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Publié le 01 février 2017 à 12h28 | Mis à jour à 12h28
Publié le 01 février 2017 à 12h28 | Mis à jour à 12h28
Alexandre Taillefer, photographié en octobre 2016. DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE |
STÉPHANIE MARIN
La Presse Canadienne
La Presse Canadienne
Le Québec doit investir plus dans les soins en santé mentale et en prévention du suicide, notamment sur le web, a soutenu l'homme d'affaires Alexandre Taillefer, dont le fils s'est enlevé la vie.
M. Taillefer est le porte-parole de la semaine nationale de prévention du suicide, qui adopte cette année le slogan « le suicide n'est pas une option ».
Dans une conférence de presse tenue à Montréal mercredi, il a notamment fait valoir que le gouvernement devait développer l'intervention en ligne.
Selon ce père, les personnes suicidaires lancent souvent des messages avant de passer à l'acte, et parfois, ces appels à l'aide sont envoyés dans des environnements virtuels et sur les réseaux sociaux.
Il précise que son fils l'a fait sur un site pour jeux vidéo en ligne qu'il fréquentait beaucoup.
Il se dit convaincu qu'il est possible de sauver des vies avec un mécanisme de veille plus efficace et avec des gens plus sensibilisés qui savent reconnaître ces messages et intervenir adéquatement.
Trois personnes s'enlèvent la vie chaque jour au Québec, selon les chiffres de l'Institut national de santé publique.
En 2014, 1125 Québécois se sont suicidés et 75 % d'entre eux étaient des hommes.
La présidente de l'Ordre des psychologues, Christine Grou, aussi présente au point de presse, a déploré les délais d'attente dans le réseau public avant que les personnes en détresse puissent obtenir de l'aide.
La semaine nationale de prévention du suicide se déroule du 29 janvier au 4 février.
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