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mardi, août 09, 2016

Course à la direction du PQ: deux débats s'ajoutent

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 08 août 2016 à 19h55 | Mis à jour le 08 août 2016 à 19h55
Selon les règles de la course adoptées en... (PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE)
PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
Selon les règles de la course adoptées en mai, le parti tient deux affrontements entre les aspirants chefs, à Sherbrooke et à Montréal, respectivement les 11 et 25 septembre.

Les cinq candidats à la direction du Parti québécois croiseront le fer lors de quatre débats, au lieu de deux comme il était prévu au départ.
Selon les règles de la course adoptées en mai, le parti tient deux affrontements entre les aspirants chefs, à Sherbrooke et à Montréal, respectivement les 11 et 25 septembre.
Or le comité national des jeunes du PQ a décidé d'organiser son propre débat. Il aura lieu à l'Université de Montréal, le 6 septembre. Les candidats ont également accepté l'invitation du quotidien Le Devoir pour la tenue d'un débat à Québec le 3 octobre, a confirmé l'un d'eux. Les membres du PQ commenceront à voter deux jours plus tard, et le prochain chef sera élu le 7 octobre.

mardi, mai 05, 2015

Fournier: PKP atteint un «degré de bassesse jamais vu»

http://www.ledevoir.com/politique/

5 mai 2015 17h01 | Marco Bélair-Cirino - Correspondant parlementaire à Québec | Québec
<em>« Est-ce que le Québec a besoin de ce style d’État: un </em>“État Péladeau d’agression”<em>? Moi, je dis</em> “Non”<em>! », </em>a déclaré Jean-Marc Fournier mardi après-midi.
Photo: Clément Allard La Presse canadienne
« Est-ce que le Québec a besoin de ce style d’État: un “État Péladeau d’agression”? Moi, je dis “Non”! », a déclaré Jean-Marc Fournier mardi après-midi.
Le leader du gouvernement, Jean-Marc Fournier, a déconseillé  aux membres en règle du Parti québécois d’élire la semaine prochaine Pierre Karl Péladeau — un homme « agressif et colérique » — à la tête du « parti de René Lévesque ». 

« Est-ce que le Québec a besoin de ce style d’État: un “État Péladeau d’agression”? Moi, je dis “Non”! » a-t-il déclaré lors d’un impromptu de presse mardi après-midi. 

Le favori de la course à la direction du PQ, Pierre Karl Péladeau, constitue ni plus ni moins une menace à la démocratie québécoise, selon M. Fournier. « Il attaque ceux qui pensent comme lui. Imaginez l’“État Péladeau” pour les citoyens qui ne pensent pas comme lui. […]La démocratie, ce n’est pas qu’une personne au-dessus de toutes les lois. C’est une multitude de points de vue », a-t-il affirmé à la fin du caucus des élus libéraux. 

M. Fournier réagissait aux sorties médiatiques de Pierre Céré et de Martine Ouellet qui ont dit avoir été respectivement « intimidé » et « apostrophée » par M. Péladeau. 

M. Péladeau a interpellé Mme Ouellet au lendemain du premier débat officiel entre les prétendants à la succession de Pauline Marois à la mi-mars à Trois-Rivières. Il a reproché à la députée de Vachon de lui avoir demandé s'il était en faveur d’une réforme du Code du travail. « C’était un peu ordinaire comme ton », a relaté Mme Ouellet mardi midi. « J’en ai vu d’autres dans ma carrière. Ça ne m’intimide pas du tout », a-t-elle ajouté. Les membres du PQ seront notamment appelés à décider la semaine prochaine si M. Péladeau a suffisamment de sang froid pour être chef du PQ, chef de l’opposition officielle et éventuellement premier ministre du Québec, a-t-elle fait valoir. 

Écouter Céré et Ouellet

Les membres du PQ doivent « écouter » Pierre Céré et Martine Ouellet, a dit Jean-Marc Fournier. « Aujourd’hui, il a dépassé les bornes. Il est incapable de contrôler ses pulsions agressives. L’“État Péladeau”, c’est “non, merci” », a répété l’élu libéral, d’humeur belliqueuse. 

L’actionnaire de contrôle de Québecor « attaque » ses adversaires dans la campagne à la chefferie du PQ, mais également les institutions de l’Assemblée nationale, comme le jurisconsulte, a dénoncé M. Fournier. « Il l’a attaqué sans fondement. » 

Le député de Saint-Jérôme a aussi témoigné d’un « manque de bienséance frappant » sur le réseau social Facebook où il a égratigné plus d’un adversaire politique. Il a atteint un « degré de bassesse jamais vu », a poursuivi M. Fournier. D’ailleurs, la présence d’une personne animée par une telle « passion qui vise à exclure, à intimider, à agresser » constitue une première à l’Assemblée nationale du Québec, selon lui. « Personne n’a jamais vu au Parlement de Québec […] une personnalité qui se présente pour être le représentant de tous les Québécois, qui fait si peu preuve d’ouverture, de respect, de capacité d’inclusion et de rassemblement. On n’a jamais vu ça! », a-t-il insisté. 

M. Péladeau a admis être sujet à des sautes d’humeur lorsqu’il est emporté par la « passion ».« Je suis un être humain », a-t-il soutenu à la presse. « C’est certain que je n’ai pas la langue de bois. » 

lundi, mars 30, 2015

Course à la direction du PQ : pas de tir groupé contre Péladeau au deuxième débat

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le dimanche 29 mars 2015 à 17 h 03 HAE   Radio-Canada avec La Presse Canadienne
Les cinq candidats à la direction du Parti québécois se sont affrontés dimanche sur les thèmes de la santé, des services sociaux et de l'environnement au deuxième débat officiel organisé par la formation. Le candidat favori dans les sondages, Pierre Karl Péladeau, a subi moins d'attaques de la part de ses adversaires que lors du premier débat.
Réunis au Cégep de Sherbrooke, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet, Pierre Karl Péladeau, Bernard Drainville et Pierre Céré tentaient de se démarquer dans cette course à la succession de Pauline Marois.
Sur plusieurs sujets, les positions des candidats convergent.

Améliorer l'accès aux soins de santé
Dans le domaine de la santé, les candidats s'entendent sur plusieurs points : limiter la place du privé, favoriser la prévention, améliorer l'accès aux services de première ligne et défendre le champ de compétence du Québec face à Ottawa.
Certains, comme Bernard Drainvile, ont dit vouloir plus de superinfirmières; d'autres, notamment Martine Ouellet, veulent améliorer l'accès aux CLSC et augmenter le nombre d'infirmières dans les soins de première ligne.
Alexandre Cloutier veut mettre l'accent sur le dossier informatique. Pour sa part, Pierre Karl Péladeau ne veut pas de « tutelle » de la part d'Ottawa. Pierre Céré affirme vouloir consulter les travailleurs de la santé pour « reconstruire » le système.
Il y a eu peu de prises de bec entre les candidats. Martine Ouellet a noté que la position de Pierre Karl Péladeau avait évolué - lui qui prônait une plus grande concurrence entre le privé et le public - et lui a demandé s'il était d'accord pour qu'il y ait moins de privé en santé.
« C'est une question qu'il faudra regarder », a répondu M. Péladeau. « Mais une chose est sûre, je ne suis pas pour plus de privé en santé », dit-il.

Divergences au sujet du pétrole
La question de l'exploitation et du transport du pétrole a aussi retenu l'attention. Tous les candidats, sauf Pierre Karl Péladeau, s'opposent au projet de pipeline Énergie Est de TransCanada, qui doit transporter du pétrole albertain jusqu'au Nouveau-Brunswick en traversant le Québec notamment.
M. Péladeau a par ailleurs déclaré que le pétrole est un atout majeur pour la souveraineté. Il a cité l'exemple de la Norvège qui s'est constitué un fonds souverain avec cette ressource. « On ne peut mettre de côté [cette option] » pour un Québec souverain, selon lui. Toutefois, il faut tenir compte de l'acceptabilité sociale pour tout projet, a-t-il soutenu, précisant miser sur une consultation.
Martine Ouellet désire protéger l'ensemble de l'île d'Anticosti. « Il faut arrêter les travaux et faire un BAPE pour l'ensemble de l'île », parce que, dit-elle, la prochaine étape des travaux sera celle des forages comportant de la fracturation hydraulique.
Alexandre Cloutier et Pierre Céré se sont quant à eux opposés à l'exploitation du pétrole de schiste sur l'île d'Anticosti.
Pour sa part, Bernard Drainville ne ferme pas la porte à l'exploitation de cette ressource, dans l'optique où elle peut faire partie d'une transition graduelle vers les énergies renouvelables.
Péladeau fait acte d'humilité
En concluant le débat, M. Péladeau a affirmé qu'il avait sous-estimé les exigences de la vie publique. « Cette campagne est exigeante, mais comporte son lot de découvertes et d'enrichissements », a-t-il dit.
Il a affirmé dans sa déclaration de clôture vouloir faire une « confidence » aux Québécois. « Je ne croyais pas que la vie publique pouvait être aussi exigeante. Je le vois bien depuis que je suis député de Saint-Jérôme. »
Semblant faire allusion à cette controverse, Pierre Céré a quant à lui lancé un appel pour que le PQ cesse son « ethnocentrisme ». En point de presse, ce dernier a aussi souligné qu'aucun candidat n'a abordé le thème de la grève étudiante qui a cours en ce moment.
Notre dossier
Quelque 500 personnes assistaient au débat. La joute était animée par Gilles Gougeon.
Le premier débat le 11 mars à Trois-Rivières portait sur l'économie. À cette occasion, le ton entre les aspirants-chefs avait été courtois. Pierre Karl Péladeau, perçu comme le meneur dans cette course, avait été la cible de quelques attaques de ses adversaires.
Trois autres débats auront lieu : le 16 avril à Québec, le 3 mai à Rimouski et le 7 mai à Montréal.

dimanche, mars 29, 2015

Course à la direction du PQ : deuxième débat à Sherbrooke

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

La Presse Canadienne
Pierre Karl Péladeau, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet, Bernard Drainville et Pierre Céré
Pierre Karl Péladeau, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet, Bernard Drainville et Pierre Céré  Photo :  PC/Paul Chiasson
C'est à Sherbrooke que les cinq candidats à la direction du Parti québécois se livreront dimanche le deuxième de cinq débats officiels organisés par la formation.
Réunis au Cégep de Sherbrooke, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet, Pierre Karl Péladeau, Bernard Drainville et Pierre Céré tenteront de se démarquer dans cette course à la succession de Pauline Marois.
Le premier débat s'est tenu le 11 mars à Trois-Rivières. Le ton entre les aspirants-chefs avait été courtois.
Pierre Karl Péladeau, perçu comme le meneur dans cette course, avait été la cible de quelques attaques de ses adversaires.
Martine Ouellet lui avait notamment demandé s'il était d'accord pour réformer la loi sur les briseurs de grève en cas de débrayage ou de lock-out. De son côté, Bernard Drainville avait exigé des précisions de M. Péladeau sur sa position face à l'utilisation des ressources de l'État pour préparer le Québec à l'indépendance.