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«Dans Bombardier, le gouvernement libéral s’est fait avoir. Il a agi comme un enfant d’école devant une grande entreprise qui a tout obtenu, mais les contribuables prennent tous les risques et c’est une mauvaise entente», a déclaré le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault.
LOUIS GAGNÉ
MISE à JOUR
Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, a abondé dans le même sens que son adversaire caquiste.
«Dans Bombardier, le gouvernement libéral s’est fait avoir. Il a agi comme un enfant d’école devant une grande entreprise qui a tout obtenu, mais les contribuables prennent tous les risques et c’est une mauvaise entente», a déclaré le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault.
LOUIS GAGNÉ
MISE à JOUR
QUÉBEC - Le gouvernement Couillard s’est fait avoir comme un enfant d’école en investissant 1 milliard $US dans un projet aussi risqué que la CSeries, ont dénoncé les partis d’opposition jeudi.
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«Dans Bombardier, le gouvernement libéral s’est fait avoir. Il a agi comme un enfant d’école devant une grande entreprise qui a tout obtenu, mais les contribuables prennent tous les risques et c’est une mauvaise entente», a déclaré le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault.
Ce dernier croit que le gouvernement aurait dû investir dans les deux divisions de Bombardier qui sont rentables, celles des Transports et des avions d’affaires, au lieu de mettre tous ses œufs dans le seul panier de la CSeries.
«Je n’en reviens pas comment le gouvernement libéral a mal négocié, a dit le chef du deuxième groupe d’opposition. Il a eu l’air d’un enfant en culottes courtes.»
De «piètres négociateurs»
Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, a abondé dans le même sens que son adversaire caquiste.
«J’en conclus que le gouvernement, le premier ministre et son ministre de l’Économie sont de piètres négociateurs. [...] Le gouvernement va prendre tous les risques, et ce sont les actionnaires de Bombardier qui vont en récupérer les bénéfices», a-t-il déploré.
M. Péladeau a soutenu que la Caisse de dépôt et placement, qui gère le bas de laine des Québécois, n’aurait jamais accepté d’investir uniquement dans la CSeries, sans prendre de participation dans la compagnie mère.
«Honnêtement, je crois que la Caisse de dépôt ne serait jamais rentrée dans un “deal” de cette nature», a indiqué le chef péquiste.
Le gouvernement a investi «dans une filiale, alors qu’il y a des actifs extrêmement importants et avantageux dans Bombardier, particulièrement la division Transport, a-t-il relevé. Pourquoi ne met-il pas son argent au même niveau que la famille Bombardier, au même niveau que l’ensemble des actionnaires de Bombardier? C’est ça qui est inquiétant.»