Annonce

mardi, mai 05, 2015

Femen au parlement: Barrette montre le PQ du doigt

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le lundi 04 mai 2015 à 15h00. Modifié par 98,5 fm à 17h58.
Femen au parlement: Barrette montre le PQ du doigt
QUÉBEC - L'opposition péquiste doit prendre le blâme de l'intrusion d'une militante du groupe Femen au parlement, jeudi dernier, selon le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.
En point de presse, lundi, en marge de l'étude des crédits de son ministère pour l'année en cours, M. Barrette a soutenu que depuis des semaines la porte-parole péquiste en santé, la députée Diane Lamarre, alerte la population en proférant des faussetés et en laissant croire que le projet de loi 20 allait faire en sorte de limiter l'accès des femmes à l'avortement.
Or, rien n'est plus faux, a martelé le ministre. Selon lui, il s'agit d'une forme de désinformation qui a eu pour conséquence directe le geste de Neda Topaloski, militante de l'organisation reconnue pour ses coups d'éclat.

Jeudi dernier, dans une salle de presse de l'Assemblée nationale, la militante a perturbé un point de presse de la ministre de la Culture, Hélène David, en exhibant ses seins, tout en hurlant son opposition au projet de loi 20 et en revendiquant le droit des femmes à l'avortement.

Elle avait réussi à obtenir un laissez-passer temporaire et à se glisser parmi les reporters, avant d'être interceptée par les services de sécurité.

Le ministre de la Santé a conclu de l'incident que l'opposition péquiste encourageait le «désordre social».

«Diane Lamarre, régulièrement, en Chambre, annonce qu'on attaque l'accès à l'avortement», a-t-il fait valoir, qualifiant le comportement de la porte-parole péquiste de «complètement irresponsable».

«On peut être une opposition irresponsable en ameutant la population. Cela entraîne un désordre social injustifié», a prétendu le ministre, qui n'est toujours pas prêt à annoncer ses amendements au projet de loi 20, qu'il veut faire adopter avant l'ajournement des travaux parlementaires, en juin.

Très controversé, le projet de loi 20 vise à accroître l'accès aux médecins, en leur imposant des quotas de patients à rencontrer, et à resserrer les critères d'accès au programme de procréation médicalement assistée.