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vendredi, février 03, 2017

Nouvelles victimes en Ukraine, Washington condamne Moscou

http://www.lapresse.ca/international/dossiers/ukraine/

Publié le 03 février 2017 à 07h26 | Mis à jour à 07h26

Agence France-Presse
Ioulia SILINAAVDIÏVKA
Au moins sept personnes ont été tuées vendredi le long de la ligne de front dans l'est de l'Ukraine, au sixième jour d'affrontements pour le contrôle de la ville d'Avdiïvka, Washington condamnant les « actions agressives » de Moscou.
Armée ukrainienne et rebelles prorusses s'affrontent depuis plusieurs jours à coup de mortiers et tirs d'artillerie dans cette ville industrielle sous contrôle de Kiev, située sur le front dans l'Est, à une dizaine de kilomètres au nord du bastion rebelle de Donetsk.
Les autorités ukrainiennes ont annoncé la mort au cours des dernières 24 heures de trois soldats ukrainiens près de la ligne de front, tandis que les autorités séparatistes ont rapporté que deux civils avaient été tués par des bombardements ukrainiens à Donetsk.
Selon les forces de Kiev, une habitante et un secouriste ont aussi été tués dans les derniers combats à Avdiïvka, portant le bilan des affrontements à 32 morts depuis dimanche. Il s'agit des pires violences depuis l'instauration d'un cessez-le-feu « illimité » fin décembre.
Les bombardements ont néanmoins diminué vendredi en intensité à Avdiïvka. Seuls des tirs sporadiques de mortier étaient audibles à ses extrémités, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Près de 20 000 habitants restent néanmoins sans chauffage malgré des températures hivernales. L'approvisionnement en eau courante a été rétabli mais les canalisations ne permettent pas d'approvisionner les appartements situés aux derniers étages des immeubles.
Seules 200 personnes ont jusqu'ici réussi à quitter la ville.
Les bombardements ont néanmoins diminué vendredi en intensité... (PHOTO ALEXEY FILIPPOV, AFP)
Les bombardements ont néanmoins diminué vendredi en intensité à Avdiïvka.
PHOTO ALEXEY FILIPPOV, AFP
« Condamnation forte et claire »
Les deux camps s'accusent mutuellement d'être à l'origine de cette flambée de violences, la première depuis l'investiture du président américain Donald Trump, qui prône un rapprochement avec la Russie accusée par Kiev et l'Union européenne de soutenir militairement les séparatistes, ce que Moscou dément.
Lors de sa première intervention très attendue devant le Conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU Nikki Haley a affirmé jeudi vouloir « de meilleures relations avec la Russie », tout en « condamnant de manière forte et claire les agissements russes », qu'elle a qualifié d'« actions agressives ».
« La Russie ne peut que prendre [des mesures] sur le front politique et diplomatique, ce qu'elle fait », a rétorqué vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« Actuellement, l'important est d'une manière ou d'une autre de forcer et convaincre Kiev à abandonner ce genre d'aventures assez criminelles et pouvant compromettre le processus de Minsk », qui vise à rétablir la paix dans l'Ukraine de l'est, a-t-il ajouté.
Jeudi, le président russe Vladimir Poutine avait déjà accusé Kiev d'avoir orchestré la reprise des hostilités, estimant que l'armée ukrainienne a « avancé de 200 mètres dans le territoire contrôlé par les milices » rebelles avant d'en être repoussé.
De son côté, le président ukrainien Petro Porochenko a appelé la communauté internationale à « mettre la pression sur la Russie pour obtenir un cessez-le-feu » dans l'Est.
Investie par les combattants prorusses en avril 2014 avant d'être reprise quelques mois plus tard par les troupes de Kiev qui y ont depuis gardé un très important contingent, Avdiïvka a toujours été un point stratégique du conflit.
Distante de moins de 10 kilomètres du bastion rebelle de Donetsk, c'est aussi un noeud routier dont les combattants rebelles ont su profiter pour déplacer des armes lourdes, sa cokerie ayant aussi une importance cruciale pour l'alimentation en électricité de la région.
Le conflit entre séparatistes prorusses et armée ukrainienne a fait plus de 10 000 morts depuis son déclenchement en avril 2014, qui a suivi l'arrivée d'un gouvernement pro-occidental à Kiev et l'annexion de la Crimée par la Russie.
Alors que Donald Trump a prôné un rapprochement avec Moscou pendant sa campagne électorale, l'ambassadrice Nikki Haley a averti jeudi que les sanctions contre la Russie resteront en place « jusqu'à ce qu'elle redonne le contrôle de la péninsule [de Crimée] à l'Ukraine ».

mercredi, janvier 11, 2017

ESPIONNAGE Trump rencontrera les journalistes au sujet de ses liens avec Moscou

http://www.ledevoir.com/international/

Un mémo contiendrait des informations sur la vie personnelle et les finances du prochain président

11 janvier 2017 08h14 |Jérôme Cartillier - Agence France-Presse | États-Unis
Le président américain désigné, Donald Trump
Photo: Drew Angerer/ Getty Images / AFP
Le président américain désigné, Donald Trump
Le président américain désigné, Donald Trump
Washington — Au lendemain des adieux de Barack Obama, les projecteurs se braquent vers Donald Trump qui doit répondre mercredi aux questions des journalistes après la publication de documents potentiellement explosifs sur ses liens avec Moscou.

À dix jours de sa prise de fonction à la tête de la première puissance mondiale, l’homme d’affaires de 70 ans tient sa première conférence de presse depuis son élection, il y a deux mois.

Le rendez-vous très attendu est fixé à 11 h dans la Trump Tower, au coeur de Manhattan. C’est dans ce même bâtiment de verre qu’il avait lancé, le 16 juin 2015, sa candidature après une descente d’escalator désormais célèbre.

Plusieurs médias américains ont fait état mardi soir d’un document de 35 pages contenant des informations compromettantes qui accréditent l’hypothèse de liens entre l’entourage de Donald Trump et le pouvoir russe.

Mais le Kremlin a assuré mercredi ne pas avoir de «dossiers compromettants» sur le président élu et qualifié les accusations des chefs du renseignement américain de «falsification totale» destinée à saper les relations avec Washington.

Le document a été rédigé par un ancien agent du renseignement britannique qui est jugé crédible par le renseignement américain.

Ces informations, malgré de nombreuses zones d’ombre, ont provoqué le trouble à Washington, et notamment au Congrès.

Selon CNN, les chefs du renseignement américain ont présenté à M. Trump, ainsi qu’à Barack Obama et plusieurs responsables du Congrès, un résumé de deux pages du document, ce qui souligne l’importance qu’ils accordent à ces informations.

Chasse aux sorcières
 
«Fausses informations — une chasse aux sorcières totale !» a réagi le milliardaire sur Twitter.

De son côté, Moscou a dénoncé «une falsification totale». «La fabrication de tels mensonges est une tentative évidente de faire du tort à nos relations bilatérales» avant l’investiture de Donald Trump, favorable à un rapprochement avec Moscou, a assuré le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov.

Les notes détaillent notamment des informations sur des échanges de renseignements supposés pendant plusieurs années entre Donald Trump, ses proches et le Kremlin, dans les deux directions.

Elles contiennent des informations présentées comme compromettantes sur Donald Trump, comme l’existence alléguée d’une vidéo à caractère sexuel impliquant des prostituées, filmée clandestinement lors d’une visite à Moscou en 2013 par les services russes dans le but d’en faire un moyen de chantage.

Les 35 pages ont été publiées mardi par le site d’information BuzzFeed, qui a cependant précisé qu’il n’était pas en mesure de les authentifier. Leur contenu n’a pas non plus été certifié par des sources officielles.

En plein bras de fer avec les services de renseignement au sujet du piratage informatique présumé par Moscou de la présidentielle américaine, M. Trump a martelé ce week-end que «seuls les imbéciles» pouvaient penser qu’avoir «une bonne relation avec la Russie était […] une mauvaise chose».

Selon un sondage Quinnipiac University publié mardi, 51 % des électeurs désapprouvent (contre 31 % qui approuvent) la façon dont il remplit son rôle de président élu. Et une majorité d’entre eux jugent qu’il devrait mettre fin à ses tweets.

Grand oral de Rex Tillerson
 
Le président élu, qui n’a pas participé à une véritable conférence de presse depuis fin juillet, devait initialement se plier à l’exercice le 15 décembre pour s’exprimer sur le devenir de son empire immobilier mais avait annulé le rendez-vous.

«Même si la loi ne m’y oblige pas, je vais abandonner mes affaires avant le 20 janvier pour pouvoir me concentrer sur la présidence», avait-il alors tweeté.

Question centrale : comment le magnat de l’immobilier tracera-t-il une ligne étanche entre ses affaires et sa présidence tant sa famille a été étroitement associée à sa campagne et à la transition ?

Son groupe, Trump Organization, est une nébuleuse non cotée en Bourse, avec des activités dans 20 pays, de l’Écosse à Dubaï via les Philippines, de l’hôtellerie au mannequinat en passant par les clubs de golf et les gratte-ciel résidentiels.

La société ne publie aucun chiffre, et faute de déclarations d’impôts que le milliardaire a toujours refusé de publier, impossible de se faire une idée précise.

Le flou est tel que l’évaluation même de la fortune de M. Trump est controversée : lui-même dit 10 milliards, Forbes 3,7.

L’orientation de sa politique étrangère, sur laquelle il entretient un très grand flou, devrait être largement débattue avant même sa conférence de presse, dès mercredi matin au Sénat.

L’ancien patron d’ExxonMobil Rex Tillerson, désigné par Donald Trump pour prendre la tête du département d’État, passera en effet son grand oral devant la puissante commission des Affaires étrangères.

Rex Tillerson, dont les liens avec la Russie suscitent des grincements de dent au Capitole, devra convaincre qu’il peut passer des sommets de l’industrie pétrolière à la tête du premier réseau diplomatique de la planète.


dimanche, décembre 11, 2016

Trump ne croit pas que Moscou ait cherché à le faire élire

http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/

Publié le 11 décembre 2016 à 09h19 | Mis à jour à 11h05
Donald Trump... (Photo Don Emmert, archives Agence France-Presse)
Donald Trump
PHOTO DON EMMERT, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
ANNE RENAUT
Agence France-Presse
Washington
Le président désigné des États-Unis Donald Trump a affirmé dimanche qu'il ne «croyait pas» aux conclusions de la CIA selon lesquelles la Russie a cherché à le faire élire, qui ont conduit des sénateurs républicains et démocrates à réclamer une enquête bipartite.
Dans un long entretien sur la chaîne Fox réalisé samedi, le milliardaire n'a rien dit sur son prochain chef de la diplomatie, un poste qui devrait échoir selon plusieurs médias au PDG du géant pétrolier ExxonMobil Rex Tillerson, proche en affaires du président russe Vladimir Poutine.
«Que je le choisisse ou non pour le "State"» (le ministère des Affaires étrangères), M. Tillerson est «un acteur de calibre mondial et un négociateur», a tweeté M. Trump après la diffusion de son interview.
Interrogé par Fox sur les conclusions de la CIA révélées vendredi soir par le Washington Post, M. Trump les a jugées «ridicules». «Je pense que c'est ridicule. C'est encore un prétexte. Je n'y crois pas», a déclaré le milliardaire.

Début octobre, le département de la Sécurité intérieure (DHS) et la direction du renseignement (DNI) -- qui chapeaute les 17 agences américaines de renseignement -- avaient conclu que la Russie avait piraté les comptes de personnalités et d'organisations politiques pendant la campagne dans le but «d'interférer dans le processus électoral américain», sans dire alors si cette interférence chercher à favoriser l'un des deux candidats au détriment de l'autre.
«Ils (la CIA, NDLR) ne savent pas si c'est la Russie ou la Chine ou quelqu'un d'autre. Ça peut être quelqu'un assis sur son lit quelque part. Ils n'en ont aucune idée», a affirmé M. Trump sur Fox.
Défiance
Son équipe de transition avait aussi rejeté samedi les conclusions de la célèbre agence américaine du renseignement jugeant que les analystes qui les ont produites «sont les mêmes que ceux qui disaient que (l'ancien président irakien) Saddam Hussein disposait d'armes de destruction massive».
Selon le magnat de l'immobilier, «ce sont les démocrates qui rendent ça public parce qu'ils ont subi une des plus grandes défaites de l'histoire politique de ce pays», ignorant le fait qu'Hillary Clinton a largement gagné le vote populaire avec 2,6 millions voix ou 2 %, selon les dernières estimations.
Donald Trump a aussi laissé entendre que d'autres agences de renseignement que la CIA «contestaient» cette assertion. «Certains groupes ne sont pas forcément d'accord. (...) Ils ne savent pas et je ne le sais pas».
Marquant sa défiance à l'égard de ces agences qu'il va diriger à partir du 20 janvier, le futur président a aussi annoncé qu'il ne souhaitait plus recevoir de breffages quotidiens du renseignement sauf si l'information «devait changer».
«Je les prends quand j'en ai besoin», a affirmé M. Trump. «Je n'ai pas besoin qu'on me dise la même chose et les mêmes mots chaque jour pendant les huit prochaines années. Car ça pourrait durer huit ans», a ajouté le milliardaire élu le 8 novembre pour un mandat de quatre ans.
Les conclusions de la CIA ont été publiées peu après que Barack Obama a ordonné un rapport exhaustif sur les piratages informatiques menés pendant la campagne présidentielle.
Appel bipartite
Des sources consultées par le Washington Post ont affirmé que des personnes liées à Moscou ont fourni au site WikiLeaks des courriels piratés sur les comptes de l'ancien directeur de campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton, John Podesta, et du parti démocrate, entre autres.
Selon le New York Times, les pirates russes ont également attaqué le parti républicain, mais n'ont rien diffusé de leurs découvertes sur cette dernière cible.
Des sénateurs de haut rang issus des deux camps, démocrate et républicain, ont estimé dimanche dans un communiqué commun que «les récentes informations sur une interférence russe dans notre élection devraient alarmer chaque Américain».
«Ça ne peut pas devenir une question partisane. Les enjeux sont trop élevés pour notre pays», ont écrit les républicains John McCain et Lindsey Graham avec leurs collègues démocrates, Charles Schumer et Jack Reed, appelant les élus du Congrès à s'unir pour enquêter sur ces cyberattaques.
Donald Trump a par ailleurs menacé sur Fox de ne plus reconnaître le principe d'une «Chine unique» gouvernée par Pékin, qui avait conduit Washington à rompre ses relations diplomatiques avec Taïwan, sauf si Pékin fait des concessions.
Au risque de provoquer à nouveau la colère de la Chine, qui avait déjà été surprise par une conversation téléphonique rendue publique avec la présidente de Taïwan.

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lundi, décembre 07, 2015

Turquie: la crise avec Moscou pourrait coûter 9 milliards $

http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/

Turquie: la crise avec Moscou pourrait coûter 9 milliards $
Mehmet Simsek.Photo Adnan Abidi / Reuters

AFP

ISTANBUL - Les mesures de rétorsion économique prises par Moscou à l'encontre d'Ankara pourraient coûter à l'économie turque 9 milliards de dollars «dans le pire des scénarios», a estimé lundi le vice-premier ministre turc chargé de l'Économie, Mehmet Simsek.
«Nous parlons d'un chiffre de 9 milliards de dollars dans le pire des scénarios», a déclaré M. Simsek lors d'un entretien à la chaîne de télévision NTV. «Les tensions pourraient avoir un impact de 0,3 ou 0,4% sur le PIB», a-t-il ajouté.
La Turquie et la Russie traversent leur pire crise diplomatique depuis la Guerre froide, après qu'un avion militaire russe a été abattu le 24 novembre par l'armée turque.
La Russie a annoncé des mesures de rétorsion à l'encontre de la Turquie qu visent principalement les secteurs du tourisme, de l'énergie, de la construction et de l'agriculture.
«Il y a une diminution du nombre de touristes de 603 000. Il y a un ralentissement dans la construction», a souligné M. Simsek, «nous ne sommes pas pour une escalade de ces tensions». «Si la Russie maintient cette attitude (...) toutes sortes de mesures dissuasives pourront être prises», a-t-il poursuivi sans donner de détails.
Le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan a déjà assuré samedi que la Turquie allait trouver d'autres fournisseurs d'énergie que la Russie, qui lui fournit actuellement 55% de ses besoins en gaz et 30% de ceux en pétrole.
«Il est possible de trouver d'autres fournisseurs», a déclaré M. Erdogan lors d'un discours télévisé en faisant référence à l'Azerbaïdjan et au Qatar notamment.
Ankara importe 90,5% de son pétrole et 98,5% de son gaz naturel.

LA CROISSANCE TURQUE POURRAIT ÊTRE AMPUTÉE

Les sanctions économiques imposées par la Russie à la Turquie pourraient réduire la croissance de cette dernière de 0,3 à 0,7 point l'an prochain, estime lundi la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd).
«Les sanctions pourraient réduire la croissance du PIB de la Turquie en 2016 d'environ 0,3 - 0,7 point de pourcentage, si elles persistent sur l'année prochaine et sont pleinement appliquées, l'essentiel de l'impact étant lié au tourisme et se produisant vers le milieu de l'année», estime la Berd dans un communiqué.
Les deux économies sont fortement liées dans des domaines comme l'énergie, le tourisme, ou la construction, observent les économistes de l'institution basée à Londres.
La détérioration des liens économiques devrait avoir un impact «non négligeable, mais pas majeur, sur le PIB de la Turquie», relativise toutefois la banque.
L'impact se fera sentir dans le domaine du tourisme et des exportations alimentaires, ainsi que par une baisse des affaires nouvelles pour les entreprises turques en Russie. Toutefois «pour l'instant, une perturbation de la fourniture énergétique semble hautement improbable», estiment les économistes de la Berd.
Quant à la Russie, l'impact de sanctions sur sa propre économie devrait rester «limité», jugent-ils. Sauf si ses exportations d'énergie venaient à être affectées, auquel cas l'effet serait négatif.
La Turquie est le deuxième marché à l'export pour le gaz russe.
Créée en 1990, la Berd avait à l'origine pour rôle de favoriser la transition des pays de l'Est vers l'économie de marché mais elle a depuis élargi son champ d'intervention.
AUSSI SUR CANOE.CA

vendredi, novembre 27, 2015

Pas de coalition pour les Occidentaux, dit Moscou

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Pas de coalition pour les Occidentaux, dit Moscou
Le président russe Vladimir Poutine et le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.Photo Archives / AFP

AFP

MOSCOU, Russie - Les pays occidentaux engagés dans le conflit syrien ne sont pas prêts à s'unir dans une coalition unique avec la Russie contre l'organisation État islamique (EI), a déclaré vendredi le Kremlin, au lendemain de la visite à Moscou du président français François Hollande.
«Malheureusement, nos partenaires ne sont actuellement pas prêts à travailler ensemble au sein d'une coalition unique», a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
«Hier, le président Poutine a souligné que malgré cela, nous gardons la porte ouverte et sommes prêts à coopérer dans n'importe quel format auquel seront prêts nos partenaires», a-t-il ajouté.
L'idée d'une «coalition large» impliquant toutes les forces luttant contre les jihadistes de l'EI est avancée depuis fin juin par le chef de l'État russe et par M. Hollande depuis les attentats de Paris du 13 novembre.
Le président français s'est rendu jeudi à Moscou pour faire avancer cette idée auprès de son homologue russe, après avoir rencontré les jours précédents Barack Obama et ses partenaires européens.
La rencontre de près de 90 minutes n'a pourtant pas fait progresser cette idée de «coalition large», les désaccords étant persistants sur le sort du président syrien Bachar al-Assad et la participation de l'armée syrienne dans la lutte contre l'EI.
Les deux pays se sont néanmoins mis d'accord pour «coordonner» leurs frappes aériennes en Syrie contre l'EI, visant en priorité le transport de produits pétroliers. Celles-ci ne viseront pas les rebelles modérés qui combattent l'EI et Damas.
La Russie a lancé le 30 septembre une campagne de bombardements aériens en soutien aux forces de Damas, tandis que les États-Unis mènent depuis plus d'un an une coalition d'Occidentaux et de pays arabes destinée à éliminer l'EI, jusqu'ici sans grand succès.
Le projet de coalition unique en Syrie est également mis à mal par la grave crise que traversent les relations entre Moscou et Ankara après le crash d'un bombardier russe abattu par l'aviation turque près de la frontière syrienne.
AUSSI SUR CANOE.CA

mardi, novembre 24, 2015

Tirs en Turquie: un avion de chasse russe abattu

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le mardi 24 novembre 2015 à 04h20. Modifié par Charles Payette à 07h08.
Tirs en Turquie: un avion de chasse russe abattu
Alexander Mishin
ANKARA, Turquie - Un avion de chasse de la Russie a été abattu mardi dans une zone frontalière séparant la Turquie de la Syrie selon ce que confirment des sources des ministères russe et turc de la Défense.

D'après les sources russes, l'avion était en mission de bombardement en Syrie lorsqu'il a essuyé des tirs en provenance du sol turc. Les occupants de l'avion en ont été parachutés mais Moscou est sans nouvelle d'eux.
Les autorités russes insistent pour dire que le bombardier Su-24 n'a pas violé l'espace aérien de la Turquie et qu'il volait au-dessus de la Syrie. Par contre, les autorités turques affirment le contraire, précisant qu'avant d'abattre l'avion, elles avaient lancé quelques avertissements.

La Russie affirme que l'avion militaire a été atteint par des tirs d'artillerie provenant du sol alors que la Turquie soutient que c'est l'un de ses avions F-16 qui a ouvert le feu sur le Su-24 russe.

vendredi, octobre 02, 2015

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient Jean Chrétien voit d’un bon œil l'aide offerte par Moscou en Syrie

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/

 Mise à jour le vendredi 2 octobre 2015 à 2 h 48 HAE  La Presse Canadienne
L'ex-premier ministre libéral Jean Chrétien
L'ex-premier ministre libéral Jean Chrétien  Photo :  PC/Sean Kilpatrick

Ottawa devrait se réjouir du désir de Vladimir Poutine de faire son bout de chemin pour combattre le groupe armé État islamique (EI) en Syrie, selon Jean Chrétien.
L'ancien premier ministre fédéral a reconnu que la participation de Moscou dans cette lutte peut certes soulever la controverse, mais que l'Occident réaliserait un bon coup en acceptant la main tendue par le président russe.
Il a effectué cette sortie, jeudi, à son passage à Vancouver en soutien à la campagne du Parti libéral du Canada en Colombie-Britannique.
Il en a profité pour dire qu'il avait eu l'occasion de rencontrer M. Poutine par le passé et qu'il a pu constater qu'il s'agissait d'un « type dur » et « déterminé ».
M. Chrétien a enchaîné en mentionnant que pour pouvoir « gérer la Russie, il ne faut pas être un minet ».
De toute évidence, le premier ministre fédéral sortant ne partage pas l'enthousiasme de Jean Chrétien par rapport à la proposition d'aide formulée par Vladimir Poutine.
Dernièrement, Stephen Harper a multiplié les critiques acerbes contre ce chef d'État qui est un allié du président syrien Bachar Al-Assad.
Il a, entre autres, lancé que les efforts de M. Poutine pour envoyer du matériel militaire et des troupes pour soutenir le régime Assad risquaient d'entraîner une dégradation de la situation en Syrie, un pays qui est déjà une véritable poudrière.
Des inquiétudes ont aussi été exprimées du côté de Washington dans la foulée de frappes aériennes menées par la Russie en sol syrien.
Les États-Unis ont indiqué qu'ils soupçonnaient Moscou d'avoir effectué ces opérations pour renforcer les positions des forces gouvernementales de Bachar Al-Assad plutôt que pour nuire au groupe extrémiste État islamique.