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Publié le 12 janvier 2017 à 19h53 | Mis à jour le 12 janvier 2017 à 19h53
Publié le 12 janvier 2017 à 19h53 | Mis à jour le 12 janvier 2017 à 19h53
La députée péquiste Martine Ouellet a indiqué qu'elle assisterait avec grand intérêt, «à titre d'observatrice», au prochain conseil général du Bloc québécois. PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, ERICK LABBÉ |
La Presse Canadienne
La députée péquiste Martine Ouellet attendra les conclusions du conseil général du Bloc québécois, qui se tiendra le 4 février, avant d'annoncer si elle briguera la direction de la formation politique.
Mme Ouellet a indiqué, jeudi, par courriel, qu'elle considérait «très important» de connaître les modalités de la course qui y seront entérinées, avant de «conclure sa réflexion». Elle estime par ailleurs qu'une course à la direction devrait se tenir en 2017, et ne pas être repoussée à l'année suivante comme certains membres l'ont suggéré.
Selon la députée provinciale et ex-candidate à la direction du Parti québécois, le Bloc s'affaiblirait «inévitablement» en passant «les trois quarts de son mandat sans chef».
Mme Ouellet a indiqué qu'elle assisterait avec grand intérêt, «à titre d'observatrice», au prochain conseil général.
Au début décembre, cinq membres du Bloc québécois et anciens candidats bloquistes ont publié un communiqué pour solliciter la candidature de Mme Ouellet.
Le Bloc a besoin «d'une personne d'expérience, de conviction, rassembleuse, avec un leadership clair, une pensée progressiste et ouverte sur les enjeux du Québec de demain», ont écrit Denis Trudel, Catherine Bouchard-Tremblay, Sophie Stanké, Philippe Cloutier et Vincent François.
Mme Ouellet avait confirmé peu après qu'elle réfléchissait à la possibilité d'être candidate à la direction du Bloc québécois.
«Pour que le Bloc puisse rivaliser aux élections de 2019 avec le NPD et le Parti conservateur, qui eux se doteront d'un chef en 2017, sans parler du Parti libéral du Canada, il est très important qu'il développe son plein potentiel. Ce n'est qu'avec un ou une chef dûment implanté(e) que cela peut se faire», a-t-elle fait valoir, jeudi.
Rhéal Fortin assure l'intérim à la barre de la formation orpheline de chef permanent depuis le départ de Gilles Duceppe, battu aux élections d'octobre 2015.
Au conseil général, le député Luc Thériault devrait faire une proposition stipulant notamment «que cette course débute à la fin d'avril 2018 pour se terminer à la mi-juin 2018».
La possible candidature de Mme Ouellet est venue vider - en partie, à tout le moins - la banque des aspirants au poste: le député Xavier Barsalou-Duval et le comédien Denis Trudel, candidat malheureux aux dernières élections fédérales, avaient manifesté leur intérêt à se lancer, mais ils se sont rapidement ralliés à cette souverainiste considérée comme une «pure et dure» ayant échoué à deux reprises en l'espace de moins de deux ans à se faire élire à la tête du Parti québécois.
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