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samedi, janvier 14, 2017

Malaise au caucus péquiste sur le cas Ouellet

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Publié le 14 janvier 2017 à 10h48 | Mis à jour à 10h48
Martine Ouellet, samed, au conseil national du Parti... (Le Soleil, Yan Doublet)
Martine Ouellet, samed, au conseil national du Parti québécois, à Québec
LE SOLEIL, YAN DOUBLET
SIMON BOIVIN
Le Soleil
(Québec) La possibilité que Martine Ouellet devienne chef du Bloc québécois à Ottawa tout en siégeant comme indépendante à l'Assemblée nationale du Québec indispose au caucus du Parti Québécois.
À l'ouverture du conseil national qui se déroule, samedi, au Centre des congrès de Québec, la plupart des députés interrogés ont balayé la question en la reléguant au rang de l'hypothèse, comme l'a fait leur chef Jean-François Lisée, la veille.
Le doyen des députés, François Gendron, a privément indiqué à Mme Ouellet qu'à son avis, un député devrait se dédier entièrement à sa tâche. «Il y a l'apparence, a affirmé le député. J'ai toujours été un défenseur acharné que tous les députés devraient être à temps plein sur leurs responsabilités. [...] Pour revaloriser le rôle de député, c'est déjà tellement exigeant, il faut être dédié totalement. Je ne veux pas de thèse du genre on peut marcher et mâcher de la gomme en même temps.» 
De son côté, Martine Ouellet, députée de Vachon, répète qu'il ne faut pas voir de problème là où il n'y en a pas. Dans l'avis qu'il a rendu en décembre, le commissaire à l'Éthique et à la Déontologie, Jacques Saint-Laurent, a souligné que les règles permettent ce double emploi. Il a toutefois prévenu de certains risques liés à des conflits d'intérêts.
Mme Ouellet sera le 4 février au conseil général du Bloc québécois à titre d'observatrice. Elle souhaite une course rapide en 2017. Sa réflexion sera autre si la chefferie est repoussée à 2018, dit-elle.
Les délégués péquistes sont réunis pour discuter de la proposition prinicipale qui servira de base au prochain programme électorale du PQ. Le chef Jean-François Lisée invite les Québécois à «re-découvrir» son parti, plus respectueux du rythme de la population. Il sera notamment question des positions référendaire et linguistique du nouveau chef. Déjà, son refus d'appliquer la loi 101 aux cégeps est critiqué par un député du Bloc québécois, Mario Beaulieu.

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