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MARC-ANDRÉ GAGNON
MISE à JOUR
MARC-ANDRÉ GAGNON
MISE à JOUR
Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau
Les résultats obtenus par le Parti québécois, Québec solidaire et Option nationale dans Saint-Henri–Sainte-Anne, lundi soir, encouragent Pierre Karl Péladeau à poursuivre dans sa volonté d’unir les forces souverainistes.
«Il y a une majorité de souverainistes dans certaines circonscriptions du Québec, moi ça m’encourage», a déclaré le chef péquiste, à la lumière des résultats obtenus plus précisément dans René-Lévesque et Saint-Henri–Sainte-Anne.
Dans l’ancienne circonscription de la députée démissionnaire Marguerite Blais, le Parti québécois a récolté un peu moins de 30 % des votes, Québec solidaire un peu plus de 20 % et Option nationale 1 %. Ensemble, les trois partis indépendantistes sont donc allés chercher près de 52 % des votes, contre 38 % pour la libérale Dominique Anglade, qui l’a tout de même emporté avec une majorité de 1206 votes.
Le chef du PQ refuse par ailleurs de se laisser abattre par la fonte de la majorité péquiste dans René-Lévesque, sur la Côte-Nord: de 6663 voix aux élections générales de 2014 à 1334 votes cette fois-ci.
M. Péladeau a signalé que son parti a jusqu’en 2018 pour mener à bien ce travail qu’est «celui du rassemblement» des forces souverainistes.
Khadir
Chose certaine, Québec solidaire ne se laissera pas avaler si facilement, à en croire Amir Khadir.
«Le peuple québécois n'a aucun intérêt de se garder enfermé dans un choix stérile entre les libéraux et les péquistes. C'est ça que Saint-Henri—Sainte-Anne montre, a analysé le député de Mercier. [...] On est sur une lancée indéniable. Il n'y a aucun parti au Québec qui n'a progressé de manière constante comme Québec solidaire depuis 10 ans.»
René-Lévesque: Couillard satisfait
De son côté, Philippe Couillard a souligné la performance de son parti dans René-Léveque, un bastion péquiste où la candidate Karine Otis a réussi à doubler le pourcentage de votes libéral.
«Pour nous, c’est une étape très importante», a dit le premier ministre.
Depuis un an, la CAQ a été victime d’un «blackout» médiatique, a observé à son tour François Legault. «Ça été très difficile de parler de d’autre chose que la course au leadership du PQ et la course électorale fédérale», a dit le chef caquiste, qui promet de réussir à faire valoir son option nationaliste d'ici le prochain scrutin général.