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Manifestations de professionnels de la santé. |
Le gouvernement Couillard lâche du lest dans ses négociations avec les employés de l'État en abandonnant toutes ses demandes à la table sectorielle de la santé.
Selon la Centrale des syndicats du Québec (CSN), les demandes gouvernementales considérées jusqu'ici par les syndiqués comme des reculs ont bel et bien été mises de côté.
Selon la Centrale des syndicats du Québec (CSN), les demandes gouvernementales considérées jusqu'ici par les syndiqués comme des reculs ont bel et bien été mises de côté.
Ces demandes portaient notamment sur la sécurité d'emploi, l'assurance salaire, les primes et les horaires.
Les demandes de Québec sur la distance des affectations, qui prévoyaient par exemple de pouvoir déplacer un employé à plus de 50 km de son lieu habituel de travail, ont aussi été retirées.
Une cinquantaine de demandes auraient été retirées par le gouvernement à la table sectorielle de la santé.
Autre signe d'un changement de ton de l'employeur à la table de négociation, les pourparlers dans le domaine de la santé se feront maintenant sur la base des demandes syndicales tant à la table de la CSN qu'à celle de la Fédération des infirmières du Québec (FIQ).
De source syndicale, les discussions seraient aussi sur une bonne voie à la table de négociation « centrale » où il est question des salaires.
Depuis le début de l'automne, près de 500 000 employés de la fonction publique québécoise multiplient les moyens de pression, les manifestations et les grèves tournantes pour inciter Québec à négocier dans le cadre du renouvellement de leurs conventions collectives.
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