les candidats. Martine Ouellet a noté que la position de Pierre Karl Péladeau avait évolué - lui qui prônait une plus grande concurrence entre le privé et le public - et lui a demandé s'il était d'accord pour qu'il y ait moins de privé en santé.
« C'est une question qu'il faudra regarder », a répondu M. Péladeau. « Mais une chose est sûre, je ne suis pas pour plus de privé en santé », dit-il.

Divergences au sujet du pétrole
La question de l'exploitation et du transport du pétrole a aussi retenu l'attention. Tous les candidats, sauf Pierre Karl Péladeau, s'opposent au projet de pipeline Énergie Est de TransCanada, qui doit transporter du pétrole albertain jusqu'au Nouveau-Brunswick en traversant le Québec notamment.
M. Péladeau a par ailleurs déclaré que le pétrole est un atout majeur pour la souveraineté. Il a cité l'exemple de la Norvège qui s'est constitué un fonds souverain avec cette ressource. « On ne peut mettre de côté [cette option] » pour un Québec souverain, selon lui. Toutefois, il faut tenir compte de l'acceptabilité sociale pour tout projet, a-t-il soutenu, précisant miser sur une consultation.
Martine Ouellet désire protéger l'ensemble de l'île d'Anticosti. « Il faut arrêter les travaux et faire un BAPE pour l'ensemble de l'île », parce que, dit-elle, la prochaine étape des travaux sera celle des forages comportant de la fracturation hydraulique.
Alexandre Cloutier et Pierre Céré se sont quant à eux opposés à l'exploitation du pétrole de schiste sur l'île d'Anticosti.
Pour sa part, Bernard Drainville ne ferme pas la porte à l'exploitation de cette ressource, dans l'optique où elle peut faire partie d'une transition graduelle vers les énergies renouvelables.
Péladeau fait acte d'humilité
En concluant le débat, M. Péladeau a affirmé qu'il avait sous-estimé les exigences de la vie publique. « Cette campagne est exigeante, mais comporte son lot de découvertes et d'enrichissements », a-t-il dit.
Il a affirmé dans sa déclaration de clôture vouloir faire une « confidence » aux Québécois. « Je ne croyais pas que la vie publique pouvait être aussi exigeante. Je le vois bien depuis que je suis député de Saint-Jérôme. »
Semblant faire allusion à cette controverse, Pierre Céré a quant à lui lancé un appel pour que le PQ cesse son « ethnocentrisme ». En point de presse, ce dernier a aussi souligné qu'aucun candidat n'a abordé le thème de la grève étudiante qui a cours en ce moment.
Notre dossier
Quelque 500 personnes assistaient au débat. La joute était animée par Gilles Gougeon.
Le premier débat le 11 mars à Trois-Rivières portait sur l'économie. À cette occasion, le ton entre les aspirants-chefs avait été courtois. Pierre Karl Péladeau, perçu comme le meneur dans cette course, avait été la cible de quelques attaques de ses adversaires.
Trois autres débats auront lieu : le 16 avril à Québec, le 3 mai à Rimouski et le 7 mai à Montréal.

dimanche, mars 29, 2015

Course à la direction du PQ : deuxième débat à Sherbrooke

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

La Presse Canadienne
Pierre Karl Péladeau, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet, Bernard Drainville et Pierre Céré
Pierre Karl Péladeau, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet, Bernard Drainville et Pierre Céré  Photo :  PC/Paul Chiasson
C'est à Sherbrooke que les cinq candidats à la direction du Parti québécois se livreront dimanche le deuxième de cinq débats officiels organisés par la formation.
Réunis au Cégep de Sherbrooke, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet, Pierre Karl Péladeau, Bernard Drainville et Pierre Céré tenteront de se démarquer dans cette course à la succession de Pauline Marois.
Le premier débat s'est tenu le 11 mars à Trois-Rivières. Le ton entre les aspirants-chefs avait été courtois.
Pierre Karl Péladeau, perçu comme le meneur dans cette course, avait été la cible de quelques attaques de ses adversaires.
Martine Ouellet lui avait notamment demandé s'il était d'accord pour réformer la loi sur les briseurs de grève en cas de débrayage ou de lock-out. De son côté, Bernard Drainville avait exigé des précisions de M. Péladeau sur sa position face à l'utilisation des ressources de l'État pour préparer le Québec à l'indépendance.