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Publié par La Presse Canadienne le mardi 24 novembre 2015 à 12h37. Modifié par 98,5 fm à 12h56.
Philippe Couillard / Cogeco Nouvelles
QUÉBEC - Le gouvernement Couillard réaffirme sa détermination à donner suite aux recommandations de la Commission Charbonneau, qui a publié mardi son volumineux rapport comportant 60 recommandations.
Au nom du gouvernement, le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc Fournier, a indiqué que la commission avait fait oeuvre utile pour provoquer une prise de conscience collective sur le financement des partis politiques.
M. Fournier a convenu que des correctifs devaient être apportés au financement des partis et il a promis que le gouvernement allait agir dans le sens que souhaite la commission, après avoir fait une analyse exhaustive du rapport.
Il a noté que les travaux de la commission n'avaient pas réussi à établir de lien direct entre l'attribution de contrats gouvernementaux et le financement des partis politiques provinciaux. Mme Charbonneau n'a tracé qu'un lien indirect entre les deux, selon lui.
D'ailleurs, a-t-il ajouté, les règles de financement ont déjà été radicalement modifiées depuis le début des travaux de la commission, en faisant désormais une large place au financement étatique, donc public.
Ce changement rend les élus, notamment les ministres, moins vulnérables aux influences qu'avant, a-t-il noté.
M. Fournier a précisé que malgré le fait que la contribution des particuliers au financement des partis était devenue marginale, les ministres du gouvernement Couillard devaient toujours recueillir 15 000 $ par année pour financer les activités du Parti libéral du Québec (PLQ).
Il s'est félicité du changement, puisque dans le passé leur contribution avait été fixée à 100 000 $ par année.
M. Fournier a convenu que des correctifs devaient être apportés au financement des partis et il a promis que le gouvernement allait agir dans le sens que souhaite la commission, après avoir fait une analyse exhaustive du rapport.
Il a noté que les travaux de la commission n'avaient pas réussi à établir de lien direct entre l'attribution de contrats gouvernementaux et le financement des partis politiques provinciaux. Mme Charbonneau n'a tracé qu'un lien indirect entre les deux, selon lui.
D'ailleurs, a-t-il ajouté, les règles de financement ont déjà été radicalement modifiées depuis le début des travaux de la commission, en faisant désormais une large place au financement étatique, donc public.
Ce changement rend les élus, notamment les ministres, moins vulnérables aux influences qu'avant, a-t-il noté.
M. Fournier a précisé que malgré le fait que la contribution des particuliers au financement des partis était devenue marginale, les ministres du gouvernement Couillard devaient toujours recueillir 15 000 $ par année pour financer les activités du Parti libéral du Québec (PLQ).
Il s'est félicité du changement, puisque dans le passé leur contribution avait été fixée à 100 000 $ par année.