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Publié par Associated Press le lundi 04 mai 2015 à 10h52.
KATMANDOU, Népal — Le gouvernement népalais aura besoin d'une aide énorme de la communauté internationale pour se relever du séisme qui a fait plus de 7300 morts, a prévenu lundi un dirigeant de haut niveau.
Le Népal compte parmi les pays les plus pauvres du monde et son économie, qui dépend essentiellement du tourisme, a été matraquée par le tremblement de terre.
Si on ne sait pas encore à combien s'élevera la facture de la reconstruction, il semble évident qu'elle sera astronomique.
«Un programme robuste de reconstruction doit être conçu d'ici deux ou trois semaines, et nous aurons besoin d'une aide énorme de la communauté internationale, a dit le ministre népalais de l'Information, Minendra Rijal. Il y a un manque gigantesque de financement.»
L'Union européenne a approuvé une aide financière de 20 millions d'euros (27,3 millions $ CAN) pour le Népal. L'UE a ajouté qu'encore plus d'aide sera disponible une fois que les besoins auront été déterminés.
Le ministre Rijal a ajouté que les secouristes étrangers sont les bienvenus au Népal et qu'ils peuvent y rester aussi longtemps qu'ils sont requis. Il avait précédemment déclaré qu'on avait maintenant moins besoin d'eux, avant de nier qu'il souhaitait les voir partir.
M. Rijal a lancé que le pays abandonnera bientôt les opérations de sauvetage pour se concentrer sur les opérations de secours.
Depuis le séisme du 25 avril, 4050 secouristes provenant de 34 pays différents sont arrivés au Népal pour rechercher des survivants, offrir des soins médicaux d'urgence et distribuer des vivres.
Le bilan du pire séisme à secouer le Népal en 80 ans atteint maintenant 7365 morts, selon la police.
L'aéroport international de Katmandou demeure fermé depuis dimanche, après que les pistes aient été endommagées par les lourds avions militaires et autres qui acheminent de l'aide vers le pays. L'aéroport a été conçu uniquement pour accommoder des avions de taille moyenne.
Des représentants de l'ONU affirment néanmoins que la situation logistique continue à s'améliorer.
«Il y a une seule piste, et il y a une capacité limitée, et il y a les vols commerciaux qui continuent, a dit le coordonnateur de l'ONU au Népal, Jamie McGoldrick. On ajoute à tout ça l'aide humanitaire qui arrive, les équipes de recherche et sauvetage qui engorgent l'aéroport. Je pense que ça va aller mieux une fois qu'ils auront mis de meilleurs systèmes en place.»
Il a dit que le gouvernement népalais a pris des mesures pour accélérer le traitement de l'aide qui arrive aux douanes, en réponse aux plaintes de l'ONU.
Par ailleurs, des sherpas népalais refusent de reconstruire la voie du mont Everest qui a été emportée par une avalanche provoquée par le tremblement de terre, ce qui risque de mettre fin à la saison d'alpinisme pour cette année.
Ce serait la deuxième année consécutive que la saison d'alpinisme serait annulée en raison de décès sur le toit du monde. La saison avait été annulée l'an dernier, quand une avalanche avait coûté la vie à 16 guides sherpas en avril.
Les alpinistes qui veulent se lancer à l'assaut de l'Everest doivent le faire avant la fin du mois. Un représentant des sherpas a indiqué que les guides n'auront tout simplement pas assez de temps pour reconstruire la voie avant que la météo ne commence à se réchauffer, que la glace ne fonde et que les pluies de la mousson ne commencent à tomber.
La Chine a déjà renvoyé chez elles toutes les équipes qui tentaient d'escalader la face nord de l'Everest, depuis le Tibet.
Si on ne sait pas encore à combien s'élevera la facture de la reconstruction, il semble évident qu'elle sera astronomique.
«Un programme robuste de reconstruction doit être conçu d'ici deux ou trois semaines, et nous aurons besoin d'une aide énorme de la communauté internationale, a dit le ministre népalais de l'Information, Minendra Rijal. Il y a un manque gigantesque de financement.»
L'Union européenne a approuvé une aide financière de 20 millions d'euros (27,3 millions $ CAN) pour le Népal. L'UE a ajouté qu'encore plus d'aide sera disponible une fois que les besoins auront été déterminés.
Le ministre Rijal a ajouté que les secouristes étrangers sont les bienvenus au Népal et qu'ils peuvent y rester aussi longtemps qu'ils sont requis. Il avait précédemment déclaré qu'on avait maintenant moins besoin d'eux, avant de nier qu'il souhaitait les voir partir.
M. Rijal a lancé que le pays abandonnera bientôt les opérations de sauvetage pour se concentrer sur les opérations de secours.
Depuis le séisme du 25 avril, 4050 secouristes provenant de 34 pays différents sont arrivés au Népal pour rechercher des survivants, offrir des soins médicaux d'urgence et distribuer des vivres.
Le bilan du pire séisme à secouer le Népal en 80 ans atteint maintenant 7365 morts, selon la police.
L'aéroport international de Katmandou demeure fermé depuis dimanche, après que les pistes aient été endommagées par les lourds avions militaires et autres qui acheminent de l'aide vers le pays. L'aéroport a été conçu uniquement pour accommoder des avions de taille moyenne.
Des représentants de l'ONU affirment néanmoins que la situation logistique continue à s'améliorer.
«Il y a une seule piste, et il y a une capacité limitée, et il y a les vols commerciaux qui continuent, a dit le coordonnateur de l'ONU au Népal, Jamie McGoldrick. On ajoute à tout ça l'aide humanitaire qui arrive, les équipes de recherche et sauvetage qui engorgent l'aéroport. Je pense que ça va aller mieux une fois qu'ils auront mis de meilleurs systèmes en place.»
Il a dit que le gouvernement népalais a pris des mesures pour accélérer le traitement de l'aide qui arrive aux douanes, en réponse aux plaintes de l'ONU.
Par ailleurs, des sherpas népalais refusent de reconstruire la voie du mont Everest qui a été emportée par une avalanche provoquée par le tremblement de terre, ce qui risque de mettre fin à la saison d'alpinisme pour cette année.
Ce serait la deuxième année consécutive que la saison d'alpinisme serait annulée en raison de décès sur le toit du monde. La saison avait été annulée l'an dernier, quand une avalanche avait coûté la vie à 16 guides sherpas en avril.
Les alpinistes qui veulent se lancer à l'assaut de l'Everest doivent le faire avant la fin du mois. Un représentant des sherpas a indiqué que les guides n'auront tout simplement pas assez de temps pour reconstruire la voie avant que la météo ne commence à se réchauffer, que la glace ne fonde et que les pluies de la mousson ne commencent à tomber.
La Chine a déjà renvoyé chez elles toutes les équipes qui tentaient d'escalader la face nord de l'Everest, depuis le Tibet.