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Publié par La Presse Canadienne le lundi 09 novembre 2015 à 15h54. Modifié par 98,5 Sports à 16h09.
MONTRÉAL - Le front commun intersyndical du secteur public a commencé une deuxième séquence de journées de grève cette semaine, jugeant que les progrès ont été insuffisants aux tables de négociation.
Le front commun, qui représente environ 400 000 des 500 000 employés de l'État, tenait à compter de lundi deux journées de grève tour à tour par région.
Le front commun, qui représente environ 400 000 des 500 000 employés de l'État, tenait à compter de lundi deux journées de grève tour à tour par région.
Le président de la CSN Jacques Létourneau
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Ainsi, lundi et mardi, les régions touchées sont celles de l'Outaouais, de l'Abitibi-Témiscamingue, des Laurentides, de Lanaudière, du Saguenay—Lac Saint-Jean et du Nord-du-Québec.
Les 12 et 13 novembre, ce sera au tour de l'Estrie, de la Montérégie, du Centre-du-Québec, de la Mauricie, de Québec—Chaudière—Appalaches, du Bas Saint-Laurent, de la Côte-Nord et de la Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine. De même, ces journées-là, les fonctionnaires et ouvriers de la fonction publique du Québec, de même que les syndiqués de l'Agence du revenu du Québec débraieront.
Les autres régions, comme Montréal, seront touchées par la grève tournante la semaine prochaine.
Dans chaque région, des commissions scolaires sont touchées, de même que le réseau de la santé et des services sociaux, des ministères et des organismes gouvernementaux.
Le mandat de grève du front commun prévoit ultimement une grève générale de trois jours, les 1er, 2 et 3 décembre.
Au cours d'une entrevue depuis le Saguenay, lundi, le président de la CSN, Jacques Létourneau, se montrait encore confiant. «On n'a pas entendu M. (Martin) Coiteux (président du Conseil du trésor) parler d'offres finales. Il n'y a pas dans le langage gouvernemental de menaces de décret ou de loi spéciale», a relevé M. Létourneau.
Le dirigeant syndical maintient que pour parvenir à une entente négociée avec les employés de l'État, le gouvernement Couillard devra déroger de sa politique de gel salarial et d'augmentations limitées à 1 pour cent par année.
«Les gens ont été pas mal insultés du jeu de serpent et échelle que M. Coiteux a fait vendredi dernier en déplaçant 1 pour cent, la dernière année, vers la deuxième année. Les gens disent 'non, non, on sait compter M. Coiteux, c'est toujours 3 pour cent sur cinq ans'», rapporte M. Létourneau.
Le gouvernement du Québec a déposé de nouvelles offres vendredi dernier. Il a notamment remanié l'ordre des années de gels et d'augmentations de salaire de 1 pour cent sur cinq ans et il a ajouté 550 millions $ dans un exercice de relativité salariale visant à ajuster les échelles de salaires de milliers d'employés.
Ces offres ont toutefois été rejetées du revers de la main, tant par le front commun que par les autres organisations syndicales qui négocient avec le gouvernement du Québec.
Le front commun inclut la CSN et la FTQ, de même que le Secrétariat intersyndical des services publics, lui-même constitué de la CSQ (deux tiers des enseignants du primaire et du secondaire), du Syndicat de la fonction publique du Québec et de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux.
Par ailleurs, la Fédération autonome de l'enseignement, qui ne fait pas partie du front commun et qui représente l'autre tiers des enseignants, réunissait ses instances durant toute la journée lundi pour décider de la suite des choses. La FAE dispose d'un mandat de trois journées de grève; elle en a tenu deux à ce jour.
Quant à la Fédération interprofessionnelle de la santé, qui représente la majorité des infirmières au Québec, elle n'a pas tenu de journée de grève.
Les 12 et 13 novembre, ce sera au tour de l'Estrie, de la Montérégie, du Centre-du-Québec, de la Mauricie, de Québec—Chaudière—Appalaches, du Bas Saint-Laurent, de la Côte-Nord et de la Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine. De même, ces journées-là, les fonctionnaires et ouvriers de la fonction publique du Québec, de même que les syndiqués de l'Agence du revenu du Québec débraieront.
Les autres régions, comme Montréal, seront touchées par la grève tournante la semaine prochaine.
Dans chaque région, des commissions scolaires sont touchées, de même que le réseau de la santé et des services sociaux, des ministères et des organismes gouvernementaux.
Le mandat de grève du front commun prévoit ultimement une grève générale de trois jours, les 1er, 2 et 3 décembre.
Au cours d'une entrevue depuis le Saguenay, lundi, le président de la CSN, Jacques Létourneau, se montrait encore confiant. «On n'a pas entendu M. (Martin) Coiteux (président du Conseil du trésor) parler d'offres finales. Il n'y a pas dans le langage gouvernemental de menaces de décret ou de loi spéciale», a relevé M. Létourneau.
Le dirigeant syndical maintient que pour parvenir à une entente négociée avec les employés de l'État, le gouvernement Couillard devra déroger de sa politique de gel salarial et d'augmentations limitées à 1 pour cent par année.
«Les gens ont été pas mal insultés du jeu de serpent et échelle que M. Coiteux a fait vendredi dernier en déplaçant 1 pour cent, la dernière année, vers la deuxième année. Les gens disent 'non, non, on sait compter M. Coiteux, c'est toujours 3 pour cent sur cinq ans'», rapporte M. Létourneau.
Le gouvernement du Québec a déposé de nouvelles offres vendredi dernier. Il a notamment remanié l'ordre des années de gels et d'augmentations de salaire de 1 pour cent sur cinq ans et il a ajouté 550 millions $ dans un exercice de relativité salariale visant à ajuster les échelles de salaires de milliers d'employés.
Ces offres ont toutefois été rejetées du revers de la main, tant par le front commun que par les autres organisations syndicales qui négocient avec le gouvernement du Québec.
Le front commun inclut la CSN et la FTQ, de même que le Secrétariat intersyndical des services publics, lui-même constitué de la CSQ (deux tiers des enseignants du primaire et du secondaire), du Syndicat de la fonction publique du Québec et de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux.
Par ailleurs, la Fédération autonome de l'enseignement, qui ne fait pas partie du front commun et qui représente l'autre tiers des enseignants, réunissait ses instances durant toute la journée lundi pour décider de la suite des choses. La FAE dispose d'un mandat de trois journées de grève; elle en a tenu deux à ce jour.
Quant à la Fédération interprofessionnelle de la santé, qui représente la majorité des infirmières au Québec, elle n'a pas tenu de journée de grève.